Tout juste un an après l’excellent OM 4, DJI revient sur le devant de la scène et présente la cinquième version de son stabilisateur pour smartphone. Au programme : un design encore plus minimaliste et plus transportable, une nouvelle fonctionnalité « pour des prises époustouflantes » et surtout une barre d’extension directement intégrée au produit. Ce nouveau stabilisateur est également censé accepter des téléphones plus lourds qu’à l’accoutumée.
Ce test a été réalisé avec un modèle prêté par la marque.
Plus joli, plus compact, moins agréable
Au summum de la compacité
L’OM 5 reprend le même design pliable que ses prédécesseurs, mais est encore plus transportable. Le stabilisateur pour smartphone a fait un sacré régime en perdant 99 grammes, soit 25 % de sa masse : l’OM 4 affichait 390 grammes sur la balance, contre seulement 291 grammes pour le nouveau modèle OM 5 testé ici. On remarque également une légère baisse des dimensions, détaillée ci-dessous.
DJI OM 4 | DJI OM 5 | ||
---|---|---|---|
Plié | 163 x 99,5 x 46,5 mm | 174,7 x 74,6 x 37 mm | |
Déplié | 276 x 119,6 x 103,6 mm | 264,5 x 111,1 x 92,3 mm | |
Masse (sans téléphone) | 390 grammes | 291 grammes |
« Rien de bien fou, il ne s’agit que de quelques millimètres », me direz-vous ? Eh bien si, puisque l’OM 5 est le premier stabilisateur DJI que nous avons pu glisser sans trop de problèmes dans notre poche… de jean. Ce très bel atout est rendu possible par ces nouvelles dimensions, mais pas uniquement : tout le produit a été repensé, et ce même s’il ressemble fortement à l’OM 4.
L’OM 4 à gauche, l’OM 5 à droite // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid
Déjà, la poignée est plus fine et s’approche désormais d’une forme cylindrique, mais le principal changement se situe du côté du moteur de roulis — celui qui accueille le téléphone. Ce moteur vient se coller sous la gâchette une fois le stabilisateur plié. Un petit creux a été pensé pour l’occasion. C’est précisément cette astuce qui permet à l’OM 5 d’être rangé dans une poche — sur les photos, on voit bien que l’OM 4 replié prend plus de place à ce niveau. DJI a pensé à tout pour assurer un encombrement minimum : après avoir plié la nacelle, il est possible de verrouiller l’ensemble en faisant tourner l’axe panoramique jusqu’à atteindre le repère qui prend la forme d’un petit cadenas — un clic se fera entendre.
Remarquez la couleur « Sunset White » proposée cette année // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid
Habitués à utiliser notre OM 4, nous avons remarqué que le nouvel OM 5 est plus facile à plier, mais plus compliqué à ouvrir : il faut bien s’assurer de laisser l’axe panoramique en butée avant de déplier le tout. Autrement, on sent que le produit ne veut pas s’ouvrir et que l’on risque d’abîmer les bras. Rien de bien grave, c’est une habitude à prendre.
Une prise en main moins agréable
Le format ultra-compact et le design minimaliste de l’OM 5 le rendent légèrement moins agréable à utiliser que l’OM 4. C’est assez simple : il y a moins de place pour agripper la poignée et y positionner ses doigts. À l’arrière, on a tendance à caler son index dans le creux dédié au moteur, au lieu de le positionner sur la gâchette. Si ce n’est pas l’index, c’est le majeur qui vient naturellement s’y loger, poussant alors l’index un peu plus haut, dans une position moins confortable. Nous chipotons, mais retenez que le stabilisateur est moins agréable à utiliser pour les grandes mains.
À l’avant, on remarque quelques changements au niveau des différents boutons. Celui servant à allumer l’appareil a été déplacé sur la tranche gauche, juste au-dessus du curseur de zoom. Ces derniers ne tombent clairement pas sous le pouce et ne sont donc pas agréables à utiliser. Ce déplacement du bouton « M » permet cependant l’arrivée du bouton « Basculer » et ses deux actions :
- Un clic pour basculer entre la caméra avant et arrière du téléphone ;
- Deux clics pour basculer entre l’orientation paysage et portrait.
Ces deux actions étaient auparavant disponibles via d’autres boutons, mais elles nécessitaient des combinaisons d’appuis pas forcément évidentes. Leur dédier un bouton est une très bonne idée. Là encore, on sent que DJI a bien peaufiné son produit.
Le bouton d’enregistrement et le joystick n’ont quant à eux pas changé de place et restent alors facilement accessibles avec le pouce. Les voyants d’état sont cette année placés sous le joystick. Autrement, on retrouve le pas de vis pour le trépied sous l’appareil, le trou de vis M3 x 0,5 (pour les contrepoids) sur le côté du moteur de roulis et le port USB-C sur la tranche droite du produit pour la recharge. Notons la disparition du port USB-A : il n’est plus possible de recharger son téléphone grâce au stabilisateur. Dommage pour les utilisateurs intensifs.
Toujours magnétique
Bonne nouvelle, l’OM 5 propose le même système d’accroche magnétique que la version précédente. La bride de smartphone n’a pas changé de fonctionnement : elle bloque le téléphone dans une espèce de mâchoire et permet d’être fixée et retirée du stabilisateur en un rien de temps. L’objectif de ce système magnétique est, rappelons-le, de limiter les frictions d’installation, de calibration et de désinstallation. La bride permet ainsi de décrocher rapidement le téléphone du stabilisateur pour l’utiliser un peu, puis de le repositionner en une seconde. Comprenez qu’il est tout à fait possible d’utiliser son smartphone avec la bride, voire de la laisser installée toute la journée si vous comptez utiliser le stabilisateur à plusieurs reprises — en vacances par exemple.
DJI indique que son OM 5 peut prendre en charge des appareils plus lourds, mais les spécifications techniques du stabilisateur indiquent exactement les mêmes données que celles de l’OM 4, à savoir une compatibilité avec des téléphones pesant 230 grammes (± 60 g). Nous n’avions pas de problème de compatibilité entre notre iPhone 12 Pro Max et l’OM 4 — et nous n’en avons pas non plus avec l’OM 5. Sachez que le système magnétique est très résistant : même si cela est assez déroutant au début, il ne faut pas hésiter à laisser son téléphone pendouiller au bout du stabilisateur.
Le deuxième type d’accroche magnétique introduit avec l’OM 4 semble quant à lui ne plus être de la partie. Ce dernier était dédié à ceux qui souhaitaient utiliser le stabilisateur très fréquemment : il venait littéralement se coller au dos du smartphone, de façon pérenne. Nous regrettons sa disparition, même si nous ne l’avons jamais installé au cours de nos 10 mois d’utilisation avec l’OM 4. Enfin, sachez que DJI propose également une bride de téléphone avec une lampe intégrée. Nous en parlerons en détail un peu plus loin dans l’article puisque cette bride ne fait pas partie du pack initial et coûte 49 euros.
The selfie-stick is back
L’OM 5 signe le grand retour des perches à selfie. On se demande pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt : intégrer une barre d’extension rétractable dans la poignée. Il faut tirer assez fort sur le moteur panoramique pour faire sortir la barre jusqu’à une hauteur de 21,5 centimètres. Ce mouvement peut parfois engendrer un tremblement des moteurs, qui est une façon pour l’OM 5 de nous dire qu’on s’y prend un peu trop brutalement.
Il est bien entendu possible de ne pas ouvrir complètement la barre, selon les situations. L’angle peut même être ajusté entre 0 degré et 90 degrés. Il suffit là aussi d’appliquer un peu de pression sur la jonction. Attention à bien la repositionner avant de ranger la barre d’extension. Une barre à selfie, ce n’est pas un peu dépassé ? Pas du tout, enfin pas ici : sur un stabilisateur pour smartphone, cet ajout permet d’étendre encore un peu plus les possibilités de création. Vous allez voir qu’il faut cependant l’utiliser à bon escient.
Une barre extensible pour étendre votre créativité
Avant d’aller plus loin, sachez que l’OM 5 nécessite moins de calibration que l’OM 4. Il faut toujours en faire une de temps en temps pour s’assurer que le téléphone est parfaitement droit, mais les passages par la case calibration restent bien moins fréquents. Une très bonne nouvelle, donc.
Selfie-stick
La nouvelle barre d’extension s’est révélée très pratique lors de notre test — en tout cas plus que prévu. Déjà, elle permet un meilleur cadrage pour les vlogs : plus besoin de tendre son bras pour se filmer correctement et avoir un peu d’arrière-plan. Si on ne sait pas ce qui est le plus discret entre tendre son bras ou utiliser une perche à selfie, l’OM 5 est très agréable à utiliser en mode selfie puisqu’il offre les deux possibilités. Attention, après avoir étendu la perche, il faut jouer avec l’angle de la fixation et/ou les moteurs via le joystick pour recentrer la caméra selfie du téléphone — à moins de vouloir filmer le ciel et une partie de votre front.
Les deux images ci-dessous permettent de bien comprendre la différence apportée par la barre d’extension. Dans les deux cas, mon coude était plié en angle droit et était collé à mon corps.
Barre extensible fermée à gauche vs ouverte au maximum à droite
Ensuite, la perche permet de créer des plans plus rapprochés qu’à la normale. Nous avons par exemple apprécié l’utiliser avec le stabilisateur en mode « position basse » pour filmer avec un angle près du sol. Couplée au trépied, la barre d’extension est également très pratique dans d’autres situations : lorsque l’on réalise des Time Lapse par exemple, ou que l’on se filme seul avec le mode de suivi automatique ActiveTrack 4.0. Nous reviendrons sur ce dernier un tout petit peu plus loin.
Attention tout de même à bien réfléchir avant d’utiliser la barre d’extension. Celle-ci affecte très légèrement les performances de stabilisation des moteurs en présence de fortes vibrations. Nous vous conseillons donc de ne pas l’utiliser lors de brusques mouvements, en courant par exemple — un exemple arrive tout de suite.
Stabilisation
En parlant de stabilisation, sachez que l’OM 5 est toujours aussi bon dans son domaine. Il faut dire que c’est tout l’intérêt du produit. En plus de comparer la stabilisation avec et sans la barre d’extension, nous avons mis côte à côte deux vidéos enregistrées par notre Google Pixel 5 : une à main levée et une avec le stabilisateur. Cette comparaison montre bien la différence entre la stabilisation logicielle proposée par le téléphone et la stabilisation mécanique du DJI OM 5. Attention, certains téléphones bénéficient d’une bien meilleure stabilisation (les iPhone pour ne citer qu’eux) et peuvent même remettre en cause l’intérêt d’un stabilisateur pour smartphone. Les vidéos tournées avec l’OM 5 restent tout de même un brin plus agréables à regarder — si tant est que vous maîtrisez le produit. Surtout, le stabilisateur tire parti de ses moteurs et propose des fonctionnalités uniques, comme le suivi du visage ou des Time Lapse en mouvement.
Rappelons à toutes fins utiles que la qualité vidéo dépend uniquement du téléphone utilisé
Vous remarquerez que la stabilisation de l’OM 5 est très efficace, même si l’on retrouve les tout légers tremblements verticaux inhérents à ce type de produit mécanique lorsque l’on marche. Ceux qui veulent voir de quoi est capable ce type de stabilisateur dans d’autres situations sont invités à regarder les vidéos de notre test du DJI OM 4 : il y a des exemples en moto et en course à pied.
Sans rentrer dans les détails, sachez que l’OM 5 propose toujours les 3 modes habituels de stabilisation :
- « Suivre » (le plus classique et utilisé) : suivi sur l’axe vertical et horizontal ;
- « Inclinaison verrouillée » : seul l’axe horizontal est suivi ;
- « FPV » : suivi sur les 3 axes pour des plans plus créatifs.
Un mode Sport est également disponible pour augmenter la vitesse de la nacelle. Attention à ne pas en abuser pour éviter toute cinétose. Sachez aussi que l’on retrouve les 4 types de prise en main : verticale, latérale, renversée et position basse. Cette dernière est désormais plus intéressante à utiliser, grâce à l’ajout de la barre d’extension.
Active Track 4.0
Déjà excellent sur l’OM 4, le suivi automatique revient en version 4.0 sur l’OM 5. Cette fonctionnalité permet aux moteurs de suivre un sujet en mouvement, que cela soit un humain, un animal ou un objet. Le suivi est efficace et permet de soulager l’utilisateur dans certaines situations.
ActiveTrack 4.0 arrive parfois à retrouver un sujet « perdu » lorsqu’il a été trop rapide ou qu’il est temporairement sorti du cadre. Étrangement, cette capacité nous a semblé moins performante que lors de notre test du DJI OM 4. On regrette également qu’il ne soit toujours pas possible d’appliquer le suivi sur une personne entière, et non pas uniquement sa tête. Ceux qui voudront se filmer seuls en posant le stabilisateur sur son trépied ne pourront pas ajuster la position de leur visage via l’application : le bas du corps ne sera pas totalement visible. Nous vous laissons regarder cette vidéo pour voir de quoi est capable cet ActiveTrack 4.0.
Le suivi s’active de deux façons : en encadrant le sujet via l’application ou en pressant la gâchette du stabilisateur. Cette année, ce dernier ne prend même plus la peine de demander notre avis et se met à suivre la personne dès qu’il est en mode selfie. C’est la seule évolution notable que nous avons notée par rapport à la précédente version. L’algorithme fonctionne toujours de la même façon : il recentre en permanence le sujet suivi, ce qui donne lieu à des micro-ajustements un peu dérangeants à la longue. À utiliser avec modération !
Les utilisateurs Android toujours délaissés
L’OM 5 se pilote via la même application que les autres stabilisateurs et appareils Osmo, tels que les Pocket 2 et Action. Elle affiche le retour vidéo, permet de changer de mode de prise de vue (vidéo, photo, panorama…), de gérer les paramètres de la caméra (définition, fréquence d’images, balance des blancs…) et ceux de la nacelle (modes de stabilisation, vitesse des joysticks, contrôle du joystick…).
Nous ne notons aucun changement notable depuis l’année dernière, y compris au niveau de la compatibilité : le DJI OM 5 est malheureusement trop peu adapté au monde Android. Ainsi, il y a fort à parier que l’objectif ultra grand-angle (ou tout autre objectif dédié au zoom) de votre téléphone ne soit pas pris en charge dans l’application. Quelques rares smartphones Android haut de gamme ont droit à une pleine compatibilité. À titre d’exemple, seule la caméra principale de l’Oppo Find X3 Pro est affichée dans l’application. Même histoire pour notre Google Pixel 5 : impossible d’utiliser l’objectif ultra-grand-angle. Huawei semble être le constructeur le plus gâté puisque DJI Mimo prend en charge le mode vidéo HDR et Bokeh des derniers flagships. La liste des téléphones compatibles est disponible ici.
Les possesseurs d’iPhone peuvent quant à eux être rassurés : ils bénéficient de la pleine compatibilité entre leur téléphone et l’application DJI Mimo. Au-delà de la prise en charge des différents objectifs, tout est bien mieux optimisé sur iOS. L’expérience est fluide donc agréable. On en viendrait même à uniquement recommander l’achat du DJI OM 5 aux utilisateurs d’iPhone. Vous êtes prévenu ! S’il reste possible d’utiliser le stabilisateur à travers l’application caméra native du téléphone, toutes les fonctionnalités du stabilisateur et certains de ses boutons seront inutilisables. Ce n’est pas le but.
Un nouveau mode dédié aux débutants (ou aux flemmards)
Pour son OM 5, DJI propose une nouvelle fonctionnalité appelée « ShotGuides ». Cette dernière est censée analyser l’environnement dans lequel l’utilisateur se trouve dans le but de lui recommander des séquences adaptées. Dans les faits, une fenêtre flottante apparaît dans l’application et propose différentes idées de scénarios, regroupés en plusieurs catégories et sous-catégories : parc, nature, plage, ville, style de vie et nourriture, puis couple, amis, plage, visite urbaine…
Après avoir cliqué sur un plan, l’interface s’adapte et deux vidéos s’affichent à gauche de l’écran. La première montre un exemple du plan choisi et la deuxième joue le rôle d’un mini-tutoriel. L’utilisateur n’a plus qu’à lancer un enregistrement et essayer de reproduire les mêmes mouvements pour avoir une vidéo similaire à celle qu’il a choisie. Au bout de quelques secondes, l’application lui conseille de terminer l’enregistrement et de passer à un autre plan. Après 6 scénarios différents, un petit montage est automatiquement créé.
Cette fonctionnalité « ShotGuides » ne nous a pas vraiment convaincus, mais elle peut tout de même fournir quelques idées de plans, sans forcément devoir suivre tous les tutoriels et aller jusqu’au bout du processus. Surtout, les tutoriels vidéos étaient saccadés et trop longs à charger sur notre Xiaomi Redmi Note 10 5G. La détection des scènes n’est d’ailleurs pas très efficace. Autrement, on retrouve les mêmes modes que l’année dernière dans l’application :
- Story ;
- Hyperlapse ;
- Timelapse ;
- DynamicZoom (effet vertigo) ;
- Panorama.
Le mode TimeLapse tire une nouvelle fois parti des moteurs du stabilisateur et permet de déterminer des points de passage, le but étant de créer un Time Lapse en mouvement. Croyez-nous, cela peut faire la différence sur une vidéo de vacances. Des exemples du mode DynamicZoom et du mode TimeLapse sont disponibles dans la vidéo ci-dessus à partir de 01:39.
L’autonomie, grande perdante de l’OM 5
Ce n’est qu’une fois avoir eu la fiche technique de l’OM 5 sous les yeux que nous avons compris comment DJI avait réussi à rendre son nouveau stabilisateur aussi compact : la capacité de la batterie passe de 2 450 mAh à 1 000 mAh. On comprend mieux pourquoi il n’est plus possible de recharger son téléphone avec la batterie du stabilisateur. DJI annonce tout de même jusqu’à 6,4 heures d’autonomie, en condition « idéale » et avec la nacelle correctement équilibrée. C’est plus de deux fois moins que l’autonomie annoncée du DJI OM 4 — 15 heures dans les mêmes conditions. De notre côté, voici les utilisations cumulées qui ont amené notre modèle de test à passer d’une batterie de 100 % à 45 % :
- 54 minutes d’utilisation classique (filmer des paysages en marchant) ;
- 3 minutes de mouvements brusques (course à pied, escaliers) ;
- 30 minutes de Time Lapse en mouvement ;
- 15 minutes de suivi automatique du visage.
Ce score nous fait dire que l’OM 5 aura un peu de mal à atteindre les plus de 6 heures annoncées, mais cela ne nous paraît pas particulièrement grave : votre téléphone se déchargera bien avant le stabilisateur si vous filmez tout au long de la journée. Assurez-vous simplement d’avoir bien chargé l’OM 5 pendant la nuit avant de partir en excursion. Selon nos tests, le stabilisateur a mis 1 heure et 22 minutes à se recharger via le port USB-C.
Bride magnétique à lampe intégrée
DJI a pensé aux vlogeurs en herbe et propose un deuxième type d’attache magnétique pour son OM 5. Vendue séparément à 49 euros, cette bride de téléphone a la particularité d’intégrer deux petites lampes, de quoi améliorer les prises en faible luminosité. Le système reste identique à la bride classique : on glisse le téléphone et on laisse la partie magnétique se coller au stabilisateur. Comme expliqué dans la vidéo ci-dessous, deux boutons permettent respectivement de jouer avec l’intensité de la lumière sur trois niveaux (entre 20 à 40 lux à 60 centimètres) et avec la température de couleur (froid, neutre et tiède).
Côté autonomie, sachez que l’accessoire fonctionne avec sa propre batterie. DJI annonce jusqu’à 3 heures pour l’éclairement minimal et une heure et demie pour l’éclairement maximal. Nous avons mesuré des scores similaires lors de nos tests : 3 h 08 pour le premier niveau d’intensité et 1 h 22 pour le dernier. Notre exemplaire aura mis 1 heure et 5 minutes pour se recharger complètement, contre les 48 minutes communiquées par la marque. Cet accessoire est également compatible avec le DJI OM 4.
Une nouvelle couleur… et une hausse du prix
Le DJI OM 5 est disponible au prix de 159 euros sur le site officiel ou chez les revendeurs habituels comme Amazon, la Fnac ou Boulanger. C’est 10 euros de plus que le DJI OM 4 à son lancement, et ce pour les mêmes accessoires livrés dans la boîte, à savoir un trépied et un petit sac de transport. Rappelons que l’OM 3 avait été lancé à 129 euros dans la même configuration.
L’OM 5 est décliné en deux coloris : gris et rose pâle. C’est cette seconde couleur que vous avez vue dans notre article.
Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.
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