Les Citroën ë-C3 électriques abordables sont livrées avec des bugs gênants et contraignants : voici la liste

Imaginez avoir commandé votre voiture en janvier et avoir reçu plusieurs notifications repoussant le délai de livraison, pour finalement constater que votre véhicule présente plusieurs problèmes logiciels rendant son usage difficile. C’était déjà le cas lors des essais presse de la Citroën ë-C3, mais malheureusement certains propriétaires rencontrent eux-aussi de nombreux dysfonctionnements.

Déjà plusieurs problèmes rencontrés par les automobilistes

Et comme souvent, un consommateur rencontrant un problème avec son appareil le fait savoir sur Internet. Sur un groupe Facebook dédié à la ë-C3, les membres ont déjà recensé de nombreux problèmes :

• Alerte de survitesse impossible à arrêter
• Dysfonctionnement de la lecture des panneaux de signalisation
• Dysfonctionnement des essuie-glaces automatiques
• Dysfonctionnement de la centralisation
• Dysfonctionnement des lève-vitres
• Température extérieure, consommation instantanée, autonomie restante et heure manquantes au tableau de bord
• Commutation automatique des feux inopérante
• Bug de l’aide au maintien dans la voie
• Problème de fermeture centralisée
• Témoin d’airbag passager allumé
• Indisponibilité des services connectés
• Volume de l’autoradio déréglé au démarrage

Certains bugs nous ont été confirmés par un récent utilisateur de la Citroën ë-C3. Quentin P. nous a confié avoir rencontré des problèmes de centralisation, du voyant airbag, de l’estimation du pourcentage restant et du nombre de kilomètres, ainsi que l’impossibilité de désactiver l’alerte de survitesse. Difficile à avaler, même au prix de la voiture débutant à 23 300 euros avant d’appliquer le bonus écologique.

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Nos confrères des Numériques ont actuellement un modèle en essai longue durée ; le lève-vitre arrière gauche de leur voiture de prêt ne fonctionne pas, en plus d’avoir repéré des bugs logiciels parmi la liste affichée plus haut.

Des voitures baclées ?

On peut alors se demander si Citroën n’est pas allé trop vite pour fabriquer les premières ë-C3. Mais d’un autre côté, Citroën avait le couperet au-dessus de la tête… Le constructeur devait livrer 5 800 véhicules avant la fin du mois de septembre, date butoir pour les livraisons des véhicules électriques bénéficiant du leasing social. La facture de ce retard de livraison aurait pu coûter 35 millions d’euros à Stellantis. Heureusement, 3 500 véhicules ont été livrés avant la fin du mois de septembre. C’est Stellantis qui va prendre en charge les 7 000 euros supplémentaires promis dans le cadre du leasing social pour les 2 300 véhicules restants.

Et si les livraisons ont pris autant de temps, c’est parce que Citroën a rencontré plusieurs problèmes au cours du lancement de la production de sa petite citadine électrique. Le principal frein au lancement des livraisons était un souci de logiciel.

Selon les informations de L’Argus, le logiciel de la ë-C3 a été validé mi-septembre et ensuite injecté dans les voitures déjà produites. Cette version du logiciel aurait certainement demandé plus de contrôles.

Et il n’est pas possible de la mettre à jour à distance…

Autre défi pour Citroën, rattraper tous les bugs que peuvent rencontrer les premières ë-C3 livrées. Aujourd’hui la plupart des voitures neuves peuvent recevoir des mises à jour OTA (Over The Air – à distance). Mais malheureusement, ce n’est pas le cas de la ë-C3.

Pour contenir son prix, les ingénieurs ont dû faire l’impasse sur ce système moderne. Les voitures rencontrant des bugs vont donc devoir passer par les ateliers du reseau Citroën pour recevoir des mises à jour corrigeant les problèmes, quand celles-ci seront disponibles.

Après le rappel de milliers de voitures en raison des airbags Takata, le réseau d’ateliers Citroën n’avait vraiment pas besoin d’occuper ses techniciens avec des mises à jour sur des voitures neuves.