DeepMind, le nouvel atout intelligence artificielle de Google

 

Google met en place un véritable univers lié à la robotique. Après le rachat de près d’une dizaine de startups liées à ce domaine, le géant américain vient d’acquérir la firme DeepMind, de son côté spécialisée dans l’intelligence artificielle.

DeepMind

Si Google place ses pions avec autant d’attention, gageons qu’il nous réserve des surprises de taille. Robotisées, certes, mais aussi intelligentes. La firme américaine s’est plue à investir en 2013 dans une foule de sociétés spécialisées dans la robotique dont, en fin d’année, Boston Dynamics, cette entreprise dont les contrats avec l’armée américaine avaient fait la réputation.

Nouvelle acquisition, confirmée dimanche soir par Google, celle de DeepMind. Cette société britannique, basée à Londres, est encore toute jeune puisqu’elle a été fondée en 2012, mais a su se faire connaître outre-Atlantique. De fait, elle est épaulée par un fondateur de renom, Demis Hassabis, neuroscientifique et co-créateur du studio de jeux Bullfrog, à qui l’on doit notamment Dungeon Keeper ou Theme Park. Recruté, dit-on, par Larry Page en personne, il rejoint ainsi les derniers collaborateurs de Google, qui comptent notamment dans leurs rangs Raymond C. Kurzweil, expert en informatique et intelligence artificielle, intégré à l’équipe Google en 2012.

À quels usages sera dévolu DeepMind chez Google ? La firme s’est notamment spécialisée dans des travaux de simulation et d’intelligence artificielle appliquée aux jeux, mais dans la logique de Mountain View, il semblerait bien que les technologies « d’IA » développées par DeepMind soient appliquées à la robotique, domaine sur lequel Google met désormais nettement l’accent. Reste désormais à savoir si Google choisira d’utiliser ces technologies pour créer des robots intelligents, par exemples dédiés à l’industrie, ou s’il préférera les utiliser pour améliorer les capacités de prédiction de ses différents services. On peut par exemple penser à Google Now, ou encore à l’amélioration de la pertinence des services publicitaires fournis par Mountain View.

Si la somme peut paraître presque anodine comparée à ce que Google était prêt à débourser pour acquérir Snapchat (3 milliards de dollars), on évoque actuellement, en l’absence de déclaration officielle de la part de la firme, un montant de 400 à 500 millions de dollars.


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