La Citroen Ami et les scooters électriques perdent l’un de leurs avantages

 
Jusqu’ici relativement préservée des normes qui gravitent autour des voitures dites « traditionnelles », la Citroën Ami, qui est un quadricycle à moteur, sera concernée dès l’année prochaine par le contrôle technique, comme les scooters et les motos. Ce ne sera pas la seule dans sa catégorie à devoir passer par le garage.
Citroën Ami // Source : Frandroid

Après plusieurs mois de tergiversations, le contrôle technique des deux-roues arrivera progressivement en France, et plus précisément à partir d’avril 2024, conformément à une directive européenne de 2014.

Cet arrêté a été publié ce mardi au Journal officiel. Les premiers véhicules à être soumis à ce contrôle technique, entre avril et la fin de l’année 2024, seront ceux immatriculés avant le 1er janvier 2017.

Celui que l’on appelle « contrôle technique moto » ne concerne pas uniquement les deux-roues. En effet, dans le lot, nous retrouvons aussi les voitures sans permis, les fameux quadricycles à moteur. D’ailleurs, ce contrôle technique s’appelle en réalité « contrôle technique pour les véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur ».

Un peu de répit pour la Citroën Ami

Ainsi, les véhicules des catégories L1e, L2e, L3e, L4e, L5e, L6e et L7e devront aussi passer par la case garage. Les deux dernières concernent les automobilistes, puisque cela correspond aux quadricycles légers et lourds. Si ça n’aurait pas forcément changé grand-chose il y a quelques années, avec le succès de la Citroën Ami et de la nouvelle Ligier Myli, sans oublier la future Mobilize Duo, de nombreux (jeunes) Français seront désormais aussi concerné par le contrôle technique.

Ligier Myli // Source : Bertrand Bremont pour Frandroid

Comme énoncé plus haut, pour éviter le bazar dans les garages et des délais à rallonge, la mise en place sera progressive. En effet, les premiers modèles concernés seront ceux immatriculés pour la première fois avant 2017, comme pour les motos. Ainsi, le premier contrôle devra se faire avant le 31 décembre 2024. En 2025, ce sera au tour des véhicules immatriculés entre 2017 et 2019 puis, en 2026, ce seront ceux de 2020 et 2021.

Pour la Citroën Ami, ce modèle étant sorti en 2020, si vous êtes en possession de la petite voiturette aux chevrons, le premier contrôle sera à faire en 2026. En revanche, si vous disposez d’un Twizy de première génération, il faudra le faire avant la fin de l’année 2024.

Mobilize Duo // Source : Mobilize

Comme le précise l’arrêté, pour les véhicules mis en circulation avant 2017 et dont la date anniversaire de première mise en circulation est antérieure au 15 avril, le contrôle est à réaliser dans un délai de quatre mois à compter du 15 avril 2024. Pour les autres véhicules mis en circulation avant 2022, ce contrôle est à réaliser dans les quatre mois qui suivent la date anniversaire de leur première mise en circulation, dans la limite du 31 décembre de l’année prévue.

Combien coûtera ce contrôle technique ?

Le gouvernement n’a pas encore communiqué sur les prix de ce contrôle technique, mais il le veut « le moins cher et le plus simple possible ».

Pour le moment, nous ne savons pas encore combien ce contrôle technique coûtera, d’après les premières informations, le gouvernement espère maintenir un prix sous le seuil des 50 euros. De leur côté, les professionnels du secteur sont moins optimistes et pensent qu’il se situera autour de 72 euros, comme pour les voitures.

Quels seront les points vérifiés ?

Et justement, par rapport aux voitures, qu’est-ce qui change en matière de contrôle ? Une liste des points de contrôle sera à vérifier avec des défaillances qui peuvent être, comme pour les voitures, « mineures, majeures ou critiques ».

Ainsi, s’il y a une défaillance majeure de constatée, le résultat est défavorable, avec contre-visite à réaliser dans les deux mois. Si, par contre, il y a une défaillance critique, la validité du contrôle est limitée au jour même.

Ce sont en général des dysfonctionnements qui constituent un danger direct et immédiat pour la sécurité routière ou qui occasionnent une incidence grave sur l’environnement, par exemple des feux stop défectueux ou encore une fuite de liquide de frein.

Speedy vient d’annoncer la mise en place d’un « bilan technique gratuit » pour « définir si le véhicule nécessite des réparations préalables » avant de passer le contrôle payant.


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