C’est officiel, le concurrent du Tesla Cybertruck arrive en Europe à un prix canon

 
Fisker débarque au salon de Munich 2023 avec le Pear, le Ronin et l’Alaska. L’occasion d’en apprendre plus sur le futur pick-up électrique de la marque, et notamment son prix.
Fisker Alaska

Un mois jour pour jour après la grand-messe de Fisker à Huntington Beach, en Californie, l’heure est venue de faire les yeux doux à la clientèle européenne. C’est pour ça que Henrik Fisker (le patron) a fait le déplacement au salon de Munich avec les trois nouveautés dévoilées début août : le petit SUV Pear, le futur super coupé GT Ronin, et le pick-up Alaska.

Et la bonne nouvelle, c’est que pour leur arrivée de notre côté de l’Atlantique, les trois modèles nous en disent plus sur leurs spécificités, mais aussi sur leur prix. Et intéressons-nous ici à celui qui n’est pas passé loin d’adopter le même patronyme que le feu pick-up de Renault (c’était l’Alaskan, avec un « n »), et qui pourrait se retrouver un jour à batailler face à un certain Tesla Cybertruck

Un prix canon

Une chose est sûre, c’est que Fisker continue sur la lancée de l’Ocean en proposant des tarifs plutôt attractifs. Et ce pick-up Alaska n’échappe pas à la logique avec un tarif de base annoncé tout juste sous les 50 000 euros, à 49 900 euros très exactement. Ça, c’est le prix pour le marché allemand. S’il est aussi proposé chez nous en France, son positionnement tarifaire devrait être sensiblement le même.

De quoi mettre un peu la pression au Cybertruck d’Elon Musk dont on ne sait pas encore exactement combien il coûtera, mais qui tourne autour de 40 000 dollars pour le marché américain, et qui donc pourrait être plus cher que l’Alaska chez nous.

Longueur de chargement variable

Basé sur la même plateforme FT31 que le SUV Ocean, dont il reprend très largement le design, le futur Alaska se veut être un véhicule à tout faire. Évidemment c’est son aspect pratique qui prime, avec une benne de chargement qui recèle des solutions jamais vues auparavant sur des véhicules du genre. À l’image de l’espace qui sépare la double cabine de la benne elle-même qui peut s’ouvrir entièrement, permettant de rentrer des objets très longs.

Fisker Alaska

Ainsi le client n’aura pas à choisir entre différentes tailles de benne pour son Fisker Alaska, celle-ci étant modulable et proposant une longueur de chargement de 1,4 mètre, 2,3 mètres ou 2,8 mètres selon la configuration de ce que la marque appelle la « benne Houdini ». En référence à l’illusionniste évidemment.

Près de 550 km d’autonomie

Fisker précise aussi qu’il a conçu ce pick-up Alaska en le voulant le plus léger et le plus durable au monde. Côté motorisation, il y aura le choix entre deux packs de batteries différents :

  • 75 kWh : autonomie de 370 km ;
  • 113 kWh : autonomie de 547 km.

Fisker nous rappelle également à l’occasion de la présentation de son Alaska au salon de Munich que son souhait est qu’en plus d’être pratique, il veut que son véhicule soit également sportif. En témoignent les premiers chiffres de 0 à 100 km/h annoncés : 7,2 secondes pour la version la moins puissante, et 3,9 secondes pour l’Alaska le plus musclé.

Le Fisker Alaska au salon IAA de Munich 2023

Pour ceux d’entre vous qui se rendraient au salon de Munich 2023, sachez que Fisker expose son impressionnant coupé-cabriolet Ronin au Motorworld, un espace dédié à l’automobile d’exception, où la marque possède un showroom.


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