Samsung Foundry a beau avoir été le premier à dégainer une gravure en 3 nm fonctionnelle, les problèmes de production et de rendement rencontrés par le fondeur coréen sur cette gravure semblent avoir eu définitivement raison de son partenariat avec Google. Jusqu’à présent gérée par Samsung, la gravure des puces Tensor serait désormais confiée à TSMC.
C’est ce que l’on apprend d’un média économique coréen, dont les propos nous sont rapportés par Android Police. Ces informations tendent à valider définitivement les rumeurs persistantes qui circulaient, depuis plusieurs mois déjà, sur la potentialité d’un changement de fondeur pour la fabrication des processeurs Tensor G5 de Google, attendus l’an prochain sur les futurs Pixel 10.
Un changement vraisemblablement bénéfique pour Google
En l’occurrence, Google reprochait à Samsung ses faibles rendements sur la gravure en 3 nm, mais aussi l’efficacité énergétique moindre obtenue par son protocole de gravure. Ce problème est d’ailleurs à l’origine des problèmes de surchauffe rencontrés sur certaines puces Tensor déjà lancées, ainsi que sur de nombreuses puces Samsung Exynos (gravées en interne sur les lignes de Samsung Foundry). Un souci auquel Google aimerait donc ne plus y être confronté à l’avenir.
C’est dans ce contexte qu’intervient la migration, plus que présumée, de Google vers TSMC et sa gravure 3 nm « N3E ». Un protocole qui fait déjà le bonheur d’Apple, MediaTek et Qualcomm, entre autres. Ce changement pourrait permettre au Tensor G5 de fonctionner à des températures plus basses, mais aussi de développer de meilleures performances tout en consommant moins d’énergie. Notons en revanche que le Tensor G4, qui motorisera cet automne les Google Pixel 9, sera pour sa part toujours gravé par Samsung Foundry. Il s’agirait toutefois du dernier processeur concerné par l’accord signé il y a des années entre Google et Samsung.
Pour rappel, Samsung Foundry avait été le premier à lancer une gravure en 3 nm durant l’été 2022. Distancé au départ, TSMC avait pourtant su revenir très vite dans la course pour finalement proposer un procédé plus efficace que son concurrent coréen, lui permettant de s’accaparer plus de 60 % de parts de marché sur le 3 nm. La gravure en 3 nm de Samsung Foundry, de son côté, a souffert de nombreux problèmes et d’une production en dents de scie ayant notamment contraint Samsung Electonics à n’exploiter sa propre gravure que sur une fraction de ses derniers smartphones Galaxy S.
Certaines sources laissent d’ailleurs entendre que la firme abandonnerait carrément ses puces Exynos 2500 pour les remplacer intégralement par des processeurs Qualcomm (gravés par TSMC, donc) sur ses futurs Galaxy S25. En clair, même Samsung semble préférer TSMC à Samsung Foundry, souligne Android Police… non sans sarcasmes.
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