20 ans plus tard, cette petite Audi fait son retour en électrique mais ce n’est pas ce que vous croyez

 
L’Audi A2 aura-t-elle une descendante ? Cette citadine à la silhouette de monospace n’a pas su séduire son public à sa sortie en 2000, mais elle « revient » aujourd’hui avec une motorisation électrique. Ce projet n’est sans doute qu’un pur exercice de style, mais il a des arguments intéressants pour potentiellement donner une seconde vie plus verte au véhicule.

Chez Audi, l’A2 est sans doute la voiture qui, pour l’instant, ne restera pas dans les mémoires des amateurs de la marque, bien au contraire. Pourtant, cette petite auto au design clivant, mais avec de vraies bonnes idées, était loin d’être inintéressante.

Malheureusement, les choix techniques du constructeur ont eu raison de l’A2, notamment de par sa structure en aluminium, lui conférant une relative légèreté (on parlait d’un poids compris entre 895 et 1 030 kg en fonction des moteurs !), mais aussi un prix excessif pour le segment à l’époque, et surtout des coûts de réparation extrêmement élevés en carrosserie.

Un restomod sans lendemain ?

Pour célébrer les 25 ans du modèle, Audi a présenté sur LinkedIn un restomod de l’auto, en version 100 % électrique bien évidemment. Le constructeur allemand n’a pas dévoilé grand-chose sur le véhicule, à part quelques photos extérieures.

On reconnaît globalement bien la voiture de base, même si les optiques avant ont été mis à jour, ainsi que les roues et la suspension. L’intérieur semble aussi avoir reçu quelques modifications, mais la marque n’a partagé qu’une image d’un appui-tête de siège Audi moderne.

En ce qui concerne les détails techniques, il n’y en a aucun bien évidemment, puisqu’il s’agit sans doute d’un exercice de style. Toujours est-il qu’une Audi A2 aurait peut-être un intérêt aujourd’hui en électrique, surtout quand on sait que les voitures électriques ont du mal à perdre du poids.

Sa structure en aluminium, ultra-légère, permettrait en quelque sorte de contrebalancer le poids de la batterie et ainsi baisser les consommations pour augmenter l’autonomie. Cela permettrait aussi d’installer une batterie plus petite, donc moins lourde, et avec une autonomie somme toute acceptable, d’environ 400 km par exemple, un chiffre qui rassure en général les clients.

L’aluminium, un matériau miraculeux mais encore cher

Toujours est-il que même si les structures en aluminium se sont un peu démocratisées ces dernières années, cela reste rare, voire même inexistant dans ce segment, pour d’évidentes raisons de coût, les constructeurs préférant l’acier.

On retrouve ce type de structure sur des modèles haut de gamme, comme l’A8 pour rester chez Audi. La structure est environ 40 % plus légère (120 à 140 kg) qu’une voiture comparable dotée d’une structure en acier classique.

Malgré sa légèreté, l’aluminium possède une excellente robustesse, car il est d’une grande rigidité face aux efforts de torsion (supérieure de 60 % par rapport à l’acier), spécialement pour la fabrication de pièces composées de plusieurs cellules en aluminium extrudé.

Reste à savoir si Audi fera ce choix technique sur sa future A2, car c’est bien cette auto qui pourrait remplacer les A1 et Q2 actuels, d’autant plus que selon la nouvelle nomenclature chez Audi, les chiffres pairs sont réservés maintenant aux voitures électriques.


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