2,1 milliards de dollars. C’est la somme (environ 1,7 milliard d’euros) que Google va officiellement pouvoir dépenser pour le rachat de l’américain Fitbit, spécialisé dans les montres et bracelets connectés. Autorisée le 17 décembre dernier par la Commission européenne, cette acquisition faisait l’objet d’une enquête antitrust approfondie de l’Union européenne, qui n’avait toujours pas donné son accord, préférant prendre le temps de mettre des garde-fous à Google, notamment, sur la question des données de santé collectées par les appareils de Fitbit.
Cette acquisition se fait ainsi sous certaines conditions imposées par l’UE et listées dans un document partagé en fin de semaine dernière sur le site de la Commission.
Google n’utilisera pas les données de santé de Fitbit pour sa régie publicitaire
Parmi les contraintes imposées à Google, celle de stocker séparément les données de santé des utilisateurs de produits Fitbit et les données propres aux services de Google. Google s’est, par ailleurs, engagé à ne pas utiliser les données de ces appareils pour alimenter sa régie publicitaire Google Ads. Enfin, les utilisateurs pourront choisir s’ils préfèrent stocker leurs informations de santé à l’aide d’un compte Google ou de leur compte Fitbit.
Une séparation des pouvoirs indispensable pour l’UE, qui impose par ailleurs une contrainte supplémentaire à la firme, et de taille : le géant californien ne pourra pas utiliser les données des utilisateurs européens de Fitbit pendant une durée de 10 ans. Une période que la Commission européenne se réserve le droit de rallonger de 10 années supplémentaires si elle le juge nécessaire.
L’UE veille à préserver la concurrence
Enfin, Google devra maintenir l’accès aux données de Fitbit via une API Web ouverte aux développeurs tiers et fabricants d’appareils Android. Cet accès ne sera pas facturé, s’est engagée la firme. Il permettra de préserver la libre concurrence et de limiter l’impact que le rachat de Fitbit par Google pourrait avoir sur les autres acteurs du marché. Quoi qu’il en soit, et comme l’indique Reuters, il reviendra de toute façon aux utilisateurs de donner ou non leur accord pour l’accès à ces données.
En dépit de ces contraintes, Google se dit satisfait de l’accord trouvé. « Nous pensons que cet accord stimulera l’innovation dans le domaine des appareils portables et nous permettra de construire des produits qui aident les gens à mener une vie plus saine », a indiqué un porte-parole du groupe dans un communiqué.
Rendez-vous un mercredi sur deux sur Twitch, de 17h à 19h, pour suivre en direct l’émission SURVOLTÉS produite par Frandroid. Voiture électrique, vélo électrique, avis d’expert, jeux ou bien témoignages, il y en a pour tous les goûts !
Et merrde encore une marque à bannir
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