Xavier Niel, fondateur d’Iliad, a fait une sortie remarquée lors de son audition devant la Commission des affaires économiques du Sénat. Il a accusé l’Arcep, le gendarme des télécoms, de faire un « transfert financier » vers Orange en envisageant une mesure qui permettrait à l’opérateur historique de relever les prix du dégroupage, le loyer que les concurrents d’Orange doivent verser pour accéder à son réseau cuivre.
Cette mesure serait vue comme un cadeau fait à Orange par l’Arcep pour l’accompagner dans la transition de la fin du réseau de cuivre. Xavier Niel dénonce « une Arcep qui se couche devant Orange » et fustige Christel Heydemann, la directrice générale d’Orange, pour avoir fait référence à son « deal avec l’Arcep ».
Le régulateur a publié son « projet d’évolution de la régulation des marchés du haut et très haut débit fixe pour le cycle 2024-2028 » fin février, dans lequel il envisage une mesure permettant à Orange de relever les prix du dégroupage, sous réserve du respect d’une « obligation de non excessivité ». La mesure doit être mise en place pour accompagner l’extinction du réseau de cuivre opéré par Orange. Pour rappel, le réseau ADSL doit disparaître d’ici à 2030. Xavier Niel considère que cette échéance est bien trop lointaine.
Free ne bouge pas ses tarifs, malgré l’inflation
En plus de s’en prendre à l’Arcep et Orange, il s’est également emporté lorsqu’un sénateur l’a interpellé sur la soutenabilité des tarifs de son opérateur Free. Le sénateur Patrick Chaize a questionné Xavier Niel sur la promesse de Free de ne pas augmenter ses tarifs, malgré l’inflation généralisée chez tous les opérateurs, et sur la réalité de cette promesse. Xavier Niel a répondu avec véhémence que les tarifs extrêmement bas de Free faisaient partie de ses atouts et de ce qu’il apportait aux Français.
Cette sortie médiatique de Xavier Niel met en lumière les tensions entre les opérateurs télécoms en France et la difficulté à trouver un équilibre entre des tarifs compétitifs pour les consommateurs et la rentabilité des opérateurs. Le fondateur de Free a également rappelé l’importance de la concurrence sur le marché des télécoms en France et la nécessité de la maintenir pour garantir des tarifs abordables pour les consommateurs.
La colère de Xavier Niel, le fondateur de Free, peut également être interprétée comme une stratégie de communication gratuite pour la marque. En effet, en s’opposant aux autres opérateurs et en défendant une politique tarifaire agressive, Xavier Niel met en avant l’atout principal de Free : des tarifs attractifs et compétitifs pour les consommateurs.
Sa diatribe devant la commission économique du Sénat permet également de mettre en lumière les offres de l’opérateur, de les rappeler au public et d’attirer l’attention médiatique sur Free. Cette stratégie de communication agressive a déjà été utilisée par le passé par Xavier Niel et a prouvé son efficacité pour accroître la notoriété de l’opérateur.
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