Le vidéoprojecteur Formovie Theater Premium est donc une évolution du Formovie Theater que nous avions beaucoup apprécié étant l’un des meilleurs du marché. Cette version propose le même design et la même technologie d’affichage, à savoir du triple laser ainsi qu’une certification Dolby Vision avec un très haut niveau de contraste. Ce qui change, c’est tout d’abord le ratio de projection qui permet d’installer l’appareil encore plus proche du mur que le Theater. Ensuite, il offre une luminosité qui est, sur le papier, supérieure, autorisant ainsi une plus grande polyvalence et des images plus vibrantes.
Pour aller plus loin
Quels sont les meilleurs vidéoprojecteurs à (ultra) courte focale en 2025 ?
La version Premium propose un système audio de deuxième génération, toujours signé Bowers & Wilkins et enfin, une nouveauté qui n’est pas des moindres, puisque le système est désormais en version Google TV avec toutes les applications de streaming parmi les plus populaires dont Netflix qui manquait au Theater. Ces améliorations sont-elles suffisantes face au Hisense PX3-Pro dont vous pouvez aussi lire notre test complet et qui a de sérieux atouts ? Nous avons pu essayer le Formovie Theater Premium pendant un moment et en voici nos impressions.
Fiche technique
Modèle | Formovie Theater Premium |
---|---|
Dimensions | 550 mm x 107,5 mm x 349,2 mm |
Définition maximale | 3840 x 2160 pixels |
Taille de l’écran | 150 pouces |
Compatible HDR | Dolby Vision, HDR10 |
Ports HDMI | 3 |
Compatible Surround | Dolby Atmos, DTS-X |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Puissance des haut-parleurs | 30 watts |
Sortie audio | Haut-parleurs, Optique |
Système d’exploitation (OS) | Google TV |
Assistant vocal | Google Assistant |
Fiche produit |
Conditions du test
Le vidéoprojecteur Formovie Theater Premium testé nous a été prêté par la marque. Il a été testé en association avec un écran Lumene Extra Bright Eden 240C disponible dans la boutique Son-Vidéo.com, un modèle spécialement conçu pour les vidéoprojecteurs à ultra-courte focale. Les mesures ont été réalisées avec du matériel professionnel adapté et en face de l’écran afin de limiter les erreurs et de proposer des valeurs en accord avec ce que le spectateur peut réellement voir. Ce protocole est identique pour tous les tests de vidéoprojecteurs à ultra-courte focale afin de pouvoir les comparer.
Design minimaliste
En termes de design, le Theater Premium de Formovie reprend exactement les mêmes lignes et les mêmes dimensions que la version Theater. Il s’agit donc d’un appareil plutôt compact par rapport aux autres modèles actuellement disponibles sur le marché. Son design est donc sobre et assez minimaliste.
Il est d’une forme rectangulaire avec, sur le dessus, comme tous les autres, une partie enfoncée qui permet à la source de lumière de proposer une image très large. L’appareil propose une largeur d’environ 55 cm pour 35 cm de profondeur, ce qui est très raisonnable. Il est très peu épais puisqu’il fait seulement 11 cm de hauteur.
Sur la partie supérieure, toujours aucun signe d’une trappe pour protéger la source de lumière de la poussière qui peut s’accumuler avec le temps. Ce petit accessoire est encore très (trop) rare à notre goût sur ce type d’appareil. Seul le Xgimi Aura 2 en est équipé.
À proximité de l’objectif, il y a plusieurs capteurs qui sont là pour couper immédiatement le faisceau lumineux si on passe devant afin de préserver les yeux des utilisateurs.
La façade est nettement moins travaillée que sur le Hisense PX3-Pro où elle est biseautée avec un effet bombé. Ici, on retrouve le tissu tendu du Theater qui dissimule les haut-parleurs frontaux. Il est très légèrement plus foncé que celui du Theater. Le logo du partenaire audio Bowers & Wilkins est visible mais pas autant que celui de Formovie qui profite d’un rétroéclairage.
Sur les côtés, deux petits ronds sont là pour cacher d’autres haut-parleurs servant à diffuser les effets latéraux.
L’appareil est parfaitement ventilé et la chaleur qui est créée par les composants est diffusée par de larges grilles. Globalement, le vidéoprojecteur se présente sous un format très épuré, ce qui est très appréciable. D’une couleur foncée, on l’oublie vite lorsqu’on éteint les lumières de la pièce dans laquelle il est installé.
Sous le vidéoprojecteur, il y a toujours quatre pas de vis permettant de fixer l’appareil la tête en bas ou sur un support, le cas échéant. Il y a également deux pieds à l’avant qui permettent d’ajuster l’horizontalité de l’appareil.
Ils sont réglables depuis des molettes accessibles sur les côtés, sans avoir à retourner le vidéoprojecteur, ce qui est très bien pensé et permet d’obtenir un maximum de précision.
Noter qu’il n’y a aucun bloc d’alimentation externe. Un seul câble part de l’appareil vers une prise d’alimentation électrique. Le fait que le Theater Premium se positionne plus proche du mur ou de l’écran que le Theater, il faut tout de même faire un peu attention de ne pas trop couder le câble d’alimentation. Un connecteur en angle aurait été profitable.
Une nouvelle fois, le modèle prêté par la marque pour réaliser ce test proposait des finitions absolument parfaites et un assemblage exemplaire.
Les connectiques
Le côté épuré du design se retrouve jusqu’au niveau des connectiques qui sont disponibles à l’arrière, regroupées et parfaitement organisées. Il s’agit des mêmes prises que l’on trouve sur le Theater. On peut donc compter sur la présence de trois entrées HDMI dont une est compatible eARC pour le retour audio vers une barre de son ou un amplificateur si nécessaire. Notez que la prise HDMI 3 est réservée pour les sources de type console ou PC de jeux. Il y a aussi deux ports USB-A 2.0 pour la lecture de contenus multimédias ainsi qu’une sortie audio analogique jack 3,5 mm qui peut servir au branchement d’un casque ou d’un système audio externe filaire.
Une sortie audio numérique optique est également présente ainsi qu’un port Ethernet. Toutefois, on préfère utiliser le réseau Wi-Fi 6 qui offre un débit largement suffisant pour le transfert des contenus audio et vidéo. Notez qu’une liaison Bluetooth est également possible permettant à la fois d’utiliser le vidéoprojecteur comme une enceinte connectée autonome mais aussi de sortir le son vers un casque ou un amplificateur, le cas échéant.
Comme sur de nombreux de vidéoprojecteurs à ultra courte focale, on regrette l’absence d’un port Trigger 12V qui permettrait de gérer électriquement l’ouverture d’un écran motorisé de manière synchronisée. Il n’y a pas non plus de tuner TNT intégré à la différence du Samsung The Premiere ou de certains modèles de la marque Hisense, par exemple. L’appareil étant animé par le système Google TV, on peut compter sur la fonction Chromecast pour lui envoyer des contenus audio et vidéo. L’assistant vocal de Google est également de la partie.
L’écran
Le vidéoprojecteur Formovie Theater Premium est livré sans écran comme son concurrent direct, le PX3-Pro de Hisense. Cela laisse le choix, mais si le budget est limité, on peut aussi être tenté de l’installer sans écran (en se servant d’un mur comme surface de projection) et donc perdre le bénéfice (relativement important) d’avoir une surface optimisée pour la projection. Comptez entre 500 et 2700 euros environ pour des écrans de différentes tailles dont la surface profite d’un traitement spécifique.
Les détails de l’installation
La première étape de l’installation du vidéoprojecteur est de le placer à seulement quelques centimètres du mur ou de l’écran. On règle son horizontalité grâce aux deux molettes qui sont disponibles sur les côtés gauche et droit, puis on le rapproche ou on l’éloigne de la surface sur laquelle on veut projeter afin de régler la taille de l’image souhaitée. La mise au point est électrique. Elle s’effectue depuis la télécommande. Nous avons apprécié sa précision ainsi que la netteté obtenue sur toute la surface de l’écran jusque dans les coins supérieurs.
Contrairement au modèle Hisense, la correction du trapèze doit se faire manuellement. Pour cela, une mire s’affiche et il s’agit d’aligner le mieux possible les 4 coins ou les 8 points, selon la configuration basique ou avancée. D’après nos essais, le vidéoprojecteur a été installé en quelques minutes et nous n’avons rencontré aucune difficulté particulière.
Toujours d’après nos tests, nous avons dû placer le vidéoprojecteur à 19 cm de l’écran pour obtenir une image d’une base de 2,30 m contre 21 cm pour le Formovie Theater. À titre de comparaison, c’est un tout petit peu plus éloigné que la mesure que nous avons relevée pour installer le vidéoprojecteur Epson EH-LS800 qui a un ratio de 0.16:1 contre 0.21:1 ici alors que le PX3-Pro propose un ratio de 0.22:1. Concrètement, cela signifie que c’est le Epson qui est le plus proche du mur (ou de l’écran) suivi par le Theater Premium puis le PX3-Pro et le Theater.
L’interface Google TV
Comme précisé en introduction, le Theater Premium est animé par Google TV.
Cela n’a l’air de rien, mais si la version précédente n’était pas capable d’avoir Netflix, ce modèle est parfaitement compatible avec l’application officielle du géant du streaming américain. Le Theater Premium corrige donc l’un des défauts de son prédécesseur même s’il était toujours possible de brancher un boîtier multimédia sur ce dernier pour profiter de toutes les applications désirées.
En outre, Google TV propose une organisation plus intuitive des paramètres que Android TV même si elle n’est pas idéale et peut souffrir de quelques défauts notamment pour changer le mode d’image rapidement. Si vous souhaitez en savoir plus sur le système Google TV et toutes ses rubriques ainsi que les menus de paramètres, nous vous invitons à lire l’article complet que nous avons pu lui consacrer.
Pour aller plus loin
Google TV : rubriques, paramètres, fonctions… Tout savoir sur l’interface aux milliers d’applications
Dans les menus, il y a une rubrique dédiée aux réglages du vidéoprojecteur. C’est à ce niveau que l’on peut choisir le mode de puissance pour la luminosité de la source de lumière : Mode bureau, Standard ou Nuit. Il y a aussi un menu spécifique pour les contenus Dolby Vision permettant de définir la taille de l’écran ainsi que son gain, le cas échéant.
Il n’y a pas d’application interne pour lire les contenus multimédias depuis une prise USB ou bien depuis le réseau domestique. Il faut donc passer par une application de type VLC, Plex ou Kodi, par exemple, pour ce faire. D’après nos tests, l’interface a répondu parfaitement à nos sollicitations, sans ralentissement chronique, livrant ainsi une bonne expérience de navigation.
L’image en mode subjectif, une très bonne qualité et un excellent contraste
Comme beaucoup de vidéoprojecteurs actuellement disponibles sur le marché dont le Theater, le Theater Premium utilise une puce DMD 0,47 pouce développée par Texas Instrument avec une source de lumière triple laser et une matrice native Full HD. Le vidéoprojecteur simule une image avec définition Ultra HD grâce à la technologie XPR aussi mise au point par Texas Instruments consistant à projeter deux images Full HD légèrement décalées à une fréquence extrêmement élevée. L’illusion est quasi parfaite et il faut être un véritable expert pour arriver à déceler la différence avec une image nativement Ultra HD.
Plusieurs modes d’images sont proposés : Utilisateur, Standard, Couleur vive, Sport, Film et Jeu. Pour sélectionner l’un ou l’autre, il faut parcourir les paramètres afin de trouver le réglage correspondant.
Comme tous les autres vidéoprojecteurs dont son prédécesseur, nous avons diffusé nos séquences de test et pu apprécier, notamment sur les contenus SDR, une image extrêmement douce avec un excellent rendu cinéma. Il est légèrement moins « numérique » que sur le PX3-Pro, à titre de comparaison. Le piqué est très agréable à l’œil et toutes les sources que nous lui avons proposées s’en sortent très bien. On apprécie encore une certaine profondeur de l’image avec une large plage dynamique même si nous décelons malgré tout une légère pointe de bleu qui peut notamment se voir sur certains effets de lens dans certaines scènes.
Encore une fois, comme sur son prédécesseur, nous avons particulièrement apprécié le niveau de contraste qui est très élevé. Que cela soit avec des séquences comme dans la série The Another Life S2E2 diffusée sur Netflix, dans la sphère, le commandant Niko se détache particulièrement bien par rapport au fond de l’image qui reste noir et profond ou dans la série Sermons de minuit (aussi sur Netflix) dans la grotte, les contours sont très bien gérés ainsi que les différents plans.
C’était également le cas sur des contenus HDR dont ceux proposés sur la plateforme Prime Video comme avec la série Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir ou encore depuis des disques Blu-ray comme dans The First Man, par exemple, dans la scène d’approche de la Lune.
Les contenus plutôt sombres sont donc à la fête sans qu’ils manquent de détails. À contrario, les zones de l’image plus claires sont également bien traitées, marquant également une excellente précision. Les scènes de nuit où apparaissent plusieurs sources de lumière ici ou là sont très bien gérées aussi. La gestion du contraste est vraiment l’un des points forts de ce vidéoprojecteur. La certification Dolby Vision est tout à fait justifiée contrairement à certains concurrents. En outre, l’appareil arrive bien à gérer les scènes particulièrement lumineuses comme par exemple dans la séquence de l’envol du bateau pirate dans Pan (Blu-ray).
C’est également le cas à la fin de l’épisode 1 de la première saison de la série Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir.
La compensation des mouvements et la mise à l’échelle
Nous avons soumis le vidéoprojecteur à plusieurs séquences test et celles-ci se sont avérées satisfaisantes, exactement comme avec le Theater. Les objets qui bougent rapidement sont nets et les travellings sont correctement gérés. Il peut arriver que certains contours décrochent légèrement, mais c’est tout à fait acceptable. De plus, les dégradés sont précis.
En outre, la mise à l’échelle des contenus qui ne sont pas de très haute qualité est tout à fait convaincante, de notre point de vue.
L’effet arc-en-ciel
S’agissant d’une technologie de projection DLP, l’effet arc-en-ciel est présent, mais, une nouvelle fois, limité ici. C’est tout à fait subjectif, mais nous n’avons pas eu l’impression qu’il était extrêmement visible même sur des sous-titres. La visibilité de ce phénomène dépend de la sensibilité du spectateur et peut survenir en donnant l’impression de voir de petits arcs-en-ciel (rouge/vert/bleu) sur les contours des objets lumineux sur des fonds sombres.
L’image mesurée
D’après nos mesures, c’est le mode Film avec la puissance de la source réglée sur mode Standard qui permet d’obtenir les meilleurs résultats pour un rendu cinéma. Avec ses paramètres, nous avons pu mesurer un taux de contraste de 2557:1, ce qui est particulièrement élevé et presque autant que sur le PX3-Pro. La moyenne de gamma a été mesurée à 2,15 avec un bon suivi de la courbe de référence. Concernant la température des couleurs, notre modèle de test a montré des références qui ne dérivent pas trop par rapport aux valeurs attendues bien que le bleu soit, comme nous l’avions décelé à l’œil, légèrement plus fort. Rappelons que les mesures citées sont réalisées sans calibrage. Une telle opération permettra nécessairement d’obtenir mieux de l’appareil. La moyenne de température de couleurs est ici de 7534 K pour une valeur attendue de 6500 K. Cela donne lieu à un rendu qui est légèrement trop froid.
En sortie de carton, comme nous faisons toujours pour les mesures, et sans aucun calibrage encore, la fidélité des couleurs n’est pas optimale puisque nous avons mesuré un Delta E moyen de 7,55 en mode Film, ce qui est bien supérieur au seuil de 3, en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle qui est affichée à l’image. Cela se traduit par des couleurs qui sont un peu trop flatteuses à l’écran. Sur ce point, le Theater Premium ne fait pas mieux que son prédécesseur sur lequel nous avions relevé un Delta E moyen de 7,08. Toujours à titre de comparaison, son concurrent, le PX3-Pro de Hisense propose, d’après nos mesures et sans calibrage, une valeur de 7,49.
Avec des contenus HDR, c’est toujours le mode Film qui permet d’obtenir les rendus les plus « cinéma ». En ce qui concerne la fidélité des couleurs, nos mesures ont révélé une valeur de Delta E moyen de 5,99, ce qui est supérieur au seuil de 3. Après de très nombreuses vérifications, nous n’avons pas réussi à obtenir mieux alors que le Theater proposait, dans les mêmes conditions, une meilleure fidélité des couleurs, en sortie de carton. Une petite phase de calibration peut donc être nécessaire pour les personnes qui sont les plus exigeantes. Pour la luminosité, sur le papier, le Theater Premium fait mieux que le Theater et effectivement, cela se vérifie aux mesures. Nous avons ainsi pu relever un pic de luminosité de 79 cd/m² pour ce modèle contre 73 cd/m² pour le Theater. Avec l’écran utilisé, cela correspond à une mesure de 158 cd/m² rapportée au gain soit 1360 Lumens environ. Le Hisense PX3-Pro s’est révélé un peu plus lumineux.
Enfin pour les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020, nous avons obtenu des valeurs respectives de 99,39% et de 89,21%, ce qui est véritablement excellent, en légère progression par rapport au Theater et figurant parmi les plus hautes mesures réalisées sur ce type d’appareil comme pour le Hisense PX3-Pro.
Le gaming correct
Exactement comme sur le Theater, il est nécessaire de connecter la source de jeux sur la prise HDMI 3 afin de profiter des optimisations avec le mode Jeu. Lorsque ce dernier est activé, le temps de retard à l’affichage est alors réduit jusqu’à 35,1 ms ce qui correspond à deux images de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. C’est exactement le même input lag que sur le Theater. Ce n’est pas optimal, mais on peut tout à fait s’en satisfaire. Notez que le PX3-Pro de Hisense propose un mode boost avec une définition Full HD, mais en perdant la correction automatique du trapèze, le cas échéant.
L’expérience de jeu est globalement satisfaisante, de notre point de vue, avec une très bonne impression d’immersion aidée par un pic de luminosité similaire à celui du mode Film. La fidélité des couleurs n’est pas optimale, d’après nos mesures, quasiment identique à celle du mode Film. On peut toutefois s’en satisfaire, celles-ci paraissant légèrement saturées. On apprécie le haut niveau de contraste.
Un système audio convaincant signé Bowers & Wilkins
Le vidéoprojecteur est équipé d’un système audio type barre de son installé frontalement à l’avant avec des haut-parleurs optimisés par les ingénieurs de Bowers & Wilkins. Le système est compatible avec les formats Dolby Atmos, DTS:X et DTS-HD, ce qui n’est pas si courant. Comme sur son prédécesseur, il y a deux modules large bande et deux tweeters pour une puissance totale de 30 watts. Nous avions apprécié le son délivré par le Theater et la version Premium est tout aussi bonne.
Elle propose une signature sonore assez chaude et suffisamment ample pour sonoriser un salon petit, voire moyen. Nous avons également été convaincus par la largeur de la projection audio.
Nous avons retrouvé les effets latéraux intéressants entendus sur le Theater. En outre, rappelons que le système peut être utilisé de manière autonome via le Bluetooth. Ce format de transmission sans fil peut également être employé pour envoyer le signal audio vers un amplificateur compatible ou un casque. Connecté à un amplificateur via Bluetooth, nous avons cependant constaté un léger décalage entre l’image et le son.
La télécommande compacte et efficace
La télécommande livrée avec le Theater Premium propose exactement les mêmes proportions que celle du Theater. Toutefois, le cercle ainsi que le bouton « maison » qui permettent, respectivement, de naviguer dans les menus et de revenir au menu d’accueil du système sont totalement plats alors qu’ils étaient légèrement bombés sur la version précédente. Cela ne gêne pas outre mesure. Malheureusement, elle n’est pas rétroéclairée. Il y a un bouton dédié à l’assistant vocal Google.
On peut aisément gérer le volume et le bouton dédié à Netflix est là pour accéder directement à la plateforme. Bluetooth, la télécommande est pratique à utiliser. Elle est alimentée par deux piles et moins complète que la télécommande livrée avec le PX3-Pro qui, en outre, a l’avantage de fonctionner sur batterie avec un panneau solaire pour maintenir la charge et un port USB-C pour la recharger.
Consommation et nuisance sonore
En mode Film, le vidéoprojecteur consomme 174 watts avec le mode de puissance Nuit et 254 watts avec le mode de puissance Standard, soit des valeurs similaires à celles du Theater dans les mêmes conditions.
Concernant la nuisance sonore, le vidéoprojecteur s’avère plutôt discret puisque nous avons relevé un bruit de 36 dB collé à l’appareil et de seulement 30 dB à 2 m de distance, soit les mêmes que pour son prédécesseur. Cela ne gêne pas pour une projection.
Prix et disponibilité du Formovie Theater Premium
Le vidéoprojecteur Formovie Theater Premium est disponible pour un prix de 2990 euros.
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