Jusqu’à présent, Asus a su développer une famille de smartphones haut de gamme grand public qui ont fait leur petit effet. Le dernier Zenfone 11 Ultra avait séduit la rédaction, malgré ses faiblesses. Toutefois, la gamme reste en retrait dans le domaine de la photographie, surtout en basse lumière.
Avec son Zenfone 12 Ultra, la marque veut capitaliser sur sa maîtrise technique en gaming et en affichage, tout en l’intégrant dans un produit au design plus classique. Elle promet également de meilleures capacités photographiques et une intégration de l’IA plus poussée.
Fiche technique
Design: des lignes agréables qui vont à l’essentiel
Nous sommes ici loin des délires esthétiques et ergonomiques d’un ROG Phone. Ce Zenfone 12 Ultra affiche des lignes bien plus minimalistes, assez proches de celles du Zenfone 11 Ultra, avec des contours plus délicats, tout en restant très franches.
La face avant laisse une large place à son écran de 6,78 pouces, qui occupe 88,2 % de la surface avant. Les bordures sont fines et équilibrées, ce qui n’était pas le cas sur le Zenfone 11 Ultra. Le poinçon central en haut de l’écran reste très classique.
Le dos arbore une surface plane, habillée d’un plastique noir mat du plus bel effet. Il se décline également en vert et en rose, et se révèle très esthétique, en plus d’avoir l’avantage de ne pas trop garder les traces de doigts. Petit regret, les motifs géométriques du Zenfone 11 disparaissent ici, ce qui lui fait perdre un peu en charme et en personnalité. Cela ne l’empêche pas de rester séduisant, malgré un bloc optique assez proéminent.
Celui-ci est rectangulaire, un peu épais et aligne trois capteurs accompagnés d’un flash LED. Malgré sa présence, posé à plat, le mobile reste assez stable, tant que vous restez sur la moitié inférieure de l’écran. Taper des messages se fait donc sans difficulté.
Les tranches plates, comme le cadre, sont en aluminium 100 %. La qualité de fabrication est excellente, avec un assemblage impeccable. L’écran est protégé par du verre Gorilla Glass Victus 2 et le produit est certifié IP68.
Nous avons ici un produit au design épuré, qui affiche des dimensions généreuses de 163,8 x 77 x 8,9 mm pour 220 g. Il tient bien en main, le poids est réparti de façon équilibrée, mais si vous avez de petites mains, deux seront vraiment nécessaires pour l’utiliser confortablement. Les boutons latéraux sont très bien positionnés, mais les personnes aux grandes mains devront plier un peu trop le pouce pour passer du volume à la mise en veille.
Sur la tranche inférieure, on retrouve le port double carte SIM, le haut-parleur et un port USB, qui, comme sur le Zenfone 11, est placé à gauche. Une originalité qui ne change rien au quotidien, mais qui reste amusante à noter. Enfin, saluons la présence d’un port jack.
Affichage : lumineux et bien calibré
Les 6,78 pouces de dalle OLED LTPO du Zenfone 12 affichent une résolution de 2400 x 1080 pixels, soit une densité de 388 ppp. Associée à une fréquence de rafraîchissement variable de 1 à 120 Hz (144 Hz pour certains titres gaming), nous avons ici un support de lecture, de visionnage et de jeu très fluide et confortable.
Nous avons testé les cinq modes d’affichage du smartphone (Optimal, Naturel, Cinématique, Standard, Personnalisé). Durant nos tests, le mode Cinématique s’est révélé être celui offrant le meilleur rendu. Ainsi, à l’aide de notre sonde et du logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays, nous avons mesuré un Delta E de 1,74, contre une valeur de référence de 3, soit un excellent résultat qui valide un parfaite justesse colorimétrique.
Concernant la température des couleurs, nous avons obtenu 6481 K, contre 6500 K pour la valeur de référence, soit un point blanc vraiment blanc. Rien à redire ici, Asus a fait un excellent travail de calibrage, offrant une colorimétrie naturelle et très équilibrée.
De plus, l’espace colorimétrique mesuré par notre sonde est de 153 % du sRGB, 103 % du DCI-P3 et 70 % du BT.2020, renforçant ainsi un rendu nuancé et précis.
La luminosité n’est pas en reste avec 1708 nits au maximum en SDR, et 2292 nits en HDR. Au quotidien, cela se traduit par un usage confortable, même en extérieur par forte luminosité. Les contenus restent parfaitement restitués dans la pénombre et parfaitement lisibles en plein jour.
Logiciel : une interface épurée et boostée à l’IA en local
Android 14 est à la manœuvre, avec une ergonomie très proche d’Android Stock. La différence se fait notamment par la présence d’une barre latérale intelligente, de gestes personnalisables, ou encore de la possibilité de cacher le poinçon. On retrouve aussi la duplication d’applications, permettant d’utiliser deux instances d’une même application avec deux comptes différents.
Les options de personnalisation sont assez importantes, mais ce n’est pas le smartphone offrant le plus grand choix par défaut. La partie IA a été boostée par rapport au Zenfone 11 Ultra et au ROG Phone 9. Ainsi, nous retrouvons les fonctionnalités AI Translator, AI Transcribe, AI Article Summary, AI Document Summary et Semantic Search, qui ont la particularité d’être traitées en local sur le smartphone.
En revanche, certaines fonctionnalités nécessitent un accès au cloud, comme Circle to Search ou AI Call Translator, qui propose une traduction instantanée (texte ou vocale) en direct sur plusieurs applications. Le cloud est également indispensable pour la plupart des fonctionnalités IA liées à la photo et à la vidéo. On retrouve ainsi AI Tracking, qui assure une mise au point capable de suivre une personne ou un objet en mouvement, AI Voice Clarity, qui améliore la restitution des voix, ou encore AI Unblur, qui réduit le flou dû aux micro-mouvements.
Les fonctionnalités IA sont toutes disponibles en français et se révèlent efficaces. Le traitement est rapide, équivalent à ce que proposent d’autres concurrents. Notez toutefois que le traitement local est environ deux à trois fois plus long. Toutefois, le résultat final reste identique, avec l’avantage de ne jamais envoyer aucun fichier en dehors de votre mobile.
Parlons maintenant du suivi logiciel, et là, c’est une vraie douche froide. Seulement deux ans de mises à jour Android et six ans de mises à jour de sécurité… À une époque où Xiaomi pousse jusqu’à cinq ans de mises à jour Android, et où Samsung et Google atteignent sept ans, l’offre d’Asus fait vraiment pâle figure.
Alors oui, la marque assure souvent un suivi plus long que prévu – par exemple, le Zenfone 10 recevra bien Android 15. Mais cela reste au bon vouloir d’Asus, sans aucune garantie pour l’utilisateur final.
Performances : une masterclass sur la gestion du Snapdragon 8 Elite
Au cœur du bébé, on retrouve un SoC Qualcomm Snapdragon 8 Elite, épaulé par un GPU Adreno 830, 16 Go de mémoire vive LPDDR5X et 512 Go d’espace de stockage UFS 4.0. Une configuration robuste, qui, vous vous en doutez, offre des résultats de benchmark de très haut niveau. Il se situe dans la moyenne supérieure et, que ce soit sous Android ou dans les applications, tout ce beau monde tourne comme un poisson dans l’eau.
Nous avons intégré les benchmarks IA dans nos protocoles afin d’évaluer les performances IA en local. Bonne nouvelle, ce Zenfone 12 Ultra dispose de nombreuses fonctionnalités hors ligne et affiche d’excellents résultats.
Passons au jeu vidéo, et ici, aucune surprise, nous sommes face à une véritable bête de guerre. Certes, il ne va pas aussi loin que le ROG Phone 9 en performances, mais aucun jeu ne lui résiste. Prenons Fortnite, qui affiche un framerate ultra stable de 90 FPS en mode graphique Épique.
Call of Duty tourne en 120 FPS en qualité moyenne et 90 FPS en qualité maximale, le tout sans aucune faille en fluidité.
Petit regret, Genshin Impact n’est toujours pas conçu pour du 120 Hz. En mode graphique maximal, le 60 FPS est une formalité, et la nouvelle génération de SoC pourrait certainement le faire grimper à 120 FPS.
Qui dit performances gaming d’exception dit souvent dégagement de chaleur excessif, forçant donc le constructeur à brider le processeur pour limiter la température. Le Snapdragon 8 Elite connaît aussi cette problématique, mais Asus prouve ici qu’il maîtrise parfaitement son matériel.
Résultat, une chauffe du processeur qui reste notable, mais à l’extérieur, la température reste sous les 40°C. Toutefois, elle peut monter davantage et devenir inconfortable si vous jouez plus d’une heure par exemple. Mais en contrepartie, vous profiterez de performances très stables, sans perte visible, le bridage restant toujours inférieur à 10 % de la puissance maximale.
Photo : il y a du mieux, mais…
Nous avons ici un bloc optique assez massif, embarquant trois capteurs :
- Capteur principal grand-angle de 50 Mpx, avec une ouverture de f/1.9 et une stabilisation gimbal.
- Capteur ultra grand-angle de 13 Mpx, avec une ouverture de f/2.2.
- Objectif macro de 32 Mpx, avec une ouverture de f/2.4.
La caméra frontale, quant à elle, est de 32 Mpx, avec une ouverture de f/2. Une configuration très proche de celle du Zenfone 11 Ultra, avec des différences mineures, principalement au niveau du traitement d’image.
Capteur principal
Le capteur principal du Zenfone 12 Ultra fait mieux que son prédécesseur. Nous gagnons en clarté, avec une colorimétrie plus naturelle et une gestion des contrastes plus fine. Nous avons également apprécié la stabilité du rendu, même lorsque la luminosité varie en plein jour. Le 11 Ultra était sensible à la surexposition, ce n’est plus que rarement le cas avec le 12 Ultra.
Le piqué est bien présent, avec de beaux détails, mais dès que l’on zoome un peu dans l’image, on remarque un lissage un brin agressif. Cela altère légèrement la précision et le rendu des textures. Toutefois, l’amélioration par rapport au Zenfone 11 Ultra est perceptible. Face à ses concurrents comme le Oppo Find X8 Pro ou le Pixel 9 Pro XL, il reste cependant un cran en dessous.
Capteur ultra-grand-angle
Asus améliore également le rendu du capteur ultra grand-angle. Les aberrations chromatiques sur les bords ont disparu, offrant une image plus homogène. La colorimétrie est assez naturelle, mais la gestion de la luminosité reste parfois erratique.
Le piqué n’est pas des plus glorieux : le lissage gomme un peu trop les détails et les textures. Cela reste néanmoins très exploitable, supérieur à la moyenne dans sa catégorie de prix, mais pas au niveau des meilleurs.
Mais ne boudons pas notre plaisir : malgré seulement 13 Mpx, ce capteur ultra grand-angle offre des clichés agréables et vraiment exploitables.
Téléobjectif
Nous avons ici droit à un téléobjectif x3 de très bonne tenue. Certes, nous perdons un peu en éclat et en luminosité, mais rien d’excessif, cela n’empêche pas de conserver une colorimétrie assez naturelle, même si légèrement sombre. Le niveau de précision est bon, bien que les textures manquent un peu de relief et que les détails les plus fins soient légèrement gommés. Globalement, nous avons ici une formule efficace et agréable au quotidien.
Le zoom x6 reste convaincant tant que l’on reste sur un écran de smartphone, mais même là, la perte de détail devient notable. Par exemple, les gros boulons rouillés du pont sont à peine perceptibles.
Au-delà du zoom x6, la perte de détail devient de plus en plus flagrante. Par exemple, le texte d’un panneau de signalisation devient de plus en plus illisible, entre lissage et bruit numérique. À n’utiliser que dans d’excellentes conditions de luminosité, et même dans ce cas, le rendu risque d’être décevant.
Mode nuit
Le mode nuit a toujours été une faiblesse chez Asus, même si chaque génération améliore le rendu final. Nous sommes satisfaits du capteur principal, qui parvient à capter plus de lumière que les générations précédentes. Avec une gestion du contraste affinée, les clichés gagnent en lisibilité. Le niveau de détail s’améliore également, mais reste en retrait face aux ténors du marché. Toutefois, plus la luminosité baisse, plus le rendu perd en piqué.
La colorimétrie est propre, mais manque parfois de naturel, avec un rendu un peu plus froid qu’il ne devrait l’être. Cela dépend fortement du niveau de luminosité ambiant.
L’ultra grand-angle offre un rendu bien trop froid en colorimétrie, avec une luminosité excessivement mise en avant. Cela nuit aux contrastes et encore plus aux détails, déjà mis à mal par un lissage numérique trop prononcé.
Le téléobjectif x3 est clairement en retrait pour ce segment de prix. Trop de bruit numérique, un lissage excessif et une gestion de la lumière défaillante dès que l’environnement devient vraiment sombre. Notez que le mode nuit s’arrête officiellement à x3, mais qu’il reste actif si vous allez plus loin.
Les zooms supérieurs sont purement anecdotiques. Si vous êtes de nuit dans un environnement bien éclairé, tentez votre chance, une bonne surprise reste possible. Toutefois, les chances d’obtenir un cliché exploitable sur la durée restent très faibles.
Mode portrait
Le détourage est bon, même des éléments complexes comme de la fausse fourrure. En revanche, les cheveux longs en bataille de la fille du testeur ont réussi à mettre l’algorithme en difficulté. Parfois, sans raison apparente, la mise au point devient plus capricieuse, entraînant de petits ratés qui ne devraient pas arriver à ce niveau de prix. Comme ici au niveau du casque à gauche et de la branche des lunettes à droite.
La colorimétrie est assez naturelle, avec une belle cohérence, bien que la carnation soit légèrement pâle. Nous profitons d’un bon niveau de détail : ici, la barbe est très bien restituée, mais zoomer dans l’image révèle un léger lissage. L’effet bokeh est bien géré, même s’il manque parfois un peu de progressivité. Cela reste néanmoins élégant.
Capteur selfie
Pour un smartphone à plus de 1000 euros, nous sommes un peu déçus par un détourage perfectible. Ce qui est dommage, c’est que les erreurs concernent souvent des détails qui ne devraient plus poser de difficulté, comme les branches d’un casque. Cela est d’autant plus frustrant que, mis à part ces défauts, même les poils de la fausse fourrure sont bien traités.
L’effet bokeh est plus finement géré, mais la colorimétrie reste toujours un peu trop pâle, carnation incluse. Le niveau de détail est bon, mais en retrait par rapport au capteur dorsal.
Vidéo
Le Zenfone 12 Ultra assure des vidéos 4K en 60 FPS de bonne qualité. Cela manque parfois de précision, mais globalement, nous sommes satisfaits. Le suivi automatique par IA permet de maintenir un bon niveau de fluidité et de détails. Le mode Portrait vidéo est plutôt bon, même si l’effet bokeh est parfois imparfait. Il permet néanmoins de réaliser de courtes vidéos visuellement très réussies.
Audio : équilibré et punchy
Premier point : ils offrent un rendu stéréo équilibré, aussi bien au niveau de la répartition spatiale que des fréquences. Les aigus sont très bien traités, bien que légèrement brouillons à volume maximal. À noter que, même à pleine puissance, aucune saturation n’est présente.
Les médiums permettent de profiter de belles voix, bien définies, seuls les bas médiums sont un peu en retrait. En effet, ils sont phagocytés par des basses présentes, un fait rare sur un smartphone. Certes, elles ne descendent pas très bas, mais elles savent trouver leur place dans l’équilibre des fréquences.
Réseau et communication
Le Redmi Note 14 Pro+ 5G est compatible avec les réseaux 4G et 5G. Il prend en charge toutes les bandes de fréquences utilisées en France. En plus de cela, il offre une connectivité Wi-Fi 7, ainsi que la technologie NFC, le Bluetooth 5.4 et le GPS (Beidou, GPS, Galileo, Glonass, QZSS).
Lors de nos tests, nous n’avons pas constaté de problèmes particuliers lors des appels, aussi bien en émission qu’en réception.
Autonomie : dans la moyenne haute
Nous avons lancé sur le Zenfone 12 Ultra le film Inglourious Bastards (durée de 2h30), avec une luminosité de 250 nits et le volume à 50 %. Le smartphone a alors perdu 14 % de batterie, ce qui le place dans la bonne moyenne, mais reste supérieur à la consommation du Samsung Galaxy S25 Ultra, qui ne perd que 10 % d’autonomie dans les mêmes conditions. En jouant à Genshin Impact pendant 30 minutes, en mode graphique maximal à 60 FPS, nous avons constaté une perte de 13 % de batterie. Ici encore, le Zenfone 12 Ultra s’en sort bien, mais moins que la concurrence, notamment le OnePlus 13.
Avec une autonomie qui tient une bonne journée en usage mixte — mêlant réseaux sociaux, mails, consultation de textes, visionnage de vidéos, écoute musicale et un peu de jeu vidéo — le Zenfone 12 Ultra se place dans la moyenne supérieure. En usage plus intensif, l’autonomie reste supérieure à 10 à 12 heures, permettant même de tenir une partie de la nuit.
Si vous tombez en rade de batterie, la charge rapide 65 Watts vient à la rescousse. Ainsi, en partant de zéro, nous récupérons :
- 12 % en 5 minutes
- 27 % en 10 minutes
- 54 % en 20 minutes
- 100 % en moins de 50 minutes
Attention, pour respecter la législation européenne, le bloc de charge n’est pas inclus. Il faudra donc l’acheter séparément. En sus, le Zenfone 12 Ultra est aussi compatible charge sans fil à 15 Watts.
Prix et disponibilité
L’Asus Zenfone 12 Ultra est disponible en noir, vert et rose, dans une seule configuration 16 Go + 512 Go, au prix de 1 099 euros. C’est 100 euros de plus que son prédécesseur. Il vient se frotter aux Pixel 9 Pro et OnePlus 13 qui sont bien plus avantagés sur la partie photo, véritable némésis du modèle d’Asus.
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