En France, la gamme de véhicules électriques proposée par BYD commence doucement, mais sûrement à se densifier. Les ventes augmentent progressivement, même si les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances d’une manière générale, et pas seulement en France, puisque toute l’Europe est touchée.
Hormis MG qui a été mis sur orbite depuis l’arrivée sur le marché de la MG4, les marques chinoises peinent à s’imposer sur le Vieux Continent, et BYD n’échappe pas à la règle. Pourtant, cela n’empêche pas la marque d’être reine dans son pays, mais aussi de talonner de très près Tesla en termes de ventes de voitures électriques dans le monde.
De menus changements et une petite baisse des prix
BYD ne cesse d’améliorer ses produits, et il faut plutôt être au fait de l’actualité pour suivre. En effet, le Seal U récemment lancé en France et en Europe a déjà le droit à une petite mise à jour tarifaire et technologique en Chine, comme nous l’apprend un post Weibo de la marque. Nous devrions avoir le droit à la même chose d’ici les prochains mois dans l’Hexagone.
Le BYD Seal U (appelé « Song Plus EV » dans le pays) démarre donc maintenant en Chine à partir de 149 800 yuans (environ 19 000 euros) pour 520 km d’autonomie selon le cycle chinois CLTC (environ 450 km selon le cycle européen WLTP, plus réaliste).
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Le prix de départ est resté le même, mais ceux des finitions supérieures a été réduit de 14 000 yuans (environ 1 800 euros). Dans le même temps, il se dote de nouvelles jantes de 19 pouces et d’un logo BYD lumineux à l’arrière à la place de l’inscription « Build Your Dreams », comme l’avait initié la Seal berline.
Là où le Seal U diffère de la Seal, c’est que BYD n’a pas jugé bon d’offrir au SUV électrique la e-Platform 3.0 Evo qu’a reçu la berline pour l’année-modèle 2025, et qui aurait pu permettre d’améliorer ses temps de charge. Pas de trace non plus d’un LiDAR, là aussi étrenné par la Seal « 2025 », pour perfectionner son système de conduite semi-autonome.
À l’intérieur, les changements sont plutôt minces. Nous retrouvons toujours le grand écran rotatif flottant de 15,6 pouces. Le nouveau Seal U peut aussi maintenant recevoir un volant chauffant en option et un chargeur de téléphone sans fil de 50 W.
Une baisse des prix pas si évidente en France
Au niveau des groupes motopropulseurs, l’ensemble reste inchangé avec deux versions dotées d’un moteur électrique à l’avant de 201 ou 215 ch. La première est pourvue d’une autonomie de 520 km selon le cycle CLTC via une batterie de 71,8 kWh, tandis que la seconde se dote d’un accumulateur de 87 kWh pour une autonomie de 605 km.
Cette baisse des prix en Chine prouve que la guerre des prix fait rage, et qu’elle devrait arriver à vitesse grand V également en Europe. On l’observe notamment avec l’arrivée des petites voitures à moins de 25 000 euros, mais aussi l’abandon progressif des subventions et des problèmes gravitant autour du leasing des voitures électriques.
En France, le BYD Seal U démarre à partir de 41 890 euros (ou 459 euros par mois en LLD), le tout avec une batterie de 87 kWh et une autonomie allant jusqu’à 500 km selon le cycle WLTP, plus sévère que le cycle chinois CLTC. Il s’inscrit globalement dans le même ordre de prix qu’un Tesla Model Y Grande Autonomie Propulsion, qui démarre à 42 990 euros en France, mais qui bénéficie de 600 km d’autonomie et d’un bonus écologique de 4 000 euros grâce à sa fabrication européenne.
BYD aurait donc tout intérêt à aussi baisser les prix de son Seal U en France s’il compte concurrencer la voiture électrique la plus vendue au monde en 2023, d’autant plus que BYD sera sanctionné d’une hausse de droit de douane actée par la Commission européenne sur les voitures électriques importées de Chine. La hausse pour BYD est d’environ 20 %, à ajouter aux 10 % déjà existants.
Logiquement, les prix du Seal U devraient plus augmenter que baisser en Europe, mais sait-on jamais. N’oublions pas que BYD fabrique actuellement une usine en Hongrie et qu’une seconde devrait bientôt voir le jour en Turquie pour échapper au protectionnisme européen.
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