Voilà un APS-C qui se hisse sur le podium des appareils photo hybrides sans mal. Hormis son tarif élevé, c’est surtout du côté des performances que le Fujifilm X-H2S fait des étincelles. Vitesse, polyvalence et précision, Fujifilm réussit là le pari de l’excellence. Une belle réussite pour marquer le dixième anniversaire de la gamme X !
Descendant du X-H1 sorti en 2018, le X-H2S est le premier hybride à stabilisation mécanique de Fujifilm. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le fabricant n’a pas hésité à travailler son nouveau boîtier pour lui faire atteindre des sommets. Entre un nouveau capteur photo rétroéclairé empilé qui fait des miracles, autorisant des vitesses jamais vues sur APS-C, et des possibilités quasiment illimitées en vidéo, le X-H2S s’adresse aux photographes et vidéastes à la recherche d’un matériel plus léger sans perdre en qualité et en performances. Il pourrait aussi bien séduire les nouveaux venus chez Fujifilm que les anciens désireux de renouveler leur X-T4.
Fiche technique
Modèle | Fujifilm X-H2S |
---|---|
Type d’appareil | Hybride |
Format du capteur | APS-C |
Résolution capteur | 26,16 Mpx |
Stabilisateur d’image | Mécanique |
Définition enregistrement vidéo | 6K |
AF-S | 40 FPS |
Écran orientable | Oui |
Poids | 579 g |
Prix | 1 999 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé à l’aide d’un appareil photo prêté par le constructeur.
Design et ergonomie
Dès le premier regard, le X-H2S en impose. L’héritier du X-H1 dévoile un robuste châssis en magnésium et des dimensions dont il n’a pas à rougir : 136 x 92,9 x 84,6 mm pour un poids d’environ 660 grammes. Fujifilm a conçu son dernier APS-C pour être solide et résistant aux intempéries, garantissant une belle longévité, même entre les mains des plus aventureux. Impossible de passer à côté de l’imposant grip, qui sous-entend un effort du côté de la prise en main. Nous verrons par la suite si le modèle tient le pari.
Le panneau supérieur relègue l’une des molettes du X-H1 au placard pour faire dans la sobriété. À ce jeu-là, le design du X-H2S se rapproche davantage de ce que l’on trouvait sur le GFX 100S. Sans doute, les amoureux du X-T4 risquent d’être déçus par le dépouillement de l’hybride : les molettes de mode de prise de vue et de correction d’exposition, qui font le sel des appareils photo Fujifilm, disparaissent et laissent la place à un bel écran LCD et à quelques boutons habilement placés pour tomber sous les doigts. Une déception pour certains, mais un intérêt pour d’autres, notamment les moins chevronnés aux boîtiers Fuji pour qui l’abondance de réglages manuels est un frein.
La molette PSAM, à gauche du viseur, inclut également le mode vidéo, le mode Filter et pas moins de sept modes personnalisables.
L’écran supérieur, tout d’abord, se révèle particulièrement bien conçu à l’usage, affichant un maximum d’informations sans confusion pour autant. Une fois le boîtier éteint, il indique le nombre de photos restantes et la charge de la batterie. Conçu pour l’action, le X-H2S se doit de faciliter la tâche des photographes en leur proposant pléthore de raccourcis sous les doigts : c’est chose faite. L’hybride se pare de tous les boutons personnalisables que l’on attend d’un boîtier haut de gamme (sept touches fonctions FN) ainsi que d’une touche d’enregistrement vidéo, un bouton ISO, un bouton WB pour la balance des blancs et deux molettes crantées.
Une fois un objectif photo monté (ici un XF 16-55 mm f/2,8), le X-H2S tient très bien en main. Que l’on prenne des photos ou que l’on filme, le poids de l’appareil photo est idéal. Fujifilm n’a pas oublié de recouvrir son dernier-né d’un revêtement texturé antidérapant, un indispensable pour ce type d’appareil dédié à la photographie d’action. Le grip imposant est un vrai plus et permet une stabilité appréciable sans gêner la manipulation du stick directionnel et la mise au point de ses réglages. Seul point noir à la profondeur de la poignée, la touche Fn2 peut être difficile d’accès pour les petites mains.
Grâce à sa monture Fujifilm X, il profite en outre du large catalogue d’objectifs natifs d’excellente facture. La créativité n’a de barrière que le fond de votre porte-monnaie.
La connectique riche du X-H2S
Le X-H2S accueille deux slots pour carte mémoire : SD UHS II et CF Express de type B. Pour ce dernier format, c’est une première chez Fujifilm. Il faut dire que, pour tenir la cadence face à la rafale à 40 images par seconde que promet le X-H2S, passer à un format conçu pour la vitesse était nécessaire.
Côté connectique, le fabricant n’a pas lésiné. Le boîtier embarque deux entrées jack 3,5 mm pour casque et micro, un port USB C de recharge et une sortie HDMI A standard. Autant d’indices sur la cible de Fujifilm avec ce boîtier : les vidéastes. Par ailleurs, la batterie de modèle NP-W235 est également celle qui alimente les X-T4 et autres GFX 100S. Un chargeur est fourni à l’achat.
Visée
Fujifilm a équipé son X-H2S d’un viseur optique Oled de 0,5 pouce d’une définition de pas moins de 5,76 millions de points. Doté d’un taux de rafraîchissement de 120 images par seconde, cet EVF à la fois large et lumineux a toutes les qualités que l’on attend d’un tel boîtier. Le délai est infime, quasiment imperceptible, l’image est fluide en toutes situations. À noter que même les porteurs de lunettes trouveront le viseur confortable, — c’est pour dire !
Quant à l’écran, il s’agit d’un LCD de 3 pouces monté sur rotule et donc pleinement articulable, d’une définition de 1,62 million de pixels. Ce type d’écran orientable présente de nombreux avantages, et Fujifilm l’a bien compris. Filmer sous différents angles, composer son cadre avec souplesse, vloguer ou tout simplement le ranger à revers lors du transport, l’écran articulé est un appel du pied aux vidéastes, pour qui une telle caractéristique est plus que nécessaire. D’autant que la luminosité du LCD est ajustable sur 5 paliers, permettant de bénéficier d’un vrai retour écran même en plein soleil.
Également tactile (sauf dans les menus, dommage), l’écran offre essentiellement une gestion de l’autofocus, de la zone de mise au point et du déclenchement. Enfin, point curieux, on remarque sur le châssis deux petits emplacements pour vis. S’ils sont peu intéressants pour l’instant, nous y reviendrons plus bas.
Contrôle et navigation
Le X-H2S promet de grandes choses en termes de personnalisation. Rappelons que le boîtier met à disposition de l’utilisateur pas moins de sept modes C personnalisables à l’envi et à portée de main. Ajoutons à cela sept boutons de fonction également personnalisables, il ne vous reste plus qu’à adapter l’hybride à vos habitudes et à vos besoins pour en faire le boîtier parfait.
Parmi les réglages des boutons fonction, évoquons la détection ou non des visages, l’accès au commutateur de niveau électronique, le mode de mise au point, la photométrie, ou encore la simulation de film, parmi tant d’autres. De plus, il est possible d’activer la fonction tactile de l’écran pour débloquer quatre fonctions personnalisables supplémentaires, comme l’histogramme ou le zebra, d’un swipe vers le bord de l’écran.
Des menus très « Fujifilm » pas toujours clairs
Les menus sont accessibles en pressant le bouton « Menu OK » au centre du trèfle. L’écran tactile ne permet pas d’y naviguer, il faudra alors passer par le trèfle, le stick directionnel ou la roulette crantée.
En tant que photographe Canon de longue date, je ne cache pas mon appréhension à chaque prise en main d’un boîtier Fujifilm. C’est une question de point de vue, bien sûr, mais, à mes yeux, les menus du fabricant ne versent ni dans l’esthétique ni dans le pratique. Le X-H2S ne fait pas exception : naviguer dans les différents menus est loin d’être un plaisir. Entre une taille de police aléatoire et des fonctions difficiles à trouver, mon expérience est mitigée. J’insiste tout de même : tout vient avec l’habitude. Chaque fabricant parle sa propre langue, il n’est donc pas étonnant d’être désarçonnée par le boîtier d’une marque qui m’est peu familière. Si vous pensez passer à Fujifilm après avoir longtemps pratiqué avec un fabricant concurrent, soyez prévenus.
Performances
Les progrès de l’industrie dans le domaine de l’autofocus sont épatants. Chaque constructeur cherche à aller plus loin, à faire mieux que le voisin dans cette tâche difficile, pourtant si chère aux photographes et vidéastes. Déjà bon élève en la matière, Fuji fait de nouveau mouche avec son X-H2S. L’autofocus à détection de contraste a été amélioré et enrichi d’algorithmes de prédiction plus travaillés encore. Suivi de mouvement et détection du sujet se montrent d’une efficacité redoutable. Ici, le fabricant n’a rien à envier à ce que font Canon, Sony ou Nikon sur des boîtiers plein format.
Ce sont 117 points de focus (et jusqu’à 425 points en single point) qui peuvent être sélectionnés via l’écran tactile ou le stick directionnel. Par ailleurs, ce dernier se montre souple et réactif, facile à déplacer, et surtout bien placé. Plus près du viseur, il tombe naturellement bien sous les doigts. On n’en attend pas moins.
Un suivi de détection du sujet très réactif
S’il assure le suivi des visages et des yeux sans ciller, l’AF de l’hybride est aussi conçu pour traquer les animaux, les oiseaux et les véhicules (voitures, trains, avions) grâce à un processeur boosté au deep learning. Bien sûr, l’appareil propose de personnaliser son autofocus à travers 6 modes ajustables selon la situation et le sujet à suivre. Seul point négatif, s’il faut chercher la petite bête : le suivi de détection n’est pas disponible pour tous les types de collimateurs.
Lors de mes tests avec un modèle, j’ai rarement réussi à piéger l’autofocus. Les mouvements rapides d’arrière en avant ou de côté n’ont pas fait frémir le X-H2S qui s’est montré exemplaire. De même, en basses lumières, l’AF à détection des yeux s’est montré particulièrement efficace. Les défauts apparaissent quand le modèle se rapproche du bord du cadre. Attention, les capacités d’autofocus ne dépendent pas uniquement du boîtier, mais aussi de l’objectif monté. Le choix d’une optique est donc décisif.
Enfin, l’obturateur électronique est capable d’atteindre les 1/32 000 s, tandis que l’obturateur mécanique va jusqu’au 1/8000 s.
Le X-H2S, le roi de la rafale
C’est le cheval de bataille de Fujifilm pour ce boîtier. Il faut dire que la promesse est belle. Le capteur du X-H2S assure une rafale jusqu’à 40 images en continu, sans blackout et avec suivi AF/AE. Autrement dit, une exception pour un boîtier APS-C !
Comptez 184 JPG et 140 RAW (non compressés) à 40 ips. En descendant à 30 ips, le capteur peut enregistrer plus de 1000 JPG et 180 RAW non compressés. Pour profiter de telles performances, le boîtier ne fait pas tout : une CF Express est indispensable. Dans le cadre de ce test, c’est précisément ce qui a manqué. Malgré le buffer, ma carte SD ne suit pas la cadence, preuve que le X-H2S envoie du lourd. Pour profiter pleinement du boîtier et exploiter jusqu’au bout ses capacités, notamment dans la photographie animalière et sportive, acquérir une carte puissante est plus qu’indispensable.
L’autonomie prend du galon
C’était l’un des reproches faits aux X-H1 : une autonomie trop faible. Les hybrides ont tendance à siphonner sérieusement leurs batteries et une autonomie décevante peut gâcher l’expérience. Fujifilm annonce une amélioration de 20 % de la durée de vie des batteries par rapport au X-T4, du fait d’une consommation plus équilibrée du processeur.
Le fabricant annonce 580 photos, ce qui semble tomber juste en pratique. Effectivement, une batterie pleinement chargée a tenu le coup le temps du test, il n’y a donc pas de surprise dans ce domaine-là. Ajoutons qu’il est possible d’accéder à différents modes de performance via un raccourci sur le trèfle : le mode économique fait gagner une centaine d’images supplémentaires. Il reste tout de même fortement recommandé de se munir de plusieurs batteries pour ne pas tomber à court de jus trop vite. D’autant que le port USB-C est là pour recharger le boîtier en cas de besoin, offrant des possibilités d’enregistrement largement à la portée de tous les projets.
Côté surchauffe, le X-H2S s’en sort bien en conditions de température classiques (20 °C). En enregistrement continu 6K 3/2 30 fps, la batterie a montré des signes de faiblesse bien avant de constater une montée en température du boîtier. En effet, après avoir filmé non stop pendant 40 minutes, l’hybride était à peine tiède. Nul doute qu’il montre un bon potentiel. À ce sujet, Fujifilm précise qu’il est possible d’enregistrer en continu pendant 240 min en 4K 60 p dans un environnement à 25 degrés.
Revenons à ces deux petits emplacements pour vis situés sous l’écran. Ils servent en réalité à accueillir l’un des accessoires de la marque : le ventilateur externe, que Fuji nomme également « diffuseur thermique ». Il vient se fixer à l’arrière de l’appareil, forçant l’écran à être maintenu ouvert, afin de refroidir le X-H2S en cas d’enregistrement prolongé « dans des régions chaudes » (sic) en venant extraire la chaleur produite par le boîtier. Le débat autour des hybrides capables d’enregistrer jusqu’en 8K, mais victimes de surchauffe (notamment le Canon EOS R5 à sa sortie) est bel et bien passé par là, et Fujifilm joue ici la carte de la sécurité. Vendu séparément, le ventilateur coûte la coquette somme de 199 euros. Un gadget ? C’est à vérifier.
Qualité d’image
Entrons à présent au cœur de l’engin. Le X-H2S bénéficie des dernières avancées de Fujifilm en termes de capteur : on trouve ici le capteur APS-C X-Trans CMOS 5 HS (23,5 mm x 15,6 mm). Il s’agit d’un capteur X-Trans CMOS de cinquième génération dit « stack-layer back-illuminated » (rétroéclairé à couches superposées, ou empilé) de 26,15 millions de pixels. Il est capable de multiplier les vitesses de lecture et de réduire considérablement le rolling shutter (pour rappel, il s’agit d’un problème de déformation des lignes en obturation électronique lors d’un déplacement du sujet ou de mouvements horizontaux). C’est également ce capteur empilé qui permet de shooter en continu sans blackout, ce qui signifie que l’utilisateur peut suivre son sujet sans jamais être dérangé par un voile noir dans le viseur, comme sur un appareil photo reflex. Au rayon des boîtiers plein format, on retrouve des capacités équivalentes sur l’EOS R3 chez Canon ou le Z9 chez Nikon.
À celui-ci est associé un moteur X-Processor 5 décrit comme deux fois plus rapide que la version précédente. Le combo idéal pour répondre au doigt et à l’œil aux ambitions de Fujifilm avec ce boîtier : en faire un maître de la photographie animalière et sportive.
Une stabilisation interne mécanique à cinq axes offre un gain jusqu’à 7 stops (avec l’objectif Fujinon XF 3 5 mm F/1,4 R, précise le constructeur) et vient épauler l’utilisateur dans la prise de vue, même en conditions de faible luminosité. En vidéo, une stabilisation électronique, sans compter le mode IS Boost, donne un coup de pouce supplémentaire. Il est donc moins risqué de filmer à main levée et demande moins de travail en postproduction.
Le X-H2S propose une plage d’ISO standard s’étalant de 160 à 12 800 et de 80 à 51 200 en ISO étendus. Trois modes personnalisables sont également disponibles, afin de configurer sa montée en ISO et de la limiter si besoin. D’ailleurs, le boîtier gère remarquablement la montée en ISO, on constate que les clichés restent décents et exploitables jusqu’à 12 800 ISO. Au-delà, et donc dès que l’on passe en plage étendue, le bruit numérique se montre imposant.
Chers à Fujifilm, les modes de simulation de film peuvent être sélectionnés rapidement pour donner un style à ses images en un seul clic. Que l’on aime ou non est une question de goût. De même, le mode Filter disponible directement sur la molette PSAM est une passerelle directe vers des effets de type pop, high-key, dynamic, soft, etc.
Petite nouveauté du côté du format de fichier photo, Fujifilm introduit le HEIF. Il s’agit d’images en qualité 10 bits, mais 30 % plus légères qu’en JPEG. À cela s’ajoutent les habituels formats RAW, TIFF, JPEG et DCF.
Comparons cette série de photos. Elle n’a reçu aucun développement hormis une montée de l’exposition. Prises au format RAW et exportées depuis Lightroom, on constate la différence dans le traitement des couleurs chez Fujifilm et chez Canon. Ici, le X-H2S est confronté à un EOS R6. Les écarts de couleur sont davantage flagrants en intérieur, où la balance des blancs automatique n’est de toute évidence pas calculée de la même manière sur les deux hybrides.
Pour le besoin de ce test, j’ai utilisé l’objectif XF 16-55 mm F/2,8 R LM WR, un équivalent 24-84 mm en plein format. Un objectif polyvalent à ouverture fixe donc, idéal pour la photo de type reportage et portrait, au joli bokeh bien rond.
Qualité vidéo
En vidéo, le X-H2S est capable de performances de haut vol. Le boîtier s’adresse aux vidéastes de tous horizons grâce aux larges possibilités en termes de réglages vidéo, de codecs vidéo et de connectique.
D’abord, les différents formats d’enregistrement proposés couvrent une large fourchette d’utilisation et conviendront à la majorité des situations. Le boîtier est capable de monter jusqu’en 6,2 K 30 fps 4:2:2 10 bits en interne, et ce, au format 3:2, ce qui laisse une marge de manœuvre confortable pour recadrer l’image en postproduction sans perdre en qualité.
En 4K et DCI 4K, le X-H2S grimpe jusqu’à 120 fps (sans audio), tandis qu’un joli slow-motion en 240 fps est disponible en 1080p. À noter au passage que, contrairement à son petit frère, le X-T4, la 4K n’est pas croppée ici.
Fujifilm ajoute trois nouveaux codecs ProRes d’Apple à sa gamme, les ProRes 422 HQ, ProRes 422 et ProRes 422 LT. On peut bien sûr compter sur les H.265 All-Intra et Long GOP 4:2:2 MOV, ainsi que sur les H.264 All Intra et Long GOP 4:2:0 MP4.
Quant à l’autofocus, il se comporte remarquablement bien en vidéo. Le suivi de détection n’est pas possible, dommage, mais heureusement le X-H2S réussit à faire la mise au point sur le sujet sans le lâcher. Il ne fait pas d’allers-retours et a l’avantage d’être parfaitement silencieux et réactif.
On remarque ici en vidéo que l’AF tient bien le sujet jusqu’à ce qu’il sorte du cadre.
F-Log 2 et simulations de film
Deux formats Log sont disponibles à l’enregistrement vidéo : le F-Log et le petit nouveau, le F-Log 2. Il introduit une plage dynamique plus large et un profil plus flat que le F-Log premier du nom, offrant plus de souplesse et de marges de manœuvre lors du travail sur la colorimétrie en postproduction. Attention cependant, le F-Log 2 sous-entend des ISO de base à 1250.
Côté couleurs justement, Fujifilm n’a pas oublié d’intégrer ses fameuses simulations de films, que l’on compte ici au nombre de 18 : ETERNA/Cinema, Velvia/Vivid, PRO Neg.Hi… Un bon moyen d’exploiter des images sorties tout droit du boîtier ou de poser les bases pour un étalonnage par la suite.
Ici, les images tournées en ETERNA/Cinema sont effectivement exploitables sans traitement supplémentaire, à condition d’apprécier l’esthétique.
Tarif et disponibilité
Le Fujifilm X-H2S est disponible depuis le mois de juillet 2022 au tarif de 2 749 euros (boîtier nu). Parmi les accessoires proposés par la marque, on compte le ventilateur externe FAN-001, le grip vertical VG-XH ou encore le transmetteur de fichiers FT-XH.
Au rang de ses congénères APS-C, le prix du X-H2S le place indéniablement au-dessus du lot. Le Sony Alpha 6600, le haut de gamme des APS-C chez le fabricant, s’échange actuellement entre 1 500 et 1 600 euros. Chez Nikon, le Z fc coûte 1 049 euros, quand l’EOS R7 de Canon est affiché au tarif de 1 500 euros.
Ce positionnement tarifaire élevé vient chatouiller les boîtiers plein format tels que le Canon EOS R6 (2 499 euros) ou le Sony A7 IV (2 799 euros), de très bons appareils de leur côté qui n’affichent toutefois pas les mêmes performances en termes de vitesse. Fujifilm justifie donc aisément le tarif de son X-H2S, un boîtier qui ne s’adresse pas nécessairement à tout le monde, mais bien aux photographes à la recherche de vitesses puissantes pour qui le plein format n’est pas une nécessité.
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