Un an après le lancement de sa première montre dite Ultra, Apple semble avoir pris son rythme de croisière pour cette nouvelle gamme en dévoilant la Watch Ultra 2 en septembre dernier.
Si les nouveautés paraissent franchement légères, nous avons testé cette seconde génération dans les mêmes conditions que la première. Après un mois d’utilisation, de jour comme de nuit et pendant nos entraînements, voici notre test complet de l’Apple Watch Ultra 2.
Apple Watch Ultra 2Fiche technique
Modèle | Apple Watch Ultra 2 |
---|---|
Dimensions | 49 mm x 44 mm x 14,4 mm |
Technologie | Li-Ion |
Norme wifi | Wi-Fi 4 (n) |
Définition de l’écran | 502 x 410 pixels |
Dalle | OLED |
Mémoire interne | 64 Go |
Poids | 61,4 g |
Capteur de rythme cardiaque | Oui |
Analyse du sommeil | Oui |
Accéléromètre | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Indice de protection | IP6X |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec une Apple Watch Ultra 2 achetée par la rédaction.
Apple Watch Ultra 2Un design inchangé
Cette première partie va être rapide. La Watch Ultra 2 est physiquement indifférenciable de la Watch Ultra première du nom.
On retrouve donc ce même aspect massif au poignet. Massif pour une montre connectée, mais courant pour une montre de sport, rappelons-le. Habitué à porter des grosses montres de sport, la Watch Ultra 2 me semblait presque de taille raisonnable sur mon poignet.
Dans les faits, la montre est tout sauf discrète, surtout pour les petits gabarits. Elle est cependant plus agréable à l’œil que la majorité des montres de sport. Nous invitons les moins informés à lire notre test de la Watch Ultra 1 pour une description plus précise du design de la montre. Retenez que la Watch Ultra 2 conserve un boîtier de 49 mm, contre 41 mm ou 45 mm pour la Watch Series 9.
Ledit boîtier est constitué de titane et affiche un peu plus de 61 grammes sur la balance. L’écran plat et carré de la montre accentue d’ailleurs ce côté imposant : la Watch Ultra 2 est toujours aussi épaisse comparée à sa petite sœur, la Watch Series 9 — 1,44 cm contre 1,07 cm.
La montre peut techniquement résister à l’eau jusqu’à 100 mètres, mais Apple communique sur une utilisation en plongée jusqu’à 40 mètres. Elle est donc sans surprise adaptée à la natation et autres « sports nautiques à grande vitesse ». La vitre saphir vient compléter la robustesse de la Watch Ultra 2 en protégeant son écran.
Rien n’a évolué non plus du côté des boutons physiques. À gauche, le bouton « Action » est toujours teinté d’orange. À droite, la couronne rotative surplombe le bouton latéral. Ces deux éléments forment d’ailleurs, comme pour la première Watch Ultra, une excroissance sur le boîtier. Puisque rien n’a changé, nous ne surprendrons personne en disant que la couronne se coince encore souvent dans la peau du poignet.
La Watch Ultra 2 est équipée de deux haut-parleurs et de trois micros. Le mode sirène est de la partie, tout comme l’antenne GNSS double fréquence.
Enfin, Apple propose les trois mêmes types de bracelets que l’année dernière : la boucle Alpine, la boucle Océan et la boucle Trail. C’est ce dernier bracelet que nous avons utilisé avec la Watch Ultra 2. Bien plus pratique que la boucle Alpine, il sera conseillé aux coureurs ou tout simplement aux utilisateurs qui ne se compliquent pas la vie.
Apple Watch Ultra 2Un écran encore plus lumineux, pourquoi ?
Apple a réussi à améliorer le déjà excellent écran de la Watch Ultra 1. Si celui de la Watch Ultra 2 offre toujours une diagonale de 49 mm, une définition de 410 × 502 pixels et une technologie Oled LTPO, il peut désormais atteindre un pic de luminosité de 3 000 cd/m². C’est 1 000 de plus que sur la première version et c’est accessoirement l’écran le plus lumineux jamais utilisé par qu’Apple. Ce dernier serait d’ailleurs capable de s’abaisser à une luminosité minimale de 1 cd/m².
Ces 3 000 nits représentent une sacrée donnée sur le papier, mais est-ce vraiment utile ? Rappelons que les écrans des Garmin epix Pro et Garmin epix proposent 1 000 cd/m² au maximum — et que nous n’avons jamais eu de problème au soleil. Aussi, les 2 000 nits de la première Watch Ultra étaient plus que suffisants.
En réalité, nous sommes certains que l’écran de notre Watch Ultra 2 n’a jamais atteint ces fameux 3 000 nits, tout simplement puisque nous n’avons jamais été dans des conditions assez compliquées pour nécessiter tant de luminosité.
Bref, tout un paragraphe pour dire que l’écran de l’Apple Watch Ultra 2 est excellent, voire suréquipé, même pour une montre (censée être) pensée pour les sports extrêmes. Il est toujours aussi agréable à utiliser au quotidien : envoyer des messages, scanner son billet de train et même afficher des photos.
Le mode Always On est logiquement toujours disponible. Nous avons mesuré les différences d’autonomie lorsque ce dernier était activé ou non : rendez-vous dans la partie dédiée de ce test.
Apple oblige, le lancement d’un nouveau modèle implique la création d’un nouveau cadran exclusif. Celui de la Watch Ultra 2 est appelé « Modular » et affiche, entre autres, les secondes, l’altitude ou la profondeur ou les secondes. Le cadran de la première génération est trouvable dans les paramètres dédiés. Tant mieux : nous le préférons au nouveau. Autrement, il existe moult cadrans et variantes, tous plus ou moins personnalisables. C’est l’une des forces des Apple Watch.
Apple Watch Ultra 2Une expérience toujours aussi peaufinée, avec un nouveau geste
La Watch Ultra 2 embarque la nouvelle puce SiP S9, que l’on retrouve sur sa petite sœur l’Apple Watch Series 9. Bonne nouvelle, cette année, Apple a doublé le stockage de sa tocante : 64 Go contre 32 Go sur la première Watch Ultra.
À l’usage
Faisons bref. Côté utilisation quotidienne, la Watch Ultra 2 est une Apple Watch avec un grand écran et une meilleure autonomie. L’expérience est franchement agréable, même pour quelqu’un qui n’utilise pas de montre connectée au quotidien.
Recevoir ses notifications, passer un appel, répondre à un message, lancer un minuteur, payer ses courses, afficher son billet d’avion, contrôler sa musique, regarder les directions de navigation… tant de cas d’usages sans surprise maîtrisés par Apple. Si d’autres montres sur le marché s’approchent de cette expérience, la fluidité d’exécution reste supérieure sur la Watch Ultra 2. Mention spéciale aux retours haptiques particulièrement satisfaisants.
Et ce fameux nouveau geste de « toucher deux fois » alors ? Pour ceux qui n’auraient pas suivi, certaines actions dites « principales » de la montre sont désormais activables d’un simple double pincement du pouce et de l’index. L’idée est de pouvoir utiliser sa montre même lorsque la seconde main — celle sans la montre — est prise :
- répondre à un message ;
- décrocher un appel, puis le terminer ;
- mettre en pause sa musique et la relancer ;
- couper le minuteur ;
- …
Si le double pincement est détecté par la montre, un petit symbole vient confirmer l’action et le tout s’exécute. L’intégration est réussie, voire amusante. Cette petite récompense fonctionne à la manière d’un rafraichissement de votre flux Twitter avant de voir des nouveaux posts : Apple réussirait presque à rendre sympa le fait de se faire déranger par des notifications au poignet — en les rejetant d’un double pincement des doigts donc.
Force est de constater qu’Apple a réussi son coup. Le nouveau geste fonctionne dans 90 % des cas, soit assez pour s’y faire très rapidement. Citons tout de même trois axes d’améliorations :
- le geste a (logiquement) du mal à être détecté lorsque nous sommes en mouvement, en train de marcher par exemple ;
- il faudrait laisser plus de personnalisation quant au choix de l’action « principale » déclenchée par le geste : je veux par exemple plus souvent supprimer la notification d’un message qu’y répondre sur le coup ;
- le geste fonctionne uniquement si la Watch Ultra 2 est éveillée (écran allumé) : j’aurais apprécié mettre en pause ma musique sans avoir à mettre la montre en face de moi.
La nouvelle version watchOS 10 permet entre autres une navigation plus maline, en groupant sous forme de pile certaines informations les plus utiles à différents instants de la journée.
Autrement, la navigation se fait avec la couronne et l’écran tactile. Justement, en parlant de tactile, la Watch Ultra 2 souffre du même problème que la Watch Ultra : elle est encore bien trop dépendante au tactile pour une montre qui se veut sportive.
Au-delà d’être parfois plus long à utiliser que des boutons physiques, le tactile est tout bonnement inutilisable lorsqu’il pleut. Même histoire pour la couronne rotative.
Le bouton Action est quant à lui toujours sous-exploité et sert simplement à lancer rapidement une activité — ou d’autres actions proposées par Apple. Il faut presser les deux boutons physiques de la montre pour arrêter une activité, c’est dire…
Le simple affichage de mes notifications alors que je suis en train de courir résume cette année encore mon avis sur la Watch Ultra 2 : l’interaction avec la montre au quotidien est très agréable, mais l’utilisation en tant que montre de sport n’est pas aboutie.
Applications
Continuons dans notre avis copié-collé de la première Apple Watch Ultra : nous sommes toujours surpris de voir que trois applications sont nécessaires pour utiliser la Watch Ultra 2 : Watch pour les paramètres, Santé pour les données de santé et Forme pour les séances de sport.
C’est surtout le doublon « Montre » et « Santé » qui est frustrant. Certes, les données de l’application Santé ne sont pas exclusives à la Watch Ultra 2, mais rien n’empêche Apple de regrouper ses informations « Fitness » en une seule application. Surtout que les données proposées par les deux applications sont complètes : historique, graphiques en tout genre, tendances, recommandations…
Aussi, il est drôle de voir Apple mettre en avant son service Fitness+ à 9,99 euros par mois. Après avoir déboursé 900 euros pour une Watch Ultra 2, certains utilisateurs apprécieraient un peu plus que les trois mois d’essais habituels — oui, Apple n’est pas le seul à fonctionner avec des abonnements mensuels sur le marché des montres de sport.
Apple Watch Ultra 2Toujours pas une vraie montre de sport
La Watch Ultra 2 embarque les mêmes capteurs que la Watch Ultra :
- cardiofréquencemètre électrique ;
- capteur optique de fréquence cardiaque de 3e génération ;
- capteur de taux d’oxygène dans le sang (SpO2) ;
- GNSS double fréquence (L1 et L5) ;
- gyroscope et accéléromètre ;
- altimètre et profondimètre ;
- capteur de température.
« Seule » nouveauté cette année : l’altimètre a été testé dans une plage d’altitude bien plus étendue. Nous parlons de 500 mètres sous le niveau de la mer et de 9 000 mètres d’altitude. C’est précisément ce qu’il manquait à la première version : j’ai hâte de porter mon Apple Watch Ultra 2 dans les profondeurs du lac Tahoe et au sommet de l’Everest (non).
On retrouve les nouveautés de watchOS 9 détaillées l’année dernière dans notre test de la Watch Ultra : zones de fréquence cardiaque, personnalisation des vues lors d’une activité sportive, programmation de séance de fractionné, métriques poussées de course à pied (puissance au poignet, oscillation verticale, temps de contact au sol…), mode course sur piste, mode triathlon avec changement automatique du sport…
L’Apple Watch Ultra peut bien entendu vous suivre pour tout un tas d’autres sports. La marque met d’ailleurs l’accent sur les capacités de sa montre pour de la plongée libre, plongée sous-marine et en apnée jusqu’à une profondeur de 40 mètres. Avec l’application dédiée, la Watch Ultra 2 affiche, dès qu’elle est immergée, affiche des informations comme la profondeur actuelle et la température de l’eau.
Si l’on passe le déjà très bon suivi du sommeil et de la santé au quotidien, la Watch Ultra 2 s’appuie surtout sur son logiciel pour les nouveautés sportives — son matériel étant déjà techniquement largement à jour.
Eh bien cette année, watchOS 10 nous a laissés partagés entre vraies nouveautés attendues et fondations pour de futures intégrations, attendues aussi. Pour être plus précis, on retient surtout la belle emphase mise sur le vélo :
- prise en charge des capteurs pour la cadence et la puissance ;
- estimation de la puissance FTP si la montre est couplée à un capteur de mesure de puissance et de fréquence cardiaque ;
- détection automatique des zones de puissance, là aussi logiquement si couplée à un capteur de puissance
- mode compagnon : l’écran de votre iPhone affiche les données de votre Watch Ultra 2 lors de vos sorties vélo (pratique si le téléphone est sur le guidon).
Apple avance vite et watchOS 10 semble poser une nouvelle fondation pour combler ces deux lacunes pour enfin être une montre prête pour l’action. À l’année prochaine donc.
Côté randonnée, on remarque des évolutions concernant les cartes topographiques et la visualisation des sentiers à proximité, mais il n’est toujours pas possible de planifier des itinéraires. Surtout, ces nouveautés semblent disponibles aux États-Unis uniquement pour le moment.
On sent ici qu’Apple va dans la bonne direction pour vraiment embêter les véritables montres de sport concurrentes. Reste qu’on regrette cette année encore l’absence de cartographie intégrée pour le trail par exemple.
C’est simple, la conclusion est la même que l’année dernière : la navigation pendant les séances de sport manque toujours à l’appel (sans passer par une application tierce), tout comme les analyses spécifiques à l’entraînement — charge, récupération, tendance de la variabilité de la fréquence cardiaque, recommandations de séances…
Mentionnons enfin une dernière nouveauté de watchOS 10 et pas des moindres : les API d’exercice. Les développeurs peuvent désormais mieux prendre en compte les mouvements de l’Apple Watch Ultra 2 pour « capter les rapides changements de direction et d’accélération ». Mieux ? Certaines plateformes largement utilisées dans les sports d’endurance sont autorisées à importer vos prochaines séances directement dans l’app Exercice. TrainingPeaks est cité comme exemple, rien que ça.
Apple avance vite et watchOS 10 semble poser une nouvelle fondation pour combler ces deux lacunes pour enfin être une montre « prête pour l’action ». À l’année prochaine donc.
Suivi satellites
La Watch Ultra 2 embarque sur le papier la même puce GPS double fréquence (L1 et L5) que la Watch Ultra. Pour rappel, cette technologie est à ce jour la plus précise dans les montres de sport et est disponible sur de plus en plus de modèles depuis 2022 — Garmin, Coros, Suunto… Attention tous les modes dits multibandes ne se valent pas.
Celui d’Apple est toujours excellent. On retrouve la même précision des tracés dans les virages que l’année dernière avec la première Watch Ultra. Nous n’avons jamais eu de problème de captation lors de nos quatre semaines de tests. Le fix est d’ailleurs très rapide : comptez moins de 10 secondes.
Lors de nos séances de course à pied, la Watch Ultra 2 sonnait souvent le dernier kilomètre parcouru 1 à 2 secondes après la Garmin epix Pro (Gen 2) et la Suunto Race, toutes deux équipées d’une puce multibandes. Et dans les faits, en regardant le tracé, l’Apple Watch Ultra 2 était la plus précise — on pinaille à ce niveau.
Ci-dessus un exemple de tracé en ville et un exemple de tracé en trail. L’Apple Watch Ultra 2 est en bleu, tandis que la Garmin epix Pro (Gen 2) est en orange. On voit sur la première image que la montre d’Apple a mieux retranscrit le rapide aller-retour que j’ai effectué sur le même chemin. La seconde image montre une bien meilleure gestion du signal par la Watch Ultra 2 dans une rue parisienne compliquée — elle l’est pour toutes les montres que nous testons. C’est à se demander s’il n’y a pas un ajustement logiciel une fois l’activité terminée.
Bref, vous pouvez compter sur la précision GNSS de la Watch Ultra 2 pour toutes vos sorties sportives.
Suivi de la fréquence cardiaque
La Watch Ultra 2 propose l’un des meilleurs capteurs optiques du marché, comme les années précédentes. Les données mesurées en course à pied (footing, trail, fractionné…) sont sacrément précises. Le capteur semble être le même que celui de la première Watch Ultra — de troisième génération selon Apple.
Voici les comparaisons entre la valeur moyenne et maximale de la fréquence cardiaque enregistrée par la Watch Ultra 2 et celle captée par la ceinture de référence.
Comparaison des fréquences cardiaques moyennes :
Fréquence cardiaque moyenne |
Apple Watch Ultra | Ceinture HRM-Pro (référence) |
---|---|---|
Endurance fondamentale |
143 | 143 |
Tempo | 156 | 156 |
Fractionné côte | 145 | 145 |
Comparaison des fréquences cardiaques maximales :
Fréquence cardiaque maximale | Apple Watch Ultra | Ceinture HRM-Pro (référence) |
---|---|---|
Endurance fondamentale |
152 | 153 |
Tempo | 179 | 179 |
Fractionné côte | 192 | 191 |
Cette session de 3×10 minutes a presque parfaitement été enregistrée par la Watch Ultra 2.
Même chose pour cette séance de footing. C’est bien simple : on ne relève aucun décrochage dans nos tests… sauf quand la pluie s’invite à la fête. Les décrochages engendrés sont visibles dans cette dernière comparaison. Autrement, les pics sont tous bien représentés.
Attention, si le bracelet trail que nous utilisons cette année a sûrement permis un meilleur maintien de la montre au poignet, la taille de la Watch Ultra 2 engendrera parfois des erreurs sur les petits poignets — à cause des mouvements.
Apple Watch Ultra 2Jusqu’à 50 % d’autonomie en plus
Si Apple n’a pas particulièrement appuyé sa communication sur une autonomie améliorée par rapport à la Watch Ultra, nos tests montrent une augmentation significative dans la majorité des configurations. Voyez vous-mêmes :
Autonomie Apple Watch Ultra 2
Test 1 | Test 2 | Test 3 | Test 4 | |
---|---|---|---|---|
Always On Display | Oui | Non | Non | Non |
Mode économie d’énergie | Non | Non | Oui | Non |
GNSS | 4 h 33 mn | 2 h 45 mn | 3 h 44 mn | Aucun |
Autonomie | 2 jours et 12 heures | 3 jours et 1 heure | 3 jours et 2 heures | 3 jours 19 heures |
Et pour rappel, l’autonomie de la première Apple Watch Ultra :
Test 1 | Test 2 | Test 3 | Test 4 | |
---|---|---|---|---|
Always On Display | Oui | Non | Non | Non |
Mode économie d’énergie | Non | Non | Oui | Non |
GNSS | 4 h 05 mn | 2 h 13 mn | 3 h 29 mn | Aucun |
Autonomie | 1 jour et 16 heures | 2 jours et 8 heures | 3 jours | 3 jours et 11 heures |
La plus grosse évolution est celle du premier test, avec le mode Always On activé et un peu plus de quatre heures d’activité : l’autonomie a augmenté de 50 %. Sans mode Always On et avec moins de sport, la montre a tenu 3 jours, soit 30 % de plus que la première Watch Ultra dans les mêmes conditions.
Nous devons avouer que, dans les deux cas, notre usage n’était pas intensif : consultation des notifications, quelques appels, paiement sans contact et contrôle de la musique. Nous continuions cependant de porter la montre la nuit. D’autres utilisateurs passeront certainement beaucoup plus de temps sur l’écran de la Watch Ultra 2 au quotidien.
Nous avons même pu tenir trois jours et demi sans mode Always On et sans activité sportive. Encore une fois, c’est précisément cet atout de la Watch Ultra 2 qui convaincra certains usagers face aux autonomies plus limitées des Apple Watch classiques.
À titre informatif, voici les autonomies annoncées par Apple pour sa Watch Ultra 2 :
- jusqu’à 36 heures en utilisation « normale » ;
- jusqu’à 72 heures en mode économie d’énergie ;
- jusqu’à 17 heures en mode sport.
À noter que les améliorations relevées sont sans doute dues à des évolutions logicielles : retenez bien que nous comparons la Watch Ultra 2 à sa sortie avec la Watch Ultra à sa sortie.
Aussi, rappelons que ces scores n’ont rien à voir avec ceux de véritables montres de sport. Apple a beau continuer de miser sur une communication de « montre pour l’extrême », la Watch Ultra 2 reste une montre connectée avant tout. La montre est tout de même techniquement capable de vous suivre sur des longues sorties vélo par exemple.
Comptez environ une heure et demie pour recharger entièrement l’Apple Watch Ultra 2.
Apple Watch Ultra 2Appel et communication
La Watch Ultra 2 n’est pas proposée en modèle « Wi-Fi uniquement » : elle embarque forcément une connectivité cellulaire. Il faudra un forfait dédié eSIM pour passer des appels et recevoir ses notifications si vous comptez utiliser votre montre sans votre téléphone à proximité.
Les deux haut-parleurs de la Watch Ultra 2 sont toujours aussi puissants. Couplés aux trois microphones de la montre, ils permettent de passer des véritables appels depuis la montre, ce qui est rarement le cas sur ce genre de produit. Ici, le son est très clair et nos interlocuteurs nous entendent parfaitement.
La Watch Ultra 2 peut évidemment être utilisée pour payer sans contact avec Apple Pay. Enfin, la montre est équipée d’une connectivité Wi-Fi 4 (802,11n) et du Bluetooth 5.3, tout comme la première génération.
À noter la présence de la seconde génération de la puce dite « Ultra Wideband ». Cette dernière débloque une localisation plus précise de votre iPhone lorsque vous le cherchez depuis votre montre.
Apple Watch Ultra 2100 euros de moins sur la facture
L’Apple Watch Ultra 2 est affichée au prix de 899 euros. C’est 100 euros de moins que la Watch Ultra première génération à son lancement. Cette montre reste sans surprise un produit haut de gamme, vendu comme étant la Watch la plus avancée offerte par Apple.
À titre de comparaison, la Watch Series 9 est disponible à partir de 449 euros. Les montres de sport haut de gamme Garmin, Coros, Suunto et Polar dépassent quant à elles parfois les 800 euros et peuvent atteindre la barre symbolique des 1 000 euros.
La Watch Ultra 2 est toujours proposée en une taille unique de 49 mm. Comme expliqué plus haut, il faut simplement choisir son bracelet, parmi les trois types proposés. Chaque version est déclinée en trois couleurs.
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