Si vous êtes passé à côté des grandes annonces du CES 2022, voici un produit qui va vous remettre à la page ! Annoncé justement lors du grand show annuel de Las Vegas, le renouvellement des gammes de laptops estampillées Republic of Gamers ajoute de très sérieuses options au catalogue d’Asus. Nous avons eu la chance de mettre la main sur le ROG Strix Scar 15 (G533Z), une référence déclinée en deux variantes qui s’articule autour d’un processeur Intel Core i9-12900H et avec, au choix, RTX 3070 Ti ou RTX 3080 Ti pour la carte graphique. L’occasion pour nous mettre à l’épreuve cette configuration et juger des améliorations apportées par Asus, Intel et Nvidia à leurs matériels.
Précisons que le ROG Strix Scar 15 devrait également être décliné dans une version AMD, avec au menu un Ryzen 9 6900HX et une RTX 3080 Ti. Pour le moment, seuls les ROG Strix G15 sont livrés avec ce combo matériel, à en croire la boutique du fabricant taïwanais.
Pour en finir avec la fiche technique de notre exemplaire de test, sachez que celui-ci est également équipé de 32 Go de DDR5 calibrés à 4 800 MHz, d’un SSD NVMe de 1 To, un écran WQHD capable de monter à 240 Hz, ou encore du Wi-Fi 6E, Bluetooth 5.2 et du Thunderbolt 4.
Fiche technique de l’Asus ROG Strix SCAR 15 G533Z
Modèle | ASUS ROG Strix Scar 15 2022 (G533Z) |
---|---|
Dimensions | 354 mm x 27,2 mm |
Définition | 2560 x 1440 pixels |
Technologie d’affichage | LCD |
Écran tactile | Non |
Processeur (CPU) | Core i9-12900H |
Puce graphique (GPU) | NVIDIA GeForce RTX 3080 Ti |
Mémoire vive (RAM) | 64 Go |
Mémoire interne | 2000 Go |
Version du Bluetooth | 5.2 |
Système d’exploitation (OS) | Microsoft Windows 11 Pro |
Poids | 2400 grammes |
Prix | 3 799 € |
Fiche produit |
Le PC a été prêté par Asus pour ce test.
Un design « For those who dare »
Asus n’a pas daigné prendre de risque en ce qui concerne l’esthétique et le design de ce laptop. On retrouve un look gamer assumé et surtout très réussi, en témoigne le capot en aluminium, les finitions semi-transparentes laissant entrevoir quelques composants autour du clavier, ou encore l’éclairage RGB. Celui-ci prend place au niveau du logo, sur le capot, via une barre LED disposée à l’avant sous le PC, et bien sûr au niveau du clavier.
Aux vues de ces éléments, le Strix Scar 15 reste clairement un laptop qui porte bien les inscriptions disséminées sous la coque « For those who dare », pour ceux qui osent. S’il ne s’agit pas d’un ordinateur « passe-partout », il reste toutefois assez sobre et élégant à partir du moment où son éclairage RGB est désactivé. Enfin, ce cantique vaut peut-être également pour le prix élevé de la configuration, bien qu’il est encore contenu par rapport à certains concurrents.
Pas de changement non plus au niveau des dimensions et du poids. Avec 2,3 kg sur la balance, le ROG Strix Scar 15 est un « beau bébé » qui n’est pas spécialement facile de transporter. Néanmoins, on peut juger qu’il reste assez léger pour un ordinateur intégrant une telle configuration. En regardant chez d’autres constructeurs avec des références boxant dans la même catégorie, on s’aperçoit en effet qu’il semble bien difficile de descendre en dessous 2 kg pour une telle configuration. Seul le Razer Blade 15 Advanced avec son châssis entièrement fait d’aluminium anodisé parvient à réduire son poids.
S’il y a peut-être une petite déception de notre côté concernant le design, elle se trouve bien au niveau de l’écran. Non pas que le ratio screen-to-body de 85 % soit mauvais, la bordure supérieure étant par ailleurs rendue plus fine que sur d’autres modèles grâce à l’absence de webcam. C’est davantage la large bordure inférieure que nous aurions aimé voir se tasser. Quoi qu’il en soit, le système de charnière pour cet écran reste toujours aussi convaincant : stable, fluide et permettant l’ouverture du capot d’une seule main, l’ergonomie est ici sans doute plus importante que le visuel.
Clavier et touchpad
Il y a tout de même du changement à noter, du côté du clavier. Le Strix Scar 15 diffère de l’an passé par ses touches multimédia situées tout à droite du clavier. Elles sont en effet plus espacées du reste du clavier et des touches fléchées, comme c’était déjà le cas avec le Strix G15. Ce changement est bienvenu, d’autant que cela n’empêche pas Asus de conserver son système de clé physique Keystone, dont nous reparlerons un peu plus tard.
Du côté de l’expérience de frappe, celle-ci est plutôt bonne pour un clavier de type chiclet. La course de la touche n’est ni trop courte ni trop longue, tandis qu’elle offre une réactivité qui nous semble suffisante en jeu. Bien sûr, rien ne vaut un clavier mécanique pour cet usage, du moins c’est notre avis. Le rétroéclairage est quant à lui particulièrement bien intégré. Il offre une multitude d’effets via le logiciel Armoury Crate, et est également configurable touche par touche et synchronisable avec d’autres appareils via Aura Sync et Aura Creator. Ajustable sur trois niveaux de luminosité, il atteint une intensité suffisamment basse pour ne pas être dérangeant, et inversement. Enfin, nous apprécions toujours autant les cinq raccourcis au-dessus du clavier, ainsi que les fonctionnalités secondaires des touches de fonctions.
Comme ses prédécesseurs, ce laptop propose une solution pour gommer l’absence de pavé numérique : faire apparaitre un pavé virtuel sur le touchpad ! Nommé Num LK, cette fonctionnalité s’active en un geste en touchant le logo qui porte ce nom en haut à droite du touchpad. Je n’irai pas jusqu’à dire que cela est aussi efficace qu’un pavé numérique physique, mais cela reste fonctionnel bien qu’un peu moins pratique aux premiers abords.
La connectique
Hormis l’emplacement prévu pour la clé « Keystone », sous la forme d’une fente, le flanc droit de l’ordinateur est dénué de toute connectique, laissant place (pour les droitiers) à un espace supplémentaire pour les mouvements de souris en jeu. La majorité des connectiques sont réunies à l’arrière, facilitant largement les branchements dans une configuration de bureau.
Sans fournir une connectique réellement exhaustive, le Strix Scar 15 est tout de même généreux et bien entendu ne fait pas l’impasse sur les dernières normes et technologies. On retrouve sur le flanc gauche, une prise combo jack 3.5 mm, ainsi que deux ports USB 3.2 Gen 2. A l’arrière, nous profitons d’un port HDMI 2.1, un Thunderbolt 4 prenant en charge le Display Alt Mode, un connecteur Ethernet 2.5G, et pour finir un port USB-C 3.2 Gen 2 qui a l’intérêt de prendre en charge le G-Sync, tout en proposant le Display Alt Mode et la recharge par USB-C jusqu’à 100 W.
Un écran fidèle et une latence au plus bas grâce au MUX Switch
Doté d’une dalle IPS de 15,6 pouces en définition WQHD (2560 x 1440), le ROG Strix Scar 15 met l’accent sur les performances et la fluidité avec des temps de réponses qui semblent rapides et un taux de rafraichissement de 240 Hz. L’écran dispose d’un revêtement très efficace pour contrer les reflets, son pic lumineux reste toutefois assez moyen avec 322 cd/m² lorsque l’intensité est ajustée à son plus haut niveau. Le second reproche est logiquement à émettre en raison du contraste, avec une luminance de 0,277 cd/m², et un taux de contraste de 1163:1, les noirs manquent de profondeur avec une donnée qui reste malgré tout correcte pour ce type de dalle.
L’écran est en revanche assez bien calibré dans son mode par défaut. La température de couleurs est idéale avec 6 459 K, tout comme l’échelle de gris et la courbe gamma qui suit avec une certaine fidélité la courbe de référence. Il en va de même sur la reproduction des couleurs, avec une couverture de 96,8 % de l’espace DCI-P3 et une belle précision puisque le Delta E moyen est égal à 1,49 et seul le rouge présente une légère dérive chromatique.
Enfin, mention spéciale pour l’option Mux Switch, qui permet de sélectionner le GPU dédié manuellement et gagner ainsi en latence en gérant l’affichage directement via la carte graphique. Malheureusement, si l’on pouvait penser que cela ferait apparaitre l’option G-Sync pour l’écran, ce n’est pas le cas, celui-ci ne supporte que l’Adaptive Sync. En revanche, cela fonctionne sur les moniteurs externes compatibles G-Sync.
Une offre logicielle pertinente
Animé par Windows 11 Famille, le ROG Strix Scar 15 arrive avec une offre une offre logicielle toujours aussi pertinente et efficace, qui cette fois-ci se passe des partenariats habituels avec un fournisseur d’antivirus bien connu ou encore telle ou telle solutions de stockage cloud.
On profite donc de la suite logicielle d’Asus, représentée d’abord par l’utilitaire MyAsus, puis par l’interface déjà beaucoup plus orienté gaming Armoury Crate. Pour le premier, il s’agit de garder un œil sur les informations essentielles du PC via une interface simple et intuitive. Il permet notamment de gérer l’enregistrement du produit et l’extension de garantie, de lancer des diagnostiques système et mises à jour, de coupler son smartphone ou tout autre appareil via Link to MyAsus, ou encore de personnaliser certaines options : batterie, bande passante ou connexion Wi-Fi. C’est ici également que nous retrouvons les partenaires que nous évoquions ci-dessus (McAfee, Dropbox, Dashlane, etc.), aucun de leur logiciel ne sont cependant préinstallés, il s’agit uniquement « d’exclusivités » sur lesquelles une série de promotions nous est proposé. MyAsus redirige aussi vers le Store de Microsoft, notamment pour y obtenir GlideX, une solution de partage d’écran entre appareil, ou encore Screen Xpert.
En ce qui concerne les « paramètres avancés », tout se passe au sein d’Armoury Crate. Il donne la possibilité de choisir entre quatre modes de performances et un mode manuel où nous pouvons configurer le fonctionnement CPU/GPU et la ventilation. On y retrouve ensuite Aura Sync, que nous avons déjà évoqué, Game Visual pour ajuster la colorimétrie de l’écran, créer des profils, des macros, et ainsi de suite. Enfin, l’insertion de la Keystone demande de créer un compte Asus. Une fois effectuée, cette clé va permettre de gérer et stocker plusieurs profils (avec par exemple des effets d’éclairage, des réglages de performances personnalisés, etc.), et débloquera la fonctionnalité Shadow Drive. Il s’agit d’une partition de stockage cachée et chiffrée qui se verrouille et se déverrouille uniquement à l’aide de la Keystone.
Performances
On peut le dire, ce qu’a présenté Intel en début d’année avec ses processeurs Alder Lake-P tient pour petite révolution pour l’entreprise américaine. Pour rappel, cette 12e génération de processeurs à recours à une architecture hybride mêlant deux types de cœurs : Gracemont et Golden Cove. Alors que ces derniers sont des cœurs hautes performances (au nombre de 6 P-Cores), les premiers sont des cœurs basse consommation et se concentrent sur l’efficacité énergétique (8 E-Cores). Nous avons donc un total de 14 cœurs, associés à 20 threads (les E-Cores ne prenant pas en charge l’hyperthreading). L’intérêt est d’adapter dynamiquement l’utilisation du processeur en fonction des charges de travail, cela est rendu possible grâce à une solution matérielle supplémentaire nommée Intel Thread Director.
Avec un TDP de base de 45 W, et une consommation maximale « Turbo » de 115 W, l’Intel Core i9-12900H affiche des fréquences comprises entre 3,8 GHz et 5 GHz comme fréquence maximale grâce à la technologie Turbo Boost Max 3.0, une première pour un processeur destiné aux ordinateurs portables. Parmi les nouveautés de l’architecture, on remarque aussi la présence d’un cache L3 partagé de 24 Mo. Enfin, la prise en charge de la mémoire DDR5 jusqu’à 4 800 MHz devrait également avoir un impact significatif sur les performances. Le ROG Strix Scar 15 est justement pourvu de 32 Go de DDR5 fonctionnant sur cette fréquence. Pour terminer, n’oublions pas de citer la présence de la plateforme graphique Iris Xe (96 UE, avec une fréquence maximale de 1,45 GHz), qui prend le relai lorsque le PC est sur batterie.
Intel n’y va pas de main morte dans sa communication : « The Fastest Mobile Processor. Ever. », ou encore « World’s Best Mobile Gaming Platform », peut-on lire sur les graphiques réalisés par le fondeur qui annonce par ailleurs des performances surpassant jusqu’à 28 % la solution concurrente, à savoir le Ryzen 9 5900HX. Alors, qu’en est-il vraiment ?
Pour le savoir, nous avons lancé notre série de benchmarks habituels en sélectionnant les modes performances et turbo de notre SCAR 15. Et les chiffres sont là ! L’écart en single-core est effectivement de 28 %, tout juste, entre cette configuration et celle du ROG Strix G15 Advantage Edition équipée d’un Ryzen 9 5900HX. Précisons que les performances en single-core sont similaires indépendamment du mode choisi. En multi-cores, le i9-12900H dépasse de 7 % le Ryzen 9, en mode performances, avec un score de 14 406 points. Mais nous avions sélectionné le mode Turbo sur le Strix G15 ! En mode Turbo, les résultats sont édifiants avec un score de 19 250 points, soit un écart de plus de 40 % entre ces deux machines, un écart que l’on retrouve également entre cette architecture et les processeurs Tiger Lake de 11e génération.
Sans surprise, les résultats sous PC Mark 10 sont exemplaires pour cette configuration particulièrement musclée avec un score global de 8 153 points. Le ROG Strix Scar 15 se montre particulièrement taillé pour la création de contenus, mieux que tout autre laptop testé par nos soins ces derniers mois.
Pour tester les performances en conditions réelles de cette machine, nous avons également lancé nos désormais habituels tests d’encodage vidéo sous HandBrake, puis Adobe Premiere Pro. Dans le premier cas, il s’agit d’encoder une vidéo 4K d’une douzaine de minutes vers un fichier MP4 en 1080p. Cette opération a demandé seulement 4 minutes et 9 secondes, avec une moyenne de 71,3 fps, un résultat qui démontre les bonnes capacités de ce PC. L’encodage vers le format 4K d’une vidéo d’un peu plus de 9 minutes avec Premiere Pro s’est quant à lui déroulé en seulement 2 minutes et 37 secondes, un résultat qui risque d’être difficile à détrôner lors de prochains tests !
Le SSD NVMe est fourni par Micron et dispose d’un espace de stockage effectif de 931 Go. Profitant de l’interface PCIe 4.0, il offre d’excellents débits, particulièrement élevés avec plus de 6,4 Go/s en lecture séquentielle et près de 5 Go/s en écriture séquentielle.
Performances en jeu
Les nouveautés ne s’arrêtent pas là et le ROG Strix Scar 15 nous réserve encore quelques surprises en matière de performances. Il se dote en effet d’une offre alléchante du côté de la carte graphique dédiée ; dans notre cas, d’une RTX 3070 Ti au TGP de 125 W auquel s’ajoute 25 W via la technologie Dynamic Boost.
On dispose donc ici de l’intégration la plus généreuse pour une RTX 3070 Ti avec son TGP de 125 W, et des fréquences comprises entre 965 et 1460 MHz. On y retrouve également 5 888 CUDA Cores contre 5 120 pour la RTX 3070. Les nombres de Tensor Cores et Ray Tracing Cores sont également en hausse, on reste en revanche sur un mémoire constituée par 8 Go de GDDR6. Pas de grande surprise au niveau technique, la carte se place idéalement entre les RTX 3070 et RTX 3080, tandis que la RTX 3080 Ti entend logiquement venir clore le tableau en offrant un niveau de performances proche des cartes desktop.
3D Mark
Sans trop de surprise, le Scar 15 vient se placer comme le meilleur laptop gaming que nous ayons testé pour le moment. Il offre des performances graphiques supérieures d’environ 3 % au MSI GE76 Raider qui était quant à lui équipé d’une RTX 3070 au TGP de 125 W également. Il se place également au-dessus des configurations dotées de RTX 3080 dans notre tableau, un résultat logique puisque nous n’avons pas eu l’occasion de tester ces cartes avec un TGP supérieur à 115 W. Reste à attendre les résultats sur une RTX 3080 Ti pour compléter le tableau. Toujours est-il qu’avec son score graphique de 5 526 points (score global de 5 665 points, et CPU de 6 611 points) dans le benchmark Time Spy Extreme de 3D Mark, on se rapproche doucement du potentiel d’une carte desktop comme la RTX 3060 Ti FE. Les résultats sont bien sûr un peu moins élevés dans le mode performances, mais restent tout à fait convaincants avec 5 046 points de score graphiques, soit un écart d’environ 9 % entre les modes turbo et performances.
On retrouve d’excellents résultats en exécutant les autres benchmarks de 3D Mark, notamment avec des performances significatives en ce qui concerne le ray tracing.
• Time Spy (Graphics score) : 11 261 points
• Port Royal : 6 946 points / 32,16 fps
• DirectX Ray Tracing feature test : 29,68 fps
• Time Spy Stress Test : 98,2 % (stabilité du frame rate)
Apex Legends
En jeu, la RTX 3070 Ti permet d’exploiter du mieux que possible le taux de rafraichissement de l’écran de 240 Hz, notamment dans des titres peu gourmands comme Apex Legends. Le battle royal de Respawn tourne en moyenne à 124 fps en mode turbo (121 en mode performances) en ultra. En abaissant le rendu, nous parvenons à atteindre 182 fps, une fluidité de premier plan pour un jeu qui s’exécute sur un écran à la définition QHD.
Red Dead Redemption 2
Le titre de Rockstar est parfaitement fluide, même en QHD et en ultra. Nous le faisons tourner à 65 fps en moyenne (58 fps en mode performances), de quoi profiter sans aucun souci des qualités graphiques de ce jeu.
Benchmarks dans les jeux avec Ray Tracing
Control
Control reste fluide quasiment en toutes circonstances, avec une moyenne de 73 fps en ultra et 47 fps une fois le ray tracing actif en élevé. Il est possible d’atteindre les 60 fps en choisissant un preset inférieur, ou en activant le DLSS auquel cas le framerate monte à 78 fps en moyenne.
Watch Dogs: Legion
Pas de concession sur Watch Dogs : Legion, le jeu tourne parfaitement à 73 fps en moyenne sans ray tracing. Une fois activé en ultra, le ray tracing grève naturellement les performances, faisant chuter le framerate à 38 fps en moyenne. On retrouve cependant une valeur tout à fait convenable grâce au DLSS ajusté sur « équilibré », avec 63 fps.
Metro Exodus / Cyberpunk 2077
Nous avons enfin fait tourner deux autres jeux ave ray tracing sur ce PC, à savoir Metro Exodus qui s’exécute en moyenne à 68 fps avec le ray tracing et le DLSS équilibré ainsi que Cyberpunk 2077. Sur ce dernier, c’est déjà plus délicat en raison de la définition QHD. Le jeu tourne a 56 fps en moyenne en élevé, 25 fps avec le ray tracing en ultra (sans DLSS) et 51 fps avec le DLSS ajusté sur équilibré. Il n’y a qu’en optant pour le preset performances que l’on atteint un seuil convenable avec 59 fps en moyenne.
Dissipation thermique et bruit
Asus a revu son système de dissipation thermique pour sa gamme 2022 animée par les nouveaux processeurs Intel. On note l’ajout d’un composé thermique en métal liquide sur le CPU (Thermal Grizzly Conductonaut Extreme), Asus annonce un gain significatif sur le refroidissement, « jusqu’à 14 % plus frais » par rapport à une pate thermique classique.
Pour le reste, on retrouve 4 sorties pour la ventilation, avec une soufflerie assez importante en mode Turbo, mais des nuisances qui restent toutefois bien contenues en modes performances. Cela n’empêche pas les températures de monter assez haut, jusqu’à 83 °C pour le GPU et 93 °C pour le CPU. En ce qui concerne le mode silencieux, on apprécie grandement de n’entendre aucune ventilation alors que les températures ne dépassent pas les 60 °C. Ce mode devrait permettre d’engranger un peu plus d’autonomie sur batterie.
Autonomie
Doté d’une batterie d’une capacité de 91 Wh, le ROG Strix Scar 15 affiche une autonomie correcte pour un ordinateur de ce calibre. Avec un indice de performance de 5 656 points et un test d’autonomie qui s’est exécuté durant 7 heures et 30 minutes, la durée de vie de la batterie n’est certes pas exceptionnelle, mais la consommation d’énergie est relativement maitrisée. Vous pouvez d’ailleurs vous attendre à une autonomie allongée, peut-être jusqu’à 10 heures, en sélectionnant le mode « Windows » ou « Silencieux ». Rappelons que notre test d’autonomie est réalisé avec un mode de gestion d’alimentation précis, nous permettant d’avoir des valeurs comparatives pertinentes entre les différentes configurations que nous testons.
La charge par USB-C (jusqu’à 100 W) apporte un peu de flexibilité à l’usage. L’adaptateur de 280 W est effectivement massif et bien qu’il permette d’engranger 50 % de batterie en 30 minutes, il n’est pas vraiment facile de le transporter à la vue de son poids et de ses dimensions.
Prix et disponibilité de l’Asus ROG Strix SCAR 15 G533Z
Disponible depuis quelques jours chez les revendeurs, la référence que nous avons testée (SCAR15-G533ZW-LN086W) est commercialisée à 2 999 €. Comptez 1 000 € de plus pour le modèle équipé d’une RTX 3080 Ti.
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