Si vous avez ouvert Google Chrome ces derniers jours, peut-être avez-vous été confronté à une page pop-up vous demandant de choisir votre moteur de recherche par défaut. Ecosia, DuckDuckGo, Bing ou encore Qwant, le navigateur permet désormais de choisir plus facilement une alternative à Google qui était jusque là imposé par défaut sur l’application.
Comme l’indique le petit texte de présentation, la liste des moteurs de recherche est affichée « dans un ordre aléatoire » et seuls ceux « populaires dans votre région » sont proposés. Concrètement, si vous choisissez un moteur de recherche autre que Google, cela signifie juste que vos requêtes tapées dans la barre URL de Chrome seront ensuite traitées par la plateforme de votre choix et non plus par Google. Cela peut aussi avoir une incidence sur les suggestions affichées lors de votre saisie et sur certaines autres fonctionnalités avancées comme ceux d’apprentissage machine intégré à Chrome depuis peu.
Vous pouvez bien évidemment continuer d’utiliser Google si vous le souhaitez ou basculer par défaut sur un autre moteur et utiliser Google ponctuellement en vous rendant directement sur la page d’accueil du site. Il ne s’agit là que d’une interface offrant un accès plus facile à l’option déjà présente dans les paramètres de Chrome.
Google contraint et forcé
Ici pas de remords soudain de la part du géant de la recherche qui voudrait laisser une chance à ses petits concurrents. En réalité, c’est le Digital Markets Act (DMA) qui impose à l’entreprise de laisser le choix aux internautes de quitter la galaxie Google si tel est leur souhait. En vigueur depuis le 18 mars dernier, ce texte européen vise à desserrer l’emprise que mes GAFAM ont sur le web en forçant ces grandes plateformes à laisser plus de place à la concurrence.
Pour aller plus loin
Ce qui change chez Google (Android, Maps, YouTube…) avec cette nouvelle loi européenne
Pour Chrome, cela passe donc par un pop-up permettant de changer facilement le moteur de recherche intégré dans l’application. En test depuis de nombreux mois, ce module semble être en train de se déployer plus largement sur mobile et sur ordinateur ces derniers jours.
Les lecteurs et lectrices les plus âgées se souviendront sans doute qu’un pop-up similaire avait été déployé par Microsoft à la fin des années 2000 pour forcer l’entreprise à proposer des navigateurs alternatifs à Internet Explorer. Parmi eux, on trouvait un petit challenger surnommé Google Chrome… qui suit désormais les traces de son aîné.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix