Test du BenQ GP500 : un vidéoprojecteur facile à installer et à la colorimétrie très maîtrisée

Smart TV • 2023

Vidéoprojecteur compact dont la destination est pensée pour les salons ou les chambres, le GP500 de BenQ est un modèle à courte focale qui se veut extrêmement facile à installer. Avec sa source LED, sa correction automatique de l’image, il est capable d’afficher une image Ultra HD jusqu’à 150 pouces en diagonale. Il fonctionne sous Android TV avec un système audio treVolo à 360 degrés. Voici notre test complet.
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Le vidéoprojecteur BenQ GP500 est un modèle plutôt compact qui utilise une courte focale. Il s’agit donc d’un appareil que l’on place entre le spectateur et l’écran. Il se destine principalement à être installé dans un salon pour des séances Home Cinéma, mais il peut également officier dans une chambre, voire une salle de réunion.

Il embarque une source LED et est capable d’afficher une image jusqu’à 150 pouces en diagonale avec une définition Ultra HD avec correction automatique du trapèze ainsi que de la netteté. Compatible 3D et fonctionnant sous Android TV, il est doté d’un système audio treVolo diffusant un son sur 360 degrés. Nous avons pu le tester pendant un moment et voici notre avis.

Fiche technique

Modèle BenQ GP500
Dimensions 260 mm x 266,5 mm x 182,5 mm
Définition maximale 3840 x 2160 pixels
Taille de l’écran 150 pouces
Compatible HDR HDR10
Ports HDMI 2
Compatible Surround Non
Nombre de haut-parleurs 4
Puissance des haut-parleurs 20 watts
Sortie audio Casques, Haut-parleurs
Système d’exploitation (OS) Android TV
Assistant vocal Google Assistant
Fiche produit

Le vidéoprojecteur BenQ GP500 testé nous a été prêté par la marque. Il a été testé en association avec un écran Lumene Movie Palace UHD Platinum 300C, un modèle conçu pour les vidéoprojecteurs. Les mesures ont été réalisées avec du matériel professionnel adapté et en face de l’écran (1,5 m de distance) afin de limiter les erreurs et de proposer des valeurs en accord avec ce que le spectateur peut réellement voir.

Design : des airs d’un périscope

Par rapport aux autres vidéoprojecteurs, le BenQ GP500 arbore un design plutôt original. Dans un format plutôt rectangulaire, il propose une partie supérieure légèrement plus grande que sa base ce qui lui confère des airs de périscope.

Il fait 5,4 kg, ce qui est assez léger et permet ainsi de le transporter facilement d’une pièce à une autre.

Ses dimensions sont de 260 mm en largeur pour 266,5 mm de profondeur, avec une hauteur de 182,5 mm. Il repose sur trois patins en caoutchouc qui se dévissent pour ajuster l’angle et l’horizontalité, le cas échéant. Plusieurs pas de vis sont également proposés, sur la partie inférieure afin d’accrocher l’appareil, la « tête » en bas à un support idoine. La marque propose, en guise d’accessoires, de tels supports.

Sur la partie supérieure du vidéoprojecteur, on trouve une molette qui permet d’effectuer un zoom de l’image ou d’en réduire la diagonale. Plusieurs boutons sont également disponibles pour mettre en route l’appareil, l’éteindre, régler le volume et choisir la source Bluetooth. On peut par ailleurs compter sur la présence d’un capteur de luminosité. Celui-ci permet d’adapter, le cas échéant, automatiquement la colorimétrie de l’image selon les conditions d’éclairage de la pièce.

Le vidéoprojecteur BenQ GP500 est proposé dans une seule finition. Il arbore une double couleur blanc/bleu d’un très bel effet.

Le modèle prêté par la marque pour réaliser ce test proposait des finitions parfaites et un assemblage exemplaire.

Connectiques

C’est sur la partie arrière que l’on trouve toutes les connectiques. Il y a un connecteur pour l’alimentation. Sur la partie haute, on trouve deux prises HDMI 2.0b dont une est compatible ARC. Il y a aussi deux prises USB-A pour lire des contenus multimédias ainsi qu’une sortie audio jack 3,5 mm et une sortie audio numérique optique. Dommage de ne pas avoir de connectique eARC permettant de transmettre un flux audio HD comme le Dolby Atmos vers un amplificateur ou une barre de son compatible.

Une troisième prise HDMI est cachée. Il faut dévisser une partie en plastique sur le haut de l’appareil pour voir l’emplacement prévu pour le dongle HDMI Android TV livré avec le vidéoprojecteur. À ce niveau, il y a un câble micro-USB pour alimenter l’accessoire.

On peut regretter l’absence d’une connectique Trigger permettant de piloter de manière synchronisée un écran motorisé. Pas de tuner TNT ici. Pour regarder les programmes de la télévision (classique), il faudra donc passer par une application comme Molotov ou MyCanal.

Le vidéoprojecteur BenQ GP500 est compatible Wi-Fi et Bluetooth. Il peut ainsi envoyer le son vers une enceinte ou un amplificateur Bluetooth. Le GP500 peut recevoir des contenus sans fil via la fonction Chromecast ou la fonction AirPlay d’Apple et on peut compter sur l’intégration de l’assistant vocal de Google.

Écran : libre choix

Le vidéoprojecteur BenQ GP500 est livré sans écran. Cela laisse le choix pour écran, mais si le budget est limité, on peut aussi être tenté de l’installer sans écran (en se servant d’un mur comme surface de projection) et donc perdre le bénéfice (important) d’avoir une surface optimisée pour la projection. Comptez de 500 à 2700 euros environ pour des écrans de différentes tailles dont la surface profite d’un traitement spécifique.

Installation : corrections automatiques et évitement d’obstacles

Il s’agit de l’un des points forts de cet appareil. Dès qu’il s’allume, il corrige automatiquement la netteté de l’image. Le trapèze est également réglé de manière autonome. Difficile de faire plus simple : il suffit de le poser où on le peut et l’appareil se charge de régler l’image automatiquement. Notez qu’il dispose en outre d’une fonction d’évitement des obstacles comme le Xgimi MoGo 2 Pro, par exemple. Cela signifie que si vous avez un tableau accroché au mur, l’image est automatiquement décalée pour apparaitre pleine, au risque d’être plus petite que la diagonale imaginée. Les réglages automatiques sont, la plupart du temps, tout à fait satisfaisants, mais il peut arriver que l’opération ne soit pas optimale, auquel cas, des ajustements manuels peuvent être appliqués.

Le BenQ GP500 dispose d’un zoom 1,3 x avec un rapport de projection de 1.0-1.3. Une page spéciale sur le site du fabricant est disponible pour voir la taille de l’écran que l’on aurait en fonction du recul par rapport à l’écran ou au mur.

L’image du projecteur GP500 est à « sa hauteur ». Comprenez par là que la base de l’image qu’il projette est au même niveau que le bas de sa partie supérieure. Cela donne une idée de la hauteur de la base de l’image. Pour un recul de 1 m par rapport à l’écran, nous avons une image qui fait 84 cm de base et 94 cm en diagonale, et ce, avec le niveau de zoom 1x. Celui-ci permet d’obtenir la luminosité la plus forte. Pour atteindre une image de 180 cm en diagonale, il faut placer le vidéoprojecteur à une distance d’environ 2 m par rapport à l’écran ou au mur. Prévoyez un recul de 2,8 m pour une image de 100 pouces en diagonale.

Interface : Android TV, mais sans Netflix, du moins par défaut

Le BenQ GP500 fonctionne sous Android TV grâce au dongle HDMI. La page d’accueil présente différents contenus avec les applications les plus couramment utilisées.

Plusieurs sont préinstallées et d’autres peuvent être téléchargées depuis la boutique prévue à cet effet. N’étant pas certifié Netflix, le projecteur a refusé l’installation de l’application. Cela dit, il est tout de même possible de profiter de la plateforme en passant par l’application Apps Manager téléchargeable depuis le Google Play Store. Le défaut est qu’une fois l’application Netflix non officielle installée, il faut obligatoirement passer par l’application BenQ Smart Control pour naviguer dans l’interface. La télécommande du vidéoprojecteur ne servant alors plus qu’à gérer le volume, le cas échéant.

Pour lire des contenus multimédia, par exemple, partagés sur le réseau domestique, on passe par une application comme VLC. Celle-ci a parfaitement réussi à lire différents médias que nous lui avons soumis, même avec une définition Ultra HD à très haut débit.

Globalement, l’interface Android TV répond assez promptement pour procurer une bonne expérience. Comptez une quarantaine de secondes pour afficher une image, le délai étant dû à la source LED qui met plus de temps à se « caler » qu’une source Laser.
Outre les menus d’Android TV, le vidéoprojecteur propose ses propres menus de réglages. Ils sont relativement intuitifs et assez bien organisés.

Image : une belle qualité comme sa colorimétrie

Le vidéoprojecteur BenQ gP500 embarque une puce DMD 0,47 pouce développée par Texas Instruments associée à une source de lumière 4 LED. À l’image du Philips Screeneo U5, il est capable de simuler une image avec une définition Ultra HD (4K) grâce au traitement XPR de Texas Instruments, projetant deux images légèrement décalées à une fréquence extrêmement élevée pour créer l’illusion d’une meilleure définition. Le résultat est très satisfaisant, mais il y a une bordure grise autour de l’image comme sur toutes les images produites par la technologie DLP.

Le GP500 propose les modes de luminosité Eco, Smart-Eco et Normal. Le mode Smart-Eco permet d’économiser de l’énergie, en réduisant l’intensité lumineuse lorsque c’est possible et en l’augmentant lorsque c’est nécessaire. En outre, l’appareil dispose d’une fonction d’étalonnage automatique des couleurs. Celle-ci permet de s’assurer d’un certain niveau de performances dans la durée. Il ne s’agit pas de calibration comme pourrait le faire un professionnel. Non, c’est un système complet, automatique, qui analyse l’image produite pour en déceler les potentielles déviations par rapport à l’image d’origine et qui peut tenter de corriger les pertes de colorimétrie pouvant se produire avec le temps. Il aurait fallu plus de temps (plusieurs mois au minimum) pour tester cette fonctionnalité, mais, à défaut, c’est rassurant de l’avoir.

Les images délivrées par le vidéoprojecteur BenQ GP500 sont extrêmement satisfaisantes. Elles bénéficient d’un excellent piqué avec une belle définition. Les couleurs paraissent naturelles et relativement fidèles à la source et on a même droit à une certaine profondeur de champ sur certaines séquences. La luminosité est correctement gérée et l’affichage des contenus HDR, bien que statique, est plutôt satisfaisant. On apprécie également les tons de peau qui paraissent très agréables.

Le contraste n’est pas exceptionnel, ce qui fait que pour les scènes les plus sombres, le meilleur résultat est obtenu dans une salle exempte d’éclairage.

La compensation des mouvements et la mise à l’échelle

Les mouvements sont bien compensés ici et lors du visionnage de programmes sportifs ou de scènes particulièrement animées, nous n’avons constaté aucun décrochage sur les contours des objets. Le suivi est très bon. En outre, on peut compter sur un phénomène de banding plutôt bien géré, proposant des dégradés cohérents et équilibrés. Le travail de mise à l’échelle s’avère particulièrement efficace comme la simulation Ultra HD.

L’effet arc-en-ciel

S’agissant d’une technologie de projection DLP, l’effet d’arc-en-ciel est présent, mais très limité. C’est subjectif, mais nous avons eu l’impression qu’il n’était pas plus visible que sur le Philips Screeneo U5, par exemple. La visibilité de ce phénomène dépend de la sensibilité du spectateur et peut survenir en donnant l’impression de voir de petits arcs-en-ciel (rouge/vert/bleu) sur les contours des objets lumineux sur fond sombre, voire sur certains sous-titres, par exemple.

Mesures : des couleurs presque fidèles et une bonne luminosité

Le vidéoprojecteur BenQ GP500 propose plusieurs modes d’image : Lumineux, Salon, Jeu, Sports, Cinéma et Utilisateur. Rappelons que BenQ calibre ses projecteurs avant leur commercialisation. Logiquement, c’est le mode d’image Cinéma qui permet d’obtenir les « meilleurs » résultats en sortie de carton, sans réglage préalable. En SDR, le taux de contraste est de 755:1, ce qui est assez faible, mais peut être acceptable pour un tel appareil. Concernant la fidélité des couleurs, le GP500 propose un Delta E moyen de 3,28, une valeur légèrement supérieure au seuil de 3, sous lequel l’œil humain n’arrive théoriquement plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée. C’est donc presque correct même si des ajustements sont possibles.

Le gamma moyen a été mesuré à 2,19, extrêmement proche de la valeur cible de 2,2. La courbe suit très bien celle de référence malgré un pic à 95 % sur l’échelle de gris, proposant des images plus claires qu’elles ne devraient l’être. La température moyenne des couleurs a été mesurée à 5777 K, soit inférieure à la valeur cible de 6500 K, produisant des images un peu trop chaudes, avec du rouge et du bleu qui dérivent plus que le vert. La couverture de l’espace colorimétrique rec709 est de 92,9 %, ce qui est très bon.

Avec des contenus HDR, c’est aussi le mode Cinéma qui permet de produire l’image la plus proche du rendu cinéma. Pour la fidélité des couleurs, nous avons mesuré un Delta E moyen de 2,89, ce qui est inférieur au seuil de 3. Le GP500 propose donc des couleurs fidèles à celles demandées.

Le pic de luminosité a été mesuré à 138 cd/m² pour une image qui fait 100 pouces en diagonale. Le projecteur propose une luminosité de 404 cd/m² à une distance de 1,5 m de l’écran pour une image de 132 cm en diagonale. C’est particulièrement lumineux. Concernant l’usage, il est donc possible de profiter de ce projecteur dans une pièce qui est légèrement éclairée, mais le mieux est de faire la pénombre, voire l’obscurité totale notamment pour obtenir les meilleurs contrastes possible.

Enfin, pour les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020, nous avons obtenu des valeurs respectives de 94 % et 77,83 %, ce qui est excellent. Notez que ces résultats ont pu être obtenus en activant la fonction Wide Color Gamut proposée par l’appareil. Celle-ci fait légèrement baisser la luminosité, de l’ordre de 5 à 8 % environ.

Gaming : un input lag très faible

Le vidéoprojecteur BenQ GP500 propose un mode Jeu. Une fois activé, il annule les corrections automatiques de l’image, ce qui peut être un peu désagréable si on a passé du temps à configurer le cadrage. Avec la fonction Mode rapide activée depuis les paramètres, nous avons mesuré un temps de retard à l’affichage (input lag) de 20,2 ms (Ultra HD à 60 images par seconde), ce qui correspond à une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. C’est très satisfaisant.

Malheureusement, pas de technologie d’optimisation pour le gaming VRR (Variable Refresh Rate) ici.

Audio : 360 degrés avec modulation de la position

Le projecteur est équipé de quatre haut-parleurs. Ils sont installés dans la partie basse de l’appareil. Chacun fait 5 watts pour un total de 20 watts. Cela peut convenir pour un petit salon ou une chambre, mais pas au-delà. L’audio est traité par un DSP treVolo et diffusé sur 360 degrés. Comme le projecteur a pour vocation à être installé à peu près n’importe où, son fabricant a pensé à pouvoir moduler le niveau des haut-parleurs, individuellement.

Dans la pratique, il est donc possible « d’orienter » le son, selon la position du ou des téléspectateurs, afin de diffuser vers le centre, la gauche ou la droite de l’appareil. Si on apprécie l’effort, il faut dire que dans la réalité, le rendu n’est pas aussi significatif que ce à quoi nous nous attendions. Il y a effectivement des différences de diffusion, mais un peu trop brouillonne à notre goût, manquant de précision.

Cinq modes audio sont disponibles, dont un est entièrement personnalisable. Par défaut, le son produit par le vidéoprojecteur est plutôt agréable même s’il semble quand même sortir d’une caisse. On apprécie les dialogues clairs et parfaitement intelligibles, même à faible volume. Pour une plus grande immersion, rien de tel qu’une barre de son ou mieux, un amplificateur digne de ce nom.

La télécommande

Fonctionnant tout d’abord avec un signal infrarouge, la télécommande peut ensuite passer en mode Bluetooth pour un plus grand confort d’utilisation. On peut compter sur la présence d’un microphone pour les commandes vocales. Elle est malheureusement dépourvue de rétroéclairage, mais s’avère relativement ergonomique et assez facile à manipuler. Les boutons sont agréables au toucher et se trouvent assez facilement à tâtons.

Pratique : on peut directement accéder aux menus de réglages de l’image, ce qui est toujours une bonne chose évitant d’avoir à franchir différents sous-menus. Les modes d’image sont affichés en premier dès une pression sur la touche Projector Menu, ce qui est une bonne chose. La seule touche dédiée est réservée à la plateforme Prime Video.

Consommation et nuisance raisonnables

En mode Cinéma, le vidéoprojecteur BenQ GP500 consomme 107 watts avec une mire blanche à 100 %. C’est deux fois la consommation du Xgimi MoGo Pro 2 (en Full HD), par exemple. Pour la nuisance sonore, nous avons mesuré un bruit de seulement 35 dB en moyenne collé à l’appareil et de 33 dB à 2 mètres de distance, ce qui signifie que le projecteur est très discret. Même placé proche de soi, en bout de canapé, par exemple, on l’entend très peu et il ne nuit pas à la séance.

Prix et disponibilité

Le vidéoprojecteur BenQ GP500 est disponible pour un prix de 1799 euros.

Note finale du test
7 /10
Le vidéoprojecteur BenQ GP500 offre une qualité d'image Ultra HD exceptionnelle, bien que simulée, avec une netteté remarquable et une gestion des couleurs parfaitement maîtrisée, susceptible de perdurer grâce à sa fonction d’autocalibration. Les paramètres par défaut sont tout à fait satisfaisants et son installation est très simple, ce qui facilite grandement la mise en place d’une séance Home Cinéma en quelques secondes, même dans un espace restreint. Le GP500 propose une luminosité appréciable, avec des séquences fluides et il offre également de bonnes performances pour les jeux vidéo. Il se révèle donc plutôt polyvalent et, selon nous, son prix est raisonnable compte tenu des performances qu'il offre.

Points positifs du BenQ GP500

  • Facilité d’installation et design

  • Fonctions automatiques de correction pertinentes

  • Bonne qualité d’image

  • Menus pratiques

  • Connectivité complète

  • 3D

Points négatifs du BenQ GP500

  • ARC et pas eARC

  • Pas de HDR10+ ni Dolby Vision

  • Contraste faible

  • Utilisation d’une application pour naviguer dans Netflix