Voiture autonome Apple : Tim Cook se montre bavard et en dit plus à son sujet

L’hiver dernier, Apple a défrayé la chronique avec une petite bombe médiatique signée Reuters, selon laquelle l’entreprise californienne prévoyait de lancer sa propre voiture autonome — et électrique de toute évidence — en 2024. Non sans évoquer la présence d’une batterie révolutionnaire.

Ni une, ni deux, les rumeurs sont allées bon train les semaines suivantes. De nombreux constructeurs — de Hyundai à Nissan en passant par Peugeot — ont ainsi été évoqués comme potentiel partenaire industriel, sans qu’aucune discussion préliminaire ou avancée ne mène à un accord final.

« Une voiture autonome est un robot »

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Forcément, le dossier reste un sujet d’actualité chaud, alors même que Xiaomi a annoncé se lancer dans l’aventure des voitures électriques. Lui qui est pourtant spécialisé dans la fabrication de produits électroniques et technologiques. Le patron d’Apple, Tim Cook, se montre quant à lui plus prudent.

Dans une interview accordée à la journaliste américaine Kara Anne Swisher, dans le cadre du podcast Sway de The New York Times, l’intéressé a forcément été interrogé sur le sujet. Habile, Tim Cook s’est montré à la fois bavard, mais tout aussi vague au sujet de la future voiture Apple, initialement connue sous le nom de projet Titan.

« Concernant le travail effectué à ce sujet, je serai évidemment quelque peu discret », a-t-il tenu à prévenir d’emblée. « Si vous prenez de la hauteur, la voiture, à bien des égards, est un robot. Une voiture autonome est un robot. Il y a donc énormément de choses à faire avec cette dimension autonome », a-t-il poursuivi.

Et d’enchaîner : « Nous adorons intégrer du hardware, du logiciel et du service, puis trouver le point d’intersection de ce trio car nous pensons que c’est là que la magie opère. Nous aimons être le propriétaire de la technologie principale qui englobe ce tout », explique le successeur de Steve Jobs.

Une stratégie claire et explicite

Ici, Tim Cook est relativement explicite quant à la stratégie d’Apple : fabriquer, contrôler et posséder aussi bien les composants, la technologie de conduite autonome et le service qui reliera le tout. Un sacré défi au regard des avancées significatives observées chez Tesla et les autres acteurs de la filière. Il y a du retard à rattraper sur des domaines précis.

Puis de conclure : « Nous verrons ce qu’Apple fait. Nous étudions de nombreuses possibilités en interne. Beaucoup d’entre elles ne verront pas le jour. Je ne dis pas qu’aucune ne sortira ». Un projet visiblement encore au stade embryonnaire, qui ne risque pas de voir le jour avant de longues années.

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