Si vous ne connaissez pas encore BYD, préparez-vous à voir déferler cette marque dans les rues. Car le constructeur chinois, qui avait réussi à passer devant Tesla en fin d’année 2023 est bien décidé à en envahir le marché européen.
Les citadines en priorité
Si le géant chinois, dont nous avions pu découvrir les technologies de pointe en début d’année est redevenu le numéro 2 mondial de l’électrique, il est bien décidé à ne surtout pas se laisser faire. C’est ainsi qu’il vient de lancer sa Seal U sur le Vieux Continent, quelques mois après que nous ayons pu la tester. Mais ce n’est pas tout, puisque la firme prépare également l’arrivée de sa citadine électrique, la Seagull. Celle-ci chassera notamment sur les terres de la Dacia Spring et de la nouvelle Renault 5 E-Tech.
Si le constructeur devrait aussi lancer son énorme Yangwang U8 chez nous, il veut avant tout miser sur les petites voitures. Et ce alors qu’il commercialiser plusieurs modèles plus gros, comme la berline Seal et le SUV Tang, entre autres. Mais ces segments ne seraient pas les plus porteurs pour l’entreprise, comme le laisse entendre Penny Peng, responsable du marketing de BYD en Europe interrogée par le site allemand Capital. Cette dernière indique en effet que « nous prévoyons de lancer le segment B l’année prochaine ».
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Cela se matérialisera sans aucun doute par l’arrivée de la Seagull, qui affichera un prix sous la barre des 20 000 euros, afin de rivaliser avec la future Volkswagen ID.1 qui vient officiellement d’être confirmée. Mais pour l’heure, le constructeur ne tient pas à donner trop de détails. Mais il semblerait qu’il soit plutôt décidé à se concentrer sur les petites voitures, afin d’envahir massivement le marché européen. Une décision qui peut sembler surprenante, puisque la firme était arrivée avec des véhicules plutôt massifs.
Mais alors que la guerre des prix fait rage depuis l’an dernier et qu’elle devrait encore s’intensifier au cours des années, vendre des voitures plus compactes fait sens. Car celles-ci coûtent moins cher à produire, ce qui se répercute directement dans le prix de vente. Et pour cause, qui dit plus petite taille dit batterie réduite, or on sait que cette dernière représente environ 40 % du tarif total d’un auto électrique. Ce qui explique pourquoi certains constructeurs comme Ford ou Renault font le choix d’implanter de plus petits accumulateurs.
Mieux rivaliser avec Tesla
De plus, on sait que Tesla ne propose pas de voiture aussi abordable, puisque la moins chère de sa gamme en France est actuellement la Model 3, qui démarre à partir de 39 990 euros. La firme américaine avait bien prévu de lancer un modèle encore plus accessible, autour des 25 000 euros, mais ce projet a été mis sur pause pour le moment. De quoi permettre à BYD de pr
https://www.frandroid.com/marques/byd/2018174_le-plus-grand-concurrent-de-tesla-va-bientot-vendre-une-voiture-electrique-a-moins-de-20-000-e-en-franceendre une belle longueur d’avance, puisque le segment des citadines électrique rencontre un franc succès auprès des automobilistes.
Il n’y a qu’à voir le classement des véhicules les plus vendus en Europe, dominé par la Peugeot e-208, la Fiat 500 ainsi que la Renault Twingo, même s’il est vrai que la Tesla Model Y s’intercale en 2ème position. Avec sa Seagull, le géant chinois a donc une carte à jouer, d’autant plus que la petite auto possède un avantage indéniable.
En effet, celle-ci sera très probablement assemblée sur le Vieux Continent, et plus précisément dans la future usine de la marque située en Hongrie. Elle devrait être opérationnelle dès la deuxième moitié de l’année 2025. De quoi permettre à la voiture de bénéficier du bonus écologique en France. Ce qui pourrait donner un prix final de 16 000 euros.
Cela devrait lui permettre de bénéficier du bonus écologique, contrairement à la Tesla Model 3 qui n’y a plus le droit depuis le début de l’année. De plus, avec cette stratégie, BYD devrait échapper à la hausse des droits de douane qui menace les constructeurs chinois, sous l’impulsion de la Commission Européenne, qui hausse le ton afin de réduire les importations sur le territoire. Tout cela dans un contexte de tensions, puisque Bruxelles accuse les marques de l’Empire du Milieu de concurrence déloyale, avec la complicité du gouvernement chinois.
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