L’iMac est passé sur Apple Sillicon en 2021 avec la puce M1. La machine n’a pas connu de refresh l’année dernière et passe donc directement à la puce M3 cette année. Toujours aussi performante et facile à utiliser, l’iMac ne change cependant qu’assez peu cette année. Explications.
Fiche technique
Modèle | Apple iMac M3 (2023) |
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Dimensions | 46,1 mm x 54,7 mm x 14,7 mm |
Processeur (CPU) | M3 |
Puce graphique (GPU) | Apple GPU |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go, 16 Go, 24 Go |
Mémoire interne | 256 Go, 512 Go, 1024 Go, 2048 Go |
Norme wifi | Wi-Fi 6E |
Version du Bluetooth | 5.3 |
Système d’exploitation (OS) | macOS |
Poids | 4430 grammes |
Fiche produit |
L’iMac M3 a été prêté par Apple pour ce test. Ici, nous utilisons une configuration équipée d’une puce Apple M3 avec 10 cœurs processeur et 10 cœurs graphiques. Elle est épaulée par 16 Go de mémoire unifiée et un stockage SSD de 512 Go.
Une machine élégante, mais un regret
Tout comme sur le MacBook Pro, l’iMac ne change pas son design en 2023, alors que deux années séparent ce modèle de son prédécesseur. On est toujours en face d’un élégant châssis qui intègre la machine à son écran, à la fois fin et léger (un centimètre d’épaisseur pour 4,48 kg). Nous testons ici la version mauve qui affiche un camaïeu de plusieurs couleurs, virant carrément sur le bleu foncé au dos de la machine. Comme d’habitude, tous les accessoires (clavier, souris, trackpad et même câbles) restent dans les mêmes tons chromatiques pour marquer leur appartenance à un même système.
On regrette cependant qu’Apple n’ait pas revu sa copie concernant l’écran, qui affiche encore une épaisse bordure blanche qui fait tache avec le reste de l’ordinateur. Si cela rappelle le style des premiers iMac d’Apple, il s’agit là d’un choix de design un brin anachronique qui n’est pas à la hauteur de la qualité de cet écran.
Niveau réglages, l’écran peut être uniquement incliné à l’horizontale, il faudra donc bien le positionner sur votre bureau pour qu’il soit placé à la bonne hauteur pour vos yeux.
Connectique
Apple conserve une offre connectique minimaliste sur si iMac avec deux à quatre ports USB-C selon votre configuration. En réalité, il s’agit d’un combo Thunderbolt 3 et USB 4 : les premiers (d’une bande passant maximale de 40 Gbit/s) pourront vous permettre de brancher des périphériques tels que des écrans, et les seconds en USB sont limités à une bande passante de 10 Gbit/s maximum.
Vous avez aussi le droit à un port jack 3,5mm sur la partie gauche de l’écran. Il existe aussi un port Gigabit Ethernet placé sur le bloc d’alimentation afin de vous brancher directement à un routeur.
Enfin, le câble d’alimentation MagSafe se trouve lui derrière l’écran, au centre, caché par le support et son passe câble prévu à cet effet. Vous ne verrez donc en théorie aucun fil dépasser sur votre bureau.
Clavier et souris
Apple inclut bien sûr ses propres périphériques avec son iMac, ses désormais reconnus Magic Keyboard et Magic Mouse. Ces derniers n’ont pas changé par rapport au précédent modèle : le clavier intègre toujours le capteur d’empreinte Touch ID pour valider ses différentes connexions et sa Magic Mouse conserve le même design.
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Si leur finition reste toujours exemplaire, il ne s’agit pas pour nous des meilleurs périphériques à coupler à un ordinateur Apple. On excuse l’expérience de frappe relativement inconfortable du clavier, mais la Magic Mouse reste pour nous une très mauvaise souris qui se recharge toujours par le dessous.
De plus, ceux-ci arborent à nouveau des ports Lightning alors que le reste des périphériques Apple est passé à l’USB-C. Si une transition semble prévue pour 2024, on aurait aimé qu’elle soit déjà actée pour les présentes machines du constructeur.
Un écran toujours aussi confortable
La grande force des Mac reste encore la précision de leurs écrans. Qu’il s’agisse des MacBook Air, Pro ou iMac pour le grand public, l’affichage reste une priorité pour Apple année après année. Ici, pas de grand changement, on reste sur un écran Retina 4,5 K 23,5 pouces en définition 4480 x 2520 pixels.
La dalle est donc sensiblement la même que l’année dernière avec une luminosité maximale de 508 cd/m². Contrairement au MacBook, il s’agit ici d’une dalle LED classique IPS et non Mini-LED, avec un un taux de contraste plutôt classique de 1123:1.
Niveau couverture colorimétrique, l’écran de cet iMac M3 atteint 96 % du spectre DCI-P3 et 143 % du spectre sRGB, parfait pour les créatifs amateurs. Ajoutez à ça un Delta-E moyen de 1,38, qui indique une précision des couleurs hors pair (l’œil nu distingue à peine une différence en dessous d’une valeur de 3) et vous avez là les atouts d’une dalle quasiment irréprochable.
Le confort visuel est toujours au rendez-vous, c’est un vrai plaisir de travailler, mais aussi de consulter et même traiter des contenus vidéos et photos sur un iMac. Il ne lui manquerait peut-être que le ProMotion 120 Hz pour être parfait, mais on sait que cette fluidité supplémentaire sera toujours réservée aux modèles professionnels.
macOS s’améliore encore
L’expérience logicielle des Mac s’est harmonisée depuis plusieurs années, dans l’objectif d’accueillir toujours plus de nouveaux utilisateurs dans l’écosystème Apple. Sachant que l’iMac est une machine avant tout familiale, il est important qu’il mette l’emphase sur son expérience utilisateur et sa facilité d’usage.
La dernière version de macOS intitulé Sonoma n’a pas franchement révolutionné le système d’exploitation d’Apple, mais il a le mérite d’en avoir simplifié encore plus l’utilisation, à la fois pour une utilisation bureautique que créative.
On apprécie la possibilité d’afficher des widgets sur le bureau, qui permet d’accéder d’un coup d’œil aux informations issues de vos applications préférées. Bien pratique pour voir sa to-do list, ses prochains rendez-vous, ses derniers mails ou simplement la météo. À noter qu’il est possible d’utiliser les widgets présents sur votre iPhone grâce à la fonctionnalité Continuité, bien pratique. Apple a enfin rattrapé ce retard sur une fonctionnalité que ses concurrents proposent depuis bien longtemps.
Toute la galaxie des applications natives macOS s’est aussi améliorée par la même occasion, avec une recherche plus précise dans Messages, la possibilité d’annoter des PDF dans Aperçu ou encore la possibilité de créer plusieurs profils dans Safari.
Bien sûr, on conseillera à tous les nouveaux utilisateurs Mac d’apprendre les quelques raccourcis et fonctionnalité bien utiles pour passer d’une fenêtre à l’autre, d’un bureau à l’autre et de se procurer certaines applications essentielles. Mais en l’état, macOS reste toujours un excellent système qui a le bénéfice de la simplicité et de la performance, surtout sur iMac.
Performant, mais forcément en jeu
Apple n’a pas proposé d’iMac l’année dernière, si bien que la machine passe directement de la puce M1 à la puce M3. Nous testons ici une configuration équipée de 8 cœurs CPU et 10 cœurs GPU avec 16 Go de RAM.
Benchmarks
En utilisation, l’iMac M3 est une machine parfaitement fluide, gérant le multitâche avec brio s’il est bien couplé avec 16 Go de mémoire unifiée. Nous n’avons pas remarqué de ralentissements avec de nombreuses applications lancées et une utilisation bureautique moderne (soit une quinzaine d’onglets ouverts sur Chrome en plus du reste) n’a fait en aucun cas tousser le système.
Si on s’intéresse aux performances brutes de la machine, le score Cinebench R23 est un bon indicateur de comparaison par rapport aux autres machines de la marque. On monte ainsi à 9717 points en multicœur et 1986 en monocoeur, soit une augmentation de 25 et 32 % respectivement. Normal vu que deux générations séparent les deux modèles. On est ici au niveau des Core-i7 mobile de 11ème génération qui peuvent équiper des PC portables Alienware et Dell XPS, mais nous sommes encore derrière le M1 Max qui équipe les anciens MacBook Pro 14 pouces.
Et il y a une partie du socle technique des Mac modernes qui nous déçoit toujours et elle concerne la vitesse de stockage. Alors que les PC portables modernes intègrent des SSD NVMe qui peuvent avoisiner les 7000 Mo/s de bande passante, l’iMac plafonne à 3300 Mo/s (en lecture séquentielle). Ces chiffres baissent lorsque la capacité de stockage est moindre, notamment à cause de la réduction du nombre de mémoires flash NAND. Cela empêche la machine d’atteindre son plein potentiel lors de traitement photo et vidéo, mais vu que la machine n’est pas dédiée à cela, Apple a fait ce choix en toute connaissance de cause.
Enfin, l’iMac s’offre donc un petit coup de boost bienvenu sur la partie graphique, qui ne va pas non plus transformer l’iMac en machine de jeu. Le GPU de la puce M3 supporte notamment l’accélération matérielle de technologies comme le ray tracing, pour un comportement des rayons lumineux plus fidèle à la réalité, et le mesh shading, pour un gain de complexité dans la modélisation des objets 3D d’une scène.
Sans pour autant nous lancer dans une série de tests approfondis en jeu, nous avons testé la machine sur trois titres : Baldur’s Gate III, Rise of the Tomb Raider et No Man’s Sky. À noter que si vous voulez jouer sur iMac, on vous conseillera de baisser la définition d’affichage de vos jeux, tant celle-ci est élevée nativement sur la machine (4,5 K, quand même). Si ces jeux sont jouables autour des 30 images par seconde, bien plus que ce que permettait la version M1, cela n’en fait cependant pas une machine de jeu.
Dissipation thermique et bruit
Encore cette année, l’iMac est aussi silencieux qu’on le veut, même en pleine charge. La machine se fait à peine entendre et semble peut chauffer, la puce M3 ne déçoit toujours pas à ce niveau.
Prix et disponibilité
L’iMac avec puce M3 commence sa tarification à 1599 euros dans une configuration avec un CPU 8 cœurs et un GPU 8 cœurs, 8 Go de mémoire unifiée et 256 Go de stockage.
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