Il fut un temps pas si lointain où les voitures électriques commençaient à pointer le bout de leur nez. Et où quelques grands constructeurs ont voulu se lancer sans doute un peu prématurément sur le créneau en électrifiant certains de leurs modèles les plus prestigieux. Et sportifs. C’est ainsi que Mercedes a dévoilé il y a dix ans, au Mondial de Paris 2012, la SLS AMG Electric Drive. Avec 751 chevaux et 1000 Nm de couple, les chiffres étaient incroyables à l’époque. Trois ans après, en 2015, c’est Audi qui a révélé sa R8 e-tron.
Le problème de ces deux modèles ? Un marché qui n’était pas mûr pour l’électrique, une technologie dont on ne savait pas qu’elle arriverait aussi rapidement sur le marché, et surtout un prix exorbitant. La SLS AMG Electric Drive dépassait les 400 000 euros. L’Audi, quant à elle, avoisinait le million d’euros. Résultat : la première, qui devait être produite à 100 exemplaires, n’en verra que neuf sortir d’usine. La seconde n’a pas atteint les 100 unités vendues.
Depuis, l’électrique est partout, et les gammes des constructeurs traditionnels s’électrifient à la vitesse de l’éclair. À tel point qu’Audi ne serait pas contre le retour d’une R8 zéro émission, comme nous en parlions déjà en 2018.
La R8 électrique chasse la thermique
Mais il y a du nouveau. Les anglais d’Autocar tiennent en effet de la part de certaines sources internes à la firme aux Anneaux qu’une super-sportive électrique serait bel et bien sur le retour. Avec un lancement qui ne serait pas si éloigné que ça puisque l’on parle déjà du milieu de la décennie, soit environ 2025. Il faut dire que l’actuelle Audi R8, qui en est à sa seconde génération, pourrait tirer sa révérence d’ici un an, dès 2023.
De ce que l’on apprend, si l’on parle effectivement d’une descendante spirituelle de la R8, elle ne devrait ni s’appeler R8, ni même ressembler à une R8. Les seuls points en commun seraient en effet d’en faire un modèle à deux portes, pur sportif, et qui soit plus puissant que n’importe quel autre véhicule de la gamme.
Une sportive, trois plateformes
Au sein du groupe Volkswagen, il existe déjà plusieurs options pour accueillir une telle voiture sportive, sans partir totalement d’une page blanche. On parle évidemment de plateformes, de châssis, que cette future « R8 » pourrait reprendre à son compte. À commencer par celle, déjà existante, qui est utilisée sur les Porsche Taycan et Audi e-tron GT, et qui répond au doux nom de « J1 ».
Mais si le choix d’une plateforme utilisée par Porsche serait plus que probable, notamment pour se reposer sur l’expertise de la firme de Stuttgart en matière de voitures sportives, il se pourrait également qu’Audi opte pour la prochaine sur laquelle SUV et berlines de la marque seront développées, à savoir la SSP Sport, une sorte de plateforme à tout faire dans la galaxie Volkswagen.
Enfin, une autre solution consisterait à attendre l’autre plateforme électrique qui aura pour lourde tâche d’épauler les successeurs des Porsche 718 Cayman et Boxster électriques. Sa particularité ? Permettre un empilement des batteries vertical à l’arrière des sièges, pour reproduire la disposition du moteur dans les modèles thermiques et ainsi avoir une répartition du poids idéal. Ce qui pourrait aussi très bien aller à une R8 électrique si tant est qu’Audi souhaite reproduire la disposition centrale arrière du V10 mais avec les batteries.
Une usine déjà prête, ou presque
La transition de l’Audi R8 thermique à celle que l’on désigne comme la R8 électrique pourra se faire de manière plutôt douce, en cela que l’actuelle sportive est assemblée (à la main) dans l’usine Audi Sport de Böllinger Höfe en Allemagne. Là même où sont déjà assemblées les e-tron GT et RS e-tron GT. Avec des équipes qui sont déjà formées à l’électrique.
En revanche, Audi souhaiterait réellement conserver la touche artisanale dans la conception et l’assemblage de la prochaine super-sportive, ce que peut justement apporter une production dans cette usine, avec des équipes déjà sensibilisées.
Une technologie dépassée
Pour rappel, l’Audi R8 figure toujours au catalogue, mais exclusivement mue par un moteur V10. Elle développe 610 chevaux dans sa version quatre roues motrices, et abaisse la puissance à 570 chevaux pour ceux qui souhaiteraient se frotter à la version à simple propulsion.
Pour le moment, rien n’a encore fuité sur ce qui pourrait motoriser la future sportive électrique d’Audi, ce qui sera d’ailleurs sans doute fonction de la plateforme retenue. Entre autres. Une chose est sûre, c’est que la future sportive devrait faire oublier la fiche technique de son ancêtre spirituelle de 2015, la R8 e-tron : batterie lithium-ion de 92 kWh, quatre moteurs électriques dans les roues, puissance de 462 chevaux, 3,9 secondes de 0 à 100 km/h, 249 km/h en pointe et 450 km d’autonomie.
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[…] l’environnement ont vu le jour. L’un des premiers à s’être engagé dans cette voie, c’est Audi. La firme aux anneaux produit des carburants synthétiques au sein de plusieurs usines […]
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