De nombreuses fausses informations et théories voient le jour d’abord via des vidéos postées sur YouTube, qu’il s’agisse de faux montages ou de personnes prenant la parole pour propager des infox. Même supprimées par les modérateurs, ce type de vidéos a toujours le temps de se répandre massivement sur le reste des réseaux. Après avoir lancé le programme « Objectif Désinfox » en vue des élections présidentielles en France, Google, et plus spécifiquement YouTube, réfléchit plus globalement aux différentes manières de limiter ces propagations de fausses infos sur la plateforme. YouTube ne souhaite en effet pas rester cette sorte d’incubateur de fake news et de fausses théories sur le net.
Les objectifs de YouTube en matière de lutte contre la désinformation
Neal Mohan, directeur des produits de la plateforme, a fait le point sur les efforts menés par YouTube sur la question dans un long article de blog. Il y explique que YouTube souhaite « casser » la chaine de diffusion de ces informations, avant qu’elles ne deviennent virales, et qu’il s’agit « d’un des plus gros challenges auquel YouTube fait face« .
Les solutions envisagées pourraient concerner la limitation du partage cross-plateformes et l’enrichissement des mots-clés utilisés pour repérer les vidéos de désinformation. Globalement, YouTube souhaite ainsi se pencher sur trois grands points : l’identification des vidéos « borderline » (comme Mohan les nomme) avant qu’elles deviennent virales, la limitation de leur partage sur d’autres plateformes, et l’élargissement de la lutte contre la désinformation à l’international.
Les différentes solutions envisagées par YouTube
Le plus gros changement serait la possibilité, toujours à l’étude, que YouTube désactive purement et simplement le bouton de partage sur les vidéos de désinformation identifiées. Il serait aussi impossible de faire des liens vers ces vidéos ou de les intégrer sur un autre site. Mais Neal Mohan ajoute que YouTube se demande « si empêcher les partages peut aller trop loin dans la restriction des libertés d’un téléspectateur« . Une autre approche possible serait l’ajout d’un message apparaissant avant la lecture de la vidéo et avertissant l’internaute qu’elle peut contenir des informations erronées.
Enfin, un des changements considérés consisterait à utiliser des mots-clés dans davantage de langues, de manière à détecter et signaler la désinformation pour et depuis un grand nombre de pays différents. Il serait aussi envisagé de travailler avec des analystes locaux pour détecter les théories locales de désinformation que YouTube auraient pu manquer. La plateforme pourrait aussi vouloir renforcer ses partenariats « avec des experts et des organisations non-gouvernementales à travers le monde« .
La propagation des infox est un sujet complexe pour tous les réseaux sociaux et grandes plateformes, qui commencent enfin à se pencher sérieusement sur la question — sans parvenir à résoudre le problème, pour le moment.
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Quel plaisir de voir qu'il reste des gens lucides qui ne tombent pas dans le panneau de cette fausse bien-pensance. 👍 (Joss, Steven, Adam Cat)
Excellent 😉👍
On est encore nombreux à penser de cette façon, mais j'ai bien peur que nous soyons en voie de disparition 😱
Un monde qui veut du contrôle sur ces maudits citoyens. Toujours vendu avec un positivisme effarant. Apple qui veut fouiller ton tel sous couvert de la pedophilie, qui veut t’aider à retrouver tes clefs avec un produit facilement utilisable pour n’importe quelle surveillance de personnes, Snapchat qui propose un suivi des personnes en continu pour « qu’un ami puisse toujours nous protéger, en cas d’ennui »… des exemples comme ça sous couvert de SÉCURITÉ y en a des centaines. C’est simplement de l’encouragement et de l’exhibition de la peur. Le message est claire : faut se protéger de tous et de tout. Si vous êtes tannés des surprises de la vie, foncez vers cette pseudo sécurité, n’oublier pas que quand vous le faite, c’est parce que ces services pensent que vous êtes incapable de le faire par vous même. Nous sommes trop bêtes pour garder des capacités, reléguons tout ce travail aux machines. Exemple bête : grâce à une calculatrice je n’ai plus à savoir calculer.
La pensée unique, il n'y a que ça de vrai 🤣
Au final, sous couvert de lutte contre la désinformation, il s'agira simplement de censure abusive. Quels sont les fameux mots clefs qu'ils ne faut pas dire ? Qu'est-ce qui est interdit dans une simple phrase ? Rien n'est précisé par l'arbitre qui décide ce qui est bon ou mauvais. Le risque, c'est que n'importe quel vidéaste se fasse shadowban, censuré d'une quelconque manière pour un mot, une phrase que l'algorithme de Youtube définie comme "borderline". Ce peut être n'importe quoi, même le fait de dire que cette lutte contre la censure mène à des injustices peut être considéré comme "de trop". Bientôt, on sera condamnés pour avoir parlé du vacc** de son chat, un cout*** de cuisine, un vêtement militai**, un pistol** à eau, une manifesta*** pacifique, une feuille mor**, etc... En bref, tant de "mots clefs" potentiellement à risque dans ce monde de bisounours. Le pire, c'est qu'il ne faut surtout rien remettre en question et tout accepter. On en arrive à des situations où de simples vloguers ou gamers se font censurer pour avoir parlé cuisine ou jeux vidéos. L'algorithme ne fait pas la part des choses et ne met pas les mots en contexte, tandis que les agents de Youtube s'y réfèrent passivement pour ne pas trop bosser quand il y a un problème.
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