La marque Beats (ou Beats Electronics Ttc de son vrai nom), a été fondée en 2006 sous l’impulsion du producteur de rap Dr. Dre, avant d’être rachetée en 2014 par Apple. De par les origines musicales de Dr. Dre, les modèles de casques mis sur le marché par la marque ont longtemps eu tendance à mettre les graves en avant, visant de fait un public amateur de basses, au détriment d’une écoute plus équilibrée. Mais ce Beats Solo 4 entend bien changer la donne, probablement sous l’influence d’Apple.
Ce nouveau modèle se positionne donc à 229,95 euros, un tarif équivalent à son prédécesseur qui le place en concurrence directe avec les références de Sony WH-1000XM4 et ULT Wear, l’Accentum Wireless de Sennheiser, et dans une moindre mesure avec le Bose QuietComfort SE à 289,95 €.
Fiche technique
Modèle | Beats Solo 4 |
---|---|
Format | Casque sans fil |
Batterie amovible | Non |
Microphone | Oui |
RĂ©duction de bruit active | Non |
Autonomie annoncée | 50 heures |
Type de connecteur | USB Type-C |
Poids | 217 g |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec un casque fourni par le constructeur.
Le Beats Solo 3, désormais en version 4
Le Beats Solo 4 ne surprend guère par son design, très proche de son prédécesseur. On retrouve ainsi un arceau simple, en plastique, monté sur deux glissières en métal. La partie basse de l’arceau, en contact avec le haut du crâne, est très légèrement rembourrée et recouverte de caoutchouc. Ce qui n’augure rien de bon pour ce qui est du confort. Mais nous y reviendrons.
Cet arceau se plie grâce à deux charnières, ce qui permet de ranger le casque dans la housse fournie. Malheureusement, pas de rotule au niveau des oreillettes pour un pliage à plat autour du cou. On note enfin que chaque oreillette possède une petite souplesse d’environ 5° pour une meilleure adaptation à la morphologie de l’utilisateur.
Les oreillettes viennent se poser sur les oreilles et ne les englobent pas. Ce qui fait que l’on peut qualifier ce casque de supra-auriculaire. La surface des oreillettes est en similicuir, avec un rembourrage plutôt épais et souple. Les transducteurs sont, quant à eux, protégés par une surface en tissu aéré.
L’isolation phonique passive du Beats Solo 4 est Ă©levĂ©e. Le casque Ă©tant dĂ©nuĂ© de rĂ©duction active des bruits ambiants, les utilisateurs dans les transports apprĂ©cieront. Mais sans effet « transparence », comme avec l’AirPods Max d’Apple, impossible de retrouver la clartĂ© de l’environnement sonore une fois le casque mis sur les oreilles. On est dans une bulle et on y reste.
En termes de taille, nous avons pu faire essayer ce Beats Solo 4 à plusieurs adultes et enfants au crâne plus ou moins large et à la chevelure plus ou moins épaisse. Ce qui en ressort, c’est une disparité de confort assez grande d’un utilisateur à l’autre. En effet, le casque a beau être plutôt léger avec ses 220 grammes sur la balance, il génère tout de même un appui assez marqué sur le haut de la tête.
Et si vous êtes chauve ou avec peu de cheveux sur le caillou, la sensation au contact de l’arceau n’est pas des plus agréables. Il faut alors vraiment chercher à optimiser l’appui sur les oreilles pour minimiser celui sur le crâne, ce qui n’est pas toujours possible. À noter aussi, pour les porteurs de lunettes, un risque assez élevé que le casque vienne appuyer sur les branches au niveau du lobe des oreilles. Et là , clairement, ça dépend aussi de vos lunettes et de leur épaisseur à cet endroit.
Il faut tout de même ajouter au crédit de ce Beats Solo 4 son excellente tenue sur la tête, même lors d’activités sportives. En marchant, en courant ou à vélo, sur bitume comme sur terre, nous avons pu profiter de la musique et des appels téléphoniques sans que jamais le casque ne quitte sa position. Attention tout de même à le protéger de la pluie et des éclaboussures, le casque n’étant pas officiellement résistant aux liquides.
Côté finition, le Beats Solo 4 se place parmi les meilleurs. Une sobriété du design qui respire l’élégance, des ajustements impeccables, et l’absence totale de vis apparente. Les commandes sont parfaitement invisibles sur l’oreillette gauche et même l’orifice du microphone se montre des plus discrets. La présence du bouton d’allumage, qui est le seul à être réellement visible, n’est pas non plus très flagrante.
Reste la connectique au niveau du casque, qui se présente sous la forme d’une embase USB-C et d’une autre en mini-jack 3 points. Le Beats Solo 4 s’accompagne d’ailleurs d’un câble pour chacune de ces prises. Ces cordons d’1m20, facilement remplaçables par d’autres modèles standards, sont gainés en plastique et n’ont malheureusement pas la souplesse des derniers modèles de chez Apple.
Enfin, on trouve dans la boîte une sacoche semi-rigide pour ranger le casque et ses câbles. Une sacoche assez élégante, mais dont le système d’ouverture aurait mérité un peu plus d’espace pour rentrer et sortir son casque. Elle reste néanmoins très pratique pour protéger le Beats Solo 4 dans le sac ou dans la valise.
Une application sans intérêt, mais des contrôles directs
Avoir un casque Beats, c’est presque avoir un casque Apple. Les utilisateurs d’iOS, macOS, watchOS et iPadOS apprécieront par exemple la connexion multiple qui permet de passer d’un appareil à l’autre comme avec des AirPods, en quelques secondes. Il est ainsi possible d’utiliser son casque sur macOS puis de prendre un appel avec son iPhone en sélectionnant simplement le bon périphérique dans la liste. Le passage d’un appareil à l’autre se faisant avec un effet sonore typique des casques Beats.
De même, sur les périphériques Apple, et sans besoin de la moindre application supplémentaire, il est possible de voir immédiatement le niveau de batterie du casque. Les appareils macOS, iOS et iPadOS permettent en plus de changer le nom du Beats Solo 4, de voir les commandes principales, et même d’en changer certaines. Ou encore d’activer le produit dans l’application Localiser qui permet de suivre son périphérique sur la carte, pour peu qu’il ait une connexion avec un appareil équipé d’un GPS.
La fonction d’Audio Spatial, qui propose d’adapter le rendu stéréo en fonction de la position de la tête, est aussi de la partie et fonctionne tout aussi bien qu’avec des AirPods Max. Du moins sur iOS et iPadOS, la fonction étant inactive et verrouillée sur Mac. Et toujours pas d’égaliseur à se mettre sous la dent, l’utilisateur devant se contenter de celui de son application de lecture, pour peu qu’elle en ait un.
Sur appareil Android, le casque est directement géré comme un modèle Bluetooth standard. On peut aussi passer par le téléchargement de l’application Beats (disponible aussi sur iOS). Mais celle-ci n’apporte rien de mieux que l’affichage de la batterie. Aucun contrôle du casque, aucun changement des paramètres. Avouez que c’est un peu chiche. Et c’est exactement la même situation sous Windows, l’affichage de la charge de la batterie en moins.
NĂ©anmoins, la gestion du casque sur Android a le mĂ©rite de proposer une intĂ©gration complète via Google Fast Pair. Concrètement, le casque pourra ĂŞtre retrouvĂ© via l’application Localiser mon Appareil et il sera possible de basculer automatiquement entre un Chromebook et un smartphone Android. En revanche, aucun Bluetooth multipoint complet Ă l’horizon et ce basculement automatique ne fonctionnera pas si vous utilisez un PC Windows et un tĂ©lĂ©phone Android.
Dans tous les cas, le Beats Solo 4 propose quatre touches sur son oreillette gauche pour contrôler l’appairage, le volume, la lecture de médias et les appels. C’est peu et ça demande forcément un effort de la part de l’utilisateur pour maîtriser ces commandes. Lesquelles sont souvent faites d’appuis multiples, notamment pour passer d’une musique à l’autre. Or, ces boutons physiques ne sont pas si facile que ça à identifier et on peut facilement se tromper de touche ou simplement taper dans le vide.
Et c’est un peu là que le bât blesse côté utilisation. Pas d’application digne de ce nom et des commandes peu intuitives, on en vient finalement à utiliser le Beats Solo 4 comme un casque des plus classiques, avec son smartphone et son application de streaming pour seul compagnon de voyage.
Reste que le Beats Solo 4 propose aussi deux types de connexions supplémentaires. D’une part en USB-C, pour une transmission filaire numérique lossless, et d’autre part en analogique avec le câble mini-jack fourni. Un bon moyen de profiter de son casque lorsqu’il n’a plus de batterie, la première solution étant aussi synonyme de charge du Beats Solo 4.
Portée et latence avec le Bluetooth 5.3
Sans que la marque ne communique spécifiquement dessus, nous avons pu éprouver le Beats Solo 4 en termes de latence et de portée. Jumelé à un iPhone 15 Pro en Bluetooth 5.3, le casque montre le meilleur de lui-même. En jeu, le décalage son et image est imperceptible. À l’écoute de musique, la distance d’utilisation entre le casque et la source impressionne. Il aura fallu plus de 30 mètres avant que les premiers signes de perturbations ne pointent le bout de leur nez, et au moins deux murs à cette distance pour que la connexion se rompe totalement.
Pour aller plus loin
Casques et Ă©couteurs : pourquoi y a-t-il autant de latence en Bluetooth sur Android ?
Sur PC et Mac, limités par notre Bluetooth 5.2, la portée retombe à 15 mètres, mais la latence reste toujours aussi faible. Impossible à l’oreille d’identifier le moindre retard du son, même sur les jeux les plus exigeants comme les FPS compétitifs, avec l’image pourtant très rapide à l’affichage de notre Odyssey G9 OLED. Et donc évidemment, devant un film ou une série où la latence est même compensée à la source, la synchronisation est parfaite.
Seule la Nintendo Switch et son Bluetooth 4.1 auront pu nous laisser entendre un micro retard, du moins en comparaison avec la connexion filaire. Mais rien qui n’empêche de jouer dans de bonnes conditions. En clair, le Beats Solo 4 assure côté connexion avec un Bluetooth stable, sans micro coupures, une bonne portée et une latence réduite au minimum.
Pas de réduction de bruit ni de mode transparence
On aurait pu espérer, au regard du prix de vente de ce Beats Solo 4, profiter de quelques fonctions supplémentaires du côté de la gestion des bruits ambiants. Mais le constat est rude : sorti de la spatialisation dynamique, le casque ne propose ni atténuation ni restitution des sons extérieurs aux oreillettes.
L’isolation passive est assez forte, certes, mais elle n’est absolument pas équivalente à une version active comme on en trouve chez Apple ou même sur le Studio Pro. Et surtout, elle est particulièrement sélective. Ainsi, les graves et les bas médiums restent très présents, quand les haut-médiums et aigus se voient plus fortement atténués. Comme dit plus haut, on est un peu comme dans une bulle aux parois légèrement poreuses. Et ce n’est pas toujours très agréable.
C’est lors des appels vocaux ou vidéo que l’effet est le moins appréciable. On entend assez clairement la voix de son interlocuteur, même entouré d’un bruit ambiant élevé, mais notre propre voix est fortement étouffée, du moins sur les fréquences atténuées par les oreillettes. Il n’en reste finalement que les graves, comme si on parlait dans le culot d’une bouteille.
Résultat, on a tendance à parler plus fort que d’habitude pour compenser, avec en prime un côté un peu oppressant. Il manque donc clairement un effet « transparence » comme Apple sait si bien le faire avec son AirPods Max, pour qu’en nomade ou lors des appels, ce casque se révèle vraiment efficace et agréable. Alors oui, la différence de tarif est énorme avec le modèle phare de la marque à la pomme, mais la concurrence a d’ores et déjà prouvé qu’il était possible d’ajouter ces fonctions actives dans des casques de cette gamme de prix.
Une restitution sonore plus fade qu’attendu
Les tests ont été réalisés d’abord avec un iPhone 15 Pro, en AAC et SBC (les deux seuls formats supportés en sans fil par le Beats Solo 4). Nous avons tout d’abord utilisé des titres de référence sur Apple Music ou Spotify, avant de passer en filaire sur Mac avec des morceaux en FLAC (16 bits/44 kHz) ou en Hi-Res (24 bits/96 kHz). Pour terminer, nous avons enchaîné avec quelques vidéos sur Blu-Ray avec une connexion Bluetooth à notre Smart TV.
En écoute musicale, nous attendions bien évidemment une signature typique des Beats Solo avec cette version 4, mais il semble que cette nouvelle génération soit celle de la rupture. Et en soit, c’est une bonne chose, le Beats Solo 3 ayant clairement montré ses limites avec des graves beaucoup trop présents dans le spectre, étouffant la présence des autres plages de fréquences.
Sauf que le Beats Solo 4 semble totalement inverser la tendance. Ici, les graves sont carrément en retrait, avec une pente dangereusement forte en dessous de 100 Hz. Sans appui d’un égaliseur, les morceaux les plus toniques perdent de leur superbe. Mon classique du genre, Partition de Beyonce, avec son coup de basse descendant progressivement jusqu’à 25 Hz, n’a pas la générosité habituelle. Il ne manque pas grand-chose pourtant pour compenser ce manque et retrouver, sur ces fréquences du moins, un niveau de restitution normal.
Si les médiums ont, avec ce Beats Solo 4, toute la place qu’il faut pour se révéler, on ne peut pas en dire autant des aigus qui, malgré une présence relativement bien ajustée, manquent de précision. Les voix ne semblent pas si naturelles, les cymbales ont ce petit côté lointain, et la définition globale de nos morceaux préférés est en deçà de ce que nous espérions. Un titre comme Inspiration, lors du Live à l’Olympia de Michel Jonasz, illustre parfaitement le problème : les applaudissements de l’introduction sont sourds et la voix du chanteur encore plus nasillarde qu’à l’accoutumée.
Pire avec des titres qui mélangent fortement l’ensemble des fréquences. Un classique Killing in the Name de Rage Against the Machine semble un peu étouffé, sa voix trop lointaine, quand Release You Problems de Chet Faker vous noie un peu dans une soupe de bas-médium avec des pics plutôt désagréables dans les haut médiums. En clair : ça manque d’air, de spatialisation entre les deux oreilles et de présence.
Pourtant, le Beats Solo 4 ne manque pas de dynamique. Il offre une puissance globale assez intéressante pour qui aime écouter la musique avec un certain volume (n’abusez pas, protégez vos oreilles) et se montre très intéressant en termes de nuances sur l’écoute de jazz ou de classique.
Évidemment, ces écueils se retrouvent, dans une moindre mesure, en visionnant un film ou en jouant à un jeu. Les voix manquent un peu de définition, certains bruits ressortent quand d’autres s’étouffent légèrement. Mais dans l’ensemble, le Beats Solo 4 s’en sort honorablement. Vous aurez peut-être juste besoin de le retirer de temps à autre pour faire reprendre une bouffée d’air à vos oreilles.
Dans l’ensemble, le Beats Solo 4 n’est pas un mauvais casque pour écouter de la musique, et un petit passage par un égaliseur peut rapidement rendre son rendu tout à fait honorable. Mais son manque de précision dans les aigus, irrattrapable pour le coup, déçoit forcément les mélomanes que nous sommes. Quant aux habitués de la marque, ils seront forcément déstabilisés par cette nouvelle signature sonore, beaucoup moins orientée vers les graves. Mais sur ce point, nous y voyons plutôt une amélioration qu’un regret.
Des appels corrects, sans effets
Le Beats Solo 4 utilise un seul micro pour les communications et ne propose aucune atténuation logicielle des bruits ambiants. Le résultat est donc comme attendu : un peu métallique, un peu chargé de l’environnement. La voix reste cependant intelligible pour vos interlocuteurs, sans défaut particulier. Mais ne vous attendez pas à avoir le même résultat qu’avec le téléphone collé à l’oreille.
Et Ă©videmment, dans les lieux chargĂ©s en sons, avec de la circulation ou des gens qui discutent, vous transmettrez une bonne dose de moteurs de voitures, de voisins bruyants, voire d’oiseaux qui chantent l’amour (c’est la saison, profitez-en). Le Beats Solo 4 se positionne donc sur ce point dans la moyenne des casques de sa gamme, mais souffre de l’absence de retour de voix dans le casque. Comme dit plus haut, vous devriez, ne vous entendant pas bien parler vous-mĂŞme, avoir tendance Ă parler plus fort que de raison.
Un vrai casque nomade côté autonomie
Le fabricant annonce 50 heures d’utilisation sur batterie pour une seule charge, à 50 % du volume. Après 2 semaines d’utilisation en Bluetooth et un test intensif, nous pouvons confirmer cette valeur. 50 h à 50 % du volume et environ 32 heures à pleine puissance. C’est tout à fait remarquable pour un casque nomade. Pas besoin de charger dans la journée, même si vous êtes un utilisateur intensif, et, pour nous, ce fut presque une semaine complète d’utilisation normale (appels, écoute de musique, montage vidéo, séries en streaming et jeu vidéo).
Côté charge, le Beats Solo 4 excelle aussi avec moins de 3 heures pour une batterie à 100 % sur le port 1A / 5V de notre MacBook Pro. Mais surtout, le casque gagne près de 3 heures de batterie (volume à 100 %) en à peine 10 minutes de charge. Et encore une fois, son utilisation en USB-C ou en mini-jack permet de ne pas se retrouver à court de musique si la batterie est au plus bas. Sachant que le Beats Solo 4 se charge même sur le port USB-C d’un iPhone 15 ou d’un iPad.
Prix et date de sortie
Le Beats Solo 4 est déjà disponible. Il est proposé en trois coloris, noir mat, bleu ardoise ou rose pastel, au prix de 229,95 euros.
À ce tarif, ce casque se retrouve surtout en concurrence avec les casques Sony ULT Wear ou l’Accentum Plus de Sennheiser.
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