Le Pixel 9 vient donner un coup de neuf aux smartphones Google avec un design revisité qui le modernise sans trahir l’héritage des précédentes générations. Une fois n’est pas coutume, le smartphone mise à fond sur l’intelligence artificielle, mais est-ce là son véritable argument ?
Place au test complet.
Fiche technique
Modèle | Google Pixel 9 |
---|---|
Dimensions | 72 mm x 152,8 mm x 8,5 mm |
Interface constructeur | Android Stock |
Taille de l’écran | 6,3 pouces |
Définition | 2424 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 435 ppp |
Technologie | OLED |
SoC | Google Tensor G4 |
Puce graphique | Mali-G715 |
Stockage interne | 128 Go, 256 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 50 Mp Capteur 2 : 48 Mp |
Capteur photo frontal | 10,5 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 4K @ 60 fps |
Wi-fi | Wi-Fi 7 |
Bluetooth | 5.3 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Sous l’écran |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 4700 mAh |
Poids | 198 g |
Couleurs | Noir, Blanc, Bleu, Vert |
Fiche produit |
Design : un format revisité
Le Google Pixel 9 marque une différence importante en termes de design par rapport au Pixel 8. On remarque tout de suite le bloc photo à l’arrière qui ne traverse plus le téléphone sur toute la largeur. Au lieu de ça, la barre adopte une forme oblongue. Le choix du métal pour sa conception la fait particulièrement ressortir.
Cette barre photo a le potentiel de devenir une signature forte de la gamme Pixel sans renier l’héritage de la barre plus classique que l’on avait depuis quelques générations. Autre évolution : les tranches plates du Pixel 9 qui se démarque du cadre arrondi de son prédécesseur.
Cela se ressent tout de suite à la prise en main. Pas d’inconfort particulier à signaler, le Pixel 9 soigne bien ses angles le long du châssis pour éviter le côté tranchant qui gêne parfois sur ce type de design. Le smartphone embrasse tout de même un peu moins bien le creux de la main que le Pixel 8 et cela peut nécessiter un petit temps d’adaptation.
Quoi qu’il en soit : les bords plats et le look du bloc photo confèrent du caractère à ce Google Pixel 9 sans lui retirer le côté mignon qu’il tire de sa petite taille. On ne pourra pas parler de smartphone compact, mais il s’agit clairement d’un petit smartphone dans la norme actuelle du marché. Un argument qui peut faire mouche auprès de certains.
Attention cependant, le Google Pixel 9 a déjà été confondu avec l’iPhone 15 par des personnes dans mon entourage qui n’avaient pas encore aperçu le dos de l’appareil. Preuve que la firme de Mountain View suit la mode ici. Les bords plats n’ont rien de nouveau en soi, mais un grand nombre de références optent pour cette esthétique récemment et Google voulait être de la partie.
C’est donc un bon feeling dans l’ensemble avec quelques bémols à signaler :
- le contour noir autour de l’écran manque de finesse ;
- le verre à l’arrière ne renvoie pas toujours une bonne impression de finition (petit effet plastique quand on tapote dessus) ;
- le poids du Pixel 9 est plus important que l’année dernière.
Aucun de ces éléments ne gâche l’expérience du Pixel 9 en main, mais ils sont bons à garder en tête. Enfin, sachez que le smartphone est certifié IP68 pour une résistance à l’immersion dans l’eau jusque dans une certaine mesure.
Un écran lumineux
Nous avons ici un écran de 6,3 pouces, Oled et Full HD+. Pour assurer une bonne fluidité, un taux de rafraîchissement adaptatif de 120 Hz vient sublimer tout cela. Mais la dalle n’est pas LTPO.
Avec cette dalle, le Google Pixel 9 peut se targuer d’offrir une bonne qualité d’affichage dans l’ensemble. Il n’y a pas de gros défaut à signaler, comme nous allons le voir avec notre sonde et le logiciel Calman de Portrait Displays.
La luminosité, déjà, est au rendez-vous. 1970 cd/m² en SDR. 2654 cd/m² en HDR. Autant dire que vous n’aurez pas le moindre souci de lisibilité lorsque le soleil tapera de toutes ses forces. À un détail près : le capteur de luminosité ambiante est un tantinet capricieux parfois et manque de réactivité. La dalle finit toujours par adapter son niveau de luminosité idoinement, mais elle peut prendre son temps.
En ce qui concerne les couleurs, le Pixel 9 s’en sort bien dans l’ensemble, non sans montrer quelques petites limites. Ainsi, avec le mode par défaut — « Couleurs adaptatives » — n’attendez pas de lui une incroyable variété dans les nuances de couleurs. Si le smartphone couvre 115 % du sRGB, il ne va pas au-delà de 77 % pour le DCI-P3. Il s’agit là d’un espace colorimétrique plus vaste et donc plus difficile à couvrir, mais plusieurs appareils en sont parfaitement capables.
Il rattrape cette lacune en se rapprochant honorablement de l’idéal attendu pour la fidélité des couleurs. En effet, il peut se targuer d’un Delta E moyen de 3,33 sur le DCI-P3. La référence idéale étant à 3 pour que la différence entre la couleur affichée et la réalité ne soit pas perceptible par l’œil. Il est donc très bon dans l’ensemble dans cet exercice et a plus de mal sur les teintes de rouge et de vert essentiellement.
En HDR, cette mesure du Delta E moyen monte à 6,79 — alors que l’idéal à atteindre est plutôt à 6. On s’éloigne donc, perdant en fidélité. Rien de dramatique, mais bon à savoir. Vos contenus HDR vont être un peu moins proches de la réalité.
Enfin, sur la température des couleurs, on tourne aux alentours de 6650 K, ce qui n’est pas loin du tout de l’équilibre idéal des 6500 K. Un bel écran dans l’ensemble dont les petites lacunes n’ont absolument rien de rédhibitoire.
Logiciel : l’IA, mais pas toute l’IA
Le Google Pixel 9 propose l’interface maison de Google : la Pixel Experience. Elle est bien loin la période où la firme de Mountain View se faisait le chantre d’une expérience Android très épurée, sans le moindre chichi. Ici, on a plus que jamais un Android au fort goût de Google, et ce n’est pas pour déplaire.
La Pixel Experience reste une interface très bien pensée avec une maîtrise profonde, évidemment — et encore heureux — de l’écosystème Google et une belle dose de personnalisations esthétiques dans le menu Fond d’écran et style.
Rien de bien nouveau sous le soleil dans l’ensemble, l’expérience est simple, intuitive, on est bien accompagné dans la découverte des fonctions. On notera tout de même que le smartphone tourne sous Android 14 et non Android 15 alors que les Pixel embarquent généralement la toute nouvelle version de l’OS développé par Google.
On garde cependant les sept années de mises à jour (version d’Android, sécurité et fonctions Pixel Drop). La longévité est donc toujours de la partie.
L’intelligence artificielle
Toutefois, la star du smartphone est évidemment l’intelligence artificielle. Citée et mise en avant à toutes les sauces dans le discours de Google, l’IA s’invite à bien des niveaux du Pixel 9… mais la France (et l’Europe) est pour l’instant privée de bon nombre de ces options. Et c’est bien dommage.
D’autant plus que celles auxquelles on a accès restent assez gadgets. Rigolotes, bien exécutées, voire impressionnantes, mais gadgets malgré tout.
J’ai donc pu m’amuser avec la fonction M’ajouter. Accessible dans le carrousel de l’appareil photo, elle permet de s’incruster dans une photo. Exemple : je prends en photo un groupe d’amis, je laisse un peu d’espace libre dans le cadre, puis je demande à un de mes amis de prendre le téléphone en essayant de le bouger le moins possible, je prends la pose à mon tour. Et hop : me voilà incrusté dans le cliché comme si j’y étais à l’origine.
C’est très bien fait dans l’ensemble, mais j’ai beaucoup de mal à imaginer des utilisateurs et des utilisatrices employer cette option un peu fastidieuse dans la pratique au détriment du bon vieux selfie des familles qui reste largement plus rapide à faire.
L’IA intervient aussi du côté de la retouche photo, essentiellement par deux moyens : le recadrage automatique et l’option Réinventer.
Le recadrage automatique propose de réajuster la manière dont vous avez pris la photo en cropant dans l’image de manière à mettre plus en valeur la scène ou la personne immortalisée. Mais il peut également générer un décor afin de simuler un effet grand-angle sur une image trop zoomée ou avec des éléments coupés sur les bords. Dans ce deuxième scénario, sans surprise, la pertinence de l’IA dépend grandement de la scène photographiée.
C’est souvent plus pertinent dans les environnements extérieurs, même si des défauts restent bien visibles.
En intérieur, j’ai eu des générations plus aléatoires.
Enfin, la fonction Réinventer est assez drôle, parfois même bluffante. Il suffit de sélectionner ou d’entourer une zone de la photo pour la transformer avec un prompt. Je veux que le fond devienne un parc Disneyland ? Je l’écris et l’IA s’exécute.
Autre exemple ici avec le ciel qui devient orange à ma demande. Il est dommage que les couleurs sur la partie authentique de la photo ne s’ajustent pas en fonction pour renforcer le réalisme.
Dernier exemple ici où j’ai demandé de mettre ma ville natale Casablanca en fond au lieu de mon bureau. Je vois bien qu’il s’agit d’une génération au doigt mouillé de la cité blanche, mais ça peut faire illusion.
Attention cependant, vous êtes censé pouvoir écrire vos requêtes en français, mais une notion aussi simple que « pot de fleurs » n’a pas été comprise par l’IA. J’ai eu plus de succès en écrivant « arbre ».
Bref, il y a bien des fonctionnalités IA sur le Google Pixel 9 en France et elles sont rigolotes et plutôt bien exécutées. Toutefois, il est difficile de les imaginer chambouler notre quotidien.
Du reste, Gemini Live, Pixel Studio, Pixel Screenshots, l’application Météo avec IA et la synthèse des appels Call Notes ne sont pas disponibles en français et c’est frustrant.
Audio : tout va bien
Le Pixel 9 est équipé de bons haut-parleurs stéréo suffisamment puissants pour un smartphone et bien équilibrés. Rien qui ne pourra se substituer à une enceinte portable ceci dit.
Avec un casque ou des écouteurs, vous pourrez activer l’option Son spatial pour que vos morceaux vous englobent davantage.
Bon en photo, mais sans zoom optique
Le Google Pixel 9 fait le pari de ne s’équiper que de deux capteurs photo sur son dos :
- une caméra principale de 50 Mpx (f/1,68) ;
- un ultra grand-angle de 48 Mpx (f/1,7), 123 degrés.
On manque donc de polyvalence en termes de hardware avec cette absence de téléobjectif, mais Google promet un grossissement numérique x2 digne d’une qualité optique. On y reviendra.
Commençons par le capteur principal qui fait très bien le job. Difficile à prendre en défaut, il s’inscrit parfaitement dans la lignée des précédents modèles. À savoir : un très bon smartphone photo avec une belle dynamique dans les scènes et des couleurs équilibrées dans l’ensemble.
Il y a un côté un peu brut qui se dégage des clichés et ce n’est pas parce qu’il y a peu de traitement algorithmique après la prise de vue. C’est même tout l’inverse. Le Pixel 9, comme tout smartphone Google a la main lourde (trop lourde ?) de ce côté-là. On peut le voir au niveau de la netteté qui semble artificiellement renforcée ici et là par des micro-contrastes prononcés.
À titre personnel, je trouve le rendu réussi la plupart du temps et j’apprécie cette signature photo de Google. C’est toutefois un parti pris de la part de la firme de Mountain View et tout le monde n’y trouvera pas forcément son compte, préférant peut-être les styles Samsung ou Apple par exemple.
De nuit, par défaut, le smartphone déclenche son mode Vision de nuit… qui porte très bien son nom. Le téléphone sait vraiment éclairer les scènes obscures sans trop trahir son atmosphère. Les zones d’ombres sont bien débouchées et, à moins de vous attarder sur des détails complexes à gérer comme les feuilles des arbres, vous ne verrez jamais trop de bruit ni d’artefacts disgracieux. Le Pixel 9 se montre très bon dans l’exercice.
Pour ce qui est de l’ultra grand-angle, le Pixel 9 a le mérite de garder une belle cohérence colorimétrique vis-à-vis de la caméra principale. Il ne tombe, en outre, pas dans le piège de la distorsion à outrance. Toutefois, on perd significativement en précision, les détails sont visiblement moins nets.
La bonne surprise vient du comportement de l’ultra grand-angle en faible luminosité. Ce mode de prise de vue a tendance à être très mauvais dans ces conditions, même sur des smartphones haut de gamme. Or, sur le Pixel 9, le rendu reste exploitable. On a toujours les défauts cités plus haut, mais ils ne sont pas trop amplifiés par les mauvaises conditions lumineuses.
Passons au mode Portrait. J’évoquais les détails artificiellement renforcés, on retrouve cette tendance tout particulièrement sur les portraits effectués avec le Pixel 9. Ce traitement couplé à un bokeh numérique au style Google très reconnaissable en arrière-plan permet de bien mettre en valeur la personne photographiée. Attention cependant : la séparation entre le sujet net et le fond flou manque parfois de précision. C’est un peu dommage pour un téléphone qui mise beaucoup sur la photo.
Ah, et je voulais le souligner, ce mode Portrait sait se montrer très pertinent sur les animaux si ces derniers daignent ne pas trop bouger pendant la prise de vue.
Sachez par ailleurs que Google promet une qualité de zoom x2 égale à celle d’un grossissement optique. C’est bien beau et, il faut l’admettre, le rendu de ces prises de vue fait tout à fait l’affaire dans l’immense majorité des situations, sauf en faible luminosité.
Côté selfie, le capteur de 10,5 Mpx est pleinement satisfaisant. Détaillé, équilibré, il produit de jolies photos et n’est pas en reste pour le mode portrait qui reste de la même qualité qu’avec le capteur principal à l’arrière.
Performances à la traîne
On le sait, le Tensor G4 ne se targue pas d’être un SoC super puissant. L’objectif de cette puce, officiellement, est d’optimiser les fonctions IA de votre smartphone et d’assurer la puissance nécessaire pour les tâches du quotidien.
On reste toutefois un peu surpris de voir un jeu comme Fortnite se régler, par défaut, avec des paramètres graphiques au plus bas niveau. Ce n’est pas commun pour un téléphone à ce prix. Attention, on peut heureusement activer la qualité Épique et les 60 fps et les parties tournent parfaitement dans ces conditions, à un détail près : la chauffe.
Le smartphone peut en effet vite chauffer sur des tâches qui ne semblent pourtant pas si éprouvantes. La mise à jour d’une trentaine d’applications sur le Play Store ont ainsi fait transpirer l’appareil. En d’autres termes, le Pixel 9 n’est pas le smartphone le plus rassurant du monde sur le volet des performances.
Modèle | Google Pixel 9 | Samsung Galaxy S24 | Xiaomi 14 | Google Pixel 8 |
---|---|---|---|---|
AnTuTu 10 | 861375 | 1722457 | 1968824 | 709598 |
AnTuTu CPU | 129991 | 427031 | 435409 | 161462 |
AnTuTu GPU | 425434 | 680048 | 818700 | 291937 |
AnTuTu MEM | 156896 | 323844 | 396661 | 117543 |
AnTuTu UX | 149054 | 291534 | 318054 | 138656 |
PC Mark 3.0 | 10698 | 18232 | 17382 | 11035 |
3DMark Wild Life | N/C | 8907 | N/C | 7255 |
3DMark Wild Life framerate moyen | N/C | 53 FPS | N/C | 43.45 FPS |
3DMark Wild Life Extreme | 2574 | 4294 | 5048 | 1967 |
3DMark Wild Life Extreme framerate moyen | 15.42 FPS | 25.71 FPS | 30.23 FPS | 11.78 FPS |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 58 / 44 FPS | 96 / 65 FPS | 99 / 88 FPS | 43 / 29 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 59 / 78 FPS | 99 / 111 FPS | 105 / 148 FPS | 56 / 58 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 60 / 150 FPS | 119 / 248 FPS | 121 / 362 FPS | 89 / 120 FPS |
Geekbench 6 Single-core | 1745 | 2072 | 2199 | 906 |
Geekbench 6 Multi-core | 4015 | 6565 | 6671 | 2708 |
Geekbench 6 Compute (Vulkan) | 6972 | 15568 | 16300 | 5748 |
Lecture / écriture séquentielle | 213 / 894 Mo/s | 2170 / 996 Mo/s | 2280 / 980 Mo/s | N/C |
En revanche, notez que, s’il chauffe vite, il retrouve aussi rapidement une bonne température ambiante quand on le laisse se reposer quelques minutes.
Il s’agit donc d’un smartphone capable d’aller chercher une bonne puissance quand il faut la déployer, mais qui souffre ostensiblement au moment de le faire.
En outre, les benchmarks ne lui permettent pas de rouler des mécaniques. Il est à la traîne par rapport à d’autres modèles.
Batterie un peu juste pour la journée
Sans être mauvais sur la batterie, avec une capacité de 4700 mAh, le Google Pixel 9 est frustrant, comme s’il n’était pas allé au bout de l’effort. La marque promet 24 heures d’autonomie, ce qui est tout à fait réalisable, selon certaines conditions.
Il est donc important de comprendre que le Pixel 9 ne s’adresse pas aux purs power users. J’utilise cet anglicisme pour désigner les personnes ayant très régulièrement besoin de leurs téléphones et qui enchaînent moult activités et usages exigeants en ressources (jeu, photo/vidéo, musique, SVoD, messageries perso/pro, etc.).
Oubliez donc les usages très actifs, vous ne serez pas rassurés. En revanche, si vous êtes plutôt du genre à allumer de temps à autre votre appareil, qu’il n’est pas tant que cela un objet central au quotidien, vous devriez être plus tranquille.
En témoigne le résultat obtenu par le Pixel 9 lorsqu’il a été soumis à notre protocole de test automatisé ViSer. Il a résisté pendant 11 heures et quasi 23 minutes. Une performance moyenne, voire un peu faible. C’est légèrement moins qu’un Galaxy Z Flip 6 qui a le handicap d’être un format pliant.
Pour rappel, notre protocole simule un usage actif du smartphone, enchaînant plusieurs usages (ouverture d’applications, jeux, web, musique, transfert de fichiers, prise de photo, etc.). Des conditions pour lesquelles le Pixel 9 n’est pas le mieux taillé.
D’autant plus que la charge est très lente. Google indique qu’il est possible de retrouver jusqu’à 55 % d’énergie en 30 minutes. C’est probablement vrai avec le chargeur officiel vendu séparément. En revanche, avec un chargeur tiers récupéré à la maison ou au travail, vous risquez de faire face au même temps d’attente que moi. À savoir : une demi-heure pour passer de 0 à 22 % de batterie. Quasi deux heures pour atteindre les 100 %. Une éternité.
Réseau et communication
Aucun souci rencontré au niveau du GPS ou du réseau 4G ou 5G (chez Orange) en région parisienne avec le Google Pixel 9. Côté appel, la qualité des conversations est au rendez-vous pour votre interlocuteur avec une voix peu compressée et un bruit alentour bien atténué dans la majorité des cas. Les sirènes stridentes et les vents qui soufflent très fort dans le micro restent un challenge.
Prix et date de sortie
Le Google Pixel 9 est disponible en France au prix officiel de 899 euros dans sa configuration à 128 Go. Il faut débourser 999 euros pour la variante à 256 Go.
Un prix qui nous paraît un peu élevé pour ce smartphone, surtout quand on sait que le tarif officiel du très bon Pixel 8 Pro sur le site de Google est aujourd’hui inférieur à celui du Pixel 9.
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix