Mise à jour du 09/03/2023 :
Cowboy a déployé une toute nouvelle fonctionnalité exclusive à ses Cowboy Classic et Cowboy ST Cruiser, et répondant au nom d’AdaptivePower, que Frandroid a pu tester. Il s’agit d’un système capable de mieux comprendre la typologie de terrain et vos besoins instantanés : sur une côte avec un effort plus poussif, le moteur est ainsi capable de délivrer plus de puissance pour mieux vous épauler.
Cowboy, sur sa lancée
On ne vous présente plus vraiment Cowboy, qui a aujourd’hui réussi à se faire un nom dans le paysage des vélos électriques. La start-up belge fondée par Adrien Roose et Karim Slaoui — anciennement Take Eat Easy — a attendu une petite année pour lancer la quatrième génération de son VAE éponyme.
Malgré quelques mois de retard, le Cowboy Classic débarque enfin sur nos routes au prix de 2790 euros (contre 2490 euros à son lancement). Toujours plus technologique, cette nouvelle version hausse également le niveau sur les performances et se dote surtout d’une version avec cadre ouvert, nommée Cowboy ST Cruiser.
Nous avons justement testé cette déclinaison : vous êtes prêts ? C’est parti !
Un modèle d’essai capricieux
Avant de rentrer dans le vif du sujet, il convient de poser le contexte suivant. Le modèle prêté durant notre essai, ou devrait-on même dire les modèles (Cowboy nous a prêté deux vélos), ont souffert d’une anomalie problématique : la fameuse déperdition d’énergie notamment évoquée dans notre interview de Tanguy Goretti, co-fondateur de la marque.
Ce pépin technique concerne le nouveau cockpit, qui n’arrive « tout simplement pas à s’éteindre correctement », nous avait expliqué notre interlocuteur. À l’époque — entrevue organisée début février –, un peu plus de 10 % du parc était concerné, nous avait-on confié. Problème : après plusieurs mises à jour déployées sur notre modèle, le bug était toujours présent.
Pour contrebalancer ce phénomène, sachez que d’autres utilisateurs du Cowboy ST Cruiser n’ont pas rencontré ce défaut, qui ne semble donc pas être généralisé. Toujours est-il que nous avons dû composer avec et prendrons logiquement en compte cette particularité durant notre test. Le domaine le plus impacté est évidemment l’autonomie. Pour le reste, rien ne change.
Fiche technique
Modèle | Cowboy ST Cruiser (2023) |
---|---|
Vitesse max | 25 km/h |
Puissance du moteur | 250 watts |
Autonomie annoncée | 70 km |
Temps de recharge annoncé | 210 min |
Batterie amovible | Oui |
Bluetooth | Non |
GPS | Inconnu |
Écran | Non |
Poids | 19 kg |
Largeur | 57 cm |
Couleur | Noir, Violet, Rouge, Rose, Beige |
Poids maximal supporté | 140 kg |
Phares | Oui |
Feu arrière | Oui |
Prix | 2 990 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé à partir de deux modèles prêtés par la marque.
Design
Toujours plus épuré
Pour son Cowboy ST Cruiser, Cowboy a employé la même stratégie esthétique que ses modèles précédents : garder la base que l’on peaufine par petites touches. Certes, ce modèle ST se démarque par son cadre ouvert bien plus pratique pour enfourcher — et inversement — sa monture, mais l’idée, au fond, reste la même.
Ici, il a donc été question de renforcer l’aspect épuré du cycle. Par exemple, les câbles de freins ne meurent plus dans le tube inférieur et la fourche, mais directement dans le guidon, pour un résultat global toujours plus dépoussiéré. Le guidon lui aussi a subi quelques changements : exit la forme droite, place à un format plus circulaire.
Ces lignes plus arrondies lui donnent une apparence plus chaleureuse. Et un peu de changement, ça ne fait jamais de mal. Sachez aussi que le guidon du modèle ST revendique une largeur de 570 mm, contre 540 mm pour les Cowboy 3 et Cowboy Classic. Cela peut faire une petite différence pour se faufiler dans la circulation, même si nous n’avons jamais été gêné.
Le guidon de l’ancienne génération pouvait aussi être surélevé de 15 mm : ce n’est plus le cas ici, toutes versions confondues.
Le Cowboy ST Cruiser impressionne surtout par son excellente qualité d’assemblage, propre aux modèles de la marque. Les finitions sont tout bonnement parfaites. Ici, aucune trace de soudure n’est visible sur le cadre en aluminium, lorsque l’effet mat apporte ce petit quelque chose visuel toujours flatteur pour votre rétine.
Soyons totalement subjectifs : ce Cowboy ST Cruiser est un délice à contempler. Il est difficile de lui reprocher quoi que ce soit sur le plan esthétique.
Selon votre taille, pensez à bien comparer l’offre de la jeune pousse belge. Le Cowboy Classic est optimisé pour les utilisateurs mesurant entre 170 et 195 cm, alors que le Cowboy ST Cruiser conviendra aux cyclistes oscillant entre 165 et 190 cm. Ce dernier tend donc à s’adresser à un plus large public : plus de personnes mesurent entre 165 et 190 cm qu’entre 170 à 195 cm.
Niveau poids, le premier pèse 18,9 kilos, contre 19,2 kilos pour le second. C’est un kilo de plus que le Cowboy 3, mais cela reste encore dans la moyenne du marché. Ne vous aventurez cependant pas à rouler sans assistance électrique, au risque de perdre un poumon. Le monter dans les escaliers s’avère un exercice également délicat pour vos bras, d’autant plus sans tube supérieur pour vous offrir un grip solide.
Le système de réglage de la selle se montre toujours aussi peu pratique : il est nécessaire de retirer la batterie, desserrer deux petites vis et ajuster le tout. Mais votre selle a au moins le mérite d’être en sécurité. Et avouons-le : une fois réglé, on n’y touche plus.
Un confort légèrement amélioré
Dans l’ensemble, le confort du Cowboy 3 se montrait satisfaisant, sans non plus vous donner l’impression d’être assis sur un canapé (à la Reine Bike). Pour cette nouvelle génération, l’entreprise a tenté de hausser le niveau en troquant sa selle custom contre un modèle Selle Royal et en augmentant la largeur des pneus (47 mm contre 42 mm).
Dans les faits, la différence est difficilement perceptible. Mais vos fesses restent plutôt bien installées sur des trajets de courtes et moyennes distances. Par contre, un passage sur les pavés malmène votre derrière. On aurait aussi aimé un amortissement plus marqué des trottoirs et autres irrégularités de la route.
Pour une conduite en ville, cela reste tout de même très correct.
Équipements, du mieux
Longtemps critiqué pour le manque d’équipements observé sur ses vélos électriques, Cowboy a un petit peu écouté les retours d’utilisateurs pour tenter de corriger le tir. Ce n’est pas encore parfait, mais il y a du mieux. À commencer par la présence de garde-boue de série.
D’ailleurs, le Cowboy 3 profite aussi de ce petit changement depuis l’été 2021. Avant, il fallait débourser la coquette somme de 89 euros pour en profiter. C’est toujours ça d’économisé, même s’il paraît normal qu’un tel accessoire soit fourni par défaut sur nos VAE urbains d’aujourd’hui.
Déterminé à apporter un aspect ultra épuré à son véhicule, Cowboy n’a toujours pas ajouté de béquille. C’est une fois de plus regrettable. Et c’est lorsque celle-ci manque que l’on se rend compte à quel point elle est plus ou moins indispensable dans certaines situations. Aussi, le phare avant étant directement intégré dans le cadre, il n’éclaire absolument pas la route lorsque vous effectuez un virage. Plus généralement, ce feu relève davantage de l’esthétisme que du pratique.
Pour aller plus loin
Vélo électrique : quels accessoires choisir pour rouler en sécurité ?
Pour les aficionados de porte-bagages, il faut également faire l’impasse sur cet accessoire, qui reste disponible en option au prix de 99 euros avec une béquille, ou seul à 89 euros. La béquille est elle aussi vendue séparément à 29 euros.
Application
Vélo électrique connecté oblige, une application Cowboy accompagne notre monture du jour. Nous l’avions déjà utilisé et testé lors de notre essai du Cowboy 3, ce qui ne nous empêche pas d’en reparler à nouveau aujourd’hui.
Une fois l’application ouverte, l’interface principale propose plusieurs actions : débloquer votre VAE en restant appuyé le bouton rouge, rechercher un lieu ou ajouter une adresse favorite (domicile, travail) ou accéder à vos données de conduite (deuxième onglet dans la barre inférieure).
Ces données de navigation récapitulent vos trajets antérieurs par semaine, mois, année ou depuis le début de votre utilisation. Si vous êtes un féru de ce type de données, cela aura le mérite de vous satisfaire. Le nombre de courses, votre vitesse moyenne et votre temps d’utilisation sont également indiqués.
L’onglet « Paramètres » permet de contrôler certaines fonctionnalités du vélo, comme l’activation de l’Auto Lock (mise en arrêt automatique), le délai de l’Auto Lock (2 minutes, 5 minutes, 10 minutes, 30 minutes, jamais), l’Auto Unlock, l’activation du détecteur de chute (qui peut ensuite contacter un proche en ayant préalablement rentré un numéro) et la gestion des phares.
Cette même page soumet plusieurs offres d’abonnements payants, que sont l’assurance contre le vol et la formule Cowboy Care. Facturé 120 euros par an, le premier forfait vous rembourse intégralement votre vélo en cas de vol. Le second (240 euros par an) vous garantit une maintenance avec interventions illimitées (pièces de rechange, crevaison de pneus).
Sur le dernier onglet, une fonction Find my Bike détecte via un signal Bluetooth la location de votre vélo. Plus vous vous rapprochez, plus le signal représenté par une barre colorée sera fort. Note : il faut vraiment être à deux pas du vélo pour que votre téléphone le détecte dans un périmètre très proche.
Revenons-en à l’interface principale : si vous débloquez votre vélo, alors l’ensemble des fonctionnalités présentées ci-dessus ne seront pas accessibles. À la place, trois actions vous sont proposées via une barre inférieure : allumer ou éteindre les feux, activer ou désactiver l’assistance électrique… et utiliser la recharge sans fil.
Car oui, c’est la grosse nouveauté de ce Cowboy ST Cruiser : l’intégration d’un tout nouveau cockpit comprenant une recharge sans fil Qi de 15 W grâce à un support intégré. Néanmoins, il est obligatoire d’installer une coque quadlock sur son téléphone pour venir le fixer sur ledit support. Une fois installé dessus et la fonction activée, votre téléphone regagnera de l’énergie.
Pour ce faire, le smartphone se sert directement dans la batterie du vélo. Nous avons réalisé un essai à l’arrêt durant une session de 20 minutes : notre iPhone prêté par la marque a par exemple récupéré 5 %, sans que la batterie du VAE ne perde d’autonomie. Soyons donc sans crainte si vous roulez et chargez votre appareil mobile en simultanée.
Dans les cas extrêmes, ce cockpit QuadLock peut vous sauver la mise si votre téléphone approche dangereusement de la panne énergétique. Un petit coup de charge sans fil et votre mobile se tiendra un minimum à flot.
Une fois sur votre vélo prêt à tailler la route, vous pouvez tout aussi bien entrer une adresse et suivre les indications GPS affichées sur l’écran. Pratique, si vous ne connaissez pas du tout le chemin. Cela évite de sortir votre portable de votre poche, ce qui peut être dangereux.
Il est aussi possible d’afficher vos informations de conduite en direct : vitesse actuelle, distance, temps de votre trajet et autonomie restante (en km et pourcentage).
Dans l’ensemble, l’application est relativement simple d’utilisation : les néophytes ne se perdront pas dans un dédale de menus et sous-menus. Les informations les plus essentielles apparaissent rapidement sous vos yeux et le cockpit QuadLock est un petit bonus technologique qui le démarque de ses prédécesseurs. L’idée est sympathique.
Conduite
Pour la ville, une conduite plus plan-plan
Le Cowboy Classic et sa variante ST Cruiser restent des vélos électriques destinés à la ville, pour les courtes, moyennes ou longues distances. Leur autonomie permet à la fois d’habiter en banlieue ou dans le centre-ville afin de se déplacer en toute quiétude.
La philosophie du Cowboy ST Cruiser repose sur une dose de simplicité, où l’utilisateur n’a qu’à enfourcher son vélo qui s’allume de manière automatique grâce à l’Auto Unlock, puis de voguer vers sa destination de choix. Quand tout fonctionne parfaitement, c’est top.
La version ST se distingue cependant par une position de conduite plus droite, et donc plus conventionnelle. Cela a tendance à rendre la conduite un poil plus plan-plan que son compère ou le Cowboy 3. Attention, cet avis est subjectif. Pour certaines personnes, cela peut être un point positif.
Un vélo plus coupleux
L’une des « grosses nouveautés » de ce Cowboy nouvelle génération concerne le couple du moteur, de 45 Nm contre 30 Nm sur le Cowboy 3. Plus cette donnée est élevée, plus il sera par exemple facile de gravir une côte et moins le cycliste a besoin de fournir un effort. Cela impacte également le démarrage et les reprises.
Un couple de 45 Nm peut-être considéré comme convenable, sans non plus être transcendant. Le Moustache Lundi 27.3 atteint par exemple les 65 Nm, lorsque l’iWeech grimpe jusqu’à 90 Nm de couple, à prix équivalent si ce n’est inférieur. Cette amélioration reste une bonne nouvelle, bien qu’elle demeure plus énergivore.
Durant notre essai, Cowboy a réalisé plusieurs mises à jour logicielles. L’une d’entre elles a, semble-t-il, joué sur le niveau de résistance de pédalage, qui nous paraissait étonnamment élevé au départ. Pourtant, le niveau de braquet est plus faible que sur les Cowboy (ST Cruiser et Classic) et Cowboy 3.
Pour rappel, plus le braquet est élevé, plus la résistance de pédalage l’est aussi, plus on doit appuyer fort dessus. Son calcul s’appuie sur une série de données, dont le nombre de dents présent sur le plateau et la cassette : on en décompte respectivement 57 et 21 sur le Cowboy ST Cruiser (braquet de 2,71), contre 63 et 22 sur le Cowboy 3, dont le braquet atteint le score de 2,85.
Le Cowboy Classic, de son côté, affiche un braquet de 2,86 avec ses 60 dents à l’avant et 21 dents à l’arrière. Heureusement, la mise à jour a visiblement corrigé cette impression de résistance, pour rendre le pédalage plus agréable et surtout plus naturel. Sur du plat, le savoir-faire de Cowboy se ressent : c’est une véritable partie de plaisir.
L’assistance électrique vous propulse à 25 km/h avec force et fluidité, sans non plus vous brusquer. Cowboy s’appuie par ailleurs sur un capteur de couple efficace : avec, le niveau d’assistance électrique envoyé dépend de la force que vous mettez dans la pédale. Lorsque bien calibré, vous avez la sensation de ne faire qu’un avec le vélo.
Si vous le souhaitez, grimper à 30 km/h est tout à fait envisageable avec un coup de pédale plus appuyé. Mais surtout, le passage au-dessus des 25 km/h (la limite légale à laquelle l’assistance peut vous aider) ne se ressent pas du tout, malgré ses 19,2 kilos. Sur d’autres modèles, vous avez parfois l’impression de traîner un tracteur.
En revanche, le moteur fabriqué en interne (250 W) semble un poil plus en difficulté sur des côtes, qui deviennent parfois poussives au niveau des jambes. Disons qu’on a vu plus agréable chez certains concurrents. C’est dommage, car arriver essoufflé au bout d’une montée n’est pas vraiment l’effet recherché lorsque l’on investit dans un VAE.
La présence d’une transmission à courroie en carbone fait toujours plaisir à voir. Ce type de composant est réputé pour sa fiabilité et sa durabilité et ne génère aucune graisse. Pour l’entretien d’un vélo électrique, c’est forcément pratique.
Une maniabilité honorable
Comme sur ses compères, le poids du vélo est particulièrement concentré à l’arrière compte tenu de l’emplacement de la batterie (sous la selle) et du moteur (moyeu arrière). Une fois en route, votre train avant se montre donc maniable au possible, car dénué de tout composant trop lourd — rares sont les VAE avec un moteur à l’avant cela dit.
Pour se faufiler à faible vitesse entre certaines voitures ou effectuer une manœuvre plus délicate dans un endroit exigu, ce Cowboy ST Cruiser répond aux attentes et se montre fiable. D’autant plus lorsque l’on combine cette maniabilité avec un capteur de couple réactif vous répondant au doit et à l’œil. L’ensemble fonctionne donc bien.
Basculer son vélo vers l’arrière afin de le caler dans un ascenseur — s’il est trop petit — est également un jeu d’enfant, puisque le poids avant est faible. En revanche, le rayon de braquage paraît un peu faible pour faire demi-tour dans un salon, par exemple.
Des freins puissants, mais il y a un mais
Au chapitre des freins, changement de programme par rapport à la génération précédente : le Cowboy 3 optait pour des freins à disque hydrauliques signés Tektro, les Cowboy ST Cruiser se rabattent sur des freins eux aussi hydrauliques, mais « Cowboy custom ».
Le Cowboy ST Cruiser offre un niveau de freinage puissant, mais peut-être pas aussi rassurant que son prédécesseur. L’an passé, le freinage avait frôlé le sans-faute. Cette année, le pneu arrière a tendance à se bloquer et à chasser un poil trop facilement sur sol sec lors d’une phase de freinage un peu brutale.
Ne vous inquiétez pas pour autant : le freinage reste bon et peut être géré de manière progressive à une puissance plus ou moins faible. Il semble juste moins bien ajusté que les Tektro.
Autonomie
Voilà le sujet qui fâche. Non pas que l’autonomie du Cowboy ST Cruiser est mauvaise. Mais comme expliqué plus haut, nos modèles d’essai ont souffert d’une déperdition d’énergie quotidienne capable de nous faire perdre jusqu’à 4 % d’autonomie par jour. Et ce, sans rouler le moindre kilomètre.
Nous avons bien évidemment déconnecté le vélo, le Bluetooth et toute fonctionnalité susceptible de pomper de l’énergie, en vain. Le fait est que la marque nous a directement avoué rencontrer des problèmes au niveau du nouveau cockpit, qui ne s’éteint pas correctement sur certains modèles.
Nos calculs manuels nous poussent tout de même à dire que les 70 kilomètres annoncés sont grosso modo respectés. Après avoir parcouru une distance de 30 km en deux jours, l’application nous a indiqué un niveau restant de 35 km (50 %). Soit un total de 65 kilomètres entre le chemin parcouru et l’autonomie encore présente.
Les cinq petits pour cent manquants sont probablement dus à la déperdition d’énergie inhérente à notre modèle. Sans, le vélo aurait probablement affiché 40 km d’autonomie encore disponible.
Cette anomalie logicielle m’a cependant joué de mauvais tours. Il m’est arrivé de partir en week-end dès le vendredi soir, de reprendre le travail à domicile durant le lundi puis de vouloir enfourcher mon vélo le mardi pour aller à la rédaction. Problème : durant ce laps de temps, les 22 % restants du vendredi soir ont fondu à… 2 %.
Sans ce bug, l’autonomie du Cowboy ST Cruiser serait très confortable pour les déplacements urbains. Si vous habitez en banlieue proche ou légèrement éloignée, le recharger tous les trois jours devrait être une nécessité. Me concernant, mon trajet vélotaf me poussait à le recharger une fois par semaine, voire deux en cas de nombreux déplacements.
Du côté de la recharge, la batterie amovible récupère 100 % d’énergie en 3h30 environ. Cowboy garantit jusqu’à 500 cycles de recharge, soit environ 35 000 kilomètres avant que la batterie ne s’essouffle ou mérite un remplacement. Sachez aussi qu’il est obligatoire de retirer l’accumulateur pour le brancher : aucun port extérieur n’est présent pour le charger.
Bon à savoir : si vous n’avez plus de batterie dans votre téléphone — dans ce cas, il n’est plus possible d’allumer son vélo — pensez à toujours conserver la clé du vélo avec vous. Il suffit en effet de l’insérer dans l’accumulateur du VAE, de le retirer et de le remettre. Le système se réactive automatiquement.
Prix et disponibilité
Le Cowboy ST Cruiser est disponible sur le site officiel de la marque au prix de 2790 euros, en coloris Sable (notre modèle d’essai), Noir et Khaki. Le paiement peut être effectué en quatre fois à hauteur de 697,50 euros par mois. À l’heure d’écrire ces lignes (semaine du 25 avril), les délais de livraison s’élèvent à trente jours. Lors de la configuration, un délai de 8 semaines est indiqué, mais la marque nous a assuré que les trente jours sont désormais respectés.
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