On n’aurait jamais pu imaginer un iPad aussi puissant, fin et impressionnant en découvrant le premier iPad en 2010. Il y a 14 ans désormais. Apple en a fait beaucoup plus que ce que Steve Jobs d’Apple avait initialement envisagé pour l’iPad : il voulait « un morceau de verre, sur lequel il pouvait lire ses e-mails dans les toilettes ». On peut faire beaucoup plus de choses. Nous allons nous pencher sur ses performances actuelles, qui, théoriquement, dépassent celles d’un MacBook Air.
Fiche technique
Modèle | Apple iPad Pro M4 11 (2024) |
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Dimensions | 177,5 cm x 249,7 mm |
Taille de l’écran | 11 pouces |
Définition | 2420 x 1668 pixels |
Densité de pixels | 264 ppp |
Technologie de l’écran | OLED |
Modèle du processeur | M4 |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go, 16 Go |
Mémoire interne | 256 Go, 512 Go, 1024 Go, 2048 Go |
Appareil photo (dorsal) | 12 Mp |
Appareil photo (frontal) | 12 Mp |
Enregistrement vidéo | 4K@60 IPS |
Wifi | Wi-Fi 6E |
Bluetooth | 5.3 |
NFC | Non |
Étanche | Non |
Poids | 444 grammes |
Couleurs | Argent, Gris |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec un iPad Pro 11 M4 prêté par Apple.
Un design
Le design de l’iPad Pro reste fidèle à sa réputation de sobriété et d’efficacité. Ses lignes anguleuses lui confèrent une esthétique élégante, tout en garantissant une prise en main confortable.
Le déplacement de la caméra sur le côté long de la tablette est une amélioration bienvenue pour les visioconférences en mode paysage, cela ainsi une expérience plus naturelle et pratique. C’était d’ailleurs une aberration sur les anciens iPad Pro, un vieil héritage des premiers iPad que l’on tenait en mode portrait.
Toutefois, le logo Apple au dos de l’appareil est orienté dans le mauvais sens, ce qui pourrait être déroutant pour certains utilisateurs. Apple a indiqué à Numerama qu’une correction pourrait être envisagée dans les futures versions.
Apple est allé très loin avec l’iPad Pro : avec une épaisseur de boîtier de seulement 5,3 millimètres, pour la 11 pouces, 5,1 millimètres pour le 13 pouces. L’iPad Pro est très fin.
L’appareil est si fin qu’il semble assez étrange lorsque l’Apple Pencil, relativement épais, est collé à l’appareil pour le charger. Et malgré cette finesse, l’iPad Pro est tout aussi stable que son prédécesseur, quand il est posé à plat.
De plus, l’iPad Pro 2024 est non seulement plus fin que l’Apple Pencil, mais il est également nettement plus léger à tenir en main que son prédécesseur. Au lieu de 470 grammes, il ne pèse que 446 grammes. Sur le modèle 13 pouces, la différence est d’environ 100 grammes : 580 au lieu de 680 grammes.
Mais, entre nous : l’iPad Pro est désormais si léger et mince qu’on a envie de le protéger. On sera donc beaucoup à passer par la case étui de protection, ce qui donne moins d’importance à cette épaisseur record. Si vous utilisez le (nouveau) Magic Keyboard, cela triple presque l’épaisseur et le poids. C’est assez rare de voir un appareil tech se transformer autant en lui rajoutant un simple accessoire. D’autant plus que le clavier n’intègre même pas de batterie supplémentaire.
Les bordures sont très réduites, ce qui permet une très bonne immersion dans les contenus multimédias, tout en offrant une prise en main confortable sans risque de toucher l’écran par erreur. Le châssis en aluminium brossé semble robuste, il donne une impression de solidité malgré la finesse, ce qui en fait un iPad adapté à presque toutes les situations, même les plus extrêmes.
J’ai trouvé la technologie Face ID très efficace, content de la retrouver sur iPad. Comme sur iOS, ça nous sert à déverrouiller l’appareil, mais également dans beaucoup d’étapes d’authentification comme le paiement Apple Pay.
En termes de connectivité, la présence d’un seul port USB-C semble insuffisante pour transformer véritablement l’iPad Pro en un ordinateur. Deux ports USB-C, situés de chaque côté, auraient été un vrai plus. Heureusement, le Magic Keyboard en intègre un en plus. Et, vu son prix, c’est le minimum qu’on pouvait attendre.
Nouveau Magic Keyboard
Justement, le Magic Keyboard est un accessoire bien conçu et agréable à utiliser, malgré un touchpad un peu petit sur la version 11 pouces. Son prix reste toutefois un frein, trop élevé par rapport aux fonctionnalités offertes.
Personnellement, j’ai bien apprécié l’utiliser : la finition en aluminium pour le repose-mains et un trackpad en verre, mais surtout avec un retour tactile comme c’est le cas depuis quelque temps sur les MacBook.
Sans oublier la rangée de touches de fonction (pour être précis, il y a 14 touches) avec un accès rapide à toutes les commandes les plus importantes comme la luminosité, le volume, mais aussi le multitâche, l’accès au microphone et ainsi de suite. On parle toujours d’un clavier-ciseau (les touches sont fixées au clavier à l’aide de deux-pièces de plastique qui s’emboîtent en forme de X comme une paire de ciseaux).
Apple Pencil Pro
Ensuite, il y a la nouveauté parmi les accessoires qui a fait beaucoup parler, de manière positive, à savoir l’Apple Pencil Pro. Il s’agit d’un nouveau stylet qui propose de nouvelles options que les développeurs peuvent intégrer ouvertement dans leurs applications. Tout d’abord, il existe désormais ce qu’on appelle le « squeeze », c’est-à-dire la possibilité d’appuyer sur la tige du stylo avec les doigts pour afficher une sorte de « roue d’outils ».
Par exemple, dans Notes ainsi que dans Freeform, une fois appuyé, il est possible de choisir les différents types de stylo, la gomme, le stylet, le crayon ou la couleur, l’épaisseur et tous les paramètres qu’il fallait habituellement être sélectionnés séparément.
Ici, il apparaît immédiatement et suit surtout la position du stylet pour ne pas perdre de temps à chercher le menu sur l’écran. Il peut être personnalisé par l’utilisateur dans les paramètres, dispose d’un retour tactile en réponse à la pression de l’utilisateur et surtout, c’est une fonctionnalité déjà exploitée par les développeurs dans leurs propres applications telles que Procreate, Adobe Fresco, Goodnotes, Zinnia, Affinity. et Pixelmator juste pour considérer les plus importants.
La possibilité d’ orienter le nouvel Apple Pencil Pro est très pratique. Dans ce cas, en le tournant entre vos doigts, grâce au gyroscope intégré, l’orientation de la pointe changera et si vous utilisez un surligneur ou un pinceau particulier, cela fera tourner la pointe en fonction de la rotation que vous avez donnée. C’est utile pour celles et ceux qui dessinent, mais aussi les amateurs d’écriture manuscrite.
On peut, au passage, saluer l’effort d’Apple dans les détails : ils ont développé une ombre numérique. En effet, le stylet génère une ombre virtuelle sur l’écran, comme si c’était l’ombre réel d’un stylo ou un pinceau sur la feuille de papier. Cette dernière évolue en temps réel, mais également en fonction des réglages. C’est tout simplement fou.
Enfin, notez qu’il n’y a pas réellement d’espace dédié à l’Apple Pencil Pro qui doit être fixé magnétiquement au châssis de l’iPad, qui étant désormais plus fin que l’épaisseur du stylet (comme on l’a dit plus haut).
Cela a pour conséquence d’avoir moins d’adhérence avec le stylet qui peut facilement se détacher. J’en ai fait les frais lors d’un déplacement, où j’ai failli le perdre en sortant l’iPad Pro de mon sac à dos.
Un excellent écran
L’écran de l’iPad Pro M4 est l’un de ses plus grands atouts. C’est encore plus flagrant sur le 11 pouces qui était équipé avant par un écran IPS LCD classique et qui est maintenant équipé d’un écran Oled, qui offre des noirs plus profonds et une meilleure luminosité. Sur le 13 pouces, qui était en Mini LED, c’est également visible.
Comme les OLED contrôlent chaque pixel individuellement, vous obtenez des noirs beaucoup plus riches, de sorte que les bandes au-dessus et en dessous d’une vidéo disparaissent simplement dans le bord et que les photos semblent beaucoup plus dynamiques. Les couleurs sont incroyablement vibrantes, au point de paraître parfois trop contrastées et HDR à l’œil. La luminosité maximale du Pro est nettement plus élevée.
Et ce n’est pas que nous. Voici les résultats de l’écran OLED du nouvel iPad Pro M4. Nos mesures révèlent des performances exceptionnelles en termes de gamme de couleurs, luminosité et précision des couleurs.
- sRGB : 136 %
- DCI-P3 : 91 %
- BT.2020 : 61 %
Ces pourcentages indiquent que l’écran couvre bien au-delà des gammes de couleurs standards, ce qui offre ainsi une reproduction des couleurs extrêmement riche et vive.
Delta E (précision des couleurs) : 0,93
Le Delta E mesure la précision des couleurs, avec des valeurs inférieures indiquant une meilleure fidélité. Une valeur de 0,93 est très bonne. Les professionnels de l’image peuvent faire confiance à cet iPad Pro.
- Température moyenne : 6439 K
Une température de 6439 K est proche de la norme de 6500 K, idéale pour un rendu des couleurs neutre et réaliste.
- 757 cd/m² en SDR
- 1625 cd/m² en HDR
La luminosité de 757 cd/m² en SDR et 1625 cd/m² en HDR assure une excellente visibilité en conditions de forte luminosité et une expérience HDR exceptionnelle, avec des pics de luminosité impressionnants.
Bref, c’est un quasi-score parfait. L’écran Oled de l’iPad Pro M4 offre des performances de premier ordre, avec une couverture de couleurs très bonne et une luminosité remarquable, bien que la précision des couleurs en HDR puisse nécessiter des améliorations pour les applications professionnelles exigeantes.
Cependant, on termine par une petite note négative, puisque l’iPad OS ne prend pas encore en charge l’affichage permanent, ce qui aurait été une fonctionnalité intéressante pour l’écran Oled comme sur les iPhone Pro.
Logiciel : l’efficacité d’iPadOS
Utiliser iPadOS pour tester l’iPad Pro à quelques semaines de l’annonce du nouveau iPadOS à la WWDC 2024 peut être frustrant. Certaines des observations faites ici pourraient être obsolètes dans un avenir proche, car Apple pourrait introduire de nouvelles fonctionnalités ou améliorations qui changeront la donne. C’est un inconvénient inévitable, mais c’est aussi ce qui rend la technologie si passionnante. Bref, allons-y.
iPadOS est un système d’exploitation impressionnant, probablement le plus complet pour une tablette. Apple a considérablement amélioré iPadOS ces dernières années, en ajoutant de nombreuses fonctionnalités qui le rendent plus fonctionnel. Des améliorations telles que le multitâche amélioré, les widgets, la gestion des écrans externes et les fonctionnalités de stylet Apple ont rendu l’expérience utilisateur plus riche et plus agréable. Ces ajouts ont transformé l’iPad en un outil puissant pour une variété de tâches créatives et productives.
Cependant, lorsqu’on considère iPadOS comme un système d’exploitation de PC, il présente encore des limitations significatives. De nombreuses fonctionnalités essentielles pour une productivité optimale, présentes sur macOS ou Windows, manquent toujours. Par exemple, la gestion des fichiers, la compatibilité avec les applications professionnelles et les capacités multitâches complexes restent en retrait. Malgré ses nombreuses qualités, iPadOS n’a pas encore atteint le niveau de productivité nécessaire pour rivaliser pleinement avec les systèmes d’exploitation de bureau traditionnels.
Bien que l’appareil soit très puissant et qu’il puisse exécuter des applications professionnelles telles que Final Cut Pro et Logic Pro. La liste des applications qui tirent réellement parti de la puissance de la puce M4 est très courte, et la plupart des gens qui utilisent l’iPad Pro pour des tâches de productivité utilisent toujours des applications sur un ordinateur portable ou de bureau.
J’ai utilisé l’iPad Pro pour éditer des vidéos avec Da Vinci Resolve, et il le fait sans trembler. La puissance de l’appareil, avec une vitesse d’exécution remarquable dans toutes les tâches. Il est possible de travailler dessus tellement rapidement : importer des fichiers volumineux grâce au support Thunderbolt, appliquer des transitions, des filtres, faire l’étalonnage et terminer le rendu de vidéos en 6K HDR sans effort perceptible.
Malgré cette démonstration impressionnante, l’iPad Pro ressemble à un lion en cage. iPadOS, bien que très avancé pour une tablette, agit comme une cage, en limitant le plein potentiel de cette puissance. Cet OS n’est pas à la hauteur de la puissance et du matériel extrêmes de la machine. Même si Stage Manager rend cela plus tolérable, car on a la possibilité de regrouper des applications et d’ajuster les fenêtres d’applications facilite le multitâche, cela reste fastidieux au quotidien.
De plus, même si l’Apple M4 est certainement une puce parfaite pour l’intelligence artificielle, mais Apple n’a pas encore officiellement annoncé de nouvelles à ce sujet. Il faudra attendre la conférence des développeurs WWDC mi-juin et l’arrivée d’iOS et d’iPadOS 18 à l’automne. Et là, on croise les doigts pour que ça apporte des changements utiles.
Et en tant qu’ordinateur principal ?
Nous avons branché l’iPad Pro à notre setup habituel, celui du MacBook Air M2. Ce setup comprend un écran large, une souris et un clavier Logitech, un casque audio et un hub USB-C où tout est branché, ainsi qu’une webcam.
L’écran a été immédiatement reconnu, et nous avons pu profiter de la définition étendue. L’iPad Pro se comporte comme un second écran, permettant d’afficher plusieurs fenêtres simultanément. À ce niveau, l’expérience rappelle celle d’un PC.
Cependant, des problèmes sont rapidement apparus avec les accessoires non Apple. Bien qu’ils soient reconnus par l’iPad Pro, leur fonctionnement laisse à désirer. Le hub USB-C, qui fonctionnait parfaitement avec le MacBook Air, a présenté de nombreux dysfonctionnements. Les périphériques connectés via ce hub, comme la souris et le clavier Logitech, avaient des performances erratiques. La solution la plus stable s’est avérée être l’utilisation du trackpad externe d’Apple, mais cela reste une limitation frustrante.
L’utilisation de matériel Apple a montré une meilleure compatibilité, ce qui n’est pas surprenant, mais cela souligne une dépendance regrettable à l’écosystème Apple. La connectique limitée de l’iPad Pro complique également les choses. Avec si peu de ports, un seul USB-C Thunderbolt, la gestion des périphériques externes devient rapidement une contrainte. Cette mince connectique contraste fortement avec la polyvalence que l’on attendrait d’un appareil de cette gamme.
L’interface de l’iPad Pro, particulièrement avec Stage Manager, est une déception. Les fenêtres sont difficiles à positionner avec précision, et les nombreuses animations ralentissent le flux de travail. Ces effets visuels, bien que plaisants au premier abord, deviennent vite une source de frustration lorsqu’ils interfèrent avec des tâches simples. Même des actions banales, comme la capture d’écran, sont plus lentes et moins intuitives que sur macOS.
Pour ceux qui envisagent de remplacer leur ordinateur portable par un iPad Pro, il est important de considérer ces aspects. Un environnement de travail fluide et sans tracas est essentiel, et pour l’instant, l’iPad Pro ne parvient pas tout à fait à rivaliser avec un ordinateur classique dans ce domaine.
Performances : trop de puissance
Nous nous sommes interrogés sur la raison pour laquelle Apple est passé de la puce M2 à la M4 sur les iPad sans passer par la M3. La réponse est simple. La puce M3, fabriquée par TSMC, était la première puce de 3 nanomètres de l’entreprise. Cependant, elle s’est avérée coûteuse et moins efficace que prévu.
En effet, la M3 a été produite selon le procédé N3 ou N3B, ce procédé offre d’excellentes performances mais avec un coût de production élevé et un rendement faible, environ 70 %. TSMC a ensuite réussi à développer des wafers basés sur une évolution de ce procédé, le nœud N3E. Ce nœud est plus efficace, moins cher et offre un rendement de 90 %, tout en maintenant les mêmes performances que le N3B, et en étant plus économe en énergie.
En résumé de cette explication un peu technique : c’est la puce idéale pour le nouveau M4 d’Apple, parfaitement adaptée pour les appareils fins et fanless comme l’iPad Pro. Bon, passons aux benchmarks, on vous sent impatients.
Test de performance | iPad Pro 11″ M4 | MacBook Air 15 M3 | Différence (%) |
---|---|---|---|
Processeur GeekBench 6 monocœur | 3783 | 3215 | +17,7 |
Processeur GeekBench 6 multicœur | 14913 | 11857 | +25,8 |
Processeur Geekbench ML | 4759 | 4190 | +13,6 |
GPU GeekBench 6 (Metal) | 54841 | 46854 | +17 |
GPU Geekbench ML | 6995 | 5265 | +32,9 |
Moteur neuronal Geekbench ML | 9261 | 8019 | +15,5 |
3DMark Wild Life Extreme | 51 | 49 | +3,1 |
GFXBench Ruines Aztec écran off 1440p | 106 | 124 | -14,5 |
GFXBench Ruines Aztec écran off 4K | 54 | 54 | -0.1 |
Speedometer 2.0 | 659 | 483 | +36,3 |
Google Octane | 101062 | 105852 | -4.5 |
La nouvelle puce M4 se distingue par sa puissance, que ce soit au niveau du CPU, du GPU ou du Neural Engine (le NPU, en gros).
Le CPU atteint des chiffres très élevés, non pas uniquement grâce aux avantages de l’Apple M4 par rapport à la M2 ou la M3, mais surtout grâce à une architecture différente des cœurs du CPU. L’augmentation des performances du M4 par rapport au M3 est due à une fréquence de travail plus élevée, sans subir les problémes de surchauffe (de throttling). De plus, le Neural Engine s’améliore également, ce qui préfigure à l’essor de l’intelligence artificielle à venir.
Et le meilleur dans tout ça : ça ne chauffe pas de façon exagérée, la chaleur est bien repartie sur l’ensemble de la coque.
En résumé : la puce M4 offre des performances extraordinaires, mais l’iPadOS ne permet pas toujours de les exploiter pleinement pour des usages complexes (professionnels ou des jeux très gourmands). D’ailleurs, c’est même difficile de trouver des outils pour bien benchmarker cette puce dans ce contexte là.
Batterie : une autonomie confortable
En ce qui concerne l’autonomie, elle est confortable, mais nettement inférieure à celle d’un MacBook Air. Vous ne dépasserez pas les 10 heures d’autonomie avec l’iPad Pro, ce qui est suffisant pour une journée de travail, mais limite par rapport à l’endurance du MacBook Air.
On se demande si Apple n’aurait pas dû rendre l’iPad Pro un peu moins fin et augmenter la capacité de la batterie. Une épaisseur légèrement plus grande aurait pu offrir une autonomie bien plus importante.
La qualité photo et vidéo
Apple a supprimé la caméra ultra-large, ce qui n’est pas une grosse perte, mais cela signifie que l’appareil photo est maintenant un peu moins polyvalent. On a donc une seule caméra à l’arrière, en plus du Lidar et du capteur RVB. À l’avant, la caméra fait son travail correctement.
Audio
Les haut-parleurs sont légèrement moins puissants dans les basses en raison de la conception plus circulaire des pilotes.
La configuration stéréo qui a toujours été présente sur l’iPad Pro permet d’avoir une bonne puissance sonore et même avec les basses fréquences qui sortent des quatre haut-parleurs. tandis que les fréquences moyennes et hautes proviennent toujours des haut-parleurs supérieurs.
Réseaux et communication
En ce qui concerne les options de connectivité, l’appareil est équipé de la technologie Bluetooth 5.3, de la 4G/5G (en option sur la version cellulaire) et du Wi-Fi 6E. Les performances sont fiables, l’iPad Pro offre une connectivité rapide et stable dans diverses situations. Nous avons pu obtenir des vitesses de téléchargement et de navigation impressionnantes en 5G, ainsi qu’une connectivité sans fil fluide et fiable sur différentes routeurs Wi-Fi 6.
Prix
Le prix de l’iPad Pro est un point sensible. En effet, le coût d’entrée de gamme pour la version 13 pouces est de 1 569 euros, ce qui est considérable, surtout si l’on ajoute le clavier et l’Apple Pencil Pro, ce qui porte le prix total à 2 117 euros. À ce niveau de prix, l’iPad Pro se positionne comme un concurrent direct du MacBook Pro bien équipé, plutôt que comme une alternative au MacBook Air. Pour la version 11 pouces, le prix de départ est de 1219 euros pour 256 Go de stockage, ce qui reste élevé.
En Face, la principale alternative est l’iPad Air chez Apple. Moins cher, un peu moins puissant, mais tout aussi complet.
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