BYD semble bien décidé à se faire une place de choix dans le marché européen et s’en donne les moyens. Après la présentation de son Sealion 7 au Mondial de Paris fin 2024, le géant chinois profite du Salon de Bruxelles pour présenter son Atto 2.
Pour aller plus loin
Voici la première voiture électrique de BYD fabriquée en Europe
Ce SUV compact 100 % électrique, déjà disponible en Chine sous le nom de Yuan Up, arrive sur le sol européen avec quelques modifications et plusieurs promesses. Nous sommes montés à son bord, voici nos premières impressions.
Un style passe-partout
À la découverte de ce Atto 2 sur le stand BYD, assez peu de surprise. Déjà parce que la voiture est déjà connue en Chine, mais aussi parce que le style reste assez passe-partout.
Les bases BYD sont bien là, notamment au niveau de la calandre dans la prolongation des phares et du bandeau arrière dans la veine de la Dolphin.
Pour le reste, nous sommes face à un SUV de 4,31 mètres de long aux proportions assez classiques, même si quelques détails intéressent, comme les inserts couleur carrosserie un peu partout sur les boucliers… ou l’absence de sigle BYD au centre de la malle arrière, remplacé par un discret badge sur le côté droit.
Une planche de bord valorisante
Là où l’Atto 2 se rattache à BYD, c’est à son bord, avec une présentation assez flatteuse – une habitude chez la marque.
L’écran central pivotant (une fonction aussi emblématique qu’inutile) est bien là, dans un format 12,8 pouces. La connectivité est bien présente avec un app store. Un second de 8,8 pouces, derrière le volant, affiche quant à lui les informations de conduite.
La finition semble bonne, avec des matériaux souples au toucher, tandis que les espaces de rangement sont bien présents ; notons par exemple la console centrale dotée d’un socle pour la recharge par induction de son smartphone. Petite excentricité : les contre-portes, en plastique dur, sont moulés pour faire apparaître un ersatz de surpiqûres !
Un habitacle spacieux
Chose intéressante : des 4,31 m de long de la voiture, 2,62 m le sont entre les roues. De quoi augurer d’une belle habitabilité, et qui se confirme lorsqu’on s’assoit à l’arrière. Il y a beaucoup de place pour les jambes, mais aussi à la tête, où on profite en outre d’un grand toit panoramique.
Toujours sur la banquette arrière, la place centrale sera bien moins accueillante. Non pas à cause d’un quelconque tunnel central, dont l’Atto 2 se garde grâce à sa plateforme dédiée à l’électrique, mais parce que le dossier très bombé et l’étonnante absence d’appuie-tête fatiguera rapidement.
Niveau coffre, BYD annonce une contenance de 400 litres, avec la présence d’un plancher réglable en hauteur. Pas si mal, mais la concurrence peut faire mieux : la Renault 4 E-Tech annonce 420 litres et le Peugeot E-2008 pousse à 434 litres.
Une fiche technique un peu trop timide ?
Parlons désormais des entrailles de cet Atto 2. Le petit SUV BYD repose sur la e-platform 3.0 du groupe, et embarque en toute logique les batteries Blade maison. Au lancement, un pack de
45,1 kWh, de quoi afficher une autonomie de 312 kilomètres selon le cycle WLTP.
Si BYD ne communique pas de chiffre de recharge sur cet Atto 2, le Yuan Up, son clone chinois, propose un chargeur de 65 kW, de quoi passer de 30 à 80 % de la batterie en 30 minutes. Des caractéristiques, il faut le dire, un peu en retrait de la concurrence, où de plus en plus de petits SUV électriques franchissent la barre des 400 km d’autonomie avec des recharges en 20 minutes sur le 30-80 %.
BYD n’a cependant pas dit son dernier mot : dans quelques mois, une plus grande batterie est prévue. Ni la capacité, ni l’autonomie cible n’est précisée, mais les 400 km devraient enfin être atteints. Avant la carte maîtresse : cet Atto 2 sera assemblé dans l’usine hongroise de BYD, actuellement en construction, dès fin 2025.
Les commandes ouvriront en février 2025. Si les premiers exemplaires ne seront peut-être pas éligibles au bonus écologique français, les exemplaires produits en Hongrie devraient en toute logique l’être, de quoi abaisser la note finale – à ce jour encore inconnue, mais qui devrait se situer entre les 25 000 et les 30 000 euros.
Cet atout prix sera déterminant dans le succès de ce petit BYD, qui aura fort à faire dans un environnement concurrentiel extrêmement compétitif : les Renault 4, Puma Gen-E, Peugeot E-2008, Citroën ë-C3 Aircross et autres Kia EV3 ne se laisseront certainement pas faire.
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