La voiture électrique chinoise la moins chère de BYD arrivera en Europe plus tard que prévu

 
BYD construit actuellement une usine en Hongrie, non loin de celle où la firme chinoise fabrique déjà des bus. Cette usine doit accueillir la production de la Seagull, une citadine électrique promise comme étant l’une des futures voitures électriques les moins chères du marché. Malheureusement, cette dernière prend du retard pour son arrivée en Europe.

Chez BYD, ça marche du tonnerre en Chine, mais on ne peut pas en dire autant en Europe. La marque, qui vient de poser ses roues sur le Vieux Continent, n’est pas encore connue du grand public, et elle arrive dans un contexte compliqué entre hausse des frais de douanes, baisse des ventes de voitures électriques, baisse des subventions, etc.

Les ventes de la firme chinoise sont faméliques, avec à peine plus de 2 000 voitures immatriculées en Allemagne (son marché de prédilection en Europe), depuis le début de l’année, loin, très loin derrière Tesla. Il faut dire que les BYD peinent à tirer leur épingle du jeu pour l’instant malgré des prestations convenables, mais qui ne se démarquent pas vraiment de Tesla et de certains autres constructeurs allemands, tandis que les prix ne sont pas vraiment si abordables.

BYD a d’ailleurs récemment revu sa feuille de route en Europe et va se concentrer sur les voitures hybrides pour tenter de gagner quelques précieuses parts de marché.

La Seagull n’est plus la priorité de BYD

Toujours est-il que BYD croit dur comme fer à son succès en Europe, et va même produire ses voitures électriques et hybride en Hongrie d’ici la fin de l’année 2025, avec un petit retard à l’allumage tout de même.

La bonne nouvelle, c’est que les BYD Dolphin et Atto 3 seront sans doute moins chères, car elles s’affranchiront des frais de douanes supplémentaires du fait de leur fabrication en Europe, la mauvaise, c’est que la petite Seagull, qui était censée être la voiture électrique d’entrée de gamme de chez BYD, ne va pas arriver tout de suite.

Elle serait même au quatrième rang des ordres de priorité pour la mise en production en Hongris, derrière l’Atto 3, la Dolphin et une certaine Atto 2.

Dommage, car la Seagull est un carton en Chine et a récemment dépassé les 200 000 exemplaires après seulement sept mois de commercialisation.

La BYD Seagull, un carton assuré en Europe ?

Pour rappel, la petite citadine de 3,78 mètres de long propose de beaux arguments, à commencer par des technologies dernier cri (écran de 10,1 pouces pivotable, clef sur smartphone, conduite semi-autonome de niveau 2…) et une autonomie intéressante.

À ce propos deux tailles de la batterie LFP « Blade » maison sont disponibles en Chine : une de 30 kWh et une de 39 kWh, proposant des autonomies respectives de 305 km et 405 km en cycle CLTC. On estime qu’il faudrait compter entre 250 et 350 km selon la norme européenne WLTP.

La voiture commence, en Chine, à partir de 78 800 yuans (environ 10 200 euros) pour la petite batterie et 95 800 yuans (environ 12 400 euros) pour la grande. Des prix qu’il faudra sans doute augmenter de 20 à 30 % si elle est produite en Europe, mais elle resterait tout de même parmi les meilleurs rapports prix / prestations du marché au vu de la concurrence actuelle.

Précisons également que la Seagull pourrait avoir un sérieux avantage par rapport à la concurrence, car il se murmure depuis plusieurs mois qu’elle pourrait devenir la première voiture de la marque à bénéficier de la batterie au sodium du constructeur, de quoi rendre la voiture peut-être encore moins chère que nos estimations !


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