Si Garmin est la marque qui reste citée en premier lorsque l’on parle de montres de sport, un petit nouveau vient sereinement, depuis quelques années, lui grappiller des parts de marché. Lancée en 2016, la marque chinoise Coros propose depuis 2018 des montres pour les coureurs.
L’année 2019 a vu l’arrivée de leur premier modèle haut de gamme pour le trail, la Vertix. Vient ensuite la Vertix 2 en 2021, clairement positionnée face aux modèles Fenix de Garmin. Un peu moins de trois ans plus tard, Coros dévoile sa version améliorée, qui ne porte cependant pas le numéro 3 : ce sera la Coros Vertix 2S.
Si cette subtile mise à jour apporte un nouveau capteur optique et une géolocalisation plus précise, c’est surtout l’occasion pour nous de tester notre première montre de trail Coros. Mieux, c’est à ce jour, en juillet 2024, le modèle Coros le plus haut de gamme, qui embarque donc tout ce que la marque sait faire de mieux.
Après un mois et demi d’utilisation quotidienne (course à pied, vélo gravel, escalade, randonnée…), voici notre test et avis complet sur la Coros Vertix 2S.
Fiche technique
Ce test a été réalisé avec une Coros Vertix 2S fournie par Coros.
Une grosse montre de baroudeur
Si son nom pouvait le laisser paraître, la Coros Vertix 2S n’est pas une version réduite de la Coros Vertix 2, mais une variante améliorée.
On retrouve donc la même taille de boîtier que sa prédécesseure, à savoir un sacré boîtier de 50,3 x 50,3 x 17,6 mm. La montre est alors légèrement plus épaisse que la Vertix 2.
La Vertix 2S a cependant perdu 1 gramme en cours de route, soit 87 grammes avec le bracelet en silicone ou 70 grammes avec le bracelet en nylon. Ces mensurations placent la Coros Vertix 2S dans la norme. À titre de comparaison, la Suunto Vertical affiche entre 74 g et 86 g sur la balance, contre 73 grammes pour la Garmin Fenix 7 Pro.
Justement en parlant des concurrentes, la Vertix 2S assume pleinement son rôle de grosse montre de sport. Elle réussit à être légèrement plus voyante que les Garmin Fenix et Epix. Cela sera sûrement un peu trop pour certains.
Ce sont surtout les ornements de la lunette et les quelques vis laissées visibles qui renforcent cet aspect ouvertement aventureux. Pour ne rien vous cacher, j’ai eu l’impression de porter la montre de Ben 10 pendant tout mon test. Les montres de trail sont souvent imposantes, certes, mais d’autres fabricants réussissent à adoucir comme ils le peuvent le tout — on pense à Suunto avec sa montre Vertical.
Une question de goût, comme toujours. De mon côté, je portais rarement la Vertix 2S avec des tenues un minimum élégantes. L’une des trois couleurs proposées par Coros vous aidera peut-être à assortir la montre à votre garde-robe : gris, noir et bleu.
La Vertix 2S embarque les habituels boutons des montres Coros, sur la tranche droite : un bouton supérieur, un bouton molette au milieu et un bouton inférieur. La marque n’a cependant pas suivi Garmin sur l’intégration d’une petite lampe torche LED dans la tranche supérieure du boîtier.
Côté résistance, le boîtier de la Vertix 2S est composé d’alliage de titane et de polymère. La montre pourra vous accompagner sans problème sous la douche, à la piscine ou dans la mer, mais pas en plongée sous-marine. La vitre saphir est censée vous épargner de vilaines rayures sur l’écran. Rien à signaler de notre côté, malgré une certaine maltraitance lors de nos deux mois de test.
Le dos de la montre affiche sans surprise l’armada de LEDs du capteur optique et le port de charge propriétaire.
Enfin, Coros marque un point sur son bracelet de 26 mm de largeur : en plus de proposer un système à attache rapide, la marque livre deux versions dans la boîte :
- un bracelet classique en silicone, avec attache à trous ;
- un bracelet en nylon avec attache type scratch, très pratique pour le trail.
Les autres marques ont quant à elle tendance à livrer un bracelet classique et à proposer d’autres variantes de bracelets à prix d’or.
Un écran MIP, comme d’habitude
La Vertix 2S ne sera toujours pas la première montre Coros à proposer un écran Amoled. La marque reste en effet campée sur ses positions : l’écran MIP permet une meilleure autonomie. Ce n’est pas pour nous déplaire, puisque cette technologie historique des montres de sport permet une excellente luminosité en plein soleil.
Pour aller plus loin
Écran Amoled ou MIP transflectif : quelle est la meilleure technologie d’affichage pour les montres de sport
Dans les faits, nous n’avons rien de particulier à dire sur l’écran tactile de la Vertix 2S comme nous ne relevons aucun problème de lisibilité, en intérieur comme en extérieur. Son diamètre de 1,4 pouce et sa définition de 280 × 280 pixels sont tout à fait classiques pour une montre de cette taille.
La montre a cependant fait des siennes avec le mode nuit : à plusieurs reprises lors de notre test, l’écran s’allumait à cause des gestes involontaires du poignet. Nous avions beau jouer avec les différentes modes d’affichage et paramètres de nuit, notre Vertix 2S insistait à s’allumer. Ce problème a disparu après notre première semaine de test, sûrement via une mise à jour.
Enfin, Coros propose tout un tas de cadrans, sélectionnables via l’application ou directement depuis la montre. Les options sont nombreuses et il est même possible de les personnaliser. Dommage que les complications ne soient pas modifiables. Garmin garde une longueur d’avance ici.
Une interface efficace, une application agréable
À l’usage
La Coros Vertix 2S peut être utilisée avec l’écran tactile ou les boutons physiques, et plus particulièrement avec la molette. Cette dernière demande un certain temps d’adaptation et nous semble trop lente.
Pour être plus précis, c’est la sensibilité choisie par Coros qui est particulière : à chaque mouvement, la molette s’arrête à l’option suivante, obligeant, pour faire défiler rapidement les écrans, de multiplier les tours de molette à la main. On aurait apprécié une sensibilité plus élevée. Au moins, vous serez sûr de tomber sur l’option voulue
Autre choix étrange : la Vertix 2S est bien la seule montre de sport à activer par défaut le verrouillage de l’écran. Ainsi, avant chaque interaction pendant la journée, il faut rester appuyé une seconde complète sur le bouton mollette. Pire, en désactivant cette option, nous nous sommes rendu compte qu’elle était là pour une bonne raison, puisque la montre avait tendance à naviguer toute seule dans l’interface à cause des petits accrocs sur les vêtements ou des gestes du quotidien. Là encore, c’est la première fois que cela nous arrive autant avec une montre de sport. Rien de particulièrement gênant, mais vous êtes au courant.
Pour terminer sur la molette, nous ne l’avons pas grandement appréciée lors de nos sorties course à pied. C’est uniquement avec elle que nous pouvons passer au prochain cadran d’informations — un appui dessus met en pause l’activité. La manipulation n’est pas optimale lorsque nous courons ou faisons du vélo. Avec des gants, l’expérience sera sûrement encore plus compliquée. Dommage, les deux autres boutons auraient été plus pratiques pour naviguer dans les cadrans d’activité, au lieu de jouer un rôle subalterne.
L’interface de la montre est la même que sur les autres modèles Coros. Ses couleurs et ses logos nous donnent cette impression de jeu vidéo rétro, presque trop lisse. Elle se divise en trois grandes catégories :
- les modes de sport pour lancer une activité : un appui sur le bouton molette ;
- les données de santé (statut et charge d’entraînement, scores de fitness, sommeil…) : des tours de molette ;
- les paramètres rapides : un appui long sur le bouton inférieur.
Quelques jours d’utilisation suffisent à prendre le coup de main. Chacune de ces trois parties est modulable via l’application : vous pouvez supprimer, ajouter ou réagencer les modes de sport, les menus de santé et les paramètres rapides. Ce tri permet de masquer certains éléments dispensables au quotidien pour alléger l’interface et améliorer l’expérience.
Si les menus sur les données de santé sont assez sommaires, l’application permet une vue plus précise et offre des graphiques pour suivre son évolution. En fait, on se trouve à mi-chemin entre les trop nombreux sous-menus de Garmin et les menus lacunaires de Suunto.
C’est un juste milieu plus que convenable. Tout est fluide, bien rangé et propre.
Application
L’application Coros offre les mêmes avantages que l’interface de la montre : les données affichées sont claires et agençables. Toutes les statistiques sont consultables et il est possible de planifier ses entraînements.
On trouve ici quatre onglets :
- progrès : page d’accueil avec toutes les données d’entraînement et de santé ;
- activités : la liste des différentes sessions de sport enregistrées, avec des filtres et des statistiques ;
- exploration : la carte pour créer ou consulter ses parcours ;
- profil : le reste en vrac (les entraînements, les records personnels et autres paramètres).
Bon à savoir : tous les paramètres de la montre sont également modifiables depuis l’application. C’est assez rare pour être souligné.
Un autre menu très bien pensé est disponible en haut à droite de l’écran principal : le calendrier. Il permet de consulter, de modifier et de créer des séances précises (2 h de footing, sortie longue, fractionné, séance de côte…). L’entraînement du jour s’affiche aussi sur le menu principal de l’application.
Cette vue calendrier est très pratique, bien pensée et rapide à utiliser. Coros marque ici un très bon point. La création de séances est elle aussi la plus agréable que nous ayons eu à utiliser.
Côté création d’itinéraire, Coros fait cependant moins bien que Suunto. Si on peut plutôt facilement créer un parcours, aucune carte de chaleur n’est proposée pour nous aider dans nos choix. Bon point cependant : la synchronisation des itinéraires entre l’application et la montre est efficace.
Aussi, on trouve ici et là quelques fonctionnalités bien senties et exclusives sur le marché des montres de sport. L’utilisateur peut par exemple consulter en temps réel sa session de sport en cours depuis l’application : l’itinéraire effectué depuis le début s’affiche, avec la durée, la fréquence cardiaque et l’allure actuelle.
Terminons cette partie sur un autre sacré avantage de Coros : son Training Hub, soit la version Web de l’application. Toutes les données d’entraînement, et même plus, sont là et sont logiquement plus agréables à consulter que sur un téléphone : activités, charge et statut d’entraînement, calendrier, statut de la variabilité de la fréquence cardiaque, différentes zones, estimations de temps de course, etc. Avec son interface plus complète, plus fluide et plus belle, Coros marque un sacré point face à Garmin, Polar ou Suunto, aux interfaces Web bien moins claires — quand elles existent.
Cette dernière fonctionnalité a cependant été fortement imprécise : malgré 2 mois d’utilisation, mes entraînements majoritairement orientés trail ont laissé penser à la montre des allures sur route bien plus faibles que dans la réalité.
Justement, rentrons désormais dans les détails des fonctionnalités de santé.
Tous les essentiels pour le suivi du sport, et plus
Montre de sport haut de gamme oblige, la Coros Vertix embarque l’habituelle armada de capteurs :
- capteur de fréquence cardiaque optique (nouvelle version) ;
- altimètre barométrique ;
- accéléromètre ;
- gyroscope ;
- compas électronique ;
- oxymètre de pouls.
Les profils sportifs proposés sont nombreux et surtout bien travaillés. On pense par exemple aux différents modes d’escalade (extérieure, intérieure, bloc ou alpinisme), qui proposent toutes les options nécessaires.
Autrement, les principaux sports sont bien là : course (classique, tapis, piste, trail), vélo, natation, ski et autres triathlon. Soulignons la praticité des menus de paramètres dédiés aux modes sportifs. L’interface pour personnaliser les cadrans de course est la plus agréable des montres de sport que nous avons testées et les différentes alertes proposées sont facilement accessibles : distance, allure, fréquence cardiaque, nutrition…
Toutes les métriques des sports d’endurance sont disponibles dans l’application : charge d’entraînement, statut d’entraînement, temps de récupération suggéré, performance de marathon avec les estimations de VO2Max et d’allure de seuil. Le tout avec des commentaires, du type : « Au cours des sept derniers jours, votre entraînement a dépassé de manière significative les limites recommandées. Augmentez le temps de repos si nécessaire. »
L’application Coros offre d’ailleurs des informations sur les métriques et scores, ce qui permet aux plus curieux de mieux appréhender et utiliser ces données.
La montre propose aussi le suivi du sommeil, mais nous vous conseillons de vous fier au statut de la variabilité de la fréquence cardiaque, rangé dans un autre menu. Si les horaires de coucher et lever ont plutôt bien été détectés par la Vertix 2S, les phases de sommeil sont rarement bien analysées par les montres. Notre temps d’éveil pendant les nuits selon la montre nous semble par exemple trop faible par rapport à notre moyenne.
C’est pourquoi nous préférons utiliser la variabilité de la fréquence cardiaque pour analyser notre récupération et affiner notre entraînement. Pour cela, la Vertix 2S présente la traditionnelle jauge personnelle de l’utilisateur. La VFC mesurée la nuit y est alors comparée pour en tirer un statut : faible, réduit, normal ou élevé.
Dommage, Coros n’affiche pas le temps de sommeil et le statut de VFC au réveil de l’utilisateur. C’est à lui d’aller consulter ces données sur la montre ou sur son téléphone.
Côté fonctionnalités, Coros est réputé pour son excellent suivi de mise à jour, et la Vertix 2S n’échappe pas à la règle. Au moment où nous écrivons ces lignes, une mise à jour a par exemple apporté des options de suivi de groupe et de sécurité pour les proches lors d’activité en plein air.
On regrette cependant l’absence de certaines fonctionnalités présentes chez la concurrence. On pense ici au découpage automatique du dénivelé en plusieurs portions — disponible sous le nom de ClimbPro chez Garmin et Climb Guidance chez Suunto.
Cartographie
À l’utilisation, la cartographie proposée par la Coros Vertix 2S est similaire à celle de Garmin, bien que cette dernière soit routable sans passer par l’application. Comprenez que la Vertix 2S ne peut pas ajuster un itinéraire si vous vous êtes écarté du tracé initial. Elle offre cependant l’habituel mode « Retour au point de départ ».
Le téléchargement des cartes régionales depuis l’application vers la montre est facile et rapide. Il se fait via Wi-Fi, ou en Bluetooth. Cette dernière possibilité est plus que bienvenue, quand on sait que la même manipulation sur les montres Suunto est fastidieuse.
Nous disons que l’expérience était similaire à celle des montres Garmin. Cela veut aussi dire qu’elle est moins agréable que celle des montres Suunto, qui restent les plus précises lorsque nous faisons face à plusieurs chemins et que nous hésitons sur le bon à emprunter.
Disons que le tracé affiché sur la Vertix 2S est trop gros pour deviner s’il s’agit d’une route ou d’un chemin, ce qui peut être pratique pour faire son choix. Un autre choix de couleur aurait sûrement aidé. Le fond de carte est d’ailleurs très vert, voire trop sombre. Je me suis ainsi perdu en utilisant un tracé qui passe plusieurs fois au même endroit — sûrement l’exercice le plus compliqué pour une montre, j’en conviens. Les noms des rues, routes et villages ne sont pas affichés.
La cartographie de la Vertix 2S reste cependant largement utilisable et a, par exemple, pu m’accompagner sur plusieurs jours de vélo sans problèmes majeurs. Elle présente même deux avantages majeurs.
Déjà, les alertes sur les prochains virages sont très efficaces, et ce même si le tracé n’a pas été initialement créé via l’application Coros, ce qui n’est pas le cas chez Suunto — nous importions nos traces depuis Strava.
Ensuite, la Vertix 2S nous prévient très rapidement si nous commençons à nous écarter du bon chemin. C’est sûrement la montre de sport la plus efficace sur ce sujet. Même si elle n’indique pas de nouvel itinéraire pour rattraper le bon sentir, la montre affiche une espèce de tracé pointillé à vol d’oiseau entre notre position et celle de l’itinéraire initial, avec la distance qui les sépare.
Le zoom (jusqu’à 50 mètres) et le dézoom se font en appuyant sur la mollette puis en utilisant ladite molette. Il faut quelques secondes pour que la carte se recharge correctement à la bonne résolution et soit de nouveau lisible.
Étrangeté de la Coros Vertix 2S : il faut effectuer une certaine manipulation pour afficher la carte lors d’une activité qui ne contient pas d’itinéraire.
Suivi satellites
Si la Vertix 2 possédait déjà une puce GNSS double fréquence (L1 + L5) pour une précision accrue, la Vertix 2S peaufine le tout avec un « nouveau design de construction d’antenne », le but étant d’augmenter la précision GNSS et ce dans tous les cas de figure.
Sans avoir testé la Vertix 2, nous pouvons tout de même dire que la Vertix 2S offre un très bon suivi GNSS. Le suivi ne déçoit pas et valide le statut haut de gamme de la montre, sans pour autant être parfait.
La montre indiquait quasi systématiquement une distance parcourue inférieure à celles de nos montres Suunto Vertical et Suunto Race S. En comparant les traces de plus près, on se rend compte que la Coros Vertix 2S a (très) légèrement plus de mal en ville que la Suunto Race S et la Suunto Vertical. C’est une question d’un ou deux mètres.
Autrement, la Coros Vertix 2S s’en sort très bien. Les traces en randonnée, course à pied, trail et vélo sont précises, avec les bons allers-retours aux bons endroits. Aucun écart import n’est à signaler après deux mois de test.
Les plus curieux peuvent s’amuser à comparer les traces de la Coros Vertix 2S et de la Suunto Vertical sur une sortie trail de 40 km ou sur une escapade de 111 km de gravel. Les deux montres étaient réglées sur leur mode GNSS le plus précis, en double fréquence donc. Dans le premier exemple, on peut d’ailleurs voir que la Vertix 2S a mieux géré les reprises après la pause dans une supérette.
Le fix est très rapide, au niveau de celui de Garmin. Comprenez qu’il ne faut attendre que quelques secondes avant de pouvoir lancer sereinement son activité.
Suivi de la fréquence cardiaque
La Vertix 2S embarque un nouveau capteur optique par rapport à la Vertix 2, sortie en 2021. Ce dernier est convaincant dans la majorité des cas, sans être excellent donc.
Pour aller plus loin
Montre de sport, ceinture cardio, brassard… comment mesurer précisément votre fréquence cardiaque durant le sport
Si les sorties footing sont maîtrisées par le capteur, les séances à intensité affichent ici et là des décrochages assez importants. Rappelons que les résultats peuvent varier en fonction du port de la montre, de la couleur de la peau, de la présence de tatouage, de la pilosité…
Voici deux exemples de sorties fractionnées, suivis d’un exemple de footing.
Les moyennes de fréquence cardiaques lissent souvent ces quelques écarts et la fréquence maximale détectée est souvent la bonne.
Comparaison des fréquences cardiaques moyennes :
Fréquence cardiaque moyenne | Coros Vertix 2S | Ceinture H10 (référence) |
---|---|---|
Footing | 143 | 143 |
Footing trail | 147 | 146 |
10×45 » en côte | 154 | 156 |
4×6′ en côte | 162 | 162 |
Comparaison des fréquences cardiaques maximales :
Fréquence cardiaque maximale | Coros Vertix 2S | Ceinture H10 (référence) |
---|---|---|
Footing | 161 | 157 |
Footing trail | 180 | 161 |
10×45 » en côte | 193 | 193 |
4×6′ en côte | 190 | 192 |
Enfin, on remarque ici un beau loupé lors d’une sortie trail.
Sans être particulièrement déçu de la Vertix 2S, retenez qu’on aurait pu s’attendre à des mesures plus précises pour une montre de cet acabit : Garmin fait mieux avec ses modèles haut de gamme. Nous vous invitons par exemple à lire ces parties de nos tests de la Fenix 7 Pro et de l’Epix Pro Gen 2.
Inépuisable, croyez-moi
Coros est connu pour l’autonomie de ses montres. La Vertix 2S est en plus le plus gros modèle de la marque — même si Coros communique une autonomie légèrement moins généreuse que sur la Vertix 2.
La marque annonce jusqu’à 40 jours en utilisation quotidienne, 43 heures d’activité avec le mode GNSS le plus précis (multibandes), 73 heures avec le mode GNSS tous les systèmes et même 118 heures avec le mode GPS standard. Ce sont là de sacrées promesses quand on sait que Garmin annonce par exemple 23 h pour sa Fenix 7 Pro en mode GNSS le plus précis, soit 20 h de moins.
Coros arriverait donc à chatouiller la solide Suunto Vertical, dont l’autonomie nous avait impressionnés lors de notre test. Une chose est sûre : la Coros Vertix 2S nous a donné du fil à retordre tant elle était compliquée à fatiguer. Pour vous dire, nous avons seulement pu effectuer deux tests d’autonomie lors de notre utilisation, là où nous en effectuons habituellement quatre ou plus.
Assez parlé, voici nos résultats, en portant la montre jour et nuit :
Test 1 | Test 2 | |
---|---|---|
SpO2 | Non | Non |
Satellites | All Systems | All Systems + Multiband |
GPS | 49 h | 27 h |
Autonomie | 10 jours et 22 heures | 23 jours |
Les scores sont tout simplement impressionnants. Les Garmin Fenix 7 Pro sont battues à plat de couture. Même la très autonome Suunto Vertical fait moins bien. Précisions que nous n’avons pas utilisé la cartographie lors de toutes nos séances de test.
Un exemple un peu plus parlant ? La Coros Vertix 2S est passée de 100 % à 47 % après 3 nuits et 3 jours… dont 23 heures et 50 minutes de randonnée, le tout avec la cartographie pour le suivi d’itinéraire et le mode GNSS le plus consommateur.
Bref, la Coros Vertix 2S se fatiguera bien après vous et pourra donc vous accompagner sur tous types d’activité, en allant largement jusqu’à l’ultra-trail ou aux treks.
Comptez un peu moins de deux heures pour la recharge, avec le câble propriétaire fourni dans la boîte.
Appel et communication
La Coros Vertix 2S peut afficher vos notifications et vos appels entrants, sans pouvoir y répondre directement. Il est également possible de stocker de la musique (en MP3 seulement) et de la connecter à des écouteurs, histoire de partir courir sans votre téléphone. La capacité de stockage de 32 Go sera alors partagée entre la musique, les cartes et le système d’exploitation.
La montre ne peut cependant pas être utilisée pour payer en sans contact, à l’inverse de Garmin et sa solution Garmin Pay. Ne comptez pas non plus sur une connectivité LTE.
La Coros Vertix 2S a cependant un atout qui pourrait convaincre les utilisateurs de caméras d’action : il est possible de contrôler depuis la montre les action cam GoPro et Insta360, via un appui long sur le bouton supérieur.
Un prix qui ne bouge pas
La Coros Vertix 2S est proposée au prix de 699 euros en trois couleurs : noir, gris et bleu. À titre de comparaison, c’est 100 euros de plus que la Suunto Vertical en acier, mais 100 euros de moins que la Vertical en version titane + recharge solaire — la Vertix 2S en est dépourvue.
Les Fenix 7 Pro sont quant à elle au moins 150 euros plus chères, tout du moins par rapport à leur prix de lancement.
La Vertix 2S se place tout en haut de la gamme Coros, suivie des Apex 2 Pro (499 euros), Apex 2 (399 euros) et Pace 3 (249 euros).
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