Test de l’Alienware X15 R1 : il réinvente l’ultraportable gamer

Un laptop gaming ultrafin qui ne néglige pas les performances

« Une finesse sans précédent. Une conception remarquable », le ton est donné en visitant le site de Dell, qui présente l’Alienware x15 en ces mots. Avec les x15 et x17, Dell propose des laptops gaming qui comptent parmi les plus fins et compacts du marché ; deux références qui vont tenter de faire bouger les lignes et bousculer notamment les Blade Pro et Advanced de Razer, ou encore les ROG Zephyrus d’Asus.
Source : Matthieu Legouge
Source : Matthieu Legouge
 

Il aura fallu plusieurs années de patience pour voir enfin Dell débouler avec une nouvelle série de laptops compacts et ultrafins pour prendre le pas sur le fameux Alienware m15. Et autant dire que Dell n’y va pas avec le dos de la cuillère avec son x15 R1. Si ce modèle semble esthétiquement très proche du m15, Dell a en réalité mis les bouchées doubles pour accoucher d’un laptop différent sur bien des aspects. Un nouveau système de refroidissement « Cryo-Tech » a ainsi vu le jour. Complètement réinventé, il aura pour dure tâche de venir réguler les températures d’un laptop épais de seulement 15,9 mm, soit « seulement » 0,1 mm de plus que le tout dernier Razer Blade 15 Advanced dans sa version RTX 3060.

Fiche technique de l’Alienware X15 R1

Modèle Dell Alienware X15 R1
Dimensions 359,7 mm x 15,9 mm
Définition 1920 x 1080 pixels
Technologie d’affichage LCD
Écran tactile Non
Processeur (CPU) Core i7-11800H
Puce graphique (GPU) NVIDIA GeForce RTX 3070
Mémoire vive (RAM) 32 Go
Mémoire interne 1000 Go
Apparence Plastique
Système d’exploitation (OS) Microsoft Windows 10
Poids 2270 grammes
Prix 2 692 €
Fiche produit

Le PC a été prêté par Dell pour ce test.

C’est à une configuration basée sur une carte Nvidia GeForce RTX 3080 et un processeur Intel Core i7-11800H à laquelle nous avons affaire aujourd’hui. Elle s’accompagne de 32 Go de DDR4 et d’un SSD NVMe de 512 Go. Enfin, du côté de l’écran nous avons le droit à une dalle IPS à la définition QHD et au format de 15,6 pouces avec un taux de rafraîchissement de 240 Hz.

Design

Le x15 reprend en majeur parti les lignes et courbes de la gamme m15 à la différence près que la faible épaisseur du châssis empêche simplement d’avoir des connecteurs sur les tranches.

Source : Matthieu Legouge

Avec ses dimensions, on a clairement l’impression d’être face à un ultraportable un peu plus costaud que la moyenne. Cela dit, avec près de 2,3 kg à la pesée, le x15 est trahi par son poids.

Source : Matthieu Legouge

Peu d’efforts semblent avoir été fournis pour améliorer le châssis qui est une nouvelle fois entièrement en plastique. On a toutefois un niveau de finitions globales qui est excellent et les plastiques sont bien plus engageants que ceux d’un Asus TUF A15, ou d’un MSI GF75 Thin pour ne citer qu’eux. En revanche, nous n’atteignons pas ici le niveau d’excellence d’un Blade 15 Advanced qui, lui, est réalisé d’une seule pièce d’aluminium.

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Avec le x15, on ne fera une nouvelle fois pas l’impasse sur l’éclairage RGB. Celui-ci illumine sans problème une pièce dans le noir. L’excroissance arrière est ainsi entourée d’un bandeau LED, le logo sur le capot est également éclairé, tout comme, le clavier et le bouton d’alimentation. Le connecteur d’alimentation a lui aussi le droit à sa LED (non pilotable). Ambiance « RGB » garantie en soirée, alors même que le touchpad est rétroéclairé lorsqu’il est actif. On apprécie, ou pas, cet éclairage un poil excessif. Sur ce x15, l’effet est loin d’être discret, mais cela ne l’empêche pas de garder une certaine élégance, question de point de vue.

Clavier et touchpad

Point de clavier mécanique signé Cherry MX comme c’est le cas sur les m15 R4 et R5 ici. C’est dommage, car il s’agissait d’un point fort incontournable sur ces deux références, bien que, hélas, il n’ait été proposé qu’en version QWERTY.

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Dell a placé un clavier chiclet tout à fait classique sur le x15, un clavier agréable à l’usage, notamment en bureautique, mais qui ne se distingue pas vraiment lors de nos sessions de jeu. Avec une touche de course de 1,5 mm et sans réel retour tactile, ce n’est pas la panacée en matière de gaming, on s’en contente malgré tout, d’autant que les touches sont assez généreusement taillées et espacées. On apprécie toutefois le fait d’avoir à disposition une colonne supplémentaire de touches multimédia sur la droite. En revanche, bien que le rétroéclairage soit parfaitement géré et suffisamment lumineux, on ne comprend toujours pas pourquoi certains fabricants s’entêtent à ne pas laisser l’éclairage se diffuser au travers des caractères spéciaux et autres symboles au niveau des touches de fonctions. Dans la pénombre, il est difficile d’avoir recours aux caractères spéciaux, à moins de les connaître sur le bout des doigts.

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Le touchpad en verre brille par sa réactivité et sa précision, aussi par la sensation de fluidité qu’il procure au toucher. Son rétroéclairage AlienFX RGB est-il pertinent ? Pas vraiment, mais il est très bien intégré ici et ne vient jamais nous déranger. Sa luminosité est assez basse et l’effet visuel est réussi. En revanche, le pavé tactile est bien trop étroit à notre goût, ce qui laisse une impression en demi-teinte à l’usage.

Webcam et audio

Dell a placé une webcam tout à fait classique sur ce x15. Son capteur ne brille pas par sa restitution des couleurs et la résolution est trop basse pour offrir un rendu correct au quotidien. Elle est cependant compatible avec la reconnaissance faciale Windows Hello, un petit plus pour se connecter facilement.

Du côté de l’audio, l’expérience est légèrement meilleure par rapport à ce que l’on a l’habitude de voir avec d’autres laptops. Les deux haut-parleurs de 4 W offrent un son clair qui n’est pas étouffé malgré leur positionnement sous la machine. « L’illusion » est suffisante pour un usage ponctuel, mais le manque de basses et de précision dans les aigus nous ramène vite à la réalité. Les différents outils dédiés au son avec l’Alienware Command Center permettent de donner un peu plus d’ampleur au son, c’est appréciable.

La connectique

Hormis le connecteur d’alimentation et la prise combo jack, qui viennent se ficher au bout des tranches droite et gauche du x15, aucune connectique n’est disposée sur les flancs de l’ordinateur. Tout est regroupé sur l’excroissance arrière, avec une sortie HDMI 2.1, un port USB Type C avec Power Delivery et DisplayPort, un autre port USB-C compatible Thunderbolt 4, et un port USB 3.2. Enfin, nous avons le droit à un lecteur de carte microSD.

Parmi les absents, vous avez sans doute remarqué que nous n’avons pas mentionné de port Ethernet. C’est normal, le x15 mise sur une connectivité sans fil : Wi-Fi 6 et Bluetooth 5.2. En revanche, on trouve bien un adaptateur USB-C vers RJ45 avec les accessoires de ce PC.

Un écran taillé pour le jeu

Dell semble avoir repris la même dalle IPS que celle qui équipe certaines versions de l’Alienware m15 R5. Signée LG, elle affiche une définition de 2560 x 1440 pixels, avec un taux de rafraîchissement de 240 Hz.

Source : Matthieu Legouge

L’écran montre de belles qualités, que l’on perçoit sous l’œil impartial de notre sonde Xrite, tout comme à l’usage. Avant d’aborder ses atouts, arrêtons-nous rapidement sur son point faible évident : le contraste.

L’écran du x15 R1 profite d’un rétroéclairage plutôt puissant et parfaitement géré puisqu’on ne distingue aucune fuite de lumière (backlight bleeding). Avec une mesure à 406,3 cd/m², il est clair que le pic lumineux est supérieur à bien d’autres références. La lisibilité de l’écran est donc très bonne et l’on peut s’accommoder de quelques reflets, d’autant que son filtre est efficace. En revanche, le point noir est mesuré ici à 0,424 cd/m², ce qui résulte sur un taux de contraste de 959:1, une valeur basse oui, mais pas vraiment étonnante étant donné qu’il s’agit d’une dalle IPS. Baisser la luminosité de l’écran n’améliore pas le contraste ici avec un taux qui reste similaire en toute occasion. Cependant, avec une luminosité minimum d’à peine 20 cd/m², l’écran est agréable à utiliser dans la pénombre. Notons que dans ce cas le point noir tombe à 0,021 cd/m², avec un taux de contraste qui est alors de 920:1

Second point à placer dans la liste des regrets : nous ne pouvons pas profiter de l’HDR avec cet écran. Cela aurait sans doute été un petit plus, surtout que la couverture colorimétrique de cet écran est étonnamment bonne, en affichant plus de 100 % de l’espace sRGB, 96 % du DCI-P3 et 86 % de l’Abode RGB.

À côté de cela, l’écran est relativement bien calibré, quand bien même la température de couleurs est un peu trop éloignée de notre cible de référence avec une mesure à 6008 K ici. On remarque des dérives mineures sur certaines nuances, mais le delta E moyen reste bon avec une mesure à 3,87. C’est par ailleurs quelques choses qui manque à Dell avec sa suite logiciel : pouvoir changer de profil de couleurs pour l’écran et choisir entre différents modes, comme on le voit chez Gigabyte par exemple.

 

 

En jeu, l’écran est cependant un véritable régal, malgré ses petites faiblesses. La bonne luminosité, la richesse des couleurs, et la fluidité grâce au refresh rate élevé et au G-Sync sont très appréciable, autant de bons points qui ne cohabitent pas toujours sur ce marché du laptop gaming.

Logiciel

Contrairement au Dell G15 Ryzen Edition que nous avons testé il y a peu, le x15 est dénué de tout bloatware. Il embarque cependant pas mal de petits logiciels développés par Dell afin de faciliter l’expérience utilisateur. Cela va d’ailleurs plus loin qu’avec le G15, car ici l’Alienware Command Center est pleinement accessible. Il permet notamment de modifier les paramètres d’alimentation, de choisir entre différents profils d’égalisation audio, d’appliquer un overclocking, ou encore de choisir parmi différents profils de performances, qui vont notamment jouer sur le refroidissement et les nuisances sonores.

Enfin, on y trouve aussi une bibliothèque de jeux, et bien évidemment les fameux FX et Fusion qui vont permettre de paramétrer l’éclairage RGB pour le premier, et d’accéder à une vue plus détaillée des diverses fonctionnalités de ce logiciel pour le second.

Performances

Avec l’Alienware x15, nous avons le droit à un processeur Intel de 11e génération, gravé en 10 nm « SuperFin ». Il s’agit ici d’un Core i7-11800H, mais des variantes de ce laptop sont aussi proposées avec un Core i9-11900H, une puce que nous avons déjà vue à l’œuvre avec l’Asus ROG Zephyrus M16.

 

Ce processeur est doté de 8 cœurs et 16 threads, de fréquences comprises entre 2,3 et 4,6 GHz et d’une enveloppe thermique de 45 W. Le PL2 est ici ajusté à 140 W, ce qui est bien supérieur à ce que l’on peut voir chez AMD, notamment ses Ryzen 7 5800H qui ne dépasse généralement pas 65 W.

Nous obtenons ainsi de très bons résultats sous Cinebench R23, des résultats qui sont logiquement encore meilleurs lorsque nous activons le mode « hautes performances » du PC qui inclut un léger overclocking. Dans cette situation, le Core i7-11800H offre des performances quasiment similaires au Ryzen 7 5800H, puisqu’il obtient ici 12 828 points en multi-core et 1 512 points en single-core. On constate surtout que les promesses d’Intel sont tenues avec des performances environ 30 % supérieures à celle d’un i7-10875H notamment.

 

L’Alienware x15 passe automatiquement de l’iGPU au GPU lorsque cela est nécessaire. C’est le cas avec le benchmark Modern Office de PC Mark 10, un comportement qui permettra logiquement d’engranger quelques minutes d’autonomie supplémentaires en conditions réelles. Notre configuration de test obtient ici un score de 6 857 points. Les tâches quotidiennes ne seront absolument pas un problème pour ce laptop, alors que les activités créatives profiteront bien de la puissance déployée au sein de cette machine.

Le SSD NVMe est un modèle Micron 2300, doté de 512 Go de stockage, dont 453 Go effectifs seulement. C’est peu, mais il est possible de le remplacer ou d’ajouter un second SSD sans problème. Les débits en lecture et en écriture sont corrects, dans la moyenne haute pour ce genre de SSD.

Performances en jeu

L’Alienware x15 dispose d’une belle marge et d’un potentiel élevé en matière de jeux vidéo et d’applicatifs grâce à sa RTX 3080 (version 8 Go). Il s’agit d’une carte au TGP de base de 90 W, mais qui est capable de monter jusqu’à 110 W.

On profite des technologies Advanced Optimus, Resizable BAR, Whisper Mode 2.0, et bien entendu du Dynamic Boost 2.0. Le G-Sync est également au rendez-vous, il faut cependant désactiver la sélection automatique dans le panneau de configuration Nvidia et choisir de tourner uniquement sur le GPU pour que les différentes options Nvidia, dont le G-Sync, s’affichent.

3D Mark

Compte tenu de la configuration à laquelle nous avons affaire, ainsi qu’à la finesse du châssis, le x15 s’en sort merveilleusement bien avec les différents benchmarks de 3D Mark. C’est même, en réalité, une très bonne surprise car nous ne nous attendions pas a d’aussi bons résultats. À en juger par le test sous Time Spy Extreme, le x15 est actuellement le laptop qui nous a montré le meilleur résultat cette année avec un score global de 5 432 points, un score GPU de 5 487 points, et enfin un score CPU de 5 143 points.

Les autres résultats sont tout aussi prometteurs et montrent notamment que le ray tracing ne fait pas peur à cette configuration. Les scores relevés sous Port Royal et DirectX Ray Tracing feature test comptent parmi les meilleurs à ce jour, au coude à coude avec le Razer Blade Pro dans sa version dotée d’une RTX 3080 avec TGP de 100 W.

• Time Spy (Graphics score) : 11 216 points
• Port Royal : 6 778 points / 31,38 fps
• DirectX Ray Tracing feature test : 30,02 fps
• Time Spy Stress Test : 98,2 % (stabilité du frame rate)

Apex Legends

Le refresh rate de 240 Hz peut être exploité sur une paire de jeux, dont Apex Legends. Nous relevons une moyenne de 146 fps avec tous les curseurs graphiques placés sur la qualité, et 195 fps lorsque nous cherchons à tirer parti du potentiel de l’écran.

Red Dead Redemption 2

Le superbe titre de Rockstar Games tourne parfaitement sur le x15, en QHD. Le jeu tourne à 65 fps en moyenne en ultra ; le seuil des 60 fps est bel et bien franchi malgré la définition élevée.

Benchmarks dans les jeux avec Ray Tracing

Control

Control tourne comme un charme avec une moyenne de 74 fps en ultra. Forcément, l’activation du ray tracing fait tomber la fréquence à 45 fps. Le DLSS permet toutefois d’en profiter et de retrouver une bonne moyenne de 77 fps.

Watch Dogs: Legion

Le constat est un moins alléchant sur Watch Dogs: Legion. S’il n’a aucun mal à tourner avec les paramètres « très élevés » et une moyenne de 74 fps, il peine un peu plus avec le ray tracing (40 fps) et flirte avec la limite (59 fps) lorsque l’on active le DLSS en mode équilibré. Il faudra privilégier le mode performances pour éviter les chutes de framerates en dessous de 60 fps.

Godfall

Godfall n’a aucun mal à fonctionner, avec ou sans ray tracing. On atteint 85 fps avec les paramètres élevés, 72 fps en « épique » et 68 fps une fois le ray tracing activé en mode « équilibré ».

Dissipation thermique et bruit

Si le x15 parvient à atteindre un excellent niveau de performances, c’est sans doute grâce à la nouvelle solution de refroidissement développé par Dell pour l’occasion, avec des technologies exclusives qui sont encore à l’heure actuelle en attente de brevet. Nommé Cryo-Tech, cette solution repense totalement la façon de refroidir correctement un laptop.

Citons d’abord le nouveau matériau d’interface thermique, Element 31. Fait de silicone de gallium (qui occupe la 31e case du tableau de Mendeleïev) encapsulé, il promet une bien meilleure résistance thermique que l’Alienware m15 R4 selon Dell. Exit la traditionnelle pâte thermique en métal liquide, place à « Element 31 ».

Source : Matthieu Legouge

Nous profitons également d’un système à 4 ventilateurs un peu particulier. Deux d’entre eux ont pour objectif de faire circuler l’air de manière classique, tandis les deux autres disposent de deux sorties opposées – Dell Dual Opposite Outlet – dans le but d’améliorer encore la gestion de la chaleur dans le châssis avec des ailettes plus grandes afin de créer un environnement pressurisé avec une pression positive du flux d’air sur les composants. Pour couronner le tout, chaque ventilateur est contrôlé indépendamment grâce à une IA.

Sur le papier, nous sommes en droit d’en attendre beaucoup de ce système de dissipation thermique. Dans les faits, le x15 relève parfaitement le pari. Lors de nos différents tests, nous avons pu remarquer que les températures restaient relativement basses, notamment au niveau du processeur qui n’est pas allé au-delà de 86 °C lors d’un stress test à l’aide d’AIDA64. On évite ainsi tout thermal throttling, avec des fréquences qui se stabilisent à 4,1 GHz lors de ce test, et ce durant plus d’une heure. Aucun souci à dénoter du côté du GPU, qui lui a atteint un pic de température de 74 °C, pas plus.

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En revanche, avec un système à 4 ventilateurs, on se doutait bien que les nuisances sonores n’allaient pas être réduites. Le x15 est en effet plus bruyant que la moyenne, du moins lors d’un usage bureautique classique. On entend ronronner la ventilation la plupart du temps, sans que cela ne devienne perturbant pour autant. Le passage au mode « Silencieux » offre toutefois un fonctionnement bien plus discret, mais pas silencieux pour autant. En mode « performances élevées » avec la ventilation à pleine vitesse, les nuisances sont tout autres. Malgré tout rien de si surprenant et nous avons déjà vu des configurations équipées de deux ventilateurs être plus bruyantes que celle-ci.

Autonomie

L’Alienware x15 est assez décevant en matière d’autonomie. Sa batterie de 87 Wh n’a tenu que 03h30 avec le test Modern Office de PC Mark 10, obtenant par la même occasion un score de 6 581 points. C’est similaire à bien d’autres laptops, comme l’Alienware m15 R4, ou encore le Lenovo Legion Pro 5. On peut s’attendre à un peu mieux en conditions réelles en grappillant une heure ou deux, mais dans les faits l’autonomie de ce laptop reste l’un de ses points faibles.

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En revanche, la charge est assez rapide, le bloc d’alimentation pas trop imposant comparé à d’autres et les deux ports USB-C sont compatibles avec Power Delivery.

Prix et disponibilité de l’Alienware X15 R1

La référence nawx15r104 présentée dans ce test devrait être commercialisée prochainement aux alentours de 3 000 €. Les tarifs débutent cependant plus bas avec cette nouvelle gamme x15, à un peu plus de 2 200 € avec des références dotées de RTX 3060 ou 3070. Il existe également des options d’écrans différentes (FHD 300 Hz ou FHD 165 Hz) avec des versions animées soit par un processeur i7-11800H, soit par un i9-11900H.

Notre avis sur Le Alienware x15 R1

Design
9
Le design et l’esthétique du x15 restent très proches du m15, avec beaucoup de soin apporté aux finitions. En revanche, le châssis s’affine encore et Dell n’est pas très loin de produire le meilleur « ultraportable gaming » de sa catégorie. Certes, tout ou presque est fait de plastique, mais l’important ici est avant tout que cette finesse va de pair avec un nouveau système de refroidissement diablement efficace.
Écran
9
L’écran montre de petites faiblesses que l’on oublie vite si l’on n’est pas trop pointilleux. Lumineux, il offre aussi une très bonne couverture colorimétrique, et une calibration d’usine correcte. Le choix du QHD en 240 Hz est très pertinent sur cette machine tout à fait capable de fournir les performances nécessaires pour en profiter.
Caméra
6
La webcam est similaire à celle de la majorité des laptops, trop juste selon nous, ce qui n’empêche pas de l’utiliser ponctuellement. La présence de biométrie, avec Windows Hello, est cependant un avantage concret.
Performances
10
Notre exemplaire du x15 décoiffe ! Rien ne l’effraie, pas même le rendu en ray tracing sur son écran QHD. Processeur et carte graphique sont exploités dans leur plein potentiel grâce à un système de refroidissement totalement repensé et surprenant d’efficacité. Une véritable bête de course pour les joueurs, une machine puissante pour les créatifs, et des performances qui comptent parmi les plus hautes des laptops que nous avons testés cette année.
Logiciel
8
L’offre de Dell en matière de logiciel pourrait être plus complète. Il manque encore quelques petites choses pour faire de l’Alienware Command Center un logiciel vraiment pertinent pour les joueurs et les utilisateurs avancés. Du monitoring, des profils pour ajuster l’écran, ou encore une configuration un peu plus intuitive pour l’éclairage RGB.
Autonomie
5
Le x15 coche quasiment toutes les cases du laptop idéal pour les joueurs, mais il se vautre sur l’autonomie. Malgré le recours à Optimus, nous n’avons pas pu pousser bien loin notre test d’autonomie. Bien sûr, vous pouvez vous attendre à un peu mieux en conditions réelles et avec quelques ajustements supplémentaires, mais il ne faut pas compter tenir toute une journée sur batterie avec le x15.
Réparabilité
6,9
/10
INDICE DE RÉPARABILITÉ
Note finale du test
9 /10
Dell réinvente le portable gamer « ultrafin » avec le x15. Non pas par le design, sommes toutes assez classique et déjà vu chez Alienware, mais par son potentiel en matière de performances et ses capacités de refroidissement.

Malgré qu’il s’agisse du châssis le plus fin créé pour un laptop Alienware, il affiche des performances de haut vol, sans pour autant qu’elles viennent à un moment ou un autre, être bridées par la chauffe. Le pari pris avec la solution Cryo-Tech est tenu et réussi, haut la main, et on peut d’ailleurs s’attendre à ce qu’il libère tout son potentiel sur un modèle encore mieux doté avec le x17. Il faut certes faire avec un fonctionnement bruyant en jeu. Quatre ventilateurs, c’est audible, et pas qu’un peu, mais c’est le lot commun des PC portables dédiés au jeu.

Rien ne manque à ce x15, si ce n’est une meilleure autonomie et une solution logicielle plus complète. Cette nouvelle gamme est sans conteste la plus aboutie chez Alienware. En proposant aussi bien une superbe expérience pour les joueurs, que des fonctionnalités idéales pour les utilisateurs du quotidien et les créatifs, Alienware vient damer le pion à son principal concurrent ici, qui n’est autre que Razer. En revanche, le x15 est moins qualitatif qu’un Blade Pro Advanced sur le design et la conception, en raison d’un châssis qui exclut les matériaux les plus nobles.

Points positifs du Alienware x15 R1

  • Compacité et performances !

  • Un système de refroidissement diablement efficace

  • Une dalle fluide et réactive

  • G-Sync et Advanced Optimus

  • Thunderbolt 4 / Wi-Fi 6 / Power Delivery / Windows Hello / etc.

Points négatifs du Alienware x15 R1

  • Faible contraste de la dalle IPS

  • Un logiciel qui gagnerait à être plus complet et intuitif

  • Autonomie en berne

  • Pavé tactile étroit

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