La mythique Citroën 2CV pourrait revenir en 100 % électrique, et c’est très excitant

 
Alors que Stellantis, auquel appartient Citroën, n’a jamais été un grand fan des revivals (à l’exception de la petite Fiat 500), il se pourrait que le groupe change son fusil d’épaule vu le succès rencontré par les modèles néo-rétro, en témoigne la nouvelle petite Renault 5 électrique. Dans leur viseur : la mythique 2CV.
DALL·E2CV
Source : Image générée par une intelligence artificielle

Citroën est dans le creux de la vague, et ça fait plus de dix ans que cela dur. Pire encore, l’an dernier, Citroën était même le sixième constructeur national en termes de volume, derrière des marques comme Volkswagen, Toyota ou encore Dacia.

Il y a donc péril dans la demeure, et la Citroën C3, malgré quelques défauts de jeunesse, devrait permettre à la marque, à court terme, de redresser la barre d’un bateau à la dérive depuis longtemps, bien trop longtemps pour un constructeur qui avait fait de l’innovation son principal atout.

L’innovation, elle semble aujourd’hui loin chez Citroën, et on se demande bien ce qui pourrait ramener le constructeur à son niveau d’antan, c’est-à-dire tout simplement celui d’un top 3 de l’industrie auto française en termes de volume. Peugeot et Renault ont largement pris les devants, et les « rouges » semblent aujourd’hui bien trop loin pour espérer concurrencer à court terme les « bleus » et les « jaunes ».

Un passage obligé pour redresser les ventes ?

Pour revenir dans la course, ça s’active en interne chez Citroën, d’autant plus qu’avec le départ de Carlos Tavares de chez Stellantis et le retour des Italiens aux affaires, le groupe ne fera plus de cadeau à la firme aux chevrons, et les marques transalpines comme Fiat ou encore Lancia pourraient bientôt avoir plus d’intérêt aux yeux du board du groupe.

Mais pour le moment, nous n’en sommes pas encore là. Chez Citroën, on planche sur de « nouvelles » idées, même si celles révélées par nos confrères britanniques de chez Autocar n’ont rien de très nouvelles. Jusqu’ici, Citroën avait toujours affirmé ne pas s’intéresser à la mode du néo-rétro. Oui mais voilà, face au succès de la Renault 5 E-Tech et, bientôt, celui de la Renault 4 E-Tech qui fait écho à la 4L, Citroën semble avoir changé d’avis.

On apprend des dires d’une source anonyme, mais « haut placée » chez Citroën, que la marque travaille sur un retour de la 2CV : « Les travaux de conception préliminaires sur un successeur à la voiture largement reconnue pour avoir mobilisé la France d’après-guerre sont en cours, bien que le projet soit actuellement à un stade précoce ».

Au salon de Bruxelles, le directeur du design de Citroën, Pierre Leclercq, n’avait pas souhaité confirmer publiquement la nouvelle 2CV, mais il avait déclaré, toujours à nos confrères de chez Autocar, que la marque « ne fermait pas la porte » aux designs rétro.

Citroën travaillerait donc bien sur une 2CV de nouvelle génération, électrique sans doute, et si la marque veut respecter la philosophie de la 2CV originelle, elle devra être accessible, et sans doute encore plus que la ë-C3, qui est déjà l’une des voitures électriques les moins chères du marché.

La tâche ne s’annonce pas si simple pour Citroën

Pour cela, tous les ingrédients sont déjà connus chez Stellantis pour faire une voiture électrique accessible. Il ne « manque plus » que le design dirons-nous, mais la tâche ne s’annonce pas forcément facile tant la « deuch » est un monument de l’industrie automobile française.

Dans un souci d’accessibilité, la nouvelle 2CV utiliserait très probablement la plateforme Smart Car de Stellantis, une plateforme à bas coût qu’utilise déjà les Citroën C3 et autre Fiat Grande Panda. Pour encore faire des économies, Citroën pourrait retirer les suspensions à butées hydrauliques et ne proposer qu’une toute petite batterie d’environ 35 kWh, comme sur la future ë-C3 à moins de 20 000 euros et avec 200 km d’autonomie WLTP prévue cette année.

La future 2CV électrique pourrait ainsi se positionner face à la future Twingo E-Tech qui arrivera en 2026, ou encore face à la Dacia Spring ou à la Leapmotor T03.

Attention toutefois, Citroën pourrait aussi être tenté de se la jouer comme Renault. En effet, si la R5 originelle était voulue comme étant une voiture accessible, ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui, avec un modèle qui démarre à environ 30 000 euros en neuf.

Ça peut aussi être un pari de la part de Citroën, à savoir refaire un modèle néo-rétro mais plus haut de gamme, même si ce n’est pas la direction prise par la marque ces dernières années. Ce serait en revanche un moyen de faire plus de marge, quitte à moins en vendre, mais les prix élevés pour ce genre de modèle n’ont pas l’air de refroidir les acheteurs pour le moment, en témoigne le démarrage commercial canon de la nouvelle R5 E-Tech.


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