Test Asus ROG Zephyrus G16 (2024) : magnifique et puissant, mais pas sans défaut

PC portables • 2024

Asus ROG revient en 2024 avec une nouvelle édition de son populaire Zephyrus G16. Au programme : un design revu, et une ambition plus large de conquérir autant les joueurs que les créatifs. Mission réussie ?
Asus ROG Zephyrus G16 2024 hero

En bref
Asus ROG Zephyrus G16 2024 (GU605)

8 /10
Points positifs de l'Asus ROG Zephyrus G16 (2024)
  • Un design vraiment bluffant
  • Gestion thermique réussie
  • Connectique enrichie
  • Ecran OLED très beau
  • Les perfs sont bien là
Points négatifs de l'Asus ROG Zephyrus G16 (2024)
  • Qu'apporte le Core Ultra ?
  • Manque de luminosité de l'écran
 

Asus ROG sait que tous ses appareils ne se valent pas. En termes de popularité sur le segment plus haut de gamme, un produit en particulier ne cesse d’attirer tous les regards à lui : le Zephyrus G16. Le portable gamer a en effet réussi coup sur coup à étonner par sa polyvalence lui permettant aussi bien d’être un PC gamer fiable qu’un PC du quotidien avec un bon bout d’autonomie. Mais pour cela, il devait compter sur l’alliance Ryzen/RTX. En 2024, le G16 revient avec les derniers Core Ultra d’Intel… Mais ces derniers sont-ils aussi efficaces ?

Fiche technique

Modèle Asus ROG Zephyrus G16 2024 (GU605)
Dimensions 354 mm x 17,4 mm
Définition 2560 x 1600 pixels
Technologie d’affichage OLED
Écran tactile Non
Processeur (CPU) Core Ultra 9 185H
Puce graphique (GPU) NVIDIA GeForce RTX 4090
Mémoire vive (RAM) 32 Go
Mémoire interne 2048 Go
Système d’exploitation (OS) Microsoft Windows 11
Poids 1950 grammes
Profondeur 246 mm
Fiche produit

La machine est prêtée par Asus pour ce test.

Design

L’histoire de ce Zephyrus G16 pour 2024 est peut-être finalement celle d’une certaine sagesse acquise au fil des années. Le dos « Dot Matrix » signature des gammes précédentes, qui permettait de créer des formes libres par le biais de petites diodes personnalisables, s’efface quelque peu sans disparaître pour autant. Nous avons, comme pour souligner cette ADN, une simple ligne tracée sur le dos de l’appareil, qui est encore personnalisable bien sûr et permet notamment de s’adapter au son de la machine ou d’afficher son niveau de batterie. Un petit détail toujours, bien plus effacé qu’auparavant, mais qui permet au Zephyrus G16 d’être un peu plus considéré aux yeux des professionnels.

Car oui, les professionnels sont tout de même à l’honneur dans les lignes de cet ordinateur portable gamer. Asus a bien pris note que ses configs étaient aussi prisées par les créatifs, et a donc remanié sa formule en conséquence. « Raffiné » est le premier mot qui vient à l’esprit en observant ce châssis en aluminium usiné CNC très finement texturé pour une meilleure préhension. Mais les lignes taillées avec précision sont moins frappantes que la finesse de l’appareil en lui-même : 1,5 cm au garrot, pour un poids bien maîtrisé de 1,85 kg.

Même à l’ouverture, où le bi-ton gris/blanc est proéminent, on ne peut s’empêcher d’y voir la forme finale de la formule lancée par les Zephyrus il y a quelques années déjà. Tout est étudié à la perfection pour offrir une machine ayant atteint son « âge adulte », pour ainsi dire. En d’autres mots plus simples : ce PC est magnifique. Mais cette beauté a un coût, que nous verrons plus loin.

Clavier et pavé tactile

Côté clavier, nous retrouvons la police ROG qui n’est pas au goût de tout le monde. Mais surtout des simples switchs chiclet plus traditionnels des PC portables classiques que des gamers. Le choix n’est pas sans rappeler Razer. Les touches sont proprement espacées et de plein format, le retour est bon et le flex minimum, mais l’appui manque un peu de résistance. Nous ne sommes clairement pas sur une configuration gamer, mais plutôt sur une configuration bureautique poussée au maximum.

Le pavé tactile reste la star du show. D’une énorme diagonale, parfaitement centré et en verre, il ne lui manque vraiment qu’un clic activable sur l’intégralité de la surface. C’est cependant un détail de l’ordre du chipotage : au quotidien, c’est un plaisir à utiliser.

Connectique

C’est ici que l’on voit le mieux l’orientation plus créative dans l’approche d’Asus. Nous retrouvons à gauche le connecteur d’alimentation propriétaire réversible de la marque, un port HDMI 2.1 FRL, un port Thunderbolt 4, un USB A 3.2 Gen 2 et un combo jack. À droite, nous avons le droit à un port USB-C 3.2 Gen 2, un port USB A 3.2 Gen 2 ainsi qu’un lecteur de carte SD plein format UHS-II.

C’est bien simple : par rapport au format du PC, et surtout sa relative finesse, il ne manque rien. Aucunement besoin de se trimballer avec un dongle USB pour récupérer les ports nécessaires à connecter un appareil photo, une tablette, ou tout autre type de périphériques liés à la création. On pourrait réclamer un port Ethernet, mais la compatibilité Wi-Fi 6E / Bluetooth 5.3 de l’appareil pallie assez aisément ce manque pour la majorité des utilisateurs.

Webcam et audio

Pas de folie sur la webcam intégrée, qui est une simple 1080p à 30 FPS. Son point le plus notable est qu’elle est couplée à un capteur infrarouge et donc compatible Windows Hello pour la reconnaissance faciale. Sorti de ça ? Le rendu est toujours assez bruité, et les couleurs toujours fades. La technologie IA de floutage d’arrière-plan est bien présente ici, uniquement en vidéo, mais le constat ne change pas le moins du monde : privilégiez la vidéoconférence.

Côté audio, nous retrouvons avec plaisir deux haut-parleurs intégrés de chaque côté du clavier. L’expérience audio est très réussie sur ce Zephyrus G16, qui développe un volume étonnant pour son châssis. Les basses sont bien présentes et bien ciselées, toute proportion gardée bien sûr, et les aigus sont particulièrement bien traités ici. Seul petit bémol : des mediums toujours un peu en retrait, ce qui est d’autant plus dommageable que le staging est réussi. On reste cependant dans le haut du panier des PC disponibles actuellement.

Écran

Problème la plus grande star de cette nouvelle fournée : nous sommes avec le Zephyrus G16 en présence d’une nouvelle dalle OLED de 16 pouces supportant une définition de 2560 x 1600 pixels, soit un ratio 16:10, avec un taux de rafraîchissement maximal de 240 Hz soutenu par la technologie G-Sync de NVIDIA. Outre un temps de réponse GtG de seulement 0,2 ms, Asus ROG avance une validation de la calibration par Pantone pour les créatifs.

Sous notre sonde et avec le logiciel DisplayCal, nous retrouvons une couverture en volume à 121,1% de l’espace DCI-P3 pour 170,9% de l’espace sRGB. La luminosité maximale est relevée à 370 cd/m², ce qui n’est pas particulièrement haut, mais reste dans le carcan des PC gamers et surtout de l’OLED. La température de couleurs moyenne est à 6421K, si proche des 6500K recherchés par la norme NTSC qu’on peut la considérer comme atteinte.

Surtout, le Delta E00 moyen retrouvé est à 1,6, très proche de la perfection, avec un écart maximal de seulement 4 sur les tons bleu ciels. Couplé à ce taux de rafraîchissement de 240 Hz, nous sommes donc bien face à un écran pouvant autant servir les joueurs que les créatifs… à un détail près : l’écran n’est pas traité anti-reflet et n’a pas une luminosité maximale suffisante pour le contrebalancer. Certes, les dalles OLED ont tendance à sacrifier cet aspect pour optimiser les pics lumineux dans le cadre du HDR, mais nous aurions aimé voir un 450 cd/m² en base pour cette raison.

Logiciel

L’expérience logicielle d’Asus est toujours centralisée autour de deux logiciels : MyAsus et Armoury Crate. Le premier a été revu sur cette nouvelle génération de 2024 pour simplifier son interface et rendre les différents réglages plus simples à retrouver. C’est ici que l’on pourra notamment retrouver la gestion du mode entretien de la batterie ou gérer les paramètres Wi-Fi plus profonds.

Armoury Crate reste par contre inchangé, et continue d’être une interface certes un peu lourde, mais bougrement utile. C’est ici que l’on pourra gérer les performances de son appareil finement, tout autant que de configurer la bande LED personnalisable au dos de l’appareil et les différentes macros que l’on peut assigner au clavier. Bien que graphiquement assez agressif, le logiciel reste un plaisir à utiliser. On aimerait seulement qu’il grignote moins de performance et installe moins de services associés.

Comme toujours avec Asus, il serait également de bon aloi d’avoir la main un peu moins lourde sur la publicité. Certes, elle est principalement pour leurs propres services comme GlideX, mais il n’empêche qu’elle reste grinçante. D’autant plus sur un produit se voulant définitivement plus luxueux en 2024.

Performances

Notre configuration de test de l’Asus ROG Zephyrus G16 de 2024 s’équipe en premier lieu d’un Intel Core Ultra 7 155H, un SoC à 16 cœurs — 6 performances, 8 efficients et 2 ultra efficients — pour 22 threads à 1,4 GHz pouvant turbo jusqu’à 4,8 GHz. Il est épaulé par 32 Go de RAM LPDDR5X à 7467 MHz en dual channel, pour 1 To de stockage en PCIe 4.0. Surtout, nous avons à ses côtés la NVIDIA GeForce RTX 4070 version mobile, à 8 Go de GDDR6 et au TGP abaissé à 115W contre 140W habituellement. C’est le prix à payer pour maîtriser sa chauffe sur un châssis plus fin.

Cette configuration (GU605MI-Q77W) est pour le moins étrange, puisqu’elle n’est pas facilement retrouvable sur le site officiel d’Asus. La RTX 4070 y est noté à 105W de TGP, et n’est disponible qu’avec l’Intel Core Ultra 9 185H à 2,3 GHz pouvant turbo jusqu’à 5,1 GHz. Nous ne la retrouvons en vente que chez nos amis belges, mais il n’est pas rare d’avoir en test une configuration qui ne soit déployé que pour certains revendeurs par exemple. Elle reste représentative de l’appareil.

Benchmarks

La nouvelle plateforme Core Ultra d’Intel doit être reconnue pour sa capacité à offrir — au choix du constructeur — de l’autonomie ou de la puissance. Nous avions déjà pu avoir cette puce à l’œuvre sur l’Asus Zenbook 14 OLED, qui faisait le choix de l’autonomie ; il est temps d’en voir sa puissance.

Et celle-ci délivre dans un premier temps. Nous retrouvons des scores de 16 665 points en multi core et 1691 points en single core sous Cinebench R23 pour un score général de 6 615 points sous PCMark 10. Tout cela est rassurant, mais tend à nous faire tirer la même conclusion que face au Zenbook : cette année, Intel n’a pas vraiment amélioré la puissance brute de sa puce, qui reste donc face à des Ryzen généralement plus performants en multi-core même sur la génération précédente. Sous Cinebench 2024, le multi core est à 975 points contre 100 points en single core.

Côté 3D, nous avons le droit à un joli score GPU de 11 109 points sous Cinebench 2024 qui nous rappelle que nous sommes bien sur la version mobile de la RTX 4070, plutôt à 18K sur ce test, mais qui reste respectable. Pour l’échelle, la RTX 4080 mobile atteint ici un score aux alentours des 15K. 3DMark nous montre un score de 2973 points sous Speed Way, 7451 points sous Port Royal et 5 735 points sous Time Spy Extreme, avec 37 FPS de moyenne sur le test Ray Tracing. Un retour qui nous ferait plutôt privilégier le jeu en 1080p pour de haut taux de rafraîchissement. Au moins, les performances sont maintenues proprement à 98.2% au stress test sur 20 cycles de Speed Way.

Le point le plus décevant de cette configuration ? Son stockage. Avec un taux de lecture séquentielle de 5010 MB/s pour 3407 MB/s en écriture séquentielle, nous avons là des taux plutôt moyen pour un SSD PCIe 4.0, surtout en considérant que la technologie est en fin de génération et est parfaitement optimisée aujourd’hui. 6000 voire 7000 MB/s sont atteints sur d’autres configurations avec les mêmes promesses.

Fait intéressant dans le contexte de la nouvelle gamme d’Asus : les modèles 14 et 16 pouces envoient bien la même puissance, malgré leurs configurations différentes. Et partagent également les mêmes défauts, notamment sur le SSD.

En jeu

Quelle conclusion pour 25W de moins en TGP sur cette RTX 4070 ? Et bien que la baisse du wattage n’influe pas particulièrement sur la puissance. Comparé à une RTX 4070 intégrée à 140W sur un Alienware M16 Advantage Edition à la même définition native, nous retrouvons sensiblement les mêmes performances, particulièrement sur The Witcher 3. La seule différence à peine notable est une perte de 7 FPS sur Ratchet and Clank poussé à fond avec le DLSS 3 activé en mode performance.

On peut donc admettre que sur cette configuration, la RTX 4070 mobile ne perd pas vraiment de ses capacités en jeu. Par contre, nous pouvons aussi souligner que ce GPU tient cette définition native surtout grâce au DLSS 3. Pour les joueurs plus compétitifs qui aimeraient profiter au maximum du taux de rafraîchissement de 240 Hz, mieux vaudra privilégier le 1080p. Un ordre naturel des choses sur les PC portables gamers, mais qu’il est bon de rappeler régulièrement.

En création

Pour les usages créatifs, nous nous basons sur le test Procyon dédié à la photo dans un premier temps, où Photoshop et Lightroom sont privilégiés, et à la vidéo dans un second temps, où Premiere Pro est central. Ici, nous notons surtout une petite baisse des performances sur l’encodage en H.265 par rapport au H.264, qui conduit ce Zephyrus G16 à être très légèrement moins performant que le G14. Il faut dire que le SoC Ryzen intégré à ce dernier est excellent pour les traitements créatifs.

Intelligence artificielle

Reste une grande question à laquelle il est difficile de trouver une réponse : le Core Ultra 7 était-il si intéressant à intégrer dans le contexte du Zephyrus G16 ? Sa plus grande nouveauté cette année est qu’il intègre un NPU Intel dédié aux calculs de l’intelligence artificielle. Un trait qui est plus qu’intéressant dans le contexte d’un ultrabook, mais qui l’est beaucoup moins lorsque l’on considère que nous avons ici… une RTX 4070. Vous savez, ces GPU de la team verte qui optimise depuis 3 générations les calculs de l’IA.

Alors oui, le NPU d’Intel reste très performant sur les calculs d’inférence et pourra être vu comme une version light de la machine brute qu’est la RTX 4070. Mais du même temps, les usages basés sur l’intelligence artificielle sont encore trop rares au quotidien pour être intéressants pour les particuliers, et les professionnels ne se baseront que sur la RTX 4070 pour booster leurs calculs.

En résulte ainsi une machine qui a — pardonnez l’expression — la chaise entre deux culs. Il est indéniable arrivé à ce point de nos tests que l’intégration d’un CPU AMD, plus puissant particulièrement sur les tâches multi-threadée, aurait eu plus de sens sur ce Zephyrus G16. La puissance brute déployée par AMD aurait été un meilleur soutien au GPU pour la partie gaming comme la partie créative, quand l’intelligence artificielle peut tout simplement être gérée par NVIDIA. Le choix d’Intel, qui n’est pas en retard mais reste légèrement derrière son rival sur la partie CPU, semble ainsi plus être du copinage que de l’optimisation.

On espère donc, comme ce fut le cas par le passé, qu’une version Ryzen de ce produit finira par sortir sur le marché. Avec un GPU NVIDIA, cette fois-ci, pour parfaire le tout.

Refroidissement et bruit

Poussé sur un benchmark synthétique, le châssis du Zephyrus G16 atteint au maximum 52°C en dessous du châssis. C’est essentiellement la moyenne pour un PC gamer, voire même les ultrabooks cherchant à avoir un peu de puissance comme le MSI Prestige 16 testé récemment. Rien de choquant là-dedans, d’autant que les zones d’usage (comme le clavier) ne sont pas atteintes par cette chauffe.

Bon résultat donc, qui est d’autant plus magnifié par la qualité du refroidissement. Les ventilateurs intégrés sont certes audibles, mais n’atteignent jamais un bruit qui pourrait être qualifié de dérangeant. Malgré son format contenu, le Zephyrus G16 a donc réussi une belle prouesse sur sa gestion thermique sans sacrifier ses performances.

Autonomie

L’asus ROG Zephyrus G16 de 2024 intègre une très large batterie de 90 Wh, proche du maximum de 99 Wh autorisé pour les voyages en avion. Il est ici fourni avec un bloc d’alimentation de 200W, qui peut atteindre 240W pour les modèles plus puissants, avec un embout propriétaire réversible. Ses ports USB-C sont compatibles avec la norme Power Delivery, faisant que n’importe quel chargeur sous cette norme pourra être utilisé pour lui redonner un peu de jus en cas de coup dur.

En mode silencieux et avec une utilisation bureautique, l’écran réglé à 50% de sa luminosité maximale, nous retrouvons entre 8 et 9 heures d’utilisation sur ce PC. C’est tout à fait satisfaisant pour un PC de cette catégorie, mais c’est aussi un point sur lequel l’Intel Core Ultra aurait pu justifier un peu plus son utilisation. Ses nouveaux cœurs ultra efficients devraient tout de même nous permettre d’aller encore plus loin, ce qui n’est pas le cas ici. En mode performance par défaut, le Zephyrus G16 se comporte ici comme un PC gamer classique, avec entre 4 et 5 heures d’autonomie.

Prix et disponibilité

L’Asus Zephyrus G16 de 2024 est d’ores et déjà disponible en France, au prix de départ de 2399,99 euros.

Notre avis sur L' Asus ROG Zephyrus G16 (2024)

Design
10
Le Zephyrus G16 est magnifique, superbement fini, dispose d'une connectique très large et d'un clavier/pavé très confortable à l'usage. Rien à redire : cette forme finale est sublime.
Écran / affichage
8
La dalle OLED est superbement calibrée et fait plaisir à l'œil, mais son manque de luminosité et la grande réflectance de l'écran en verre l'empêchent de sortir véritablement du lot.
Performances
8
La RTX 4070 mobile ne perd pas de sa superbe malgré un TGP abaissé. Mais le choix d'Intel sur cette machine ne se justifie pas assez par rapport à la concurrence.
Logiciel
7
La suite logicielle Asus continue d'être appréciable, mais le constructeur continue aussi d'imposer un peu trop ses publicités.
Autonomie
8
Vraiment bien pour un PC gamer, mais on attendait plus de la part de l'Intel Core Ultra et ses cœurs ultra efficients.
Note finale du test
8 /10
Dès ce début 2024, nous savons déjà être en face d'un des plus beaux PC gamers disponible sur le marché. Le Zephyrus G16 de 2024 a une qualité de finition irréprochable, qui ne vient pas même endiguer véritablement ses performances. La fusion entre créativité et gaming est réussie.

On peut être un peu plus tatillon et reprocher au clavier des switchs un peu plus mollassons qu'on ne les aimerait, toujours pas mal d'adware et un écran OLED magnifique auquel il ne manque qu'un peu de luminosité, mais ce ne sont pas forcément ces points additionnés qui font peser la balance.

Non : c'est l'Intel Core Ultra qui nous laisse perplexe. La puce ne permet pas de retrouver autant de puissance qu'un SoC AMD, et n'offre pas non plus une autonomie améliorée comme on pourrait l'attendre. En manque d'optimisation, et face à un Zephyrus G16 qui met en avant sa puissance avant tout, on ne peut s'empêcher d'espérer qu'une version Ryzen/RTX arrive un jour sur le marché.

Points positifs de l'Asus ROG Zephyrus G16 (2024)

  • Un design vraiment bluffant

  • Gestion thermique réussie

  • Connectique enrichie

  • Ecran OLED très beau

  • Les perfs sont bien là

Points négatifs de l'Asus ROG Zephyrus G16 (2024)

  • Qu'apporte le Core Ultra ?

  • Manque de luminosité de l'écran

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