Il y a quelques années encore, les constructeurs chinois étaient quasiment absents du marché européen, et n’avaient pas forcément une très bonne réputation. Et pour cause, ils étaient souvent accusés, parfois à raison, de copier le design des voitures européennes afin de les vendre à très bas prix dans leur pays.
Mais au fil des années et des alliances avec les constructeurs traditionnels, les choses ont fortement changé, et aujourd’hui, ces marques font même trembler celles qui sont déjà bien établies. C’est tout particulièrement le cas de BYD, qui vient tout juste de devenir le numéro 1 mondial de l’électrique devant Tesla sur le derneir trimestre 2023.
Fraîchement arrivé en Europe, ce dernier possède déjà une gamme complète, qui va de la Dolphin au Tang en passant par la Seal. Mais le constructeur chinois a également une division plus haut de gamme, un peu comme Lexus avec Toyota, qui n’est pas encore commercialisée chez nous. Il s’agit de Denza, qui est en fait le fruit d’une alliance nouée en 2010 avec le groupe Daimler.
Si plusieurs modèles avaient vu le jour, les chiffres de vente furent plutôt décevants et la maison-mère de Mercedes avait décidé de jeter l’éponge, laissant BYD contrôler la jeune marque à 90 %. Cependant, la firme allemande continue de collaborer avec le constructeur chinois, notamment pour le développement du grand D9 et de la N7.
Et c’est justement cette dernière qui nous intéresse aujourd’hui, puisque nous avons eu la chance de pouvoir en prendre le volant en avant-première pour la France. Le crossover électrique, officiellement dévoilé en début d’année dernière n’est pas encore commercialisé en Europe. Et pour l’heure, aucune date précise n’a encore été annoncée par le constructeur à ce sujet.
Mais que vaut vraiment cette nouvelle rivale de la Tesla Model Y ? Pour le savoir, nous en avons pris le volant, le temps d’un rapide essai qui nous aura permis de découvrir toutes les spécificités de cette nouvelle arrivante très prometteuse !
Fiche technique
Modèle | Denza D9 |
---|---|
Dimensions | 5,25 m x 1,96 m x 1,92 m |
Puissance (chevaux) | 312 chevaux |
0 à 100km/h | 9,5 s |
Niveau d’autonomie | Conduite semi-autonome (niveau 2) |
Vitesse max | 180 km/h |
Taille de l’écran principal | 10,25 pouces |
Prise côté voiture | Type 2 Combo (CCS) |
Essayez-la | Fiche produit Voir l’essai |
Design : un style affirmé, mais qui n’en fait pas trop
Si nous avions déjà vu cette nouvelle Denza à travers les premières photos officielles publiées par la marque, nous avons enfin eu la chance de nous envoler sur ses terres natales afin de la découvrir en vrai. Et le moins que l’on puisse dire en l’approchant pour la première fois, c’est que cette dernière est en fait plus imposante que ce à quoi nous aurions pu nous attendre.
Il faut dire que le crossover électrique affiche des dimensions plutôt généreuses, avec une longueur de 4,86 mètres tout de même. À titre de comparaison, la Tesla Model Y mesure quant à elle 4,75 mètres de long. En revanche, la N7 affiche une hauteur de seulement 1,60 mètre, ce qui lui donne un style plutôt dynamique malgré tout.
Et ce même si sa garde au sol reste relativement élevée, afin de lui donner une silhouette dans l’air du temps, inspirée des SUV. On note cependant que la voiture n’est pas dotée de protections latérales en plastique, même si ses passages de roues restent assez marqués. En revanche, on remarque que les boucliers avant et arrière sont assez proéminents, contribuant à donner une impression de robustesse à l’ensemble.
À l’avant, le crossover électrique affiche un look qui ne passe pas inaperçu, avec ses deux feux de jour qui lui confèrent un certain caractère et permettent de le reconnaître au premier coup d’œil. Mais pas question de faire dans le too-much pour cette Denza N7, qui reste globalement assez sobre.
En effet, son design global est sans fioritures, avec ses optiques qui restent assez classiques à l’avant. Seules les prises d’air lui donnent un air légèrement dynamique, de même que le toit incliné lorsqu’on la regarde de profil. La voiture est d’ailleurs bien campée sur ses jantes, disponible en 19 et 20 pouces selon la finition choisie, tandis qu’elles sont chaussées de pneus Continental ou Pirelli, là encore en fonction de la version.
À l’arrière, le véhicule électrique se veut assez consensuel et dans l’air du temps, avec ses feux reliés entre eux par une large bande lumineuse qui nous rappellent d’autres modèles déjà présents sur le marché.
On note la présence de poignées intégrées à la carrosserie, afin de réduire la résistance de l’air. Cependant, le constructeur chinois n’a pas encore communiqué sur le Cx (coefficient de trainée) de sa voiture électrique. Ce dernier devrait sans doute être assez bas à en croire le dessin global du véhicule, tandis que la Tesla Model Y affiche une valeur de 0,23. Enfin, pas moins de sept teintes de carrosserie sont proposées dans la gamme chinoise de la Denza N7, mais nul doute qu’elles seront conservées si celle-ci finit par faire la route jusqu’en Europe un peu plus tard.
Habitabilité : prestations satisfaisantes
Nous l’avons vu, cette Denza N7 affiche des dimensions assez généreuses qui la placent dans la catégorie des véhicules familiaux, puisqu’elle est même plus grande que la nouvelle Peugeot e-3008, que nous avons pu découvrir quelques mois plus tôt. Un beau bébé donc, qui laisse également penser que l’espace intérieur est à la hauteur des attentes.
Et bien la réponse est oui, ce qui devrait rassurer les potentiels acheteurs, notamment ceux qui ont prévu d’agrandir la famille. Le crossover électrique affiche un empattement de 2,94 mètres, ce qui est dans la moyenne haute et qui laisse présager un bel espace à bord. Les passagers sont confortablement installés sur la banquette arrière, qui se montre en plus assez confortable en plus d’être chauffante.
L’espace aux jambes est très satisfaisant, de même que celui pour la tête. Au total, pas moins de cinq personnes peuvent prendre place à bord de la Denza N7, qui sait également accueillir comme il se doit le conducteur ainsi que son passager à l’avant. Ces derniers profitent en effet de sièges électriques offrant une grande amplitude de réglages et un bon maintien. Ce que nous avons pu essayer lors de notre prise en mains, qui faisait notamment la part belle aux tests d’agilité.
Si les passagers sont chouchoutés à bord du crossover chinois, ce dernier propose également un coffre généreux, dont le volume est compris entre 480 et 1 200 litres lorsque la banquette est rabattue. À noter que cette dernière peut également incliner son dossier avec trois niveaux.
Il faut également savoir qu’un petit frunk (coffre avant) de 73 litres est aussi accessible. Si certains constructeurs optent pour une présentation très épurée, comme ce que proposent Tesla par exemple, Denza a de son côté fait le choix d’un dessin assez classique, mais très moderne cependant. Et pour cause, nous retrouvons pas moins de trois écrans, sur lesquels nous reviendrons un peu plus en détail au cours de notre essai.
On apprécie le dessin de la planche de bord, mais également la qualité perçue, qui est tout à fait conforme aux attentes et au positionnement de la marque. Car n’oublions pas que Denza souhaite être un constructeur premium, afin de chasser sur les terres de Mercedes ou encore Audi, entre autres.
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Le confort est donc de mise à bord de cette Denza N7, qui embarque également un système audio fourni par le fabricant français Devialet. Ce dernier est composé de 16 haut-parleurs et offre un son qui devrait plaire aux mélomanes. Les matériaux sont quand à eux de bonne facture, de même que les ajustements, alors que les prestations globales n’ont absolument rien à envier à celles des constructeurs européens. D’autant plus qu’il est possible d’opter pour plusieurs teintes de selleries, dont du beige ou gris comme sur notre modèle d’essai.
Infodivertissement : une dotation généreuse
Comme nous l’avons expliqué un peu plus haut, la Denza N7 se dote de trois écrans sur sa planche de bord, ce qui ne devrait pas manquer d’attiser la curiosité des potentiels clients, et qui confirme le positionnement haut de gamme de la marque. Nous retrouvons une première dalle de 10,25 pouces dédiée au passager, qui lui permet d’accéder à de nombreuses fonctionnalités et divertissements.
Mais ce qui nous intéresse le plus, c’est évidemment l’écran central, qui affiche une diagonale de 17,3 pouces, dépassant les 15 pouces de la Tesla Model Y. Ce dernier intègre le système d’info-divertissement de la marque, qui affiche une présentation très moderne et qui n’a rien à envier aux constructeurs occidentaux.
Certes, les inscriptions en chinois ne nous ont pas forcément aidé à bien appréhender le dispositif, mais nous avons tout de même pu apprécier sa facilité d’utilisation ainsi que sa fluidité. Et ce malgré la barrière de la langue ! Bonne nouvelle, il est également possible de profiter de la connectivité Apple CarPlay et Android Auto, ce qui devrait aider certains à sauter le pas.
Globalement, on salue l’ergonomie de ce poste de conduite bien pensé et qui séduira les plus geeks, sans pour autant déstabiliser les moins technophiles. Un savant mélange très réussi sur cette Denza N7, qui se dote également d’un petit combiné numérique de 10,21 pouces. Ce dernier affiche toutes les informations relatives à la conduite de manière très claire.
Mais ce n’est pas tout, car il est également associé à un grand affichage tête-haute en réalité augmentée, qui indique notamment la vitesse et la navigation. De quoi rendre la conduite encore plus pratique et sécurisante, sans avoir à quitter la route des yeux.
Vous l’aurez compris, la Denza N7 fait la part belle au confort ainsi qu’à la technologie, et cela se confirme avec sa dotation très généreuse. Cette dernière inclut également la connectivité 5G et que des ports USB-A et USB-C afin de recharger son smartphone. La voiture est également équipée de deux chargeurs à induction délivrant jusqu’à 50 watts.
Il faut également savoir que la voiture est équipée de la navigation, qui ressemble à Google Maps, mais qui ne l’est évidemment pas, puisque l’on sait que ce dernier n’est pas accessible en Chine. Le système d’info-divertissement est propulsé par une puce fournie par Qualcomm, tandis qu’il est également compatible avec les mises à jour OTA (over-the-air) à distance, comme chez Tesla notamment.
La commande vocale fait également partie de la dotation du crossover électrique chinois, mais nous n’avons pas eu l’occasion de la tester en profondeur lors de cette première prise en mains rapide. Cependant, celle-ci semble plutôt bien fonctionner lorsqu’elle est sollicitée.
Aides à la conduite : une conduite autonome bluffante
Si vous vous intéressez à l’actualité automobile et notamment à BYD, vous savez que le constructeur ne lésine pas sur la technologie à bord de ses voitures. Et logiquement, ces dernières se retrouvent dans les modèles portant le logo de Denza, alors que la firme est une filiale haut de gamme de la firme chinoise. Il n’est pas étonnant de découvrir que la N7 propose une dotation généreuse en ce qui concerne les aides à la conduite. Dès l’entrée de gamme, le crossover électrique profite de nombreux équipements livrés de série, avec notamment le régulateur de vitesse adaptatif ainsi que l’alerte de dépassement de la vitesse, entre autres.
Car il faut également citer la reconnaissance des panneaux de signalisation, le freinage automatique d’urgence ainsi que l’avertisseur de collision avant, arrière et latéral, comme l’indique le site de la marque. Le véhicule est également livré avec l’aide au maintien dans la voie, le système de centrage dans la voie ainsi qu’un dispositif permettant d’éviter les collisions en cas de changement de file.
Le tout semble plutôt bien fonctionner, sans pour autant être trop intrusif. La conduite n’est pas perturbée par des alertes sonores en tout genre comme c’est parfois le cas sur certains modèles. Mais à vrai dire, il est difficile de citer toutes les aides à la conduite tellement elles sont nombreuses.
Si la Denza N7 se décline en plusieurs finitions, toutes les assistances de sécurité sont disponibles dès la version d’entrée de gamme. Il faudra ensuite monter un peu pour profiter de certains dispositifs comme la suspension pneumatique adaptative DiSus-A et le contrôle vectoriel du châssis afin d’améliorer la tenue de route. Mais là où la voiture électrique chinoise fait très fort, c’est en ce qui concerne la conduite autonome, qui atteint le niveau 3. Si nous n’avons pas pu la tester nous-mêmes, nous avons eu la chance de l’essayer avec un ingénieur de la marque derrière le volant, en toute sécurité.
Et dire que nous avons été bluffé est un doux euphémisme. Si le dispositif est très efficace sur autoroute, comme l’Autopilot de Tesla par exemple, c’est surtout en ville qu’il nous a très agréablement surpris. Sur un trajet de 45 minutes, le conducteur n’a pas eu à reprendre la main une seule fois, alors que la voiture a été capable de s’adapter à diverses situations en conditions réelles. Un peu à la manière du Tesla FSD aux États-Unis.
Une performance impressionnante que l’on doit notamment à la présence d’un capteur LiDAR, une première chez BYD, ainsi que d’un système fonctionnant grâce à une puce Nvida Orin-X. Le site CNEVPost indique que la conduite autonome en ville devrait être disponible dès cette année en Chine.
Conduite : le confort, mais pas seulement
Après avoir pu découvrir tous les aspects de cette nouvelle Denza N7, il est désormais temps d’en prendre enfin le volant, afin de tester ses aptitudes ainsi que son comportement routier. Mais avant d’aller plus loin, un petit récapitulatif de la fiche technique du crossover électrique est nécessaire, car ce dernier se décline en plusieurs variantes.
La première possède un seul moteur, et donc deux roues motrices et affiche une puissance de 230 kW, soit 312 chevaux pour 360 Nm de couple. La seconde ajoute un second moteur, soit un sur chaque essieu, et peut atteindre pas moins de 390 kW, ce qui correspond à 530 chevaux pour un couple maximal de 670 Nm. C’est cette déclinaison que nous avons pu tester lors de notre prise en mains.
Cette dernière réalise le 0 à 100 km/h en seulement 3,9 secondes, et profite d’une accélération très franche, en raison de son couple instantané, comme sur toutes les voitures électriques du marché. Cependant, la Denza N7 n’a pas vraiment vocation à être une sportive, puisqu’elle mise plutôt sur le confort et la polyvalence pour séduire. Et cela grâce notamment à sa suspension adaptative Disus-A, qui gomme plutôt bien les imperfections de la route et qui prend soin du dos des occupants.
La direction est quant à elle aussi très souple, ce qui est un atout pour la conduite de tous les jours bien qu’elle manque cependant un peu de consistance. Rien de très grave cependant, comme nous avons pu le voir lors de notre essai, qui nous a permis de mettre la voiture à l’épreuve dans plusieurs tests d’agilité.
Et cette dernière s’est très bien débrouillée, affichant une prise de roulis très limitée et profitant d’une tenue de route convaincante. Cela, on le doit notamment au positionnement de la batterie sous le plancher, qui permet au crossover de conserver un centre de gravité très bas. Il offre un comportement sain et très rassurant, même dans des situations d’évitement à haute vitesse comme nous avons pu le voir. Et ce alors que le sol était mouillé durant notre essai.
On note également que le véhicule est doté d’un freinage régénératif, comme sur la plupart des voitures électrique du marché, de la Nissan Leaf à la Peugeot e-2008, qui permet de moins solliciter les freins et de rendre la conduite plus douce.
La nouvelle Denza N7 repose sur la base technique e-Platform 3.0 développée en interne par BYD et qui se révèle très intéressante. Et ce bien que le poids élevé de la voiture se fasse tout de même ressentir dans les courbes, puisque cette dernière affiche pas moins de 2,66 tonnes sur la balance, du fait de sa batterie de grande capacité sur laquelle nous reviendront un peu plus tard.
Globalement, la voiture offre des prestations intéressantes et n’a pas à rougir face à ses rivales européennes haut de gamme, alors qu’elle séduit par sa grande polyvalence et son confort, sans pour autant oublier le dynamisme. Le meilleur des deux mondes en somme pour cette proposition très intéressante vente de Chine !
Autonomie, batterie et recharge : rapide et efficace
Si certains constructeurs font le choix d’offrir un choix de plusieurs capacités de batteries en fonction de la version, comme chez Tesla par exemple, ce n’est pas le cas de Denza. En effet, et comme chez Stellantis qui ne propose qu’une seule taille de la Peugeot e-208 au Jeep Avenger en passant par la DS 3 E-Tense, la N7 ne laisse pas le choix. Seul un accumulateur LFP (lithium- fer – phosphate) d’une capacité de 91,392 kWh utilisant la technologie Blade LFP récemment primée est disponible dans la gamme du crossover électrique, quelle que soit la motorisation.
Un choix qui permet bien sûr à la firme de réaliser des économies lors de la production, même si l’on sait qu’une batterie de grande capacité n’est pas toujours idéale sur le papier.
Cela va de pair avec un poids plus élevé, qui fait grimper la consommation. Néanmoins, la nouvelle Denza N7 devrait rassurer par son autonomie très élevée, comprise entre 630 et 702 kilomètres. Attention cependant, car ces chiffres s’entendent selon le cycle chinois CLTC, bien plus optimiste que notre WLTP. Il faut plutôt tabler sur 535 à 596 kilomètres avec notre homologation européenne. Ce qui n’est pas énorme vu la taille de la batterie.
Ce qui reste cependant très satisfaisant, alors que la plupart des automobilistes seraient prêts à sauter le pas pour une voiture dépassant les 400 kilomètres d’autonomie. D’autant plus que la voiture peut récupérer un peu d’énergie grâce au freinage régénératif, tandis qu’elle ne semble pas équipée de la conduite à une pédale.
On sait que la charge est également très importante, un point qui fait tout particulièrement mouche avec cette N7. Et pour cause, cette dernière se dote non pas d’un mais de deux ports de charge, soit un de chaque côté. De quoi lui permettre d’encaisser une puissance allant jusqu’à 230 kW en courant continu, tandis qu’une charge avec une seule prise délivre jusqu’à 150 kW.
Avec les deux prises, Denza annonce 350 km d’autonomie récupérée en 15 minutes. Soit l’équivalent du 10 à 60 %. On imagine alors un 10 à 80 % sous la barre des 30 minutes. Mais avec une seule prise, on imagine que la durée de cet exercice devrait être d’environ 40 minutes, comme sur les autres modèles BYD.
La voiture peut récupérer jusqu’à 350 kilomètres d’autonomie en seulement 15 minutes, tandis que 4 petites minutes permettent de gagner une centaine de kilomètres. À noter que la voiture n’est pas dotée d’un planificateur d’itinéraire pour le moment, mais cela devrait arriver un peu plus tard, via une mise à jour OTA à distance.
À noter également que la voiture est livrée de série avec une pompe à chaleur, qui permet de réduire la consommation en été et en hiver, lorsque la climatisation est sollicitée. Un dispositif qui sera tout particulièrement utile lors des longs trajets. Notre prise en mains ayant été très courte, elle ne nous aura pas permis d’avoir une idée précise de la consommation de la Denza N7 en conditions réelles.
Cependant, le constructeur annonce une moyenne tournant autour des 14.5 kWh / 100 kilomètres en cycle mixte. Mais attention, c’est encore une fois sur le cycle CLTC chinois, un peu trop optimiste. À titre de comparaison, avec une batterie plus petite, de 75 à 80 kWh, la Tesla Model Y annonce une autonomie de 688 km sur le cycle CTLC chinois. Il faut donc compter sur une consommation supérieure de l’ordre de 15 % environ.
Prix, concurrence et disponibilité
Pour le moment, la Denza N7 n’est pas encore commercialisée en France, et il faudra encore patienter avant de découvrir sa gamme de tarifs. D’autant plus qu’il n’est pas exclu que les finitions vendues chez nous ne soient pas tout à fait identiques à celles déjà proposées en Chine.
Néanmoins, le site du constructeur affiche les prix du crossover dans son pays natal, ce qui nous donne une petite idée, bien qu’ils seront sans doute largement plus élevés en France. Il faut compter 301 800 yuans (39 020 euros) pour la version d’entrée de gamme propulsion, avec 702 kilomètres d’autonomie. La variante située juste au-dessus démarre quant à elle à 319 800 yuans (41 347 euros), là encore en propulsion et avec une autonomie identique.
Pour profiter de la transmission intégrale, il faudra opter pour la 3ème version, qui démarre à partir de 321 800 yuans (41 605 euros). Dans ce cas, l’autonomie baisse pour atteindre les 630 kilomètres. La gamme s’échelonne ensuite avec une version à 339 800 yuans (43 933 euros) ainsi qu’une autre à partir de 349 800 yuans (45 226 euros), partageant les mêmes caractéristiques techniques.
Enfin, la gamme est complétée par une déclinaison N-Sport qui affiche un ticket d’entrée à 379 800 yuans (49 104 euros). Reste à savoir si le constructeur conservera une gamme identique en Europe ou s’il décidera de la simplifier afin de faire des économies à la production.
À noter que la Denza N7 ne sera pas éligible au bonus écologique, en raison de sa production en Chine. Cependant, on sait que BYD prévoit d’implanter une usine en Europe, qui pourrait peut-être un jour accueillir l’assemblage du crossover électrique. Ce dernier chasse sans surprise sur les terres de la Tesla Model Y, qui démarre de son côté à partir de 42 990 euros, bonus écologique de 4 000 euros non déduit. Le SUV électrique affiche une autonomie de 455 kilomètres selon le cycle WLTP. Mais ce n’est pas le seul concurrent de notre modèle d’essai. Celui-ci va également rivaliser avec le Renault Scénic E-Tech, que nous avions pu découvrir au salon de Munich.
Ce dernier démarre à partir de 34 990 euros avec un bonus écologique de 5 000 euros déjà déduit. Il affiche une puissance de 170 chevaux pour une autonomie de 430 kilomètres WLTP. Par ailleurs, la nouvelle Peugeot e-3008 sera également une rivale de taille pour cette N7, avec un ticket d’entrée à 46 990 euros, bonus non déduit. Pour ce prix-là, le SUV électrique français embarque une batterie de 73 kWh, qui offre une autonomie de 527 kilomètres tandis que la puissance culmine à 210 chevaux.
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