Après des semaines de teasing, et des années de développement, l’heure est enfin venue de goûter à la première vague des PC Copilot+. Des machines conçues avec l’IA en tête, sur une version de Windows qui s’est affinée, mais aussi les premières machines de l’équipe a véritablement prendre au sérieux les SoC ARM et qui doivent représenter l’alternative promue par Qualcomm face aux Intel et AMD de ce monde. Et alors, au final ? Et bien… c’est mitigé.
Fiche technique
Modèle | ASUS Vivobook S 15 (S5507) |
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Taille de l’écran | 15,6 pouces |
Définition | 2880 x 1620 pixels |
Technologie d’affichage | OLED |
Écran tactile | Non |
Processeur (CPU) | Snapdragon X Elite X1E 78 100 |
Puce graphique (GPU) | Qualcomm Adreno GPU |
Mémoire vive (RAM) | 32 Go |
Mémoire interne | 1024 Go |
Système d’exploitation (OS) | Microsoft Windows 11 Pro |
Poids | 1420 grammes |
Hauteur | 14,7 mm |
Fiche produit |
La machine est prêtée par Asus pour ce test.
Design
Alors oui, côté design, pas de grande révolution. La star reste l’architecture technique, mais n’oublions pas tout de même de souligner la belle évolution des PC Vivobook d’Asus au fil des ans. Si ces derniers étaient plutôt destinés à des personnes soucieuses de leurs dépenses il y a quelques années de cela, elles ont réussi à conserver un prix attractif tout en réhaussant la qualité de fabrication désormais.
Ce Vivobook S 15 fait partie de ce même lot, avec son châssis métallique que l’on a déjà connu sur sa version Intel sortie plus tôt, qui a le grand avantage de lui permettre d’être assez léger à 1,42 kilogramme. Et avec une épaisseur aussi bien maîtrisée de 1,59cm pour son format large de 15 pouces.
Si ce n’est l’inscription Asus Vivobook faite en effet miroir sur le haut, il faut bien reconnaître au produit qu’il est passe-partout. Rien ne sort vraiment du lot dans ce coloris, et rien ne fait de vrai clin d’œil à sa lignée. On est loin des traits fins des Zenbook, le penchant plus haut de gamme du constructeur, mais on ne peut pas pour autant dire que quelque chose dépasse. Tout est carré et maîtrisé.
Clavier et pavé tactile
C’est ici que l’on ressent le changement de gamme. Les touches chicklet sont faites d’un plastique moins qualitatif que les modèles Zenbook, bien que l’on retrouve les traits qui font les claviers Asus aujourd’hui. Le rebond est bien là pour une distance d’activation confortable pour un PC portable, même si l’on regrette une attaque un peu trop molle. Le pavé numérique, intégré sur la droite du clavier, est par contre un brin trop à l’étroit pour être confortable, même s’il pourra dépanner en de multiples occasions.
Le pavé numérique est lui d’une assez large diagonale, bien qu’on regrette que son placement soit légèrement décalé sur la gauche. Son revêtement mériterait également d’être un peu plus lisse, mais dans l’absolu, son confort d’usage est bien là.
Connectique
À gauche de l’appareil, nous retrouvons un port HDMI 2.1 plein format, deux ports USB C 4.0, un lecteur de cartes microSD et un combo jack. À droite, nous avons le droit à deux ports USB A, tristement limités à 5 Gbps.
Il s’agit ici d’une assez bonne configuration de connectique pour un PC portable de 15 pouces, qui a la place d’étendre son I/O. On aurait toujours préféré voir un lecteur de cartes SD plein format, mais il est difficile de cracher dans la soupe ici.
Webcam et audio
Le capteur 1080p standard fait bien le travail sur cette petite configuration. On sent qu’ici, l’intégration de l’ISP de Qualcomm, parfait sur des générations de mobile, offre un certain avantage au traitement du flux. Les dynamiques et couleurs sont bien respectées, même si l’on note une tendance au bruit dans les zones sombres et un lissage qui manque de discrétion. Disons qu’on peut très nettement voir les retouches effectuées ici, mais que celles-ci sont assez habiles pour qu’on ne s’en plaigne pas.
Côté son, l’Asus Vivobook S 15 n’est pas particulièrement un grand champion. Ses haut-parleurs placés en bas de la configuration manquent d’à peu près tout : basse, aigus, middle… Tout est un peu terne, sans être difficile à écouter.
Écran
Comme de nombreux appareils Asus ces dernières années, le Vivbook S 15 intègre une dalle OLED de 15,6 pouces supportant une définition maximale de 2880 x 1620 pixels, soit un ratio 16:9 traditionnel. Cette dernière est capable de supporter un taux de rafraîchissement de 120 Hz.
Sous notre sonde et avec le logiciel DisplayCal, nous pouvons voir qu’elle couvre 123,8% de l’espace DCI-P3 pour 174,7% de l’espace sRGB. La luminosité maximale est par contre loin d’être probante à 375 cd/m² en moyenne malgré les pics à 600 cd/m² promis. La température de couleurs moyenne relevée est de 6346K, proche de la norme NTSC attendue.
Le Delta E00 moyen est relevé à 1,7, un très bon score, pour un décalage maximum de 4,34 mesuré sur les tons rouges vifs. C’est surtout sur le point blanc, mesuré à 2,33, que ce Vivobook S 15 faute sans pour autant chuter. Ce qui est le plus dommageable reste tout de même cette luminosité maximale peu élevée qui, couplée au revêtement glossy de l’écran, ne garantit pas un bon confort de lecture en plein soleil. Ironique pour un PC portable.
Un Windows 11 dopé à l’IA
Enfin, nous voici aux nouveautés. PC Copilot+ oblige, l’Asus Vivobook S 15 est censé être le fleuron de l’intégration de l’intelligence artificielle au sein de Windows 11 et sa mise à jour majeure 24H2. « Censé » est bien le terme, puisqu’en dehors du Far West de l’intelligence artificielle que sont devenus les États-Unis, notre chère Commission européenne régule bien plus fort les usages des données des utilisateurs. Et alors que Copilot donne son nom à la nouvelle gamme et a le droit à sa propre touche sur le PC… Celle-ci n’ouvre de prime abord que le volet de recherche classique de Windows en sortie de boîte.
Tout n’est définitivement pas prêt pour un lancement mondial ici. Pour trouver Copilot, il nous aura fallu passer en Windows Insider version Canary et télécharger l’application sur le Microsoft Store après avoir passé notre machine en anglais. Une démarche qu’on imagine très mal le grand public réaliser. Mais soit : l’assistant est bien là à l’appel, et a toujours les mêmes limites. Tout un chacun y trouvera son compte, mais la technologie de ChatGPT manque encore de saveur ici pour représenter un véritable argument.
Au rang de ce qui marche pour ce lancement, on pourra compter principalement sur trois fonctionnalités : Paint à la sauce Dall-E, la création de sous-titres automatiques, et l’Automatic Super Resolution intégrée à Windows. Ce sans compter sur les effets de webcam déjà vus auparavant, qui sont accessibles dès le centre de contrôle, mais n’ont pas l’effet waouh recherché pour un lancement en grande pompe.
Commençons par Paint. Ici, vous pouvez dessiner librement et très mal ce que vous souhaitez réaliser, et à l’aide d’un prompt, Dall-E se chargera de transformer vos petits traits en véritable œuvre. Avec un curseur à déplacer pour maximiser ou minimiser son implication ; comprenez, tout redessiner ou non. La fonctionnalité est un vrai gimmick dont l’utilité reste assez limitée passées les dix premières minutes à faire mumuse, et Dall-E doit encore répondre de la propreté de son sourcing de données pour l’entraînement de son modèle.
Les sous-titres à traduction automatiques, donc. Ces derniers ne sont pour ce lancement que réellement compatibles avec une traduction vers l’anglais, bien que le français puisse être utilisé en simple mode sous-titre d’une vidéo déjà en français. L’idée est noble : l’idée est censée détecter la langue de la source audio, librement au sein du système entier, et la traduire à la volée. L’affichage des sous-titres est même personnalisable pour s’adapter au moindre usage.
Mais voilà : la qualité de l’écoute elle-même est encore très perfectible, même en anglais, et ces sous-titres fonctionnent surtout sur des formats où la voix est seule, comme une interview. Dès que le signal n’est pas aussi clair, ça patauge vite. Sans compter que la traduction elle-même n’est pas particulièrement bonne, un chouïa au-dessus de celle de YouTube. Du potentiel, mais un gros mouerf pour le moment.
Et enfin, nous avons Automatic Super Resolution, ou AutoSR pour les intimes. Il s’agit de la mise à l’échelle développée par Microsoft pour être intégrée directement au sein de Windows, et qui se place tour à tour comme une concurrente ou une addition aux FSR d’AMD ou DLSS de NVIDIA. Son grand avantage est qu’elle n’a pas besoin d’être implémentée au sein du jeu pour fonctionner. Son grand désavantage est qu’elle se lance par-dessus des techniques existantes, de manière souvent trop silencieuse, ce qui crée des confusions au sein de l’expérience voire détruit complètement l’image.
À titre d’exemple, à cause d’AutoSR, The Witcher 3 s’est lancé en n’acceptant qu’une résolution 768p au maximum, et n’a affiché que des blocs noirs en jeu. Une fois AutoSR désactivé, plus aucun problème. Encore une fois : du potentiel, mais ce n’est pas prêt. Dans l’état actuel des choses, c’est même plutôt un danger pour le grand public que de l’activer par défaut ; ils ne comprendront pas forcément pourquoi leurs jeux rencontrent de tels problèmes et accuseront leur machine pour rien.
Qu’en est-il de Recall, cette fameuse fonctionnalité centrale dans l’expérience Copilot+ et qui a finalement été très vite relayée au second plan pour ses potentiels déboires avec la vie privée des gens ? On nous l’a promise disponible en Insider version Canary pour ce lancement, et elle n’est pas présente. Voilà qui résume assez bien l’état de Copilot+ actuellement : un lancement en demi-teinte où seuls les gimmicks sont présents en France, et où les fonctionnalités les plus intéressantes ne sont vraiment pas prêtes à être utilisées massivement. Mais hey, tout tourne en local sur le NPU, c’est déjà ça.
Performances
Le vif du sujet, enfin. Cet Asus Vivobook S 15 intègre un Qualcomm Snapdragon X Elite X1E-78-100, un SoC 12 cœurs supportant une fréquence maximale de 3,4 GHz sans capacité de turbo/boost. Il est couplé ici à 32 Go de RAM LPDDR5X à 8448 MT/s, un pot commun que doivent se partager les CPU Oryon et le GPU Adreno X1 intégré.
Il est important de comprendre que nous sommes ici sur une nouvelle plateforme éloignée des Intel et des AMD que nous connaissions jusque là. Cet ordinateur Windows utilise l’architecture ARM, qui utilise un jeu d’instructions différent de la plateforme x86 connu de tous jusque là. Pour faciliter la transition, Windows a développé Prism, son propre « Rosetta 2 » (le penchant macOS) qui traduit les anciennes instructions vers les nouvelles à la volée. Si les applications sont natives ARM, elles peuvent utiliser pleinement la puissance du SoC. Si elles sont x86, elles doivent passer par Prism, ce qui influe sur les performances finales.
Analyse
Qualcomm a communiqué longuement sur ses Snapdragon X Elite, et a souvent comparé sa plateforme à celle d’Apple et particulièrement ses M3. La comparaison est quelque peu déséquilibrée, puisque le M3 possède 8 cœurs pour 8 threads quand le Snapdragon X Elite en possède 12. Pas étonnant donc que les processus multi-threadés soient à l’avantage de Qualcomm.
Notons également que l’Asus Vivobook S 15 intègre la version la moins puissante du Snapdragon X Elite, littéralement le bas du panier. Dans sa version la plus puissante, la X1E-00-1DE, il peut atteindre des fréquences de 3,8 GHz en base et turbo jusqu’à 4,3 GHz. La partie graphique reste cependant similaire entre toutes les puces, malgré une différence en termes de puissance brute (3,8 TFLOPS vs 4,6 sur les deux versions plus puissantes).
Une comparaison plus à propos est donc à faire avec la puce Apple M3 Pro, elle aussi équipée de 12 cœurs pour 12 threads. On y voit alors les grandes différences philosophiques entre les deux, comme l’architecture big.LITTLE privilégiée par Apple quand Qualcomm reste sur 12 cœurs Oryon. Il est important de souligner dans ce cadre que 4 d’entre eux se limitent ici à 2,97 GHz quand les 8 autres atteignent bien les 3,4 (et même 3,42 GHz) annoncés.
Là où le SoC de Qualcomm l’emporte à plate couture, c’est la partie du SoC nommée NPU, celle qui est intégralement dédiée aux calculs spécifiques de l’intelligence artificielle. L’Apple Neural Engine atteint 35 TOPS pour 45 TOPS sur l’Hexagon NPU de Qualcomm. Mais quand on en voit les usages promus pour le moment (voir partie logiciel), difficile de vraiment s’enchanter sur la question.
Et enfin, il y a la partie GPU. L’Adreno X1 de Qualcomm a une fréquence plus élevée à 1,5 GHz contre 1,4 GHz chez Apple, mais comporte presque moitié moins de shaders et n’est pas compatible avec l’accélération du ray-tracing. Il a par contre l’avantage de pouvoir décoder comme encoder l’AV1.
Bref : le duel avec Apple lancé par Qualcomm est loin d’être gagné. Mais sur le papier, ce premier effort sérieux (comprenez : ce n’est pas Windows On ARM de l’époque) à destination des PC portables a beaucoup de potentiel. Si la partie GPU est à la traîne pour le moment, la partie CPU nous étonne pour sa capacité à dépasser l’Apple M3 Pro, ce qui n’était pas gagné sur le papier. Voyons les mesures.
Benchmarks
Sous Cinebench 2024, l’un des rares outils compatibles ARM disponibles sous Windows et sous macOS, nous mesurons des performances en multi core de 1115 points et de 106 points en single core. Sur le multi-core, nous sommes donc légèrement au-dessus des performances d’un Apple M3 Pro intégré à un Macbook Pro 16, et bien au-dessus des Intel Core Ultra 7 et AMD Ryzen 8840 typiquement intégrés à ce format.
Mais en single core, le bât blesse : à 106 points, il est encore loin derrière les 140 points dont est capable le M3 Pro sur le même secteur, et se contente de faire plus ou moins jeu égal avec Intel et AMD. Décevant ? Pas nécessairement, surtout en considérant sa consommation typique de 23W contre 27W chez Apple. Faire jeu égal avec ses principaux concurrents, AMD et Intel, dès l’arrivée est tout de même à célébrer, bien qu’il ne s’agisse pas de la grande révolution attendue sur la puissance.
C’est sur la partie GPU qu’il existe une véritable déception. Outre le fait d’essuyer les plâtres du passage à ARM, ce qui était attendu et fait le même effet que de devoir s’adapter à Linux sur un Steam Deck, c’est véritablement les performances brutes de l’Adreno X1 qui ne sont pas particulièrement reluisantes. Avec un score de 2092 points sur Steel Nomad Light sous Vulkan, qui descend d’ailleurs à 1984 points sur DirectX12, on peut aussi bien établir la plus grande familiarité avec la bibliothèque libre de la plateforme de Qualcomm que son manque évident de punch. 6354 points sur Wild Life Extreme, c’est tout de même 2000 de moins que le MacBook Pro avec un M3 à 8 cœurs, prouvant la supériorité du GPU développé par la firme de Cupertino.
En jeu
Cette première vision se confirme en jeu. Alors que la Radeon 780M fait les joies des gamers sur la ROG Ally, et que l’Intel Arc arrive enfin à rivaliser avec AMD sur ce point malgré des drivers bien jeunes, l’Adreno X1 n’est pas des plus probants.
Ceci étant dit, il s’en tire parfois avec les honneurs. Une observation générale est tout simplement qu’il est au même niveau que la MSI Claw à sa sortie, qui a subi bien des affres avant d’être améliorée. Sachant que le Snapdragon X Elite et la MSI Claw doivent essuyer les plâtres d’être les premiers d’une nouvelle vague, peut-on leur pardonner ?
L’acte est plus difficile à faire dans le contexte du passage à ARM, qui va tarder à devenir une bonne plateforme pour le jeu vidéo. La raison est simple : les développeurs n’ont pas véritablement de motivateur fort à suivre cette nouvelle vague, ce qui conduit certains jeux (notamment ceux utilisant des anti-cheats) à refuser purement et simplement de se lancer.
La situation donnerait presque envie de déclarer que les utilisateurs de PC Windows sous ARM et de Steam Deck ont le même combat, mais ce n’est pas tout à fait vrai : adopter Linux en conservant le x86 est bien plus aisé que d’adopter ARM pour les créateurs de jeux. Ici, les dés sont jetés pour connaître l’avenir de la plateforme du point de vue du gaming. Le potentiel est au moins là.
Pour les créatifs
Côté créatif, le seul benchmark viable est pour le moment PugetBench, qui peut utiliser un Photoshop ayant une version native ARM. Ici, on peut voir que l’Adreno X1 est encore une fois en retard sur Apple, où un Apple M3 Air fait un score de 8950 dans les mêmes conditions.
Refroidissement et bruit
À l’usage, l’Asus Vivobook S 15 est un rêve. Il ne fait tout simplement jamais de bruit, et il faut vraiment faire tourner sur lui des benchmarks synthétiques lourds pour que celui-ci se mette à broncher. Dans ce cadre, l’ordinateur monte alors à 52°C, une température standard pour un ultraportable qui n’a rien de choquant.
Autonomie
L’Asus Vivobook S 15 sous Snapdragon X Elite intègre une large batterie de 70 Wh, qui se recharge par le biais d’un bloc d’alimentation 90W en USB-C fournit compatible avec la norme Power Delivery.
Sur un test de lecture vidéo sur YouTube en 1080p, luminosité réglée à 50%, l’Asus Vivobook S 15 a perdu 4% de batterie en 1 heure de diffusion. 4%. Cela correspond à une autonomie comprise entre 20 et 21 heures d’usage. Mais le plus choquant est que soumis à un test de tâches bureautiques répétées sur Microsoft Office, l’ordinateur a perdu dans les mêmes conditions… 4% de batterie. Soit une nouvelle fois entre 20 et 21 heures d’usage.
Et c’est là la véritable révolution de l’intégration du Qualcomm Snapdragon X Elite sur cet Asus Vivobook S 15. Et c’est pourquoi ses performances relativement dans la même poche que ses rivaux principaux dans l’univers Windows ne sont pas si choquantes. Qui ne voudrait pas les mêmes performances pour une autonomie décuplée au maximum ?
Prix et disponibilité
L’Asus Vivobook S 15 est d’ores et déjà disponible en France, au prix de départ de 1299,99 euros.
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