J’enchaîne les montres Garmin haut de gamme depuis juin 2023. Après un mois passé avec la fēnix 7 S Pro, puis un mois avec la fēnix 7 Pro, j’ai porté l’epix Pro (Gen 2) pendant un peu moins de quatre mois. C’est pile le temps qu’il me fallait pour préparer mon premier trail long : la SaintéLyon.
Cet article reviendra sur les points forts des fēnix 7 Pro et epix Pro (Gen 2), puis se tournera vers les métriques et fonctionnalités que j’ai utilisées pour mon entraînement et ma récupération. Bref, je vais vous raconter comment j’ai utilisé des montres de sport haut de gamme pour réussir du mieux que je pouvais une course de nuit de 78 km dans le froid et le verglas.
Les modèles fēnix 7 Pro et epix Pro (Gen 2) ont été prêtés par la marque, puis retournés. Nous avons été invités par Garmin pour découvrir l’epix Pro (Gen 2) lors d’un voyage de presse. Garmin et la Team Orange Running nous ont également permis de courir la Marseille-Cassis en octobre 2023.
Deux montres haut de gamme sans concessions
Je ne surprendrai personne en disant que les Garmin fēnix 7 Pro et epix Pro (Gen 2) sont de sacrés produits. Elles sont, à l’heure où j’écris ces lignes (fin 2023), les montres running Garmin les plus évoluées — si l’on met de côté l’Enduro 2 qui offre une autonomie supérieure, mais qui est réservée aux gros poignets.
Rangées dans la catégorie « outdoor » et considérées comme des produits multisports, ces deux montres sont dédiées aux athlètes et aux aventuriers. Elles font d’ailleurs partie des modèles Garmin les plus connus. Autrement dit, ceux qui les achètent sont sûrs de retrouver toutes les fonctionnalités et les modes sportifs Garmin, d’avoir les dernières technologies de la marque et de profiter des matériaux les plus résistants.
Attention tout de même, les deux modèles ne font pas dans la discrétion. Les avoir au poignet au quotidien indique clairement votre statut : celui du type qui se lève un dimanche matin pour sa sortie trail de 30 km sous la pluie.
Si la fēnix 7 Pro conserve l’habituelle technologie d’écran MIP, l’epix Pro (Gen 2) s’appuie sur l’Amoled pour une meilleure lisibilité… et une apparence un peu plus au goût du jour. C’est globalement le seul élément qui différencie les deux modèles, avec l’autonomie logiquement, puisqu’un écran Amoled sera forcément plus consommateur qu’un écran MIP.
Les plus curieux sont invités à lire nos tests respectifs de la Garmin fēnix 7 Pro et de l’epix Pro (Gen 2). À noter que celui de la fēnix 7 Pro comprend deux tests complets d’autonomie : un pour la petite version (la fēnix 7 S Pro de 42 mm) et un pour le modèle classique (la fēnix 7 Pro de 47 mm).
Aujourd’hui, nous nous concentrons sur les éléments que nous avons le plus appréciés lors de nos 6 mois de tests. Le bilan est simple et sans surprise. La montre est très complète, lisible, précise et autonome.
Complètes, robustes, lisibles, précises, autonomes
Complètes, car Garmin est la marque de montre de sport qui propose le plus de fonctionnalités. Elles ne sont pas toutes utiles, mais elles garantissent que chaque utilisateur y trouvera son compte, du néophyte au plus avancé. Nous reviendrons dans la prochaine partie sur les modes que nous avons utilisés au quotidien.
Robustes, car les matériaux utilisés sur ces montres d’extérieur sont sans surprise très résistants. Selon la variante, le boîtier sera composé de polymère et d’acier inoxydable, ou de polymère et de titane. Les montres supportent une pression équivalente à 100 mètres de profondeur. En ce qui concerne les rayures, il faudra se lever de bonne heure pour les déclinaisons qui sont protégées par une vitre saphir.
Lisibles, car Garmin maîtrise la technologie MIP de sa fēnix 7 Pro et offre une superbe dalle Amoled sur l’epix Pro. Nous ne relevons aucun problème de lisibilité sur les deux modèles. Si l’Amoled est franchement agréable à consulter, nous conservons un petit faible pour l’allure discrète du MIP. Bon, nous n’avions pas ce discours lors de nos sorties trail : profiter de la cartographie Garmin avec un écran Amoled est on ne peut plus confortable.
Précises, car la fēnix 7 Pro et l’epix Pro embarquent les dernières versions de capteurs Garmin : le moniteur de fréquence cardiaque Elevate Gen 5 et une puce GNSS avec positionnement multifréquence. Le capteur optique est très précis selon nos tests, mais nous vous conseillons tout de même le port d’une ceinture cardiofréquencemètre. Quant à la puce GPS, les tracés sont parmi les plus fiables du marché. Rien à redire.
Autonomes, car la fēnix 7 Pro permet par exemple 11 jours d’autonomie avec plus de 12 heures d’activité enregistrées, en mode GNSS SatIQ, ou 8 jours en mode multibandes. Autonomes également, puisque l’écran Amoled de l’epix Pro tient tout de même plus de 9 jours avec 13 h de GPS SatIQ — mais sans mode Always On, attention.
Je n’ai pas pu m’empêcher de refaire des tests avec l’epix Pro pour les besoins de cet article. Voici donc plusieurs exemples réels d’utilisation. On remarque sans surprise les effets du mode Always On Display — cf le premier exemple.
Test 1 | Test 2 | Test 3 | Test 4 | Test 5 | |
---|---|---|---|---|---|
Always On Display | Oui | Pendant les activités seulement | Pendant les activités seulement | Pendant les activités seulement | Oui |
SpO2 | Non | Non | Non | Non | Non |
Satellites | All Systems + Multiband | All Systems + Multiband | SatIQ | All Systems | SatIQ |
GPS | 9 h 15 | 9 h 36 | 13 h 23 | 16 h 18 | 9 h 29 |
Autonomie | 3 jours et 14 heures | 8 jours et 8 heures | 9 jours et 10 heures | 7 jours et 2 heures | 6 jours et 6 heures (avec 10 mn de lampe torche) |
Pour vous donner un exemple, sachez que la Garmin epix Pro est passée de 43 % à tout juste 0 % lors d’une sortie trail de 8 h 23 minutes.
Ne vous emballez pas trop vite à la lecture de ces atouts : je me dois de vous rappeler que ces modèles avoisinent les 800 €. On s’attend donc à des produits exemplaires sur ces critères essentiels.
Le petit plus
Ce n’est pas tout. La fēnix 7 Pro et l’epix Pro font partie des rares produits Garmin à embarquer une petite lampe torche, en haut du boîtier. Ce que nous vous expliquions dans notre test de la fēnix 7 Pro à ce sujet est toujours valable : la lampe torche est réellement utile au quotidien.
Au-delà de dépanner pendant une sortie trail qui s’allonge en soirée, elle est très pratique dans toutes les situations qui vous demandent habituellement de dégainer votre flash de téléphone. Deux clics sur un bouton suffisent. Je n’irai pas jusqu’à vous conseiller ces versions Pro aux fēnix 7 et epix non Pro, mais je dois bien avouer que la lampe torche me manque, maintenant que j’ai rendu les montres. Un peu.
Avant de passer à la partie entraînement, voici quelques fonctionnalités non sportives qui m’étaient également utiles tous les jours :
- accéder à mon calendrier pour vérifier mes prochains événements sans sortir mon téléphone ;
- payer sans contact avec la montre (quelques banques sont compatibles, dont BoursoBank, Fortuneo, Hello Bank!, Revolut, Curve…) ;
- recevoir mes notifications, surtout les messages ;
- décrocher un appel avant de prendre le téléphone pour échanger avec mon interlocuteur.
Ce que je veux vous faire comprendre ici est que les montres Garmin offrent des fonctionnalités de montres connectées, en plus d’être des montres de sport très complètes. Les Apple Watch font forcément mieux, mais le juste milieu trouvé par Garmin est appréciable. Il faut dire qu’ils ne pourront pas vraiment en faire plus avec les barrières installées par Apple.
Mon entraînement
Avant d’aller plus loin : je n’ai pas utilisé de plan d’entraînement Garmin pour préparer mon trail long, contrairement à mon collègue Geoffroy pour son semi-marathon. Sans coach, je me suis fondé sur le plan proposé par l’organisation de la course. Il s’agit d’un plan générique, que j’ai modifié en allongeant les sorties pour cibler un volume hebdomadaire qui me convenait.
La création de séances structurées est maîtrisée par Garmin, bien qu’un peu longue à paramétrer dans certains cas. Sur mobile ou sur la version web de Garmin Connect, je prenais chaque dimanche soir une vingtaine de minutes pour programmer mes séances. Mieux, j’ai réussi à synchroniser le calendrier Garmin avec mon agenda personnel sur mon téléphone : un coup d’œil au quotidien me suffisait pour découvrir la séance du jour.
Je mettais en relation mes séances avec la charge aiguë indiquée par ma montre. Sans rentrer dans les détails, cette donnée met un nombre sur la charge subie par notre corps pendant l’entraînement. Elle affiche ensuite une plage en fonction des activités des sept derniers jours.
Cette jauge m’était très pratique pour comprendre rapidement si j’en faisais trop, ou pas assez. Il était rassurant de voir que les semaines à forte intensité flirtaient avec le haut de la plage, ou que les semaines d’assimilation ne faisaient pas non plus plonger ma charge.
Les données supplémentaires affichées sur l’écran de la charge d’entraînement permettent d’affiner la lecture pour vérifier la répartition de notre travail dans les différentes zones d’entraînement. Là aussi, proposer des graphiques et des jauges (aérobie faible, aérobie élevée et anaérobie) permet de vulgariser ces concepts clés au plus grand nombre. Il faut cependant bien s’assurer d’avoir défini correctement ses zones de fréquence cardiaque.
Le statut d’entraînement proposé par Garmin pose quant à lui un adjectif sur l’état de votre entraînement — productif, maintien, non productif, effort trop soutenu… Attention tout de même à ne pas tomber dans un suivi malsain de ce statut. J’ai par exemple plus souvent été en maintien ou en surentraînement qu’en phase dite productive.
Même histoire pour l’estimation de la VO2 max : je m’en suis détaché et je ne cherchais pas à l’augmenter puisque je m’entraînais pour un trail long. J’y aurais sûrement prêté plus d’attention si je préparais un 10 km sur route.
J’accordais également peu d’importance au prédicteur de course, fonctionnalité (trop) fréquemment observée par les utilisateurs Garmin. Il faut dire que ce prédicteur propose des estimations au 5 km, 10 km, semi-marathon et marathon : aucune de ces distances ne collait à mon objectif. Ceux qui veulent plus de détails sur cet outil sont invités à lire le retour d’expérience de Geoffroy sur son record au semi-marathon.
En trail cependant, voici les outils Garmin qui m’ont vraiment aidé pour progresser :
- le mode Climb Pro, qui découpe automatiquement le parcours en plusieurs phases d’ascension, pour mieux gérer son effort ;
- la cartographie évidemment, surtout avec l’écran Amoled : indispensable pour mes sorties trails et franchement utile au ski pour me repérer avec le nom des pistes et des remontées ;
- le widget Garmin Race pour voir le temps restant avant le jour J ou pour consulter le profil de la course et la température au départ.
Vous voulez une bonne nouvelle ? La quasi-totalité des fonctionnalités citées ci-dessus n’est pas réservée aux modèles haut de gamme Garmin. Mieux, elles sont souvent accessibles sur la gamme Forerunner, testée par nos soins : Forerunner 255, Forerunner 265, Forerunner 955 et Forerunner 965.
La fēnix 7 Pro et l’epix Pro (Gen 2) bénéficiaient tout de même pendant quelque temps de deux nouveaux scores Garmin : le score d’endurance et le score de montée. Nous les avons détaillés et testés dans cette partie de notre test de la fēnix 7 Pro.
Je n’ai pas suivi l’évolution de mon score de montée lors de mon entraînement — alors que je préparais un trail avec un minimum de dénivelé. Le score d’endurance a quant à lui un peu plus attiré mon attention : il était plaisant de le voir augmenter après une sortie rando de plusieurs heures.
La récupération, pilier de la progression trop souvent délaissé
L’entraînement, c’est bien. L’entraînement avec récupération, c’est mieux. Cela tombe bien, Garmin propose une armada de métriques et de scores pour évaluer votre repos.
Le premier étant logiquement le score de sommeil. Je ne lui accorde pas plus d’importance que ça : les bagues connectées, bracelets connectés et montres connectées sont tout sauf précises dans leur détection des phases de sommeil. Elles nous donnent cependant une bonne idée de nos heures de coucher et de lever, et des tendances long terme.
C’est là qu’entrent en jeu la fréquence cardiaque au repos et la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC). Pour faire bref, plus le premier est bas, mieux je me porte, et plus le second est haut et stable, plus j’assimile mes séances. On vous invite à lire cet article pour tout comprendre.
Une soudaine hausse de la fréquence cardiaque au repos explique souvent un début de maladie ou une grosse surcharge d’entraînement — ou tout simplement une consommation d’alcool la veille. Une baisse ou une forte hausse de la variabilité de la fréquence cardiaque sur plusieurs jours peut par exemple indiquer un trop gros stress subi par l’organisme.
La Garmin a besoin de 3 semaines pour proposer à l’utilisateur sa plage personnelle, le but étant de rester dans cette jauge, ou de flirter temporairement avec les valeurs maximales lors de certaines semaines d’entraînement.
Si certains remettront (à raison) en cause les méthodes de recueillement et analyses de ces données par Garmin, elles restent franchement utiles pour évaluer son état de récupération. Tout est une question de tendance à long terme et d’utilisation raisonnée : il est essentiel de rester vigilant pour ne pas basculer dans une surveillance perverse de ces différentes métriques.
J’ai par exemple été affolé en voyant ma VFC chuter à quelques jours de ma course alors que je me reposais et que j’avais quasiment coupé la course à pied… avant de me renseigner et d’apprendre que c’est tout à fait normal avant un objectif.
Nous rédigerons sûrement un article dédié à l’importance parfois démesurée que nous pouvons accorder aux données de nos objets connectés. C’est un revers de médaille à ne pas négliger.
À noter que le rapport matinal proposé automatiquement au réveil de l’utilisateur est toujours aussi bien pensé. Il résume en quelques cartes la nuit passée et la journée à venir : score de sommeil, évolution de la VFC, événements du calendrier, météo, prochaine séance de prévue… Aussi, je consultais parfois le widget de stress sur ma montre en journée. Lui aussi fondé sur la fréquence cardiaque, il me permettait de vérifier mes ressentis de fatigue : stress, rhume, examen du permis de conduire, etc.
Toutes les métriques et scores précédemment cités sont combinés pour déterminer ce que Garmin appelle le score de préparation à l’entraînement, allant de 0 à 100. Sommeil, charge d’entraînement, variabilité de la fréquence cardiaque et autres niveaux de stress permettent de noter votre état général. Vous l’imaginez, je faisais tout pour que mon score soit au plus haut avant de commencer ma course.
Justement, parlons-en, de cette course.
78 km de bonheur ?
Après plus de trois mois de préparation et quatre montres de sport testées, j’ai entamé, le soir du 2 décembre, les 78 km de la SaintéLyon (de Saint-Étienne à Lyon) avec la Garmin epix Pro (Gen 2) à mon poignet gauche et la Suunto Vertical à mon poignet droit.
Grâce à la taille de l’epix Pro, j’ai pu regrouper les 8 champs de données importants à mes yeux dans un seul écran personnalisé :
- l’heure ;
- la distance parcourue ;
- le temps écoulé ;
- l’allure instantanée ;
- l’allure moyenne ;
- la fréquence cardiaque moyenne ;
- le dénivelé positif parcouru ;
- la fréquence cardiaque instantanée et sa zone associée.
Je basculais souvent en quelques appuis de boutons vers les autres écrans que j’avais préparés. Le premier est tout simplement celui de la cartographie, avec le tracé à suivre pour ne pas me tromper dans un virage, sait-on jamais.
Le second recense les prochains ravitaillements avec leurs noms, leurs logos (eau, nourriture…) et la distance qu’il me reste à parcourir pour les atteindre. Cela demande bien entendu de renseigner ces données dans le tracé de la course sur Garmin auparavant, via la fonctionnalité Up Ahead.
C’est une très bonne découverte pour ma part, je réutiliserai cet outil pour mes prochains trails longs. Le troisième écran affiche le profil de la course et me place : je peux me situer rapidement dans l’avancée de la course… et du dénivelé restant.
Justement, l’écran suivant est dédié à la fonctionnalité ClimbPro. Il m’affiche la montée ou la descente en cours, avec la distance restante, le pourcentage et ledit dénivelé. J’ai paramétré cet écran pour qu’il m’alerte à chaque début de montée.
Enfin, j’ai décidé une nouvelle fois de m’équiper de l’écran PacePro, que je vous avais déjà détaillé dans cet article. Bon, pour la SaintéLyon, l’idée n’était pas de me fier aux allures proposées par PacePro, mais plutôt de regarder de temps en temps ma situation par rapport à l’objectif visé.
Je voulais initialement franchir la ligne d’arrivée sous les 9 heures de course. Quand j’ai vu que je conservais une trentaine de minutes d’avance à la mi-course, j’ai décidé de me botter les fesses et d’aller chercher les quarante minutes d’avance, puis les cinquante… mais jamais sans me mettre trop dans le rouge, puisque je n’avais jamais couru cette distance. C’est à 15 km de l’arrivée que j’ai compris que les moins de 8 heures étaient jouables et c’est là que j’ai commencé à fixer toutes les trente secondes l’écran PacePro pour me stabiliser vers une heure d’avance. Bingo : 7 h 52
[Note du relecteur : Maxime joue ici les modestes. Pour son tout premier trail long, il a fini 166e sur plus de 6500 participants, dans le top 3 %].
À noter que j’ai également utilisé le mode PacePro lors de la course sur route Marseille-Cassis. Au passage, merci Garmin et la Team Orange Running.
Certains souriront en voyant le nombre de données et de fonctionnalités que j’ai utilisées. Oui, il est tout sauf indispensable d’avoir une montre de sport à 800 euros au poignet pour progresser. Eh oui, la Garmin epix Pro (Gen 2) m’a véritablement aidé pour mon premier trail long. À tous les niveaux.
Si on passe les avantages inhérents à un produit de cette gamme (précision GNSS, qualité de l’écran, robustesse et autonomie), la montre m’a accompagné pendant l’entraînement et surtout pendant la récupération. Les différents scores et jauges proposés par Garmin sont de très bons piliers pour évaluer sa condition physique, sa forme et sa fatigue. Le jour J, j’ai pu m’appuyer sur les métriques fournies par la montre et sur des modes exclusifs à Garmin pour gérer mon effort sur mon premier trail long. Pour le moment, je ne me sens pas forcément de les mettre de côté pour courir à la sensation. Je suis convaincu que ces outils sont utiles et rassurants pour le commun des mortels, du moins s’ils sont correctement exploités.
Je n’ai pas encore décidé quel sera mon prochain trail long, mais maintenant que j’y ai pris goût, je ne compte pas m’arrêter. Et pourquoi pas avec une fēnix 8 si Garmin lance un nouveau modèle dès l’an prochain.
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