Nous sommes le 17 février, quelque part dans la banlieue de Düsseldorf, en Allemagne. Un voyage express chez nos voisins d’outre-Rhin pour découvrir non pas une voiture germanique, mais bien une nouveauté américaine. D’une marque qui veut revendiquer haut et fort ses origines, elle qui fut fondée en juin 1903 à Dearborn, non loin de Detroit. Vous voyez de qui nous parlons ? Il s’agit de Ford, qui nous a convié il y a quelques semaine dans le plus grand secret à découvrir une nouveauté très attendue.
Il s’agit du Ford Explorer dont vous pourrez retrouver tous les détails dansnotre article d’annonce. Un nom que l’on connaît déjà bien pour une voiture totalement inédite. Car il ne s’agit ici pas d’une nouvelle version du SUV lancé pour la toute première fois en 1990 et ayant remplacé le Bronco qui est également revenu dans la gamme en 2021. Non, nous sommes bel et bien face à un tout nouveau véhicule, qui marque un nouveau tournant pour la marque à l’ovale bleu, qui prévoit devenir 100 % électrique à partir de 2030. Et nous avons eu la chance de pouvoir monter à son bord et le découvrir en avant-première.
Design extérieur : un SUV charismatique
Oubliez tout ce que vous savez sur le Ford Explorer, car ce nouveau venu dans la gamme n’a plus rien à voir. Exit l’immense calandre entourée de deux grandes optiques de l’actuelle version, lancée en 2020. Exit aussi les lignes agressives et musclées du grand SUV uniquement disponible en hybride rechargeable sur le marché européen. Ici, les traits sont plus doux et taillés afin d’optimiser l’aérodynamisme. Et ce même si le constructeur n’a pas encore communiqué sur le Cx, qui ne devrait tout de même pas égaler le record pour une voiture de série, actuellement détenu par la Mercedes EQS avec 0,20. Taillé pour l’Europe, ce SUV mesure environ 4,5 mètres de long et est donc légèrement plus petit que le Mustang Mach-E, premier modèle électrique de la marque.
Il se positionne également sous le Tesla Model Y en termes de taille. De quoi lui permettre de se déplacer facilement en ville, d’autant plus qu’il possède des porte-à-faux assez courts. Ces derniers contribuent à lui donner un style dynamique. Ce nouvel Explorer arbore un faciès totalement inédit, avec une calandre pleine entourée d’optiques en forme de boomerang. Un motif que l’on retrouve également à l’arrière, avec des feux reliés par une bande noire très tendance. Plusieurs styles et tailles de jantes seront proposés au catalogue, mais le modèle visible en photo est chaussé d’une monte de 21 pouces conçues pour limiter la résistance au vent. Un choix de six couleurs sera disponible, dont le très beau Blue Arctic visible sur nos images.
Poste de conduite : un intérieur spacieux
Il est maintenant temps de prendre place à bord du tout nouveau Ford Explorer, qui fait de son poste de conduite l’un de ses principaux atouts. Pour l’occasion, le constructeur a construit une maquette de son intérieur, afin de nous montrer toutes ses spécificités. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ensemble est plutôt réussi. Certes, on déplore une certaine austérité dans cet habitacle, qui gagnerait à être un peu plus coloré. Mais l’ensemble est globalement satisfaisant, tant en termes de matériaux que d’ajustements, bien qu’il s’agisse ici d’un modèle de pré-série, qui n’est donc pas entièrement abouti. La qualité perçue est très bonne et le toucher est agréable. Pourtant, pas la moindre trace de cuir animal dans cet intérieur.
En effet, celui-ci est désormais remplacé par du Sensico, un matériau synthétique qui habille la planche de bord, les sièges ainsi que le volant chauffant, livré de série. Développé en interne, ce dernier offre un rendu identique à du cuir animal, bien plus qualitatif que le « cuir vegan » de chez Tesla par exemple. Si l’empattement n’a pas encore été officialisé par Ford, ce dernier semble assez grand, alors que cinq passagers peuvent s’installer très confortablement à bord. La banquette arrière est quant à elle confortable, tandis que les occupants profitent d’une belle garde au toit et aux jambes comme nous avons pu le voir de nous-même. D’autant plus que la garde au toit est assez haute, même à l’arrière. À l’avant, les rangements font partie des points forts du SUV électrique, qui s’offre une grande console centrale de 17 litres.
Ainsi, il est possible de loger trois bouteilles de 1,5 litre et une d’un litre, ou un ordinateur portable de 15 pouces. On notera également que le séparateur fait aussi office de grattoir pour le givre. Un astuce maline qui nous rappelle notamment les petits éléments « Simply Clever » de chez Skoda, ainsi que l’ouvre-bouteille dissimulé dans la console centrale du Volkswagen ID. Buzz. Un autre rangement secret est également caché derrière l’écran tactile inclinable. Ce dernier fait également officie de chargeur à induction pour les smartphones. Enfin, le volume de coffre est plus que correct, puisqu’il oscille entre 450 et 1 400 litres.
Info-divertissement : un nouvel écran inclinable
Si nous n’avons malheureusement pas eu la possibilité de prendre en main le système d’info-divertissement de ce nouveau Ford Explorer durant notre découverte en studio, nous avons tout de même pu le voir de très près. Si celui-ci semble identique au Mustang Mach-E, on constate que quelques petites évolutions ont tout de même été apportées à l’ensemble.
Tout d’abord, l’écran tactile de 15 pouces, qui est conservé, mais qui peut désormais s’incliner jusqu’à 30 degrés. Un système manuel et très malin, qui permet d’ajuster la position en fonction des besoins du conducteur, et donc d’éviter les reflets dans certains cas.
En position la plus basse, il nous rappelle ainsi celui du MG Marvel R, tandis que la Tesla Model S restylée a opté pour un écran horizontal, mais avec un réglage motorisé. L’ensemble paraît plutôt ergonomique, tandis que toutes les commandes sont réunies dans l’écran, mêmes celles de la climatisation. Celles-ci sont tout le temps accessibles, étant affichées en permanence tout en bas de l’affichage. Il suffit de faire glisser son doigt pour modifier la température. Bien sûr, l’écran est compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, tandis que l’on retrouve deux prises USB-C à l’avant et deux autres supplémentaires à l’arrière.
Le système Ford SYNC est évidemment reconduit, incluant notamment la navigation GPS, tandis qu’il est possible de choisir entre un affichage noir ou blanc, comme sur un smartphone. Les équipes de Ford se sont d’ailleurs inspiré de cet univers pour concevoir l’info-divertissement à bord du SUV électrique. L’écran d’accueil est quant à lui entièrement configurable, affichant diverses informations et raccourcis en fonction des besoins.
Cet écran est associé à un combiné numérique qui affiche toutes les informations importantes pour la conduite, au point d’être un peu surchargé par rapport à sa petite taille. Au-dessus, on remarquera la grande barre de son au design moderne, que nous testerons sans doute lors d’un prochain essai.
100 % électrique
Reposant sur la plateforme MEB du groupe Volkswagen, le nouveau Ford Explorer est uniquement proposé avec une motorisation électrique. Ainsi, les clients auront le choix entre trois versions en propulsion ou avec une transmission intégrale, dont les puissances n’ont pas été révélées.
Si la capacité de la batterie n’a pas été annoncée, l’autonomie devrait sans doute tourner autour des 500 kilomètres selon le cycle WLTP. Le SUV est également doté d’une pompe à chaleur permettant de limiter la consommation, comme sur les Kia EV6 et Renault Mégane E-Tech, entre autres. Compatible avec la charge rapide sur les bornes Ionity, entre autres, l’Explorer sera aussi proposé avec un chargeur embarqué de 11 kW en option pour la recharge sur courant alternatif. Ford annonce une recharge en 25 minutes pour passer de 10 à 80 % de batterie. C’est presque aussi bien que les voitures électriques en 800 volts.
Ford n’a pas encore donné de date de lancement précise pour son nouvel arrivant, qui sera suivi par neuf modèles 100 % électriques d’ici à 2024 en Europe. Plus tard, un Puma électrique sera également dévoilé pour compléter la gamme. Pour l’heure, le prix de départ du Ford Explorer n’a pas été confirmé, même si le constructeur américain annonce un tarif inférieur à 45 000 euros. Pour mémoire, le Mustang Mach-E débute à partir de 61 650 euros et n’est pas éligible au bonus écologique de 5 000 euros.
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