Avec plus de 1,7 million de voitures électriques neuves vendues dans le monde, BYD reste le numéro 2 mondial dans le domaine, juste derrière Tesla. La firme chinoise cartonne avec ses autos, alors qu’elle propose une gamme déjà bien étoffée chez nous, bien qu’elle ne soit arrivée en Europe qu’en 2023. Et bien évidemment, le constructeur ne veut pas s’arrêter là.
Une nouvelle citadine électrique
Il y a quelques mois, la firme basée à Shenzhen avait levé le voile lors du dernier Mondial de Paris sur sa nouvelle Sealion 7, un SUV rival du Tesla Model Y, et devrait lever le voile dans les prochains jour sur l’Atto 2, qui a récemment dévoilé quelques infos. Vous pensiez que c’était tout ? Et bien non, car le constructeur pourrait dévoiler très bientôt un autre modèle.
Celui-ci pourrait même être visible lors du prochain salon de Bruxelles, qui ouvrira dès demain à la presse spécialisée. Car un prototype lourdement camouflé vient tout juste d’être aperçu en train de circuler dans les rues de la capitale belge. Ces images ont été publiées par le site Motor.es, tandis que Bertrand Moreau, un spécialiste de la voiture électrique, l’a aussi vue à Toulouse. Mais de quelle auto s’agit-il ? Il semble que nos soyons ici face à la BYD Seagull, qui a déjà été lancée en Chine bien plus tôt.
Cependant, il se dit que la voiture commercialisée sur le Vieux Continent ne sera pas tout à fait identique à celle que l’on connaît déjà en Asie. Déjà, le média espagnol Foro Coches Electricos explique que cette nouvelle arrivante sera en fait baptisée BYD Dolphin Mini chez nous. Et bonne nouvelle, voilà que le constructeur nous confirme que cette version aura des différences notables avec la Seagull, comme l’a récemment expliqué Stella Li, vice-présidente de la marque, déjà numéro 1 de la voiture électrifiée en Chine.
Cette dernière avait pris la parole quelques semaines plus tôt, soulignant que « oui, nous prévoyons d’amener le Seagull en Europe l’année prochaine. Mais ce n’est pas le Seagull pour le marché chinois, ce sera un Seagull pour le marché européen, un nouveau Seagull. Vous ne l’avez pas encore vu, même moi, je ne l’ai pas encore vu ». Le mystère reste donc entier, mais une chose est sûre, la voiture rivalisera notamment avec la nouvelle Renault 5 E-Tech, numéro 2 des ventes en France en décembre.
Une production en Europe
Néanmoins, et cela peut sembler assez étonnant, la taille de la citadine chinoise sera revue à la hausse pour le marché européen, passant de 3,78 à 3,90 mètres de long. Mais cela n’est pas exceptionnel, car le Hyundai Casper electric, renommé Inster chez nous, a aussi subi le même sort. Ce n’est pas tout, car le site espagnol souligne que la BYD Dolphin Mini recevra également de nombreuses autres modifications pour s’adapter au marché européen. Cela devrait notamment passer par de nouvelles aides à la conduite.
Et ce dans le but de respecter la norme GSR2 en Europe, tout en s’assurant de pouvoir obtenir la note maximale lors des crash-tests EuroNCAP. Concernant la fiche technique, la citadine se décline en Chine avec deux batteries Blade LFP (lithium – fer – phosphate), affichant une capacité de 30 et 39 kWh en Chine. De quoi offrir une autonomie maximale de 405 kilomètres CLTC, soit environ 350 kilomètres selon le cycle européen WLTP. La recharge s’effectue de 30 à 80 % en 30 minutes environ, ce qui n’est pas exceptionnel.
Sous son capot, la BYD Seagull embarque un moteur électrique de 75 chevaux, qui devrait être conservé en Europe. Si cette nouvelle venue devrait d’ailleurs être produite chez nous, au sein de l’usine de la marque située en Hongrie, il faudra faire preuve d’encore un peu de patience.
La voiture ne devrait pas encore démarrer sa commercialisation tout de suite, mais une fois vendue, elle pourrait échapper aux droits de douane en hausse et avoir le droit au bonus écologique en France. Actuellement, son prix est fixé à 78 800 yuans (environ 10 200 euros) en Chine, mais devrait tourner autour des 20 000 euros une fois vendue en France.
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