Le plus grand concurrent de Tesla fait mieux que n’importe quel constructeur avec cette innovation ultra-pratique

 
Si BYD, le plus grand concurrent de Tesla, s’occupe des marchés « généralistes », sa marque YangWang s’occupe de secteur du grand luxe. Une énième preuve de la sophistication de ses modèles vient d’être apportée avec une vidéo du système de direction de la nouvelle Yangwang U9, capable de rendre cette immense voiture électrique aussi maniable qu’une citadine.
Yangwang U7 // Source : YangWang

Avec sa gamme de voitures électriques (et bientôt hybrides) vendues en France et son statut de numéro deux mondial de l’électrique, BYD commence à se faire un nom dans notre contrée. En revanche, sa marque YangWang reste bien plus exotique en Europe.

Cette marque, dédiée au marché très exclusif des voitures dépassant le million de yuans (environ 130 000 euros), commercialise déjà l’U8, un immense 4×4 capable de flotter sur l’eau, et l’U9, une supersportive de 1 300 ch. L’U7, une grande berline, n’a pas encore été lancée, mais la marque vient de publier sur Weibo une démonstration du contenu technologique de cette voiture électrique.

Une maniabilité de citadine

Une vidéo dédiée au système de roues arrière directrices, capables de pivoter dans le sens inverse des roues avant et de faire baisser le rayon de braquage. La preuve en est, puisque la vidéo montre que l’immense YangWang U7 (5,26 m de long !) est au final aussi maniable qu’une BYD Seagull, la plus petite voiture du groupe, longue de 3,78 m.

Au final, cette U7 se retrouve avec un diamètre de braquage de 9,7 mètres grâce à ses roues arrière pouvant pivoter jusqu’à 20°. Si ce système se retrouve déjà chez plusieurs de ses concurrentes, YangWang établit un nouveau record : la Mercedes-Benz EQS, de 5,12 m « seulement », doit se contenter d’un angle maximal de 10° et d’un diamètre de braquage de 10,9 m.

Une débauche de technologies

Ce système de roues arrière directrices n’est qu’un exemple supplémentaire de l’amoncellement de technologies embarquées dans cette YangWang. Toujours sur la partie châssis, l’U7 étrennera une suspension assez révolutionnaire, déjà vue chez Nio et bientôt reprise par Porsche, promettant un effet « tapis volant » (autrefois chasse gardée de… Rolls-Royce).

Yangwang U7 // Source : YangWang

Le reste de la fiche technique est à l’unisson, avec une puissance de 1 300 ch (de quoi passer de 0 à 100 km/h en 2,9 secondes et d’atteindre 270 km/h) et des freins en carbone céramique, nécessaires pour stopper la bête de 100 à 0 km/h en 33 mètres.

Des freins qui seront mis à rude épreuve, car cette YangWang U9 s’annonce lourde, très lourde. Les premières fuites parlent d’un poids de 3 095 kg ! En cause : la batterie de 135,5 kWh, qui dépasserait les 900 kg à elle seule.

Voilà qui grève fatalement la consommation et donc l’autonomie malgré un aérodynamisme remarquable, avec un Cx de 0,195 : il faudrait compter 800 km d’autonomie au maximum sur les normes chinoises CLTC, assez optimistes ; une fois converties en WLTP, l’autonomie diminuerait aux alentours des 680 km en une charge.

Yangwang U7 // Source : YangWang

Cette nouvelle voiture électrique sera lancée au second semestre 2024, et l’ouverture des commandes sera l’occasion de tout connaître sur cette U7, notamment son habitacle, son prix définitif et la volonté (ou non) de BYD et YangWang de l’importer en Europe.


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