Ford fait mieux que Tesla et Mercedes avec cette nouvelle fonctionnalité qui arrive en France sur la Mustang électrique

 
C’est désormais officiel, la conduite semi-autonome de niveau 2+ BlueCruise de Ford est enfin autorisée sur les routes européennes. Et cela devrait faire voir rouge à Tesla, dont le FSD (full self-driving) n’est pas encore disponible chez nous.

Depuis plusieurs années, les constructeurs automobiles se livrent une guerre acharnée, sur plusieurs tableaux. Les prix, l’autonomie, la taille de la batterie, mais également la conduite semi-autonome, qui se développe à vitesse grand V.

Une nouvelle avancée pour Ford

On pense alors instantanément à Tesla, qui fut l’un des premiers constructeurs à proposer cette technologie avec son Autopilot, présent sur la Model S dès ses débuts en 2013. Mais la firme américaine n’est désormais plus seule sur ce segment, puisque la grande majorité de ses concurrents développent aussi leur propre solution. C’est par exemple le cas de Ford, qui travaille depuis plusieurs années sur son BlueCruise, que nous avions pu essayer l’an dernier et qui nous avait d’ailleurs plutôt impressionné.

Selon l’organisme américain Consumer Reports, ce dispositif serait même largement supérieur à celui de Tesla, et arrivera en tête devant celui de General Motors. Et bonne nouvelle, il est désormais autorisé sur les routes européennes, comme l’indique Ford dans un communiqué tout juste publié. La Commission européenne vient en effet tout juste d’approuver l’utilisation du BlueCruise sur ses autoroutes, dans pas moins de 15 pays, dont la France, la Suède ou l’Espagne.

Mais attention, car il ne sera pas possible de circuler partout sans les mains, puisque les règles sont très strictes. Et pour cause, l’utilisation du BlueCruise sera limitée aux portions bien définies, qui représentent un total de 133 000 kilomètres dans toute l’Europe.

Rien qu’en France, plus de 95 % des autoroutes seront des voies « Blue Zones », permettant l’usage de cette technologie de conduite semi-autonome de niveau 2+. C’est à dire qu’il sera possible de retirer les mains du volant, contrairement au niveau 2 standard.

Une technologie aboutie

Autant dire que cette nouvelle ne devrait pas vraiment faire plaisir à Tesla, dont le FSD (full self-driving) n’est quant à lui toujours pas disponible en Europe. Pour mémoire, ce système est plus avancé que l’Autopilot déjà proposé chez nous. Il pourrait alors arriver sur le Vieux Continent d’ici à la fin de l’année, tandis que le BlueCruise est quant à lui déjà proposé aux clients.

Ce dernier équipe la Mustang Mach-E dès la sortie d’usine, mais les conducteurs qui ont déjà pris possession de leur voiture peuvent bénéficier d’une mise à jour logicielle. Pour mémoire, cette technologie contrôle la direction de la voiture, mais également l’accélération, le freinage, le positionnement dans la voie ainsi que la distance avec le véhicule positionné devant. Elle combine en fait en quelque sorte une aide au maintien dans la voie et un régulateur de vitesse adaptatif, et peut fonctionner de la vitesse de croisière à l’arrêt complet en cas d’embouteillages.

Le BlueCruise de Ford prend en charge le changement de voie automatique, comme le fait également le DrivePilot de Mercedes ainsi que le FSD de Tesla. Cependant, on ne sait pas encore si la version disponible en Europe va proposer cette technologie dans un premier temps. Le constructeur à l’ovale bleu propose une offre d’essai gratuit de 90 jours à ses clients, afin de pouvoir essayer ce dispositif. Ensuite, un abonnement mensuel ou annuel, renouvelable ou annulable leur sera proposé.


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