Véritable vitrine sur le papier, la gamme AERO revient cette année avec de nouvelles armes, à savoir un écran OLED, une carte graphique RTX 3080 au TGP de base de 80 W, et un processeur Intel Core i9-10980HK, le tout au sein d’un châssis relativement compact.
Fiche technique du Gigabyte Aero 15 YC OLED
Modèle | Gigabyte Aero 15 OLED (2021) |
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Dimensions | 356 mm x 20 mm |
Définition | 3840 x 2160 pixels |
Technologie d’affichage | AMOLED |
Écran tactile | Non |
Processeur (CPU) | Core i9-10980HK |
Puce graphique (GPU) | NVIDIA GeForce RTX 3080 |
Version du Bluetooth | 5.0 |
Système d’exploitation (OS) | Microsoft Windows 10, Windows 10 Pro |
Poids | 2000 grammes |
Profondeur | 250 mm |
Prix | 2299 |
Fiche produit |
Le PC a été prêté par Gigabyte pour ce test.
L’AERO 15 ne s’arrête pas là et Gigabyte propose ici une configuration riche et complète pour satisfaire les créateurs. On y retrouve une dalle OLED 4K UHD certifiée Pantone, 64 Go de DDR4, deux supports de stockage SSD pour un total de 2 To, mais aussi une batterie de 99 Wh qui promet une bonne autonomie.
Un design tout en équilibre
Gigabyte ne change pas sa recette pour cette nouvelle mouture, le design de l’AERO 15 est en effet identique aux itérations précédentes avec une esthétique sobre qui conviendra aussi bien aux joueurs qu’aux créatifs.
Cela n’empêche pas le fabricant de placer quelques éléments esthétiques avec parcimonie, comme le logo AERO qui s’illumine à l’ouverture du PC, ou les bandes noires et brillantes qui viennent parcourir le châssis.
Dans l’ensemble, l’AERO 15 est une belle pièce dont on distingue aisément le caractère haut de gamme. On profite ainsi d’un solide châssis en aluminium qui se veut assez compact (356 x 250 x 20 mm) et léger puisque le poids de l’ensemble ne dépasse pas les 2 kg.
Les finitions sont bonnes et Gigabyte ne laisse rien au hasard, comme on peut le constater avec le fin rebord en caoutchouc qui entoure l’écran et permet d’amortir le capot à la fermeture. Les charnières qui maintiennent l’écran semblent également robustes et de bonne facture ; le capot s’ouvre à l’aide d’une seule main sans que le PC ne bouge grâce à une petite encoche sur le châssis.
Clavier et touchpad
La première chose que l’on constate en abordant le sujet du clavier, c’est évidemment la présence d’un pavé numérique, chose que l’on retrouve au final assez rarement lorsque l’on analyse des ordinateurs portables destinés aux joueurs. Sauf que dans le cas présent, ce sont les créateurs que Gigabyte cible ; ceux-ci ont sans doute plus d’intérêts à utiliser un pavé numérique.
Sa présence est un bon point, mais elle joue clairement sur l’espace disponible pour le clavier et force est de constater que les touches ne sont pas bien larges. Heureusement, le clavier occupe l’intégralité de la largeur du châssis et ses touches sont très agréables au quotidien avec une saisie fluide, même si des erreurs de frappe surviennent parfois. Le clavier se comporte bien en jeu, la course de la touche est assez longue pour des contacteurs de ce type, mais on est bien sûr encore très loin de l’expérience proposée par de véritables claviers gaming, notamment mécaniques.
Point de détails ou non : le revêtement des touches laisse à désirer lorsqu’il s’agit d’évoquer les caractères spéciaux de la ligne de touches numérotées, et des symboles présents sur les touches fonctions. À l’instar de certains claviers de Logitech, le rétroéclairage n’est pas diffusé au travers de certains caractères imprimés. Résultat : nous n’avons aucune visibilité sur ces caractères dans la pénombre, c’est dommage, et souvent frustrant.
Le touchpad occupe quant à lui une surface plutôt limitée, mais s’avère suffisamment large pour être manié correctement au quotidien. En haut à gauche, son lecteur d’empreintes digitales vient parfois nous gêner, mais reste bien utile pour l’authentification. Entourés par une sorte de caoutchouc, nous aurions aimé le voir ailleurs qu’intégré au touchpad. Le matériau qui le délimite nous semble, pour le coup, bon marché et les poussières viennent s’y coller facilement.
La connectique
L’AERO 15 offre une connectique complète. On y trouve trois ports USB-A 3.2 Gen1 (deux à droite et un à gauche), un port USB-C qui prend en charge le Thunderbolt 3, et pour terminer avec le flanc droit, un lecteur de cartes SD UHS2.
À gauche, nous avons le droit à un port HDMI 2.1, un connecteur Mini DisplayPort 1.4, une prise combo jack 3.5 mm, et enfin un port Ethernet.
Webcam et audio
La biométrie est uniquement assurée par le petit lecteur d’empreinte situé sur le touchpad, que nous avons déjà détaillé ci-dessus. La caméra, placée ici juste au-dessus du clavier, n’est pas compatible avec la reconnaissance faciale. Concernant cette webcam, on apprécie le fait qu’elle ne vienne pas élargir le rebord de l’écran, mais l’angle proposé est loin d’être idéal. Ajouter à cela une qualité d’image médiocre pour en faire au final un élément dispensable. Gigabyte a malgré tout pensé à la « confidentialité » des utilisateurs : la webcam se trouve derrière une sorte d’interrupteur en plastique qui vient coulisser de sorte à libérer la webcam ou la cacher.
Le constat est similaire pour la partie audio de ce laptop. Du moins pour ses haut-parleurs. De faibles puissances, ils offrent un rendu peu précis, quasiment sans aucune basse, et ne serviront au final qu’à profiter des sons systèmes lorsque cela est nécessaire. La prise combo offre quant à elle une expérience parfaitement concluante, le rendu au casque est parfait et nous n’avons noté aucun souci avec notre micro.
Un écran OLED qui transfigure l’image
Certifiée Pantone, la dalle AMOLED 4K signée Samsung Display change radicalement la donne par rapport aux dalles IPS qui équipent la majorité des laptops. Certes, le revêtement brillant de la dalle fait que chaque reflet devient un ennemi juré, mais en contrepartie on profite d’une image intensément profonde grâce à un contraste infini et des couleurs d’une vivacité exemplaire. Il y a toutefois de quoi nuancer à propos des reflets, et l’expérience n’est pas si mauvaise que ça en pleine journée, nous aurons l’occasion d’y revenir.
Nous avons commencé par vérifier les propos tenus par le fabricant lui-même, qui met en avant l’étalonnage de cette dalle et ses capacités à couvrir les espaces WCG. Tout d’abord, en SDR, nous constatons que la température de couleurs est un peu plus chaude que la moyenne avec une mesure à 6 143K, légèrement éloignée de la référence de 6 500K. La courbe RGB est toutefois assez stable, tout comme la courbe Gamma malgré quelques incohérences jusqu’à 20 % de luminosité.
Toujours en SDR, nous mesurons un Delta E moyen de 1,9. Dans l’ensemble, la précision est idéale et les nuances restent en dessous d’un Delta E de 3, valeur au-delà de laquelle l’œil humain peut percevoir les dérives. Seul le bleu laisse à désirer ici, avec un Delta E mesuré à 5,16. Hormis cela, l’étalonnage est proche des promesses du constructeur.
Les reflets sont quant à eux contrecarrés par une luminosité assez puissante, en SDR, mais aussi en HDR. Sur une fenêtre de 10 %, notre modèle de test parvient à atteindre une luminosité maximale de 440 cd/m², une valeur qui passe à 578 cd/m² une fois l’HDR activé. Précisons également que la luminosité minimale est excellente pour profiter de cette dalle dans la pénombre, celle-ci descend en effet jusqu’à 4,35 cd/m².
Couplée à un contraste et des noirs absolus, et une bonne précision colorimétrique, l’expérience est extrêmement qualitative pour les créateurs comme pour les joueurs ; nous avons d’ailleurs pu profiter de cette superbe dalle pour découvrir l’univers si particulier de GetsuFumaDen: Undying Moon, un délice avec cette AERO 15 !
Par contre, l’étalonnage est loin d’être si séduisant en HDR. Comme le montre les courbes ci-dessus, la dalle atteint sa luminosité maximale trop tôt, ce qui engendre certaines dérives. Le Delta E affiche ainsi une valeur moyenne de 5,07. On constate ainsi des dérives, qui restent contenues, mais on profite au final d’une expérience moins précise qu’en SDR.
La couverture des différents espaces colorimétriques est aussi bien respectée. Nos mesures nous montrent que l’espace sRGB est, sans surprise, couvert à 144,3 %, une valeur qui descend à 110 % pour le DCI-P3, 91,2 % pour l’Adobe RGB et 79,99 % pour le Rec.2020.
Soulignons que l’ensemble de nos mesures ont été réalisées sans modifications des paramètres de couleurs, le Gigabyte Control Center permet cependant de gérer plus en détail ces paramètres avec différents profils de couleurs. Hélas, aucun paramétrage n’est accessible une fois l’HDR activé.
Enfin, terminons en précisant que le refresh rate de cet écran ne monte pas au-dessus de 60 Hz, et ne prend en charge le G-Sync.
Logiciels
L’AERO 15 se démarque en matière de logiciel grâce à la présence Microsoft Azure AI. L’objectif ici est de débarrasser l’utilisateur du paramétrage de sa machine en fonction de ses activités. Pour cela, Gigabyte a recours aux algorithmes de machine learning de Microsoft Azure, qui ajustent de manière dynamique les fréquences GPU et CPU, ainsi que le refroidissement. Cette fonctionnalité assure en effet une utilisation simple et efficace, notamment lorsqu’il s’agit de passer d’un usage bureautique à créatif ou gaming.
Nous avons cependant désactivé Microsoft Azure AI pour effectuer les mesures de notre test et privilégié le paramétrage manuel via le Gigabyte Control Center. On accède notamment à la possibilité de surcadencer processeur et carte graphique, de choisir entre différentes options d’alimentation, ou encore de choisir entre différents profils de couleur pour l’écran.
Les deux derniers onglets nous permettent de contrôler le refroidissement de la machine, avec plusieurs profils selon les situations, et de garder un œil sur les pilotes et leurs mises à jour. Au final, le Control Center est un bon utilitaire, au niveau de ceux d’Asus et MSI, pour qui souhaite gérer son laptop rapidement.
Performances
L’AERO 15 qui fait l’objet de ce test est pourvu d’un nouveau combo CPU / GPU. On retrouve ici un Intel Core i9-10980HK qui embarque 8 cœurs et 16 threads, avec une fréquence comprise entre 2,40 et 5,30 GHz, un cache unifié de 16 Mo, et un TDP de 45 W. 10e génération oblige, la finesse de gravure est toujours de 14 nm et il faudra attendre encore pour voir apparaitre des configurations équipées de puces Tiger Lake-H de 11e génération avec cette enveloppe thermique, dont les spécifications ont été dévoilées il y seulement quelques jours. La présence de ce processeur indique également qu’il faut se contenter ici du Thunderbolt 3.
Nous avons débuté nos tests sous Cinebench R23, sans overclocking dans un premier temps, puis en sélectionnant le mode « Boost + » ensuite au sein du Gigabyte Control Center. Dans les deux cas nous obtenons un score similaire en single-core, 1 336 points, mais la différence est évidemment bien marquée en multi-core : 7 666 points dans le premier cas, 9 918 dans le second. À l’heure actuelle, le Ryzen 9 5900HX, que nous avons pu voir à l’œuvre lors de notre test de l’Asus ROG Strix G15, reste la meilleure option en matière de performances.
Les performances de cet AERO 15 sont d’ailleurs à nuancer en raison de la chauffe importante du processeur. À moins de paramétrer la ventilation sur le mode « gaming » ou tout simplement au maximum, le processeur bride rapidement ses fréquences avec un thermal throttling prononcé dès lors que l’on tente de tirer le potentiel maximal de cette puce. Nous y reviendrons dans notre paragraphe dédié à la dissipation thermique.
Sous PCMark 10, l’AERO 15 affiche de bons résultats, mais en dessous de ce que nous en espérions. Les performances sont toutefois au rendez-vous, mais on en attend forcément un peu plus pour un PC qui cible les créateurs de contenus.
L’AERO 15 arrive avec non pas un, mais deux SSD Phison Electronics ESR01TBTLCG-EAC-4, de 1 To chacun. Ils affichent de bons débits, avec 2,5 Go/s en lecture séquentielle et un peu plus de 3 Go/s en écriture séquentielle.
Les deux SSD, comme la mémoire vive, sont facilement accessibles et remplaçables.
Performances en jeu
Si l’AERO 15 embarque un processeur un peu plus véloce que l’an passé, il arrive également avec une RTX 3080 mobile et son architecture Ampere. Avec un TGP initial de 80 W, celui-ci est porté à 105 W grâce au Dynamic Boost 2.0. En revanche, on ne profite pas du Resizable BAR, ni d’Advanced Optimus, et contrairement à ce que laisse penser la capture ci-dessous, le Whisper Mode 2.0 n’est pas activable sur ce PC à l’heure d’écrire ces lignes.
3D Mark
Sans trop de surprise, la RTX 3080 à laquelle nous avons affaire ici montre des résultats similaires à d’autres laptops équipés de cette même carte avec un TGP de 80 W. Elle arrive toutefois derrière le MSI GS66 Stealth et le Razer Blade 15 Advanced, l’écart n’est cependant pas très large entre ces trois références. Le benchmark Time Spy Extreme affiche ainsi un score global de 4 589 points, avec 4 875 points pour la partie graphique, et 3 447 points seulement pour le processeur.
L’AERO 15 n’en demeure pas moins un laptop performant et rapide, comme le montre les différents résultats affichés ci-dessous, des résultats cohérents avec ce TGP de 80 W. Tout n’est pas rose malgré tout, et l’AERO 15 semble avoir bien du mal à gérer ses températures : il s’agit du premier laptop que nous testons cette année à ne pas franchir avec succès le stress test Time Spy qui évalue la stabilité du frame rate, mesurée à 96,4 %.
- Time Spy (Graphics score) : 9 805 points
- Port Royal : 5 977 points / 27,67 fps
- DirectX Ray Tracing feature test : 27,41 fps
- Time Spy Stress Test : 96,4 % (stabilité du frame rate)
Apex Legends
Apex Legends est le seul jeu sur lequel nous avons réussi à dépasser, et maintenir, un framerate supérieur à 60 fps. Hormis pour certains jeux comme celui-ci, la carte graphique et son TGP minimal n’est clairement pas adapté à faire tourner des jeux en 4K UHD. Il faudra faire quelques sacrifices et diminuer la résolution de rendu pour obtenir des performances correctes. Quoi qu’il en soit, on s’en sort bien sur Apex Legends, avec un frame rate de 87 fps en moyenne.
Red Dead Redemption 2
C’est tout autre chose avec Red Dead Redemption 2, qui n’affiche en moyenne que 36 fps. Il est donc nécessaire de rogner sur le rendu pour tenir les 60 fps constant.
Benchmarks dans les jeux avec Ray Tracing
Control
Forcément, les jeux à qui profitent le ray tracing peinent à s’en sortir en 4K UHD. Control tourne ainsi à 20 fps lorsque l’on active le ray tracing seul, et à 36 fps avec le DLSS. Encore une fois, baisser la résolution de rendu permet de maintenir les 60 fps.
Watch Dogs Legion
Le constat est le même avec Watch Dogs: Legion. Le titre affiche en moyenne 42 fps avec le ray tracing et le DLSS, 18 fps si ce dernier n’est pas actif. Sélectionner une résolution de 1920 x 1080 nous permet d’atteindre un frame rate moyen de 64 fps.
Dissipation thermique et bruit
On arrive forcément au point qui fâche, à savoir la chauffe de cet AERO 15 ! Le fait est que malgré l’évolution de la configuration avec des composants plus véloce, le châssis et le système de dissipation thermique n’ont pas bougé d’un cheveu. C’est donc sans réelle surprise que l’on se retrouve avec des pics de températures fréquents, qui nous obligent à activer la ventilation au maximum et à être forcément dérangés par les nuisances sonores qu’elle provoque.
Lors des différents tests effectués à l’aide de 3D Mark, le processeur s’est plusieurs fois retrouvé à tutoyer la barre des 100 °C, faisant passer sa fréquence de 4,9 MHz à 3,5 MHz, puis 3,1 MHz à son minimum. Durant nos sessions de jeu, sur une durée totale d’un peu plus de 4 heures, le processeur était encore non loin de la barre fatidique, nous avons relevé des températures atteignant 94 °C, avec un phénomène de throttling fréquent.
Hormis cela, l’utilisation de ce PC au quotidien est plutôt agréable, avec un mode silencieux efficace lorsqu’il s’agit de réaliser des activités classiques ne demandant pas trop de ressources. Dès que l’on mobilise un peu plus les capacités des matériels présents ici, la ventilation se met en route et avec elle son cortège de nuisances. À vrai dire, la ventilation se met à souffler dès lors que le processeur est un tant soit peu mobilisé, il faut donc faire avec ce bruit de fond dans la majorité des situations.
Autonomie
La durée de vie de la batterie est supérieure à la moyenne avec cette AERO 15. Avec sa capacité de 99 Wh, la batterie montre une bonne endurance en récoltant 5 338 points sous PCMark 10 Modern Office, en sachant que ce benchmark est parvenu à la décharger complètement après 5 heures et 35 minutes. La charge est relativement rapide : moins de deux heures sont nécessaires pour une charge complète.
Prix et disponibilité du Gigabyte Aero 15 YC OLED
Lancé il y a quelques semaines au tarif de 4 499 euros, l’AERO 15 YC OLED est un laptop particulièrement couteux. Ce ne sont pas les promotions actuelles (de quelques centaines d’euros tout au plus) qui vont venir renverser son rapport performances / prix. Autant dire que son prix est prohibitif, même en considérant les bons atouts de cette machine.
"L’AERO 15 offre une connectique relativement complète" A la vue de toutes les connectiques, vous voulez quoi de plus ?? "Tout d’abord, en SDR, nous constatons que la température de couleurs est un peu plus froide que la moyenne avec une mesure à 6 143K, légèrement éloignée de la référence de 6 500K" Vous vouliez sans doute dire "chaude" ...
Pourquoi orienter le test pour le gaming, alors qu'a aucun moment il ne s'agit d'un pc gaming ni dans la conception, ni dans le marketing et que c'est marqué partout que c'est pour les créateurs et les pros ? Tachez d'être plus cohérents dans vos tests, là on a juste l'impression que vous êtes obsédés par le gaming et ne connaissez rien d'autre...
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