Ces informations gênantes que Citroën n’a pas dévoilées sur sa voiture électrique ë-C3 à 19 990 euros

 
Il y a quelques jours, Citroën levait le voile sur sa voiture électrique à moins de 20 000 euros : la Citroën ë-C3. Il s’agit d’une version remise au goût du jour de la C3 électrique indienne. Mais tout n’est pas si rose dans l’histoire de cette nouvelle voiture électrique abordable.
Citroën ë-C3
Citroën ë-C3

La nouvelle Citroën ë-C3 promet d’être l’un des best-seller de la marque. Il faut dire qu’à partir de 23 300 euros (éligible au bonus écologique de 5 000 euros), la nouvelle voiture électrique française n’a pas vraiment de concurrente. Nous l’avons d’ailleurs récemment comparé à la Dacia Spring pour tenter d’y voir plus clair entre les deux voitures. Mieux, une version sera même proposée à partir de 19 900 euros, mais avec une autonomie réduite.

Citroën ë-C3
Citroën ë-C3

La grande question que tout le monde se pose, c’est : comment Citroën a-t-il réussi à concevoir une voiture électrique abordable, aussi séduisante sur le papier ? Avec plus de 320 km d’autonomie, une charge très rapide, un confort qui s’annonce à la hauteur et des technologies embarquées intéressantes. Raphaëlle Baut, journaliste pour le média Numerama, nous apporte plus de contexte dans sa newsletter hebdomadaire Watt Else.

Une voiture électrique aux origines indiennes

Rappelons avant tout que la nouvelle ë-C3 est basée sur la C3 électrique indienne commercialisée depuis plusieurs mois. Mais attention, car le constructeur français a apporté énormément de modifications au modèle indien. Le modèle européen n’a donc plus rien à voir, que ce soit en termes techniques (motorisation, batterie et donc autonomie, etc.) mais aussi de design, de confort et d’infotainment.

Citroën ëC3 indienne
Citroën ëC3 indienne

En effet, on peut lire dans la newsletter de Numerama que « le modèle a bien sûr été revu par les équipes françaises pour correspondre aux standards et attentes de l’Europe : design, motorisation et surtout sécurité. Une étape nécessaire, car cette C3 (de base indienne) avait lamentablement échoué aux crash tests LatinNCAP. Autre point en suspens : qu’en sera-t-il de sa fiabilité ?« 

Si l’on se fie aux résultats du crash test sud-américain, il est vrai que la Citroën C3 vendue sur les marchés émergents ne donne pas vraiment envie, avec ses zéro étoiles (sur cinq). Mais heureusement, Citroën aurait modifié de fond en comble sa voiture, pour que la ë-C3 électrique passe les tests européens. Il faudra maintenant attendre la note de l’EuroNCAP.

Une voiture électrique européenne ?

La newsletter permet aussi d’aborder un point un peu plus politique de cette nouvelle voiture électrique : « Des voix s’élèvent quand même en interne chez Citroën pour dénoncer un développement sous-traité à bas coût en Inde, bien maquillé et vendu comme une production européenne (grâce à son assemblage en Slovaquie)« . Il s’agit bien entendu d’un son de cloche, mais il semblerait que cette voiture électrique ne soit pas 100 % européenne, de par sa base et le démarrage de son programme de développement en Inde.

Citroën ë-C3
Citroën ë-C3

Quoi qu’il en soit, la Citroën ë-C3 sera toujours plus « européenne » que la MG4, produite en Chine, ou même que la Dacia Spring, elle aussi produite en Chine. C’est ce qui permettra à la future voiture électrique de la marque aux chevrons de pouvoir bénéficier du futur bonus écologique qui tente de barrer la route aux voitures électriques chinoises.


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