Citroën ë-C3 et ë-C3 Aircross : des électriques françaises abordables dès 2023

 
Citroën ë-C3 et ë-C3 Aircross : les deux modèles les plus vendus chez Citroën sont aussi, paradoxalement, les seuls véhicules à ne pas encore être électrifiés au sein de la gamme. Mais ce sera chose faite l’année prochain.
Citroën C3 en version indienne

Citroën, comme beaucoup d’autres constructeurs, continue sa marche en avant concernant l’électrification. Citroën ë-C4, Ami, ë-Berlingo, ë-SpaceTourer, C5 Aircross et C5 X hybride rechargeable… Les modèles électrifiés ne manquent pas au sein de la gamme du constructeur aux chevrons. Sauf que parmi tous ces véhicules, il y en a deux qui échappent pour le moment à l’électrification, et non des moindres, puisqu’il s’agit des Citroën C3 et C3 Aircross, les deux modèles les plus vendus du constructeur.

Il manquait la plateforme adéquate

Pourquoi ? Tout simplement parce que ces deux voitures reposent sur une plateforme PF1, une plateforme qui n’est pas adaptée pour accueillir une motorisation électrifiée. Le renouvellement de la C3 est a eu lieu en 2016, juste avant l’introduction de la nouvelle plateforme CMP par l’ex-groupe PSA.

Cette plateforme multi-énergies est utilisée sur de nombreux modèles du groupe Stellantis, à commencer par les Peugeot 208 et Opel Corsa, deux véhicules du même segment que la C3.

100 % électrique dès 2023

Mais tout devrait changer pour Citroën en 2023. Les C3 et C3 Aircross arriveront à la fin de leur cycle de vie (environ 7 ans pour un modèle récent) et la marque devrait présenter une nouvelle génération avec, évidemment, une déclinaison électrique.

Et techniquement, il ne devrait pas y avoir de surprise, puisque les ë-C3 et ë-C3 Aircross devraient reprendre le même groupe motopropulseur que la plupart des autres modèles du groupe, à savoir un bloc de 100 kW, soit 136 ch, et une batterie de 50 kWh pour des autonomies d’environ 350 km.

Un tarif plus abordable que chez Peugeot ou Opel

Depuis l’arrivée de Carlos Tavares en 2014 à la tête du groupe PSA (devenu par la suite Stellantis grâce à la fusion avec FCA), Citroën a désormais un positionnement hiérarchique particulier dans la gamme, puisque ses produits doivent être moins chers que chez Peugeot et Opel, sans pour autant que cela soit du low-cost. Un modèle calqué sur celui du groupe Volkswagen avec sa marque Skoda par exemple.

Néanmoins, la ë-C3 devrait avoir un positionnement tarifaire inférieur à celui des Peugeot e-208 et Opel Corsa-e. Le défi pour Citroën, ce sera surtout de faire diminuer les coûts de production afin de limiter l’impact de l’envolée des prix des matières premières.

Vers de plus petites batteries ?

La solution, ce serait d’aller piocher dans le catalogue de pièces de Fiat, également membre du groupe Stellantis, et en particulier dans celui de la Fiat 500e qui bénéficie de deux batteries plus petites (et donc moins coûteuses) d’une capacité de 23,8 kWh et 42 kWh.

La plus petite version autorise environ 190 km d’autonomie sous le cycle WLTP. Rien d’extraordinaire, mais pour un usage strictement urbain, cela pourrait suffire à de nombreux clients. Le ë-C3 Aircross, qui sera lancé quelques mois après la ë-C3, devrait plutôt disposer uniquement de la batterie de 50 kWh pour plus d’autonomie, ce modèle étant davantage destiné à un usage polyvalent.

Une C3 électrique indienne ?

Esthétiquement, les futurs ë-C3 et ë-C3 Aircross devraient adopter la nouvelle signature stylistique des dernières productions de la marque. La nouvelle C3, dont un nouveau modèle a été lancé en Inde l’année dernière et qui illustre notamment cet article, devrait partager quelques éléments avec le modèle indien justement, de quoi faire encore diminuer les coûts. En revanche, les normes d’homologation et de sécurité n’étant pas les mêmes en Europe qu’en Inde, il devrait y avoir plus d’équipements au sein de « notre » C3.

Pour aller plus loin
Essai de la Citroën ë-C4 : la plus confortable des voitures électriques ?


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