Vélos électriques : on a visité la toute première boutique de Cowboy à Paris et c’est beau

 
La marque Cowboy ouvre un premier lieu physique en France, à Paris, pour accroître sa visibilité auprès du grand public. Un moyen pour elle, aussi, de renforcer les liens avec sa communauté.
Cowboy
Source : Cowboy

Un Cowboy 4 suspendu au beau milieu d’un espace aéré et épuré, à l’atmosphère à la fois rassurante et moderne. La nouvelle enseigne de la marque belge Cowboy donne le ton pour son inauguration à Paris, où elle donne rendez-vous aux plus curieux au Bon Marché Rive Gauche — tout de suite à gauche, via l’entrée de la rue du Bac/rue de Babylone.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le fabricant de vélos électriques connectés a réussi son coup en s’installant à cet endroit précis, pignon sur rue : une grande baie vitrée lui apporte une visibilité déconcertante auprès des passants et des riverains, qui n’hésitent pas à jeter un œil intéressé.

Des essais au menu

« On cherche à rassurer. Plein de gens ne nous connaissent pas encore. Ils passent, sont intrigués par le design et souhaitent revenir ensuite pour en apprendre davantage », imagine Tanguy Goretti, cofondateur de l’entreprise, qui s’appuie également sur les retours de leur boutique berlinoise, ouverte il y a environ un mois.

Ce store Cowboy n’est pas pour autant un nouveau canal de ventes physiques : vous pourrez certes vous y rendre pour acheter un vélo électrique, mais ne repartirez pas avec un modèle dans la foulée. La marque privilégie encore la livraison à domicile. « La vente continue d’être exclusivement en ligne. Mais on peut venir essayer un Cowboy, regarder les accessoires et évidemment poser des questions », ajoute notre interlocuteur.

Cette boutique — qui n’en est donc pas vraiment une à proprement parler — ne va peut-être pas aussi loin que l’on aurait pu imaginer. Mais l’idée de pouvoir essayer un vélo électrique Cowboy avant son acquisition est déjà un grand pas dans l’expérience de vente.

Après tout, un client est en droit de le tester avant d’investir, qui plus est lorsque les sommes deviennent conséquentes — 2790 et 2290 euros pour les Cowboy 4 et Cowboy 3, respectivement. Pour les plus hésitants, un petit détour du côté du Bon Marché vous permettra de vous faire un premier avis sur la bête.

La communauté au cœur du projet

Si vous êtes propriétaire d’un Cowboy et rencontrez un pépin technique, sachez que le service après-vente n’évolue pas : il s’effectuera encore et toujours à domicile, et non dans ce nouvel établissement Cowboy qui n’a pas été conçu pour. « En fait, on cherche aussi et surtout à créer un hub parisien pour notre communauté », précise Tanguy Goretti.

« On veut que ça devienne un lieu de vie, où notre communauté est invitée, où des départs groupés en Cowboy sont organisés pour découvrir la ville », comme c’est déjà le cas sur le groupe Facebook Cowboys Riders Paname. « Ceci est un point d’ancrage pour notre communauté », insiste l’intéressé.

Cette boutique met également en exergue les collaborations de la marque avec certains partenaires, avec une série d’accessoires (casques, coques Quadlock, K-Way) exposée dans l’espace. Un espace qui fait d’ailleurs la part belle aux derniers-nés de la gamme, les Cowboy 4 et 4 ST, au détriment d’un Cowboy 3 en fin de vie.

« La V3 du vélo va bientôt disparaître, probablement au début de l’année prochaine », nous indique Tanguy Goretti. Une fois les stocks vidés, il laissera ainsi une place exclusive au Cowboy 4. Qui devrait à l’avenir lui aussi être évincé par un potentiel Cowboy 5, que l’on imagine en cours de développement.


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