Test du BenQ GV50 : projetez dans tous les sens avec une image bien calibrée

Prêt à projeter jusqu’au plafond

Le vidéoprojecteur BenQ GV50 est un modèle Full HD à focale classique très compact qui est capable de s’orienter dans tous les sens ou presque. Monté sur une base rotative et doté d’une batterie, il embarque des fonctions automatiques de correction pour une installation des plus faciles. Fonctionnant sous Google TV, il permet un divertissement total. En voici notre test complet.
BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid
BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

En bref
BenQ GV50

8 /10
Points positifs du BenQ GV50
  • Compacité et facilité d’installation
  • Fonctions automatiques de correction
  • Principe de l’inclinaison
  • Calibrage en sortie de carton
  • Applications disponibles, dont Netflix
  • Ergonomie de la télécommande
  • Boutons de contrôle
  • Discrétion
  • Très faible consommation et fonctionnement sur batterie
  • Performances pour les jeux vidéo
Points négatifs du BenQ GV50
  • Contraste natif
  • Pas HDR10+ ni Dolby Vision
  • Faible luminosité
 

BenQ s’est fait une spécialité de proposer des produits d’affichage. Outre ses moniteurs, la marque offre également un large choix de vidéoprojecteurs plus ou moins compacts. Le GV50 est le plus petit d’entre eux et se présente avec un design particulièrement original. Déjà, il est l’un des très rares vidéoprojecteurs à intégrer une batterie pour une utilisation sans contrainte de branchement à une prise électrique. Ensuite, alors que certains comme le Epson EF-22 ou le Xgimi MoGo 3 Pro utilisent un système de balancelle, le GV50 est monté sur une base lui permettant de pivoter pour envoyer l’image jusqu’au plafond.

Pour aller plus loin
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Capable de proposer des scènes en qualité Full HD, il s’appuie sur une source laser avec la technologie DLP prometteuse d’une luminosité de 500 Lumens et de couleurs vives. Il embarque le système complet Google TV avec son lot d’applications et de fonctions automatiques de correction pour une installation quasi instantanée, ce modèle veut séduire les personnes désireuses de projeter partout et en toutes circonstances. Mais qu’en est-il vraiment de la facilité de mise en route, de la qualité d’image, du son produit et de ses capacités de divertissement ? C’est ce que nous avons voulu savoir en le testant. En voici nos impressions. 

BenQ GV50Fiche technique

Modèle BenQ GV50
Dimensions 130 mm x 211,2 mm x 191,4 mm
Définition maximale 1920 x 1080 pixels
Taille de l’écran 120 pouces
Compatible HDR HDR10
Ports HDMI 1
Nombre de haut-parleurs 3
Puissance des haut-parleurs 18 watts
Sortie audio Casques, Haut-parleurs
Système d’exploitation (OS) Google TV
Assistant vocal Google Assistant
Fiche produit

Le vidéoprojecteur BenQ GV50 testé nous a été prêté par la marque. Il a été testé en association avec un écran Lumene Movie Palace UHD Platinum 300C, un modèle conçu pour les vidéoprojecteurs. Les mesures ont été réalisées avec du matériel professionnel adapté et en face de l’écran afin de limiter les erreurs et de proposer des valeurs en accord avec ce que le spectateur peut réellement voir.

BenQ GV50Design, tout en rondeur avec une base pour pivoter

Le vidéoprojecteur BenQ GV50 propose un design pour le moins original. Alors que certains utilisent un système de balancelle, l’idée ici est d’arborer une forme circulaire tel un gros palet.

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Il est livré avec une base en plastique qui permet de le faire pivoter sur 360 degrés et de l’incliner jusqu’à 270 degrés vers le mur, l’écran et même jusqu’au plafond. Sous la base, il y a même deux pieds qui peuvent sortir pour proposer une inclinaison sur le côté.

Le système d’inclinaison s’appuie sur deux picots au niveau de la base. Ils suivent une rainure faisant toute la circonférence des deux côtés et permettent l’inclinaison du projecteur. Ce principe a l’avantage d’être souple afin de libérer facilement l’appareil de sa base.

Toutefois, si vous souhaitez installer le projecteur dans une autre position, il faut alors utiliser le pas de vis universel qui est proposé dessous.  

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

L’appareil a des dimensions très compactes. Comptez sur des mesures de 13 x 21,1 x 19,1 cm. En outre, son poids plume d’un peu plus de 2 kg permet de le déplacer très facilement.

Les finitions du GV50 sont parfaites. L’appareil profite d’une excellente qualité de fabrication sans défaut apparent. Le GV50 est décliné uniquement en blanc avec une base grise.

Sur les côtés, il y a de très nombreux orifices servant à la fois à la chaleur de s’échapper, mais également pour les deux haut-parleurs installés de part et d’autre. La partie arrière est aussi largement trouée afin, cette fois, de laisser s’exprimer le woofer. Original, une petite lanière permet de saisir le projecteur pour un transport plus facile.

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Sur la partie supérieure, il y a plusieurs boutons qui profitent d’un rétroéclairage, pratique pour des séances nocturnes. On peut donc facilement l’allumer, l’éteindre, gérer le volume, le mettre en mode veille et même naviguer dans les menus à l’aide d’un (très) petit joystick. Un bouton est même prévu pour revenir en arrière lors de la navigation. En plus, notez la présence d’un bouton-poussoir qui permet d’ajuster la taille de l’image (zoom). Finalement et c’est assez rare pour être souligné, on peut presque se passer de la télécommande. Du moins pour les opérations sommaires.

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Comme les autres modèles de ce gabarit, l’appareil est livré avec un transformateur électrique relié au câble d’alimentation. Il est relativement compact, mais accuse un certain poids, à considérer en cas de déplacement.

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

BenQ GV50Les connectiques

Contrairement aux autres vidéoprojecteurs compacts avec les branchements à l’arrière, et en accord avec son design original, toutes les connectiques sont disponibles sur le côté gauche lorsqu’on regarde l’appareil. On y trouve une entrée HDMI 1.4, un port USB-C, un port USB-A et une prise casque. C’est également là que se fait la connexion avec le bloc d’alimentation. Disons qu’il y a là l’essentiel pour profiter des sources externes, notamment depuis une clé USB, un lecteur Blu-ray ou une console de jeux, par exemple. On apprécie la présence de la prise casque pour une écoute plus intime qu’avec les haut-parleurs.

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Sinon, notez que le GV50 est compatible Wi-Fi 5 et Bluetooth 5.0. Il peut donc utiliser cette dernière liaison sans fil pour se connecter à une enceinte compatible. Inversement, le projecteur peut servir d’enceinte indépendante. Il faut pour cela, activer la fonction correspondante dans les paramètres Projecteur du GV50.

BenQ GV50L’écran

Le vidéoprojecteur BenQ GV50 est livré sans écran. Cela laisse le choix pour la surface de projection. Donc si votre budget est limité, on peut aussi être tenté de l’installer sans écran (en se servant d’un mur comme surface de projection) et donc perdre le bénéfice (important) d’avoir une surface optimisée pour la projection. Comptez entre 500 et 2700 € environ pour des écrans de différentes tailles dont la surface profite d’un traitement spécifique.

BenQ GV50L’installation, simple et efficace

Grâce à son système de base qui lui permet de s’incliner, l’installation du projecteur GV50 est un jeu d’enfant. Il suffit de le poser sur une surface plane (ou pas), voire de le fixer à un support et de l’allumer. L’appareil embarquant toutes les fonctions automatiques de correction de l’image, on obtient immédiatement une image parfaitement rectangulaire et nette. Les corrections peuvent être appliquées dès qu’on le bouge et/ou au démarrage. L’optimisation automatique complète de l’image (trapèze et netteté) est réalisée en moins de 2 secondes, ce qui est très rapide.

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Si les réglages automatiques ne sont pas satisfaisants, ce qui n’est pas arrivé lors de nos tests, il est toutefois possible d’ajuster manuellement la netteté et le trapèze. La qualité de l’image projetée est tout à fait correcte avec toutefois un très léger flou dans les coins supérieur.

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Notez qu’il y a une fonction d’évitement des obstacles présents sur un mur si un tableau est accroché au mur, par exemple. une rotation de l’image peut être appliquée sur 360 degrés, au degré près. Cela signifie qu’on peut s’en servir pour visualiser des vidéos en mode portrait, par exemple. Pratique pour la consultation des réseaux sociaux.
En plus, dans les paramètres, il est possible de choisir différentes couleurs pour le mur ou le plafond sur lequel le projecteur envoie son image. Concrètement, cela signifie que, si votre mur est jaune, bleu ou vert, il va ajuster les couleurs pour que celles-ci soient les plus fidèles possibles en compensant sa propre colorimétrie. Ce réglage n’est pas dans le menu « Projecteur », mais dans les paramètres de l’image.

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Enfin, notez aussi la possibilité d’activer la fonction d’occultation immédiate du faisceau lumineux si on vient à passer devant l’objectif afin de protéger les yeux.

Il y a un zoom qui permet d’avoir une image qui occupe quasiment toute la surface de projection, mis à part le cadre gris dû à la technologie DLP si le projecteur est positionné idéalement. Sinon, on peut réduire la taille de l’image d’environ 40%, si nécessaire. La marque communique sur une image pouvant atteindre 120 pouces en diagonale. Toutefois, nous avons pu aller jusqu’à plus de 130 pouces.

Le ratio de projection du GV50 est de 1,2:1. Concrètement, un recul de 275 cm par rapport au mur ou à l’écran permet d’obtenir une image de 100 pouces en diagonale. Pour couvrir une toile de 300 cm de base, comptez sur un recul de 385 cm.

BenQ GV50L’interface : Google TV avec la certification Netflix

Comme de plus en plus de vidéoprojecteurs, ce modèle profite du système Google TV.

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Il donne donc directement accès à toutes les applications préinstallées et celles qui sont téléchargeables depuis la boutique idoine.

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

On peut ainsi profiter de la certification Netflix, mais aussi des plateformes telles que Prime Video, Apple TV+, MyCanal, TF1, M6+, Arte, YouTube, Disney+ et bien d’autres.
L’interface est conviviale avec des contenus suggérés, une gestion des profils pour tous les membres de la famille et un accès assez rapide aux paramètres.

Pour aller plus loin
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Par rapport aux menus présents sur les TV et comme sur tous les vidéoprojecteurs animés par le système de Google, il y a une section spécifique ici nommée « Projecteur ». Dans ce menu, on peut accéder aux options de réglages de l’appareil afin de parfaire son installation.

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Sinon, une autre rubrique baptisée « Batterie » permet d’ouvrir une section depuis laquelle on peut régler l’image, le son et la sortie audio.  

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Dommage, le menu Batterie ne permet pas de voir quel est le pourcentage restant. Il y a seulement une icône de couleur qui indique grossièrement le niveau de charge avec un code couleur.
Le vidéoprojecteur est compatible Chromecast permettant d’envoyer des contenus sans fil depuis un smartphone Android. C’est aussi possible depuis les appareils iOS.
Pour la lecture de médias, on passe par l’application VLC ou similaire donnant des résultats très satisfaisants non seulement dans la prise en charge des différents codecs, mais également en termes de qualité et de fluidité.
Une fonction permet de vider le cache de l’appareil pour optimiser ses performances et donc sa réactivité. Notez également que le rétroéclairage des touches supérieures peut être désactivé, si nécessaire.

Comptez sur un délai de 5 secondes environ pour le sortir de sa veille.

BenQ GV50L’image en mode subjectif, une très bonne netteté et un bon piqué et une forte luminosité

Le vidéoprojecteur BenQ GV50 s’appuie sur une puce DMD avec la technologie DLP de Texas Instruments. La source de lumière est un laser prometteur d’une luminosité de 500 Lumens, soit deux fois moins que le Epson EF-22. Comme ce dernier, la définition est ici du Full HD soit 1920 x 1080 pixels. Comme tous les vidéoprojecteurs DLP, il y a un cadre gris qui entoure l’image. À l’usage, on s’y habitue et celui-ci n’est pas très gênant, faisant au maximum quelques centimètres. 

Comme le Epson EF-22, le BenQ GV50 est limité au contenu HDR10 ne supportant pas les programmes HDR dynamiques (HDR10+ et HDR Dolby Vision), ce qui est regrettable. Pas non plus de compatibilité avec les contenus 3D.
En SDR ou HDR, plusieurs modes d’images sont disponibles : Vivant, Cinéma, Night Shift, Jeu, Personnalisé.
Quel que soit le mode d’image choisit, des réglages supplémentaires sont possibles : Contrôle Luma adaptatif (pour augmenter la luminosité si l’appareil est utilisé dans une pièce éclairée, par exemple), réglage local du contraste, DNR, MPEG NR (réduction du bruit numérique) et gestion de la couleur du mur.

Indépendamment du mode sélectionné, il est possible de modifier l’intensité de la luminosité : Automatique, Eco et Personnalisé (avec la possibilité de moduler entre 1 et 10).

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Depuis le mode d’image Personnalisé, il est possible de modifier le contraste, la saturation, la netteté, la teinte et le gain pour les trois couleurs primaires. Impossible toutefois d’ajuster le gamma.

L’image produite par le vidéoprojecteur offre de très nombreux détails malgré sa définition Full HD. Le rendu est globalement doux. Le piqué est correct et on profite même d’une certaine profondeur de champ. Les couleurs paraissent naturelles et bien calibrées. Le mode Cinéma est, pour nous, le meilleur pour un rendu optimal afin de visionner les films et les séries dans de bonnes conditions.

Bien que le niveau de contraste ne soit pas extrêmement élevé, les scènes sombres s’en sortent assez bien. Il faut notez que l’image n’est pas extrêmement lumineuse, signifiant qu’il est conseillé d’utiliser le GV50 dans des pièces aussi obscures que possible.

La compensation des mouvements et la mise à l’échelle

Les séquences proposant des mouvements rapides sont agréables à l’œil. Les contours sont assez bien gérés. En outre, la mise à l’échelle est tout à fait convaincante de notre point de vue. La simulation est très bien réalisée et on profite d’un piqué intéressant bien que limité à du Full HD. 

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

L’effet Arc-en-ciel

S’agissant d’une technologie de projection DLP, ce vidéoprojecteur souffre d’un léger effet d’arc-en-ciel. Les personnes qui y sont sensibles peuvent ainsi être un peu gênées lorsqu’il s’agit de séquences changeant rapidement d’une zone claire à sombre et lors de l’affichage de certains sous-titres.

BenQ GV50L’image mesurée

Pour les mesures, nous avons sélectionné le mode Cinéma en laissant les réglages par défaut disponibles dans les paramètres. Le taux de contraste natif est de seulement 774:1, donc meilleur que celui du Epson EF-22 qui est environ de moitié. C’est faible, mais à l’image, c’est plutôt correct, les noirs ne paraissant pas trop gris.
Le gamma moyen a été relevé à 2,15. Cette valeur est légèrement en dessous de la valeur attendue qui est de 2,4 pour des conditions sombres. La courbe de référence est plutôt bien suivie sur toutes les valeurs de gris malgré une petite cassure à la fin.

La température moyenne de couleurs est de 6791 K, ce qui est assez proche de la valeur idéale (6500 K). Les dérives chromatiques sont tout à fait acceptables.
Concernant la fidélité des couleurs, nous avons relevé un Delta E moyen de 2,38 donc inférieur au seuil de 3, en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée. On peut donc dire que le GV50 propose un très bon calibrage avec les réglages par défaut.

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Avec des contenus HDR, c’est encore le mode Cinéma qui permet d’obtenir une image s’approchant le plus d’un rendu « cinéma ». Le Delta E moyen est de 2,96, ce qui est inférieur au seuil de 3. Notez cependant que certaines couleurs ne sont pas vraiment justes dépassant le fameux seuil (voir graphique ci-dessous).
Le pic de luminosité a été relevé à seulement 40 cd/m² pour une image qui fait 100 pouces en diagonale. Ce pic chute à 20,6 cd/m² pour une image qui fait 3 m de base. C’est deux fois moins que les valeurs mesurées avec le Epson EF-22, dans les mêmes conditions avec, respectivement 80 cd/m² et 40 cd/m². Au passage notez que le BenQ GV50 n’arrive pas à clipper les contenus HDR correctement avec une courbe qui ne suit pas bien les valeurs les plus élevées de luminosité. Concrètement, cela se traduit par des détails perdus dans les zones les plus claires de l’image.

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Enfin, pour les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020, nous avons obtenu des valeurs respectives de 79,05% et 61,11%, ce qui est assez bon pour un tel appareil.

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

BenQ GV50Le gaming, un mode Jeu qui booste les performances

Si le Epson EF-22 ne proposait rien de spécial pour les jeux vidéo et un temps de retard à l’affichage particulièrement élevé, c’est tout autre pour le BenQ GV50. En effet, l’appareil propose un mode d’image dédié Jeu.

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Dans celui-ci, on peut laisser le mode Standard avec un input lag de 61,7 ms ou passer en mode Boost avec un temps de retard à l’affichage qui descend à 28,4 ms en Ultra HD à 60 images par seconde. Notez toutefois que ce dernier mode annule toutes les corrections automatiques de l’image. Il faut donc que l’appareil soit placé exactement en face de l’écran ou du mur pour que le trapèze ne soit pas corrigé et avoir une image nativement rectangulaire.

La définition du projecteur est Full HD, mais il peut accepter des signaux Ultra HD qui sont alors réduits.
Globalement, l’expérience de jeu est plutôt satisfaisante avec ce projecteur permettant de profiter d’affichage agréable et assez réactif pour la plupart des joueurs malgré les mesures relevées ci-dessus. Les plus exigeants pourront activer l’option Boost avec les contraintes citées.

BenQ GV50L’audio, un son équilibré

Le vidéoprojecteur BenQ GV50 embarque deux haut-parleurs de 4W chacun avec un woofer de 10W. L’ensemble 2.1 canaux délivre un son plutôt équilibré et cohérent vu la taille de l’appareil. On profite d’une certaine ampleur qui peut suffire pour sonoriser une petite chambre. Pas d’effets de spatialisation ici, mais une certaine chaleur qui n’est pas pour déplaire.

GV50 // Source : BenQ

Si vous préférez avoir plus de dynamisme, la sortie HDMI est là pour ça ou sinon, vous pouvez passer par la liaison Bluetooth pour une connexion sans fil à une enceinte externe. Nous n’avons pas constaté de décalage important entre les actions à l’écran et les sons joués par cette dernière.

La télécommande

La télécommande livrée avec le vidéoprojecteur est très légère. Elle et celle du Epson EF-22 se ressemblent comme deux gouttes d’eau dans l’organisation des touches. La seule différence est que celle-ci est blanche alors qu’elle est noire chez Epson. Il y a donc trois touches pour l’accès direct aux plateformes de streaming YouTube, Prime Vidéo et Netflix. Il y a également une touche dédiée aux paramètres du projecteur. Il est possible de moduler la luminosité de l’image et aussi de lancer la procédure de mise au point. L’assistant Google peut être exécuté avec une touche spécifique.

BenQ GV50 // Source : Sylvain Pichot / Frandroid

Certaines touches semblent phosphorescentes, mais malgré nos essais, aucune ne s’est révélée à nous dans l’obscurité. La télécommande fonctionne en Bluetooth évitant d’avoir à pointer l’appareil pour obtenir une réaction à l’image. Enfin, elle peut recevoir tous les ordres vocaux.

BenQ GV50Consommation, autonomie et nuisance sonore

En mode Cinéma, le vidéoprojecteur BenQ GV50 a une consommation plus faible que celle du Epson EF-22, soit 40W avec une mire blanche occupant 100% de la surface de l’écran et le niveau de luminosité réglé au maximum.

Comme évoqué en introduction, le projecteur intègre une batterie, ce qui lui permet de diffuser des vidéos pendant 1h30, d’après nos tests (qualité HDR).

Pour la nuisance sonore, nous avons mesuré un bruit de seulement 36 dB en moyenne à proximité de l’appareil, ce qui signifie que le projecteur est particulièrement discret. On l’entend vraiment très peu même s’il est placé proche de soi, en bout de canapé, par exemple. Il ne nuit donc pas du tout à la séance.

BenQ GV50Prix et disponibilité

Le vidéoprojecteur BenQ GV50 est disponible pour un prix de 699 euros.

Notre avis sur Le BenQ GV50

Design
9
Le design du GV50 de BenQ est particulièrement original. Il ne ressemble à aucun autre vidéoprojecteur, aussi compact soit-il. Avec son principe circulaire et sa base qui lui permet de s’incliner jusqu’au plafond, il est pensé pour toutes les situations.
Connectique
8
Côté connectiques, comme beaucoup de modèles compacts, le GV50 propose le minimum avec une seule entrée HDMI pour une console ou un lecteur externe. Sa prise USB permet de lire directement du contenu multimédia et on peut profiter d’une écoute en mode « intime » avec la prise casque, le cas échéant. La liaison Bluetooth permet, en outre, de s’en servir comme d’une enceinte nomade, sur batterie !
Écran / affichage
8
La définition offerte par le GV50 est certes limitée à du Full HD, mais on profite malgré tout d’un bon rendu notamment avec des couleurs fidèles, une certaine chaleur. Côté calibrage, nous nous attendions à des chiffres bien plus éloignés que ceux jugés pertinents pour une image Home Cinéma. Force est de constater que les réglages par défaut sont excellents.
Luminosité
6
La luminosité offerte par ce modèle est limitée. Il a du mal à officier dans une pièce vraiment éclairée et nous conseillons de visionner les contenus dans une salle des plus obscures possible pour en tirer le meilleur parti.
Logiciel
9
Fonctionnant sous Google TV, il profite de toutes les applications préinstallées et qui permettent de jouir d’un divertissement complet. S’il vous manque des applications, la plateforme de téléchargement est là pour ça. Les menus de réglages sont très bien intégrés même si on peut lui reprocher un mauvais intitulé pour la section « batterie ».
Audio
8
Avec ses deux haut-parleurs de 4W couplés au woofer, on a droit à un son relativement chaud et plutôt ample. Le système peut suffire, selon nous, à sonoriser un petit espace. Pour de puissance, il y a des possibilités notamment via la sortie HDMI ou la liaison Bluetooth.
Note finale du test
8 /10
Le vidéoprojecteur BenQ GV50 est un appareil compact qui peut fonctionner sur batterie ce qu'il lui apporte une très grande flexibilité d'autant qu'il corrige automatiquement l'image pour avoir un rectangle parfait quel que soit l'angle. Nous avons aimé son principe d'inclinaison, très original. On apprécie sa qualité d'image surtout pour un appareil aussi compact et son système complet n'est pas en reste.

Points positifs du BenQ GV50

  • Compacité et facilité d’installation

  • Fonctions automatiques de correction

  • Principe de l’inclinaison

  • Calibrage en sortie de carton

  • Applications disponibles, dont Netflix

  • Ergonomie de la télécommande

  • Boutons de contrôle

  • Discrétion

  • Très faible consommation et fonctionnement sur batterie

  • Performances pour les jeux vidéo

Points négatifs du BenQ GV50

  • Contraste natif

  • Pas HDR10+ ni Dolby Vision

  • Faible luminosité

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