On a roulé avec les nouveaux vélos électriques Cowboy Cross : les sentiers battus n’attendent qu’eux

 
Frandroid a eu l’opportunité de prendre en main les tout nouveaux vélos électriques de Cowboy, nommés Cross et Cross ST. Ces VTC électrifiés s’attaquent non seulement aux trajets urbains, mais aussi aux balades champêtres grâce à des nouveaux composants jamais vus sur les cycles Cowboy. Voici nos premières impressions.
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Source : Cowboy

Les Cowboy Cross et Cross ST font leur grand début en ce mercredi 20 mars. Pour une présentation détaillée de ce binôme, nous vous avons concocté un article complet qui revient sur ses nouveautés techniques. Faut-il surtout savoir qu’ils appartiennent à la famille des VTC, grâce à une polyvalence permise par des pneus plus larges, une fourche suspendue et une batterie plus généreuse.

Cowboy Cross // Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

Surtout, nous avons eu la chance de prendre en main le temps d’une vingtaine de minutes ces nouvelles montures, lors d’un événement presse auquel Frandroid a été convié. Déjà, quelles sont nos premières impressions esthétiques ? Cowboy a tout simplement fait du Cowboy, avec des vélos électriques épurés au possible et un niveau de finition exemplaire. Rien ne dépasse, comme d’habitude.

Sentiment de robustesse

En revanche, une véritable impression de robustesse ressort du Cowboy Cross. Bien plus que sur les Classic et autres Cruiser. Et ce en raison des imposants pneus de 60 mm, combinés à la fourche suspendue inversée qui a le mérite de lui donner du caractère. Sur le Cross classique, la barre diagonale du cadre lui donne enfin une belle touche de panache.

Sans grande surprise, Cowboy ne fait pas de fausses notes particulières sur le style de son engin – qui n’est peut-être pas au goût de certains et certaines, mais il en faut pour tout le monde. En revanche, porter les Cross à bout de bras nécessite bien plus de force que les Classic et Cruiser qui ne dépassent pas les 20 kg, contre près de 28 kg ici.

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Source : Cowboy

Place à la conduite. Faut-il tout d’abord savoir que les Cowboy Cross héritent d’un guidon plus large, afin d’optimiser la position des épaules pour les balades notamment. « Ça permet de moins fatiguer le haut du corps », nous souffle-t-on. En ville, ils seront donc moins passe-partout. Se faufiler entre des voitures demande une certaine adresse et une vitesse plus contenue pour passer sans encombre.

Le vrai game changer de ce vélo électrique, c’est bien évidemment la fourche suspendue (40 mm de débattement). Elle filtre sans encombre toutes les petites aspérités de la route et améliore considérablement votre confort de conduite. Sur notre chemin, nous n’avons malheureusement pas rencontré de crevasse sur laquelle il aurait été intéressant de rouler.

Un vélo électrique plus baroudeur

Néanmoins, il nous a fallu mettre le pied à terre et passer par un trottoir surélevé pour contourner un camion poubelle. De là, nous nous sommes remis en selle et avons descendu le trottoir en prenant le maximum de vitesse, afin de pousser la fourche dans ses retranchements. Ce qui est intéressant, c’est que nous n’avions aucune appréhension à le faire.

Ce Cowboy Cross apporte en fait un véritable sentiment de sécurité, grâce à ses larges pneus et sa fourche suspendue réconfortants au possible. Là où vous pouviez hésiter avec certains vélos purement urbains, le Cross vous en donne la possibilité – à l’instar d’autres VTC électriques bien équipés, loin de nous l’idée de mettre le Cross sur un piédestal.

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Source : Cowboy

Avec des pneus aussi larges, le Cowboy Cross se montre en revanche moins agile que le Cowboy Classic par exemple. Est-ce pour autant dramatique ? Pas vraiment. La firme belge pense surtout au confort de l’usager, qui, en balade ou sur des sentiers battus, n’a pas forcément besoin d’une agilité extrême.

Cette courte sortie aux côtés du cofondateur Tanguy Goretti nous a aussi permis de tester les Live Challenges : il a fallu, dans un temps imparti, atteindre une puissance en watt sur une distance donnée. Dans l’idée, pourquoi pas. Mais on espère surtout que ce type de challenge ne se lancera pas en ville, où la prudence est avant tout de mise.

Des freins trop peu mordants

Pédaler à toute jambe en pleine ville sur une courte distance pour remporter le challenge en question, n’est probablement pas la meilleure des idées. Cela peut créer du danger, pour vous et les autres usagers. En campagne et sur des chemins où l’affluence de cyclistes est plus faible, c’est une autre histoire.

Le comportement électrique du Cowboy n’a pas été révolutionné : nous avons affaire à une conduite toujours aussi dynamique, naturelle et linéaire en termes d’accélération. Bref, c’est agréable : la patte Cowboy est là. Nous avons cependant été déçus des freins, trop peu mordants à notre goût. Lors d’un freinage d’urgence, la roue arrière s’est aussi vite bloquée et a même légèrement chassé.

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Source : Cowboy

Évidemment, un test plus complet réalisé dans les bonnes conditions nous permettra de calculer l’autonomie réelle du vélo électrique, ainsi que sa polyvalence sur des typologies de terrains plus « accidentés ». Au global et après quelques dizaines de minutes à son guidon, la promesse est en tout cas prometteuse.

Quels sont ses concurrents ?

Pour rappel, les Cowboy Cross sont commercialisés à un prix de lancement de 3499 euros et un prix de vente conseillé de 3999 euros. C’est un tarif plus onéreux que le reste du catalogue, en raison de quelques composants inédits à la gamme Cowboy (fourche suspendue, selle suspendue, pneus larges, grosse batterie). À ce prix-là, il se positionne face aux Moustache Samedi 27 Xroad 3 (3999 euros) et Decathlon Stilus E-Touring (3499 euros).

Du côté des coloris, on a le droit à trois versions : Lava (un gris foncé frais), Mushroom (un gris chaud et terreux) et Moss (un vert sophistiqué).

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