Vous ne le savez peut-être pas, mais le numéro deux de la voiture électrique à travers le monde, qui est récemment passé devant Tesla grâce à des ventes impressionnantes en Chine, est aussi un fabricant de batterie.
En effet, BYD fournit des batteries pour d’autres constructeurs que lui-même, à commencer par Tesla et certaines versions de son Model Y, ou encore Peugeot et ses e-3008 et e-5008 en attendant la mise en route de l’usine de batteries françaises ACC dans le nord de la France.
Une technologie encore trop coûteuse
Chez BYD, on produit des batteries LFP et NMC, mais on ne produit pas encore de batteries à semi-conducteurs (ou autrement appelé « batteries solides »). Le constructeur ne s’était d’ailleurs jamais officiellement positionné au sujet de cette technologie annoncée comme révolutionnaire, mais lors du Congrès mondial des véhicules à énergie nouvelle qui s’est tenu à Haikou, en Chine, Lian Yubo, l’ingénieur en chef de BYD, a partagé la vision du géant chinois sur l’avenir des batteries solides. Ce dernier a annoncé des perspectives prudentes mais prometteuses pour l’adoption de cette technologie.
Lian Yubo a souligné que la généralisation des batteries solides ne devrait pas voir le jour dans les trois prochaines années. Il envisage une adoption progressive d’ici cinq ans, soit aux alentours de 2029. Cette technologie devrait d’abord être intégrée aux modèles haut de gamme avant de se démocratiser pour les véhicules plus conventionnels.
Mais il y a encore quelques obstacles à surmonter, à commencer par les coûts élevés, la complexité des processus de fabrication et les difficultés d’intégration avec les véhicules existants.
La concurrence s’affûte, mais avec prudence
D’une manière générale, BYD n’a pas d’autres choix que de se pencher vers cette technologie. Nio, concurrent direct de BYD, a déjà présenté une batterie semi-solide de 150 kWh lors de l’événement Nio Day 2020.
En revanche, bien que cette batterie, fabriquée par la start-up locale Beijing WeLion New Energy Technology, offre une densité énergétique de 360 Wh/kg, son coût reste extrêmement élevé. Selon Qin Lihong, le cofondateur de Nio, le prix de cette batterie équivaut presque à celui de l’ET5, le modèle d’entrée de gamme de la marque (environ 45 000 euros).
De son côté, CATL, le plus grand fabricant mondial de batteries, prévoit de produire des batteries entièrement solides en petites quantités d’ici 2027, bien que la production à grande échelle demeure incertaine en raison des mêmes obstacles de coût. D’ailleurs, BYD a noué un partenariat avec CATL en début d’année pour travailler sur la batterie solide.
Du côté de chez SAIC, la première voiture équipée d’une batterie semi-solides arrivera l’année prochaine avec la IM L6, une grande berline haut de gamme qui pourrait être vendue en Europe sous le blason MG.
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