La marque BenQ est spécialiste des solutions d’affichage et propose un très grand nombre d’appareils pour les particuliers, mais également pour les professionnels. Nous avons récemment testé un modèle extrêmement compact, le GV50, qui peut pivoter pour envoyer l’image jusqu’au plafond. Avec le GP520, BenQ veut offrir une solution des plus qualitatives pour les personnes à la recherche d’un vidéoprojecteur relativement compact, mais qui ne fait que très peu de compromis sur la qualité d’image. Fonctionnant sous Google TV, ce « smart projecteur » est un modèle que l’on installe devant soi ou derrière le canapé pour une image avec une définition Ultra HD et pouvant atteindre 180 pouces.
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Annoncé récemment, le GP520 utilise une source de lumière 4LED prometteuse d’une luminosité particulièrement élevée (jusqu’à 2600 Lumens, selon la marque), compatible avec le format HDR10+ et affichant un haut niveau de contraste afin de profiter des films, des séries et même des jeux vidéo dans les meilleures conditions même dans des pièces lumineuses. Il a la particularité d’être compatible avec les contenus 3D. L’appareil est Wi-Fi 6, Bluetooth, et dispose d’un système audio basé sur deux haut-parleurs de 12W chacun avec, le cas échéant, la possibilité d’utiliser l’une des deux prises HDMI pour renvoyer le son vers une barre de son ou un amplificateur idoine.
Le BenQ GP520 vient concurrencer le LG CineBeam Q, le Dangbei Mars 2 Pro, le Nebula Cosmos 4K SE, le Xgimi Horizon S Pro ou encore au Xgimi Horizon Ultra. Il vient aussi se frotter au Hisense C2 Ultra, JMGO N1S Ultra bien que ces derniers offrent, sur le papier, une plus forte luminosité et sont nettement plus chers également. En termes de gabarit, on est à peu près dans les mêmes proportions. Alors, que vaut exactement le vidéoprojecteur BenQ GP520 dans la vie de tous les jours ? C’est ce que nous avons voulu savoir en le testant.
BenQ GP520Fiche technique
Modèle | BenQ GP520 |
---|---|
Dimensions | 241,3 mm x 151 mm x 225 mm |
Définition maximale | 3840 x 2160 pixels |
Taille de l’écran | 180 pouces |
Compatible HDR | HDR10+ |
Ports HDMI | 2 |
Compatible Surround | Dolby Atmos |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Puissance des haut-parleurs | 24 watts |
Sortie audio | Casques, Haut-parleurs |
Système d’exploitation (OS) | Google TV |
Assistant vocal | Google Assistant |
Fiche produit |
Le vidéoprojecteur BenQ GP520 testé nous a été prêté par la marque. Il a été testé en association avec un écran Lumene Movie Palace UHD Platinum 300C, un modèle conçu pour les vidéoprojecteurs. Les mesures ont été réalisées avec du matériel professionnel adapté et en face de l’écran afin de limiter les erreurs et de proposer des valeurs en accord avec ce que le spectateur peut réellement voir.
BenQ GP520Design, une petite boîte bien carrée
Le vidéoprojecteur BenQ GP520 profite d’un design assez conventionnel pour un tel appareil. Il a une forme carrée avec des dimensions relativement égales autant sa largeur que sa profondeur. Plus précisément, il mesure 241,5 x 225 mm pour une hauteur de 151 mm. Son poids est inférieur à celui du Nebula Cosmos 4K SE puisqu’il fait 3,7 contre 4,5 kg pour ce dernier. Toutefois, le modèle Nebula a pour lui une poignée sur la partie supérieure dont est dépourvu le BenQ.
La façade du GP520 est plutôt sobre, mis à part le cerclage de l’objectif qui profite d’un liseré bleu d’un très bel effet. On peut y voir la marque du fabricant ainsi que les capteurs frontaux qui permettent d’ajuster automatiquement l’image selon le positionnement de l’appareil.
Sur le dessus, il y a aussi des capteurs ainsi qu’un bouton pour allumer la machine, un autre pour activer le mode Bluetooth et une double touche pour gérer le volume. Notez également la présence, derrière son capuchon en silicone, d’un pas de vis universel (1/4 pouce) permettant d’accrocher le vidéoprojecteur à un support, au plafond, par exemple.
On trouve deux autres pas de vis identiques sur la face arrière et en dessous du vidéoprojecteur, ce qui laisse une très grande flexibilité de fixation. Si on reste en dessous, il y a également trois autres pas de vis, permettant, là encore, d’installer l’appareil sur un support de type plafonnier. C’est très bien pensé. Sinon, pour une position plus conventionnelle, à l’endroit, on peut compter sur trois patins en caoutchouc avec les deux plus petits à l’avant, mais qui ne sortent pas, ce qui aurait permis de régler l’horizontalité de l’image, le cas échéant.
Notez que l’alimentation n’est pas intégrée, ce qui signifie qu’il se traine un bloc externe qui est ici relativement gros, pratiquement aussi long que le vidéoprojecteur est profond. Cela peut compter lors du transport.
Le GP520 profite de belles finitions avec une coque légèrement texturée. Sur les côtés, il y a de larges grilles pour aider la ventilation des composants internes. Nous n’avons constaté aucun défaut de fabrication sur le modèle prêté par la marque pour réaliser ce test.
BenQ GP520Connectiques
Comme la quasi-totalité des autres vidéoprojecteurs du marché, toutes les connectiques sont rassemblées à l’arrière, mis à part le port d’alimentation qui est placé sur l’un des deux côtés. Sinon, il y a deux entrées HDMI 2.1 dont une est compatible eARC pour renvoyer le son vers une barre de son ou un amplificateur. On trouve également un port USB-A pour brancher une clé USB ou un disque dur externe et lire des contenus multimédias. Une autre prise USB-A est disponible, mais uniquement pour la maintenance.
Notez la présence d’un port USB-C, ce qui n’est pas si courant sur ce type d’appareil. Enfin, il y a une prise audio jack 3,5 mm pour connecter un casque. Cette connectique peut également servir si on veut relier une enceinte de manière filaire. En outre, il est aussi possible d’utiliser la liaison sans fil Bluetooth pour profiter d’un système audio plus performant que celui qui est intégré, mais gare au décalage entre l’image et le son.
Le vidéoprojecteur est compatible Wi-Fi 6 pour se connecter au réseau domestique. Il peut servir une liaison Bluetooth 5.2.
BenQ GP520L’écran
Le vidéoprojecteur BenQ GP520 est livré sans écran. Cela laisse le choix pour écran, mais votre le budget est limité, vous pouvez aussi être tenté de l’installer sans écran (en se servant d’un mur comme surface de projection) et donc perdre le bénéfice (important) d’avoir une surface optimisée pour la projection. Comptez entre 400 et 2700 € environ pour des écrans de différentes tailles dont la surface profite d’un traitement spécifique.
BenQ GP520L’installation facilitée par de nombreuses fonctions d’optimisation
Comme tous les vidéoprojecteurs compacts, le BenQ GP520 est doté de plusieurs fonctions automatiques de correction d’image. Pour cela, il utilise ses trois capteurs frontaux.
L’un permet d’ajuster automatiquement les couleurs de l’image à celle du mur pour un rendu « des plus fidèles ». L’autre sert à s’adapter à la luminosité ambiante de la pièce. Le dernier permet de configurer l’image afin d’obtenir un cadre parfaitement rectangulaire (correction du trapèze) et une netteté aussi pertinente que possible (autofocus). Pour en revenir rapidement à la correction de la couleur du mur, sachez que BenQ a testé sa technologie sur plus d’une centaine de couleurs de murs et optimisé le système pour 6 teintes, dont le blanc, le bleu ciel, l’ivoire, le jaune crème, le vert œuf et le rose clair.
Plus généralement, les réglages automatiques sont relativement rapides et on arrive à obtenir une qualité d’image très satisfaisante en seulement quelques secondes.
Les corrections automatiques peuvent être réalisées à chaque démarrage ou pas et dès qu’on bouge le projecteur.
Bien entendu, le GP520 propose également une option pour protéger les yeux si on passe devant le faisceau lumineux qui est alors automatiquement coupé. La fonction d’évitement des obstacles est aussi de mise, avec, cette fois, la possibilité d’un décalage automatique si le projecteur détecte un tableau sur le mur, par exemple. L’image peut être décalée par rapport au centre de la projection et il y a un zoom numérique qui réduit d’environ 50% la taille du cadre. Enfin, notez la possibilité de faire pivoter l’image, si nécessaire. Bref, tout est mis en œuvre pour s’adapter automatiquement à toutes les positions de l’appareil par rapport à sa surface de projection. Si on n’est pas satisfait des ajustements réalisés par le vidéoprojecteur, il est possible de configurer manuellement la netteté et le trapèze.
Le rapport de projection du BenQ GP520 est de 1,2:1, comme la plupart de ses concurrents. Avec les paramètres par défaut, pour obtenir une image de 137 cm en diagonale (120 cm environ de base), comptez sur un recul de 2,5 m. Pour une image de 3 m de base, il nous a fallu un recul de 3,70 m environ.
BenQ GP520L’interface : Google TV avec la certification Netflix
Comme de plus en plus de vidéoprojecteurs, le BenQ GP520, à l’image du GV50, est animé par le système Google TV.
Les Xgimi Horizon S Pro et Horizon Ultra fonctionnent sur une base Android TV qui n’a pas la certification Netflix. Ici, aucune application de streaming ne manque.
Pour aller plus loin
Google TV : rubriques, paramètres, fonctions… Tout savoir sur l’interface aux milliers d’applications
On se retrouve avec une interface plutôt conviviale dans laquelle de nombreux contenus sont suggérés. Il est possible d’enregistrer différents profils pour tous les membres de la famille. L’accès aux paramètres est rapide, directement disponible dans le coin supérieur à droite de l’interface principale. Notez que nous avons pu profiter de la toute dernière version du système avec le mode Google Home permettant de piloter les objets connectés présents dans la maison, le cas échéant, à l’image des caméras, lumières, etc.
La rubrique spécifique nommée Projecteur est bien là, permettant de configurer l’appareil via les nombreuses options de réglages. C’est depuis ce menu que l’on gère toutes les fonctions automatiques et manuelles de correction de l’image.
Côté application, l’offre de Google TV est particulièrement riche avec, par défaut, la préinstallation des plateformes de streaming parmi les plus populaires, dont Netflix, Apple TV+, TF1+, M6+, Arte, Prime Video, Disney+, Canal+ et bien d’autres encore. Bien entendu, si cela ne suffit pas, on peut consulter la page dédiée aux téléchargements pour trouver d’autres applications.
Le projecteur est compatible avec Chromecast et AirPlay 2 permettant ainsi d’envoyer des contenus audio ou vidéo, sans fil depuis un smartphone Android ou iOS.
Pour la lecture de médias, on passe par l’application VLC ou similaire qui donne des résultats très satisfaisants non seulement dans la prise en charge des différents codecs, mais également en termes de qualité.
BenQ GP520L’image en mode subjectif, une très bonne netteté et un bon piqué, obscurité demandée
Le BenQ GP520 utilise une source de lumière 4LED alors que la plupart des concurrents proposant une image Ultra HD embarquent une technologie Laser, voire Laser+LED. Comme la très grande majorité des vidéoprojecteurs, ce modèle s’appuie sur une puce DMD de 0,47 pouce avec la technologie DLP et le traitement XPR de Texas Instruments. Cette dernière permet notamment de simuler une image avec une définition Ultra HD à partir d’une matrice nativement Full HD. Le projecteur produit ainsi deux images légèrement décalées à une fréquence extrêmement élevée donnant l’illusion d’une meilleure définition. Le résultat est ici tout à fait satisfaisant.
Comme tous les vidéoprojecteurs DLP, il y a une bordure grise formant une sorte de cadre virtuel gris autour de l’image. Ses bordures sont assez peu épaisses, ne dépassant pas les 2 cm.
Le vidéoprojecteur supporte les contenus HDR10 et HDR10+. Il n’est pas compatible Dolby Vision, ce que certains regretteront. Dans les menus de configuration, il est possible de choisir le niveau de luminosité : Normal, Eco, Dynamique ou Personnalisé.
Ensuite, en SDR, il y a le choix entre plusieurs modes d’image : Lumineux, Cinéma, Cinéma Auto, Jeu, Sport et Utilisateur. Le mode Cinéma Auto prend en charge les conditions d’éclairage de la pièce tandis que le mode Cinéma les rend inactives. Avec des contenus HDR, il est possible de sélectionner les modes HDR10, Cinéma Auto HDR, Jeu HDR et Utilisateur HDR. Au passage, notez que le GP520 est compatible avec les contenus 3D.
Dans le menu Réglages expert, il est possible de jouer sur plusieurs paramètres, dont le contrôle adaptatif de la luminosité, le réglage local du contraste, la fonction DNR pour la réduction de bruit. Avec le mode d’image Personnalisé, on peut modifier le contraste, la saturation, la netteté ainsi que la teinte. Les couleurs peuvent être réglées indépendamment les unes des autres et c’est aussi dans ce menu que l’on peut moduler la fidélité des couleurs en cas de projection sur un mur de couleur.
L’image produite par le GP520 est très agréable à l’œil avec des couleurs vives, mais pas trop non plus paraissant parfaitement naturelles. Les dégradés sont très bien réalisés et la luminosité est l’un des points forts de cet appareil qui peut officier dans une pièce relativement éclairée. Son contraste est, à contrario, le point faible du rendu. On apprécie le bon piqué avec de très nombreux détails à l’écran (ou sur le mur).
La compensation des mouvements et la mise à l’échelle
Les séquences présentant des mouvements rapides sont plutôt agréables à l’œil. Le système MEMC joue parfaitement son rôle, produisant ainsi des effets de traveling tout à fait cohérents et fluides.
En outre, la mise à l’échelle des contenus qui ne sont pas nativement Ultra HD est plutôt convaincante, de notre point de vue. La simulation est très bien réalisée.
L’effet Arc-en-ciel
S’agissant d’une technologie de projection DLP, l’effet d’arc-en-ciel est ici présent. Sensibles à ce phénomène, nous avons trouvé qu’il était tout de même assez limité et, à l’usage, nous avons été peu gênés. Rappelons que la visibilité de cet effet dépend de la sensibilité du spectateur. Concrètement, cela signifie que l’on peut voir de manière très brève de petits arcs-en-ciel (rouge/vert/bleu) sur les contours des objets lumineux sur des fonds sombres, ainsi qu’à l’affichage de sous-titres, par exemple.
BenQ GP520L’image mesurée
Pour nos mesures, nous avons utilisé le mode Normal pour la luminosité et, pour le mode d’image, nous avons sélectionné « Cinéma ». Dans ces conditions et une totale obscurité dans la pièce, nous avons mesuré un taux de contraste natif de seulement 360:1, ce qui n’est vraiment pas élevé, très proche de la valeur que nous avons obtenue avec le Cosmos 4K SE de Nebula, par exemple.
Le gamma moyen a été mesuré à 2,18, ce qui est légèrement en dessous de la valeur attendue (2,4 pour des conditions sombres de visionnage). Toutefois, on peut observer que la courbe des différentes valeurs sur l’échelle de gris est très bien suivie, et ce, jusqu’à la fin.
Pour ce qui est de la température moyenne des couleurs, celle-ci a été mesurée, en moyenne à 6486 K, et donc extrêmement proche de la valeur idéale qui est de 6500 K. Les dérives chromatiques sont particulièrement légères. Concernant la fidélité des couleurs, nous avons relevé un Delta E moyen de 2,54, ce qui est vraiment excellent, car inférieur au fameux seuil de 3, en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée. On salue les réglages proposés par BenQ sur ce vidéoprojecteur qui n’a, selon nous, pas besoin de configuration spécifique en sortie de carton et permet ainsi d’apprécier immédiatement une image de très haute qualité et fidèle.
Avec des contenus HDR, nous avons sélectionné le mode HDR10 qui permet de produire l’image la plus proche du rendu cinéma. Pour la fidélité des couleurs, nous avons mesuré un Delta E moyen de 2, donc inférieur au seuil de 3, signifiant que le vidéoprojecteur est très bien calibré. Avec le mode Cinéma auto HDR, prenant en compte les conditions d’éclairage de la pièce, nous avons relevé un Delta E moyen de 5,98, donc bien au-dessus du seuil conseillé.
Concernant la luminosité maximale, nous avons mesuré 173 cd/m² alors que le Cosmos 4K SE de Nebula avait été flashé à 160 cd/m². Toujours à titre de comparaison, dans les mêmes conditions, le Dangbei Mars 2 Pro a permis de relever 157 cd/m² alors que le Xgimi Horizon Ultra nous a donné 150 cd/m² et 190 cd/m² pour le JMGO N1S Ultra. Toutes ces mesures ont été réalisées avec une image qui fait 100 pouces en diagonale. Pour le BenQ GP520, avec le mode HDR10, cela correspond à une luminosité de 1488 Lumens donc relativement loin de la mesure annoncée par la marque (2600 Lumens) qui utilise le mode de luminosité le plus fort, mais ne permet pas d’apprécier des couleurs fidèles. Au-delà de ces chiffres, le GP520 est tout à fait capable de produire une image correcte même si la pièce est éclairée. C’est le niveau de contraste qui fera défaut.
Notez que lorsque le vidéoprojecteur est placé à seulement 1,5 m de l’écran, on passe à un pic de luminosité de 509 cd/m² (contre 451 cd/m² pour le Cosmos 4K SE), avec une courbe qui est mieux suivie.
Enfin, concernant les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020, nous avons obtenu des valeurs respectives de 87,14 % et 73,6 %, ce qui est plutôt bon.
BenQ GP520Le gaming, un mode Jeu qui booste les performances
Pour les jeux vidéo, avec des contenus SDR et HDR, il y a un mode d’image correspondant dans les paramètres. Exactement comme sur le Nebula Cosmos 4K SE, il y a un mode « boost » qui permet d’obtenir un temps de retard à l’affichage réduit. Toutefois, celui-ci désactive automatiquement les corrections d’image. Il faut donc que le projecteur soit placé exactement en face du mur ou de l’écran pour en profiter correctement.
Lorsque cette option est activée, nous avons mesuré un input lag de 17,8 (contre 18,3 ms pour le Cosmos 4K SE). Cela correspond à un tout petit peu plus qu’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. Ce résultat est donc excellent pour un vidéoprojecteur. Toutefois, même si l’option « boost » est désactivée, nous avons relevé un input lag de 34,6 ms, ce qui est tout aussi acceptable, car situé en dessous des 50 ms où même un œil peu exercé pourrait voir une différence.
Avec le mode Jeu activé, le pic de luminosité est légèrement supérieur au mode Cinéma, selon nos mesures pour une image faisant 100 pouces en diagonale. Il passe à 518 cd/m² lorsque le vidéoprojecteur est placé à seulement 1,5 m de l’écran ou du mur, ce qui est donc particulièrement lumineux. Enfin, concernant la fidélité des couleurs, nous avons relevé un Delta E moyen de seulement 1,98, donc nettement mieux que sur le Cosmos 4K SE, avec les réglages par défaut et signifiant ici que le BenQ GP520 est parfaitement calibré, en sortie de carton.
Le vidéoprojecteur n’est pas compatible avec les signaux 120 Hz, limité à du 60 Hz. L’expérience de jeu est vraiment très agréable avec ce modèle. Le piqué est excellent et la fluidité des images est tout à fait satisfaisante.
L’audio, un son cohérent
Le vidéoprojecteur est équipé de deux haut-parleurs délivrant une puissance de 12W chacun. Cela suffit pour sonoriser une petite pièce, mais pas au-delà et l’ensemble se montre relativement convaincant, même si nous aurions aimé avoir un peu plus de spatialisation. Le son est ainsi plutôt équilibré. Les médiums sont très présents et l’absence d’un woofer se fait sentir, proposant ainsi une sonorité assez claire, sans réelle chaleur. Le son est plutôt bien projeté.
Notez la compatibilité avec le format audio Dolby Digital, Dolby Digital Plus et Dolby Atmos. En outre, on peut passer par la sortie eARC de la prise HDMI pour atteindre une barre de son ou un amplificateur compatible. Enfin, notez que, via la liaison Bluetooth, il est possible de se servir du vidéoprojecteur comme d’une enceinte. Cette connectivité lui sert aussi pour la sortie audio vers un système externe, sans décalage notable.
La télécommande
La télécommande livrée avec le BenQ GP520 est strictement identique à celle qui est fournie avec le vidéoprojecteur Epson EF-22/EF-21. D’un format plutôt compact, elle est alimentée par deux piles AAA. Elle n’est malheureusement pas rétroéclairée, ce qui est le cas de la télécommande du Cosmos 4K SE. Au mieux, quelques touches tentent une phosphorescence qui n’est pas vraiment efficace. Elle fonctionne en Bluetooth signifiant qu’il n’est pas obligatoire de pointer l’appareil pour obtenir une réaction de sa part.
La navigation à travers les menus passe par le bouton circulaire avec un bouton de validation en son centre. Il y a une touche spécifique pour activer le microphone intégré et dicter les ordres vocaux, une autre pour gérer directement la mise au point de l’image, si nécessaire, et un bouton pour accéder aux paramètres du système. La taille de l’image peut être réglée aisément, tout comme le volume. Notez également la présence de touches dédiées à YouTube, Netflix et Prime Video.
BenQ GP520Consommation et nuisance sonore
En mode Cinéma, le vidéoprojecteur BenQ GP520 consomme 132 watts, ce qui est plus raisonnable que le Cosmos 4K SE, par exemple, mais un peu plus que le Dangbei Mars Pro 2. Cette mesure a été réalisée de manière instantanée avec une mire blanche à 100% et le niveau de luminosité standard.
Pour la nuisance sonore, nous avons mesuré un bruit de 37 dB en moyenne à proximité de l’appareil. Ce n’est donc pas le vidéoprojecteur le plus discret du marché, mais on peut toutefois passer un moment avec lui sans en avoir plein les oreilles. À l’usage, cela reste acceptable pour une projection avec le son.
BenQ GP520Prix et disponibilité du vidéoprojecteur BenQ GP520
Le vidéoprojecteur BenQ GP520 est disponible pour un prix de 1200 euros environ.
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