Le Pixel 8, aux côtés du Pixel 8 Pro, était très présent dans les rumeurs, mais également très attendu. Et pour cause : le Pixel 7 proposait, comme ses prédécesseurs, de très jolies photos, une interface logicielle réussie avec des fonctionnalités exclusives ainsi qu’un design soigné. Le Pixel 8 s’inscrit dans sa directe lignée en apportant deux changements significatifs : l’arrivée de l’écran 120 Hz ainsi que la garantie de sept mises à jour majeures d’Android, contre trois sur le Pixel 7.
Alors, le Pixel 8 est-il le digne successeur du Pixel 7 ? Les cent-cinquante euros d’augmentation valent-ils vraiment le coût ? Si vous aviez à choisir, devriez-vous acheter un Pixel 7 ou un Pixel 8 ? Tant de questions auxquelles nous tentons d’apporter des réponses.
Notre test en vidéo
Fiche technique
Modèle | Google Pixel 8 |
---|---|
Dimensions | 70,8 mm x 150,5 mm x 8,9 mm |
Interface constructeur | Android Stock |
Taille de l’écran | 6,2 pouces |
Définition | 2400 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 428 ppp |
Technologie | OLED |
SoC | Google Tensor G3 |
Puce graphique | Immortalis-G715s MC10 |
Stockage interne | 128 Go, 256 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 50 Mp Capteur 2 : 12 Mp |
Capteur photo frontal | 10,5 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 4K @ 60 fps |
Wi-fi | Wi-Fi 7 |
Bluetooth | 5.3 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Sous l’écran |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 4575 mAh |
Poids | 187 g |
Couleurs | Noir, Vert, Rose |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec un Google Pixel 8 en coloris noir et en version 128 Go prêté par la marque.
Design : le Pixel 8 est un téléphone tout mignon
La recette du Pixel 7 n’a pas vraiment changé avec le Pixel 8. Cela se remarque immédiatement au niveau du bloc photo en aluminium. Celui-ci prend toute largeur de l’appareil et vient rejoindre les tranches, elle aussi en aluminium dans un angle arrondi. Seuls changements notables : il prend de l’épaisseur et de la hauteur par rapport à l’année dernière. Google semble aussi avoir inversé les positions des capteurs principal et ultra-grand-angle. L’emplacement qui leur est réservé est lui aussi plus grand, tant en largeur qu’en longueur. De quoi le mettre en avant : en regardant le smartphone de dos, on ne peut l’éviter.
Petit mot sur la tranche inférieure : c’est là qu’on trouve le port de charge et deux haut-parleurs. Les trois ne sont pas alignés au milieu de la tranche dans sa largeur, ce qui peut déranger les plus tatillons. Cela s’explique toutefois par le fait que le dos soit courbé sur tous les côtés et retombe quelque peu sur la tranche.
Le Pixel 8 est plus « mignon » : c’est en tout cas le sentiment qu’on a en le voyant. D’abord parce que les angles sont significativement plus arrondis. Un détail qui se remarque tant sur le dos que sur la face avant. En parlant de cette dernière, elle ressemble davantage au reste des smartphones Android, avec ses angles arrondis, y compris dans l’écran. Ce qui apporte de la douceur par rapport à un Pixel 7 bien plus carré. L’épaisseur des bordures sur les côtés ne change pas, mais Google a bien réduit celle de la bordure inférieure. L’effet « menton » n’est presque pas présent, de quoi renforcer son aspect « premium ». Si les bordures sur les côtés ne sont pas les plus fines qu’on connaisse, cela reste très bon. La caméra selfie est toujours logée en poinçon en haut au milieu de l’écran : la recette est éprouvée et pour le moment, on n’a rien trouvé de mieux.
Un aspect premium qui se retrouve sur le design général du Google Pixel 8 : les finitions sont excellentes. Pas de revêtement mat, uniquement du glossy pour le Pixel 8. Trois coloris sont proposés : le vert, le noir et le rose. Ne faisons pas durer le suspense : ce revêtement conserve les traces de doigt, rien n’y fait. En fonction de la lumière ou de l’inclinaison du smartphone, cela peut ne pas se voir, mais c’est rare.
Quant aux dimensions, elles sont de 150,5 par 70,8 par 8,9 mm. Près de 9 mm d’épaisseur, ce n’est pas ce qui se fait de plus mince pour un smartphone en 2023, surtout que cela ne prend pas en compte celle du bloc photo. Mais rien de gênant à ce niveau-là. Le poids du Pixel 8 : 187 grammes. Comme le Pixel 7 avec le Pixel 6, le Pixel 8 perd 10 grammes par rapport au modèle précédent.
Google continue donc d’aller dans la bonne direction, bien que par conséquent, la masse par rapport à la taille ne soit pas nécessairement plus légère. Effectivement, on perd 5,1 mm de hauteur et 2,6 mm de largeur par rapport au Pixel 7 tout en perdant 0,1 pouce sur la diagonale d’écran. Moins grand, mais plus épais, puisqu’il gagne 0,2 mm. Ce qui en fait un smartphone compact qu’on peut presque placer en face du Zenfone 10 d’Asus ou même du Pixel 7a de Google.
Enfin, sur la résistance, le Pixel 8 est équipé d’un verre de protection Corning Gorilla Glass Victus tant en façade qu’au dos, ce qui est bien. Naturellement, ce smartphone est certifié IP68, ce qui signifie qu’il est résistant à l’eau (sous certaines conditions) et à la poussière. L’indice de réparabilité sur ce modèle est de 8,2/10, ce qui n’est pas si mal (bien que certains tests affirment que la réparabilité est mauvaise), d’autant plus que les pièces détachées sont disponibles durant sept ans. De quoi garder son Pixel 8 longtemps.
Prise en main du Pixel 8
Ce smartphone Pixel est agréable en main : son dos et ses tranches ont presque une texture douce. Ces dernières étant quelque peu arrondies, comme les côtés du dos, on peut avoir l’impression que le Pixel 8 nous glisse des doigts, mais rien de dangereux.
Les propriétaires de mains assez petites seront contents : la taille du Pixel 8 étant assez réduite, les boutons se situent assez bas (bien que légèrement plus hauts que sur le Pixel 7). Avec son pouce, on accède facilement au bouton d’alimentation. Néanmoins, pour appuyer sur le bouton de réduction du volume, cela peut être moins aisé pour ceux ayant un long pouce.
Pour déverrouiller le Pixel 8, le traditionnel capteur d’empreinte digitale est de mise. Sa configuration est assez rapide : pas besoin de passer son doigt trop longtemps dessus. Quant à l’utilisation, c’est là aussi satisfaisant : ce n’est pas aussi rapide qu’un capteur sur un bouton, mais parfois le Pixel 8 surprend par sa vitesse d’exécution. Cependant, si le doigt n’est pas totalement à plat ou mal placé, cela peut demander plus de temps, voire ne pas déverrouiller du tout.
La reconnaissance faciale aussi est rapide à configurer. En pratique, c’est surtout elle qu’on utilise, tant elle est rapide, bien qu’il faille que le visage soit en face de l’écran la plupart du temps. Dans le noir, ça peut fonctionner, mais qu’avec un fond d’écran de verrouillage assez clair et une luminosité poussée à au moins 50 %. Petite nouveauté bienvenue : la reconnaissance faciale fonctionne aussi sur les applications de banque désormais.
Parce que le bloc photo occupe toute la largeur du smartphone, cela le rend stable posé sur une table. De quoi taper au clavier ou naviguer dans n’importe quel menu sans s’y reprendre à plusieurs fois.
Un écran très joli, mais qui manque (un peu) de couleurs
L’écran du Pixel 8 a globalement tout ce qu’on demande à un modèle dans le bas du haut de gamme en 2023. La dalle Oled est d’une diagonale de 6,2 pouces, ce qui en fait un écran plutôt petit pour un smartphone Android. Elle adopte un format 20:9 avec une définition FHD+ de 2400 par 1080 pixels, soit 428 ppp. Au niveau de la luminosité maximale, Google promet 1400 cd/m² en HDR et jusqu’à 2000 cd/m² en pic, ce qui s’annonce très bon.
Mais ce qui change le plus par rapport au Pixel 7, c’est le taux de rafraîchissement maximal. Finis les 90 Hz qui devenaient presque honteux, bonjour les 120 Hz. L’écran du Google Pixel 8 n’étant pas LTPO, le taux de rafraîchissement ne descend pas à 1 Hz, mais oscille entre 60 et 120 Hz. Le top du top reste réservé au Pixel 8 Pro. Concrètement, la luminosité maximale de l’écran est correcte, et suffit pour lire, même lorsqu’il y a du soleil. Quant aux couleurs, elles semblent assez fidèles à ce qui est censé être montré, bien qu’elles paraissent parfois plutôt fades. On est loin des couleurs vives qu’affichent d’autres smartphones, ce qui peut néanmoins satisfaire certains utilisateurs.
Pour pousser l’écran du Pixel 8 dans ses retranchements, nous l’avons soumis à quelques tests à l’aide de notre sonde et du logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays. La luminosité maximale que nous avons mesurée était de 1179 cd/m² : c’est moins que le chiffre avancé par Google, mais cela reste respectable pour un modèle à 800 euros. Quant au Delta E moyen (la différence de couleur entre ce que l’écran est censé afficher et ce qu’il affiche), il est de 3,38 en SDR et 6,51 en HDR. En SDR, c’est très bon, puisqu’en dessous de 3, on considère que l’œil humain ne peut faire la différence. Du côté de la couverture colorimétrique, selon nos mesures le Pixel 8 supporte le sRGB à 119 % et le DCI-P3 à 76 % : c’est décevant pour le DCI-P3, nous nous attendions à mieux. Enfin, parlons de la température de couleur : elle est de 6524 K, ce qui est excellent. En effet, on cherche à s’approcher le plus possible des 6500 K, qui est la température de couleur du soleil.
La Pixel Experience est toujours l’une des meilleures interfaces logicielles (encore plus avec Android 14)
La Pixel Experience, à savoir l’interface proposée par Google pour ses smartphones, est réputée comme étant l’une des meilleures sur le marché. Les raisons sont multiples : il y a l’expérience utilisateur et l’ergonomie, mais pas que. La plus grande force de la Pixel Expericence, ce sont les fonctionnalités exclusives. Certaines finissent par arriver sur les autres smartphones Android, mais pas toutes. Comme les autres, le Pixel 8 a droit à certaines fonctionnalités que les autres n’ont pas, sans pour autant avoir toutes celles du Pixel 8 Pro.
Notons que le Pixel 8 est compatible avec le DRM Widevine L1, ce qui signifie que l’on peut profiter de ses séries et films des plateformes de SVoD dans la meilleure qualité disponible.
Les options de personnalisation
Le Pixel 8, comme tout smartphone Google qui se respecte, est bourré d’options de personnalisation, pour avoir une expérience à son image. Néanmoins, le mode always-on est assez pauvre, du moins davantage que chez d’autres constructeurs. On ne peut pas choisir les informations qui seront affichées : on peut simplement choisir d’activer l’heure et les informations (météo, date, batterie, notifications), sans les choisir individuellement.
Au niveau des fonds d’écran, le choix est pharaonique : pour chaque style, des dizaines de photographies ou d’images sont proposées. Mais pour ceux qui voudraient un fond d’écran unique, rien qu’à eux, il y a aussi des solutions.
La première : les fonds d’écran avec emojis. On peut en choisir plusieurs qui nous représentent, leur couleur et celle du fond, ainsi que le motif (aléatoire, structuré, etc.). De quoi créer ses propres compositions : et si on n’a pas d’inspiration, on peut se laisser guider par le téléphone. Google va encore plus loi avec les fonds d’écran générés par IA. C’est une fonctionnalité qui a été annoncée en même temps que la présentation des Pixel 8 et 8 Pro. Elle permet de donner des consignes à une IA pour qu’elle crée un fond d’écran personnalisé. Sujet, objet, animal, bâtiment : on choisit ce que l’on veut, dans la matière (ou la texture) et le style qu’on souhaite, en choisissant les couleurs.
L’écran de verrouillage peut lui aussi être personnalisé. La Pixel Experience offre un petit choix de raccourcis à placer en bas à droite et à gauche de l’écran : appareil photo, lecteur de QR code, lampe torche, etc. Dommage qu’on ne puisse pas en placer davantage et que les possibilités ne soient pas plus grandes. L’horloge peut également être modifiée : son style, sa couleur, son format. Enfin, on trouve assurément Monet, la fonction permettant d’adapter les couleurs de l’interface (boutons, icônes d’application, etc.) en fonction de celles de son fond d’écran.
L’application Sécurité personnelle
Autre application exclusive aux Pixel : Sécurité personnelle. Elle permet principalement d’appeler les secours en appuyant rapidement cinq fois sur le bouton d’alimentation, en partageant votre position et des informations essentielles. L’application peut vérifier si vous êtes en sécurité à l’heure à laquelle vous lui avez demandé : si vous ne lui répondez pas, elle contacte vos proches.
Depuis quelques mois, il y a également la détection d’accident de voiture qui est disponible. En cas d’accident, le téléphone peut automatiquement appeler les secours : pour des raisons pratiques, nous n’avons pas testé cette fonctionnalité. Enfin, on peut noter les alertes de crise : en cas de catastrophe naturelle par exemple (vents violents, inondations, tremblements de terre), Sécurité personnelle peut vous en informer.
Quand le Pixel 8 se met au gaming
Du fait de leurs performances souvent faibles pour leur prix, les Pixel ne sont pas réputés comme étant taillés pour le jeu vidéo. Pourtant, Google a ajouté un « Tableau de bord Jeux », sous la forme d’une icône qui apparaît lorsqu’on affiche la barre d’état alors qu’un jeu vidéo est ouvert.
Sur certains titres, on peut optimiser les performances, ajouter des raccourcis (capture d’écran, enregistrement vidéo), afficher le nombre de FPS, activer le mode « Ne pas déranger » ou encore utiliser d’autres fonctionnalités liées à son compte Google (réussites, classements, diffusion en direct sur YouTube). La Pixel Experience a trouvé une formule simple, sans trop de paramètres et qui ne dérange jamais durant les sessions de jeu.
Les (autres) fonctionnalités exclusives du Pixel 8 (et du 8 Pro)
Parmi les fonctionnalités qui ne sont disponibles que sur les derniers Pixel, il y a le paiement sans contact via la reconnaissance faciale. On peut utiliser Google Pay en NFC en s’authentifiant simplement en affichant son visage : plus besoin d’utiliser le capteur d’empreinte digitale ou par un code.
Le Pixel 8 propose même une fonction Shazam sur l’écran de verrouillage : pas besoin de mobiliser Google Assistant, dès que le téléphone entend une musique, il va chercher à l’identifier pour l’afficher. Autre élément qu’on ne trouve pas chez les autres modèles Android (du moins nativement) : la traduction en temps réel. 49 langues sont traduisibles instantanément pour avoir des conversations, mais également transcrire des messages ou simplement traduire des panneaux (qu’on trouve aussi dans Google Lens).
C’était une nouveauté de l’année dernière : désormais les Pixel embarquent un VPN gratuit. Il s’agit en fait de celui qui est inclus dans l’abonnement Google One, sauf qu’ici pas besoin de ce dernier pour y accéder. Attention toutefois : de grosses restrictions s’appliquent. En fait, celui-ci ne permet pas de contourner les restrictions géographiques, comme le fait de pouvoir accéder au catalogue étranger d’une plateforme de SVoD. L’idée est plutôt de sécuriser sa connexion lorsqu’on se connecte à un réseau Wi-Fi public (école, restaurant, entreprise, etc.).
Quand l’IA se met au service de la photo
L’intelligence artificielle, ça fait longtemps qu’on la trouve sur les photos de nos smartphones. C’est elle qui vient améliorer les couleurs de nos clichés par exemple. Mais là, Google va plus loin : on pourrait même parler d’IA générative. Il n’y a pas que le Pixel 8 Pro qui profite de nouvelles fonctionnalités photo basées sur l’IA : le Pixel 8 aussi y a droit. Un choix qui semble logique : les deux modèles partagent la même puce.
La première, c’est « Best Take », ou « Meilleure prise » en français. L’idée : lors des photos de groupe, on ne trouve jamais une photo qui convienne à tout le monde. Sur l’une, l’un ferme les yeux, tandis que sur une autre, l’autre fait une grimace. L’idée de « Meilleure prise » est de prendre le meilleur des deux photos, en changeant les visages à partir d’autres photos que vous avez prises.
Pour « débloquer » cette fonctionnalité, il faut multiplier les photos dans un environnement et une lumière similaire. Google Photos détecte alors les visages et propose pour chacun d’eux d’autres visages tirés d’autres photos. Malheureusement, cela ne marche pas à tous les coups : parmi la série de selfies avec mon collègue, j’étais tout sourire sur certaines. Le téléphone ne m’a proposé que des clichés où je faisais la grimace. Quant à mon collègue, ses sourires m’ont été proposés. Le résultat n’est pas exempt de défauts, mais est bluffant : la plupart du temps, difficile de s’en rendre compte immédiatement.
L’autre fonctionnalité, c’est « Magic Editor », ou « Éditeur magique » en français : il s’agit d’une Gomme magique qui ne fait pas qu’effacer des éléments. Elle peut carrément en remplacer par autre chose, comme pourrait le faire Photoshop. Sur l’exemple ci-dessous, j’ai sélectionné le haut de ma gourde et l’IA l’a remplacé par une autre ouverture.
Tout n’est pas parfait, mais dans certaines situations, cela peut permettre de changer son environnement : effacer des objets, les remplacer, etc. Ce qui est dommage, c’est le peu de personnalisation : on ne peut pas dire à l’IA de remplacer tel objet par tel autre, c’est elle qui décide. Au moins, à chaque fois, elle formule plusieurs propositions. En prime, le traitement est assez long.
La plus grande qualité du Pixel 8 : son suivi logiciel
Avoir plein de fonctionnalités exclusives c’est bien, pouvoir en profiter le plus longtemps possible, c’est mieux. Et c’est là que Google change la donne : avec le Pixel 8 (et le Pixel 8 Pro), la firme de Mountain View va jusqu’à sept ans de mises à jour d’Android et de mises à jour de sécurité. Une première sur Android : les deux modèles iront a priori jusqu’à Android 21… en octobre 2030 ! De quoi faire mieux qu’Apple, qui suit ses iPhone jusqu’à six ans après leur sorite en moyenne. Une très bonne nouvelle pour un smartphone haut de gamme qui devrait tenir dans la durée grâce à des performances relativement correctes.
Une vraie évolution, car jusqu’ici, les Pixel 7 et 7 Pro avaient le droit à trois ans de mises à jour majeures et cinq ans de mises à jour de sécurité. Ce qui faisait de Google un constructeur dans la moyenne. Google fait la leçon à tous ses concurrents désormais. Samsung va jusqu’à quatre années de mises à jour d’Android et cinq de patchs de sécurité, tout comme Oppo et OnePlus. Sur Android, le seul à aller plus loin, c’était jusqu’à présent Fairphone, qui va jusqu’à cinq ans de mises à jour Android avec son Fairphone 5. Cependant, la marque tend à être en retard sur le déploiement de celles-ci.
Les bugs gênants que nous avons rencontrés
La partie logicielle du Pixel 8 manque toutefois d’ajustements, puisque nous avons rencontré certains bugs. Le premier, c’est l’appareil photo : à plusieurs reprises, il ne s’ouvre pas. Soit l’application s’ouvre, mais impossible d’avoir la prévisualisation ou de prendre des photos, soit elle se ferme automatiquement. Seule solution : redémarrer l’appareil, et encore ça ne fonctionne pas à tous les coups.
Autre souci constaté : le capteur d’empreintes digitales. Parfois, il a eu du mal à répondre, ce qui empêchait de déverrouiller le smartphone. Le problème par-dessus celui-ci, c’est que l’animation de cercle blanc reste affichée : si cela n’empêche pas de taper son code, c’est tout de même gênant. Si ces deux bugs sont survenus, nul doute qu’ils seront rapidement réglés par Google : il s’agit de soucis mineurs qui ne doivent pas inquiéter.
Les performances du Pixel 8 sont déjà à la ramasse
La nouveauté « performances » du Pixel 8, c’est évidemment l’arrivée du SoC Google Tensor G3, fait maison par la marque. Il est accompagné par 8 Go de RAM en LPDDR5X et d’un coprocesseur de sécurité Titan M2.
Modèle | Google Pixel 8 | Asus Zenfone 10 | Google Pixel 8 Pro | Xiaomi 13T Pro | Samsung Galaxy S23 |
---|---|---|---|---|---|
AnTuTu 10 | 709598 | 1589511 | 947445 | 1495290 | 1555310 |
AnTuTu CPU | 161462 | 395938 | 272365 | 372849 | 383621 |
AnTuTu GPU | 291937 | 608263 | 370060 | 519482 | 626006 |
AnTuTu MEM | 117543 | 303524 | 135611 | 321557 | 267603 |
AnTuTu UX | 138656 | 281786 | 169409 | 281402 | 278080 |
PC Mark 3.0 | 11035 | 18694 | 11231 | 14307 | 15255 |
3DMark Wild Life | 7255 | N/C | N/C | N/C | N/C |
3DMark Wild Life framerate moyen | 43.45 FPS | N/C | N/C | N/C | N/C |
3DMark Wild Life Extreme | 1967 | 3721 | 2241 | 3082 | 3825 |
3DMark Wild Life Extreme framerate moyen | 11.78 FPS | 22 FPS | 13 FPS | 18 FPS | 23 FPS |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 43 / 29 FPS | 97 / 31 FPS | 61 / 37 FPS | 70 / 64 FPS | 94 / 63 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 56 / 58 FPS | 111 / 128 FPS | 72 / 76 FPS | 80 / 110 FPS | 101 / 119 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 89 / 120 FPS | 120 / 301 FPS | 118 / 149 FPS | 120 / 303 FPS | 120 / 263 FPS |
Geekbench 5 Single-core | N/C | N/C | N/C | N/C | 1526 |
Geekbench 5 Multi-core | N/C | N/C | N/C | N/C | 4591 |
Geekbench 5 Compute | N/C | N/C | N/C | N/C | 10892 |
Geekbench 6 Single-core | 906 | 1893 | N/C | 1294 | 1995 |
Geekbench 6 Multi-core | 2708 | 5298 | N/C | 3483 | 5166 |
Geekbench 6 Compute (Vulkan) | 5748 | 9117 | N/C | 7404 | 8751 |
Lecture / écriture séquentielle | N/C | 3437 / 3060 Mo/s | N/C | 3744 / 3171 Mo/s | 3184 / 545 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | N/C | 115346 / 129122 IOPS | N/C | 108787 / 144809 IOPS | 112687 / 40250 IOPS |
Au regard des benchmarks que nous avons réalisés avec le Pixel 8, on se rend compte qu’il y a quand même du mieux sur les performances par rapport au Pixel 7. Mais au moindre smartphone avec la puce Snapdragon 8 Gen 2 qui apparaît, le Pixel 8 semble complètement à la ramasse. C’est le cas avec le Zenfone 10, proposé exactement au même prix. Ne parlons pas trop non plus de la comparaison avec le Xiaomi 13T Pro, lui aussi vendu à 800 euros, qui éteint son concurrent. Le Pixel 8 ne propose pas un bon rapport performances/prix, mais difficile de réellement le mettre en défaut là-dessus : Google n’en a jamais fait argument de vente.
Nous avons pu tester le Pixel 8 sur divers jeux vidéo afin d’évaluer ses performances. Sur Genshin Impact, en réglant les paramètres graphiques en « Moyen », le smartphone fait fonctionner le jeu à 30 FPS en moyenne. C’est un peu plus dans les phases calmes, mais ça peut descendre à 25, voire 20, dans les phases de combat. Sur Fortnite, c’est tout de même mieux : avec les préréglages graphiques en « élevé », on atteint les 60 FPS qui sont presque constants. Dans les phases de combat, ça a tendance à descendre, mais ça reste totalement jouable.
Autant dire qu’en jeu, les performances ne sont clairement pas assez bonnes pour un modèle vendu à 800 euros. De plus, l’appareil a tendance à bien chauffer : pas au moins que c’en soit inquiétant, mais tout de même, ça se sent dans les mains. Ce y compris lorsqu’on ne joue pas : en ouvrant quelques applications, en réalisant plusieurs tâches en même temps (téléchargement, photos, etc.), l’appareil chauffe.
Côté stockage, on a droit à 128 ou 256 Go en UFS 3.1. Il est cependant impossible d’étendre le stockage à l’aide d’une carte microSD.
La photo avec un Pixel, c’est toujours un régal
Comme d’habitude, c’est surtout sur la photo qu’on attend Google au tournant et le Pixel 8 ne fait pas exception. Il embarque trois capteurs photo :
- Un capteur grand-angle de 50 Mpx de type 1,31 pouce avec objectif grand-angle (82°, f/1.68) et une largeur de pixel de 1,2 µm ;
- Un capteur ultra-grand-angle de 12 Mpx avec un objectif ultra-grand-angle (125,8°, f/2.2) et une largeur de pixel de 1,25 µm ;
- Un capteur selfie de 10,5 Mpx avec objectif ultra-grand-angle (95°, f/2.2) et une largeur de pixel de 1,22 µm.
La caméra principale
À n’en pas douter, le Pixel 8 est un très bon smartphone photo. Mais est-il le meilleur ? Là, on peut en douter. Ce smartphone a des qualités indéniables au niveau de son capteur principal : tout d’abord, les couleurs. Toujours justes, elles reflètent très bien la lumière du soleil en une fin d’après-midi par exemple. Google semble ne pas pousser très loin le HDR dans bien des situations, ce qui offre des clichés plus « naturels », bien que moins bien équilibrés entre les différences de lumière dans un même cliché. D’un autre côté, les expositions ne sont jamais prises en faute : les photos ne sont jamais sous ou surexposées.
Dès que la lumière est moindre, les détails le sont aussi, si bien que parfois c’en est décevant. Ce qui gêne également, c’est le traitement par l’IA de l’appareil photo : il semble mal interpréter certains éléments. Le souci, c’est qu’il va modifier des objets en changeant les couleurs, mais commet certaines erreurs. Regardez la photo avec l’horloge et le visage de la personne ne bas à droite qui se fond dans la poutre. Étrange. Les coins du capteur sont bien gérés : on ne constate pas d’aberrations chromatiques ou de flous trop prononcés.
L’ultra-grand-angle
Dire que le Pixel 8 commet de grosses erreurs avec son ultra-grand-angle serait de la mauvaise foi, mais on ne peut s’empêcher de remarquer quelques défauts importants. Les détails manquent parfois à l’appel, surtout dans les scènes les moins éclairées et/ou dans les endroits/objets aux couleurs sombres.
Des défauts qui se remarquent notamment dans les angles et sur les bords : là, on voit clairement du bruit numérique, parfois trop. Trop pour un smartphone à 800 euros sans doute. D’autant plus que si la gestion de la plage dynamique ne fait pas de faute intolérable, elle est bien moins bonne que sur le capteur principal.
La caméra selfie
Là encore, les couleurs sont au rendez-vous, sauf lorsque la lumière vient à manquer. Dans cette situation, on sent que le Pixel 8 a du mal : mes cheveux apparaissent très noirs par exemple, ce qui cache les mèches.
L’autre grand problème du capteur selfie, c’est le piqué : il manque souvent en selfie, ce qui les rend moins jolis, y compris lorsqu’on ne zoome pas dans les photos. Aussi, l’autofocus semble parfois peiner à faire son travail : certains selfies sont presque flous.
Mode portrait
Le flou d’arrière-plan du Pixel 8 est très joli, on s’y tromperait presque avec un appareil photo avec une « vraie » optique. Les couleurs aussi font plaisir à voir, vives sans trop l’être : juste de quoi mettre son sujet en avant.
Pourtant, il y a certaines choses à reprocher au mode portrait du Pixel 8. Tout d’abord, le détourage pose quelques problèmes, principalement au niveau des cheveux : on regrette que le téléphone n’aille pas plus loin dans le découpage des cheveux (bien qu’il se les coupe en quatre pour détourer). Certains traits du visage ont tendance à être légèrement trop lissés. On constate aussi quelques mauvaises gestions de la lumière à la limite entre le sujet et l’arrière-plan.
Mode nuit
Le Pixel 8 est également très attendu sur le mode nuit, et il remplit aisément sa mission. La grande force de ce mode : il ne dénature pas les couleurs, ou presque. Si les bleus sont plus bleus et les jaunes plus jaunes (à cause de la montée en sensibilité ISO), ça reste assez contenu par rapport à ce qu’on peut trouver au même prix. La lumière artificielle projetée sur certains objets est bien rendue par l’appareil photo.
Tout n’est pas exempt de défauts. Tout d’abord, cela manque légèrement de piqué : dès qu’on zoome dans les photos, on s’aperçoit que le rendu est assez flou. Quant au capteur ultra-grand-angle, il est plutôt décevant de nuit, puisque les clichés sont rarement exploitables.
Mode macro : pas utile tout le temps
Le Pixel 8 offre une mise au point macro : c’est-à-dire qu’on peut se rapprocher d’un objet et faire la mise au point, même à 5 centimètres de celui-ci environ. De quoi aller chercher détails et textures dans les images et c’est effectivement ce qu’on arrive à obtenir.
Néanmoins, ce mode macro n’est pas à utiliser tout le temps : dans des conditions lumineuses un peu plus complexes (éclairage artificiel), on voit très bien que la mise au point est moins bonne et que le bruit numérique se fait voir. Un mode utile, mais auquel il faut parfois privilégier une photo avec la mise au point classique, mais en zoomant numériquement dans l’image.
Les zooms x2 et x8
La définition des photos prises en zoom x2 ne change pas par rapport à celles en zoom x1 (3072 par 4080 pixels). Cela peut avoir un impact sur la luminosité et le bruit numérique, mais sur les quelques exemples ci-dessous, cela ne se remarque pas réellement. De quoi aller chercher des éléments précis dans un environnement qu’on photographie.
Le zoom (numérique) maximal proposé par le Pixel 8 est un x8. Là encore, la définition est aussi bonne, mais la qualité des clichés est moindre. C’est normal et on n’en veut pas du tout au Pixel 8. Lui aussi peut se révéler utile !
Vidéo
En vidéo, on peut enregistrer jusqu’en 4K à 60 FPS et avec une double exposition sur l’appareil photo grand-angle arrière. Quant à la caméra selfie, elle peut aussi enregistrer à 60 FPS en 4 K.
Audio : les haut-parleurs donnent le la
Pour les appels et les enregistrements audio, trois microphones sont disposés sur le smartphone. Du côté de l’audio, pas de port jack : il faut passer par le port USB-C ou via le Bluetooth pour écouter de la musique. Mis à part ça, il y a des haut-parleurs stéréo.
En parlant d’eux justement, ils sont assez bons. Globalement, les basses sont présentes et les aigus aussi, sans trop l’être. De quoi obtenir un résultat équilibré et qui ne se distord par trop, même à volume élevé. Si ça peut manquer de clarté, l’écoute est agréable. Enfin, l’équilibre entre la puissance des deux haut-parleurs est très bien géré.
Réseau et communication
Pour la connectique, il n’y a qu’un port USB-C 3.2 pour la charge et le transfert de données. Le Pixel 8 est équipé d’un port nanoSIM et supporte une eSIM : les deux peuvent fonctionner en simultané. Pour la connectivité, c’est assez classique : du Wi-Fi 7, du Bluetooth 5.3, du NFC, du GNSS double bande, ainsi que GPS, GLONASS, Galileo, QZSS et BeiDou. Le Pixel 8 est évidemment compatible 5 G.
Durant les appels, le Pixel 8 s’est montré assez brillant sur la transmission de la voix. Notre interlocuteur nous entend distinctement, sans compression, même dans des rues bruyantes. Le téléphone se montre toutefois plus sensible aux bouches de métro : là, il s’entend, et la voix se fait plus compressée. Reconnaissons que ce test est plus contraignant pour un smartphone : dans cette situation, l’air arrive face au microphone, ce qui n’arrive jamais en cas de vent. De quoi augurer que dans des conditions de vent classique, il s’en sort très bien.
Batterie : autonomie moyenne, charge trop lente
Google a légèrement augmenté la capacité de la batterie de son smartphone, la faisant passer de 4355 à 4575 mAh. De quoi continuer à promettre plus de 24 heures d’autonomie et jusqu’à 72 heures avec l’ultra économiseur de batterie activé. Sur une session de jeu de 20 minutes sur Genshin Impact par exemple, la batterie est passée de 57 à 51 %, alors que la luminosité de l’écran était réglée à 50 %. C’est assez correct : d’autres modèles auraient perdu quelques pourcentages de batterie en plus sur un exercice similaire.
Il y a une fonctionnalité qu’on ne trouve pas partout sur ce smartphone : la chaque inversée. On peut recharger des appareils certifiés Qi à partir de la batterie du Pixel 8. Attention : l’utilisation d’une coque peut empêcher cette charge inversée ou réduire sa vitesse. De plus, Google précise que « l’utilisation de la recharge sans fil inversée réduit considérablement l’autonomie de la batterie du Pixel. »
Dans la pratique, l’autonomie du Pixel 8 est simplement… correcte. L’utilisation peut facilement atteindre une journée et demie, mais pas en jouant beaucoup à des jeux vidéo ou en enchaînant les épisodes de votre série favorite. C’est dommage, d’autant plus quand la charge n’est pas si rapide que ça. Soyez cependant rassurés : vous tiendrez la journée avec le Pixel 8. Et sur la durée, pas d’inquiétude non plus : vous trouverez une batterie de rechange si la première est trop abîmée. En effet, Google garantit, en plus de son support logiciel, la disponibilité des pièces pendant sept ans. Vous aurez jusqu’à 2030 pour changer la batterie de votre Pixel 8.
Comme tous les smartphones testés chez Frandroid, le Pixel 8 est passé au test d’autonomie à l’aide de notre protocole ViSer. Celui-ci simule une activité (ouverture d’applications, navigation web, lecture, vidéo, appels, envoi de messages, etc.) de manière uniforme sur tous les smartphones. Le Pixel 8 a tenu 12 heures et 51 minutes, ce qui le place à la 44 ᵉ place sur 113 smartphones. C’est très bon, d’autant plus que c’est mieux que le Pixel 7, avec trente minutes d’autonomie en plus.
Recharge
La puissance de charge est un peu meilleure que l’année dernière, mais ne révolutionne en rien l’industrie. De 20 ridicules watts, on passe à 27 W de puissance maximale sur le Pixel 8 (compatible PowerDelivery). Là où Samsung a tendance à faire des efforts sur ses modèles haut de gamme, Google reste assez (trop) timide sur les siens. La marque promet jusqu’à 50 % de charge en environ 30 minutes avec le chargeur Google de 30 W, vendu séparément.
Un Pixel 8 qui dispose également de la recharge sans-fil via le protocole Qi, jusqu’à 18 W tout de même. C’est notamment possible avec le chargeur Google Pixel Stand de deuxième génération vendu séparément. La charge peut aller jusqu’à 20 W sur les chargeurs EPP certifiés Qi.
Nous avons mesuré la vitesse de charge du Pixel 8, en partant de 10 % de batterie restante pour atteindre 100 %. Pour ce test, nous nous sommes équipés d’un chargeur de MacBook de 87 W (sachant que le Pixel 8 supporte 27 W maximum) :
- 10 minutes : 25 % ;
- 20 minutes : 39 % ;
- 30 minutes : 51 % ;
- 40 minutes : 62 % ;
- 50 minutes : 72 % ;
- 60 minutes : 80 % ;
- 70 minutes : 88 % ;
- 80 minutes : 93 % ;
- 90 minutes : 96 % ;
- 97 minutes : 100 %.
Plus d’une heure et demie pour passer de 10 à 100 %, c’est long en 2023, encore plus pour un smartphone qui coûte 800 euros.
Prix et date de sortie
Le Pixel 8 est disponible à la vente dans les coloris vert, noir et rose. Deux configurations sont proposées :
- L’une avec 128 Go de stockage à 799 euros ;
- L’autre avec 256 Go de stockage à 859 euros.
Jusqu’au 16 octobre, Google organise une offre de lancement. Pour tout Pixel 8 acheté, une paire d’écouteurs sans-fil Pixel Buds Pro est offerte (valeur marchande de 229 euros).
Les questions sur le Pixel 8
Quelles différences entre le Pixel 7 et le Pixel 8 ?
Le Google Pixel 8 se distingue de son prédécesseur, le Pixel 7, par plusieurs améliorations techniques et esthétiques. En termes de design, le Pixel 8 est légèrement plus compact, passant d’un écran de 6,3 pouces à un 6,2 pouces, avec un changement de dimensions correspondant. Bien que le style arrière reste similaire au Pixel 7, le Pixel 8 bénéficie également du verre Gorilla Glass Victus pour une meilleure protection. Côté écran, le Pixel 8 introduit un écran Actua offrant une luminosité maximale supérieure et un taux de rafraîchissement adaptatif de 60 à 120 Hz, contre un écran de 90 Hz pour le Google Pixel 7.
Au niveau des performances, le Pixel 8 est propulsé par le nouveau processeur Tensor G3 gravé en 4 nm, promettant des avancées significatives par rapport au Tensor G2 du Pixel 7. Cela inclut des améliorations en termes de capacités de ray-tracing, bien que les deux modèles partagent la même quantité de RAM. Le Pixel 8 se démarque également par sa promesse de sept ans de mises à jour Android, surpassant ainsi le Pixel 7.
Enfin, en ce qui concerne la photographie, le Pixel 8 bénéficie d’un capteur principal amélioré de 50 mégapixels de Samsung, capable de capturer 35 % de lumière en plus, couplé à des améliorations apportées par la puce Tensor G3. Malgré ces avancées, le Pixel 8 reste en retrait en termes d’autonomie et de vitesse de charge par rapport au Pixel 7.
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