Il y a une semaine de cela, des représentants du parlement européen ont posé une série de questions aux moteurs de recherches implantés en Europe à propos du fonctionnement du processus de droit à l’oubli. Google a répondu hier dans une longue lettre consultable à cette adresse (Google Docs, en anglais uniquement). Les questions et les réponses portent essentiellement sur la façon dont Google traite les demandes, comment la société américaine juge la validité d’un droit à l’oubli et comment le moteur de recherche communique avec les demandeurs et les sites web dont les liens sont déférencés.
Hélas, cette lettre n’est pas d’une grande clarté ni d’une grande précision. Google y explique notamment qu’il peut demander aux demandeurs de droit à l’oubli d’ajouter des précisions à leur demande de 1000 signes initiale, qu’il n’y a aucune automatisation du traitement des demandes et que Google est incapable actuellement de donner le temps moyen nécessaire au déréférencement d’un lien. De fait, ce document se contente de donner le minimum d’informations sur le processus.
Google donne toutefois de nouveaux chiffres sur les demandes de droit à l’oubli, allant du 30 mai au 18 juillet 2014. Sur la période, Google indique avoir reçu 91 000 demandes de liens à retirer concernant 328 000 URL. Sur ces 91 000 demandes, 53 % des URL qui ont demandé à être déréférencées ont été retirées du moteur de recherche. Google a également demandé des informations supplémentaires pour 15 % des liens qui demandaient à être retirés, et enfin les 32 % restant n’ont pas été retirés. Des statistiques qui, selon Google, devraient être amenées à beaucoup évoluer dans les mois à venir.
Enfin, Google a de nouveau donné les statistiques par pays. Comme la dernière fois, la France est toujours la première demandeuse de liens à déréférencer avec 17 500 demandes et 58 000 URL à retirer. Elle est suivie de très près par l’Allemagne (16 500 demandes et 57 000 liens), le Royaume-Uni (12 000 demandes et 44 000 liens), l’Espagne (8 000 demandes et 27 000 liens), l’Italie (7 500 demandes et 28 000 liens) et les Pays-Bas (5 500 demandes et 21 000 liens).
"ils ne respectent pas les citoyens en ne payant pas leurs impôts (ils appellent ça l'optimisation fiscale)" Google paye quand même des impôts, même si c'est moins que ce que l'on voudrait, mais le problème n'est pas là, l'europe offre un moyen aux entreprises de payer moins d'impôts, ces sociétés seraient folles de ne pas en profiter... Tu connais beaucoup de gens qui se portent volontaires pour payer plus d'impôt que ce qu'on leur demande? Si ce n'était pas fait pour, une lois aurait vue le jour pour que chaque entreprise paient ses impôts en fonction du CA réalisé dans chaque pays ou je ne sais quoi...
Toi, tu te fous des majuscules et de la ponctuation. Dans ce cas ci, Google respecte la loi, Google a le devoir de déterminer si la demande de déréférencement est justifiée par rapport à liberté d'expression. Ça ne devrait pas être un acteur privée de déterminer une telle chose, mais dans la loi actuelle c'est le cas.
Le problème est qu'ils font tous pareil. apple, avec ses apple store déficitaires (gérés par une société tierce : apple retail France).
[…] souligne la difficile mise en application du droit à l’oubliLe FigaroDroit à l’oubli : Google fournit quelques précisionsFrandroidNumerama -Échos Judiciaires Girondins8 autres […]
a chaque fois on voit bien que Google se fout de la gueule des gens ils ne respectent pas les lois sur la concurrence ils ne respectent pas les citoyens en ne payant pas leurs impôts (ils appellent ça l'optimisation fiscale) mais le pire sont les fanboys Google qui pensent que Google est angélique alors que Microsoft et apple sont forcément diabolique. PS : je suis pas un hater j'ai un nexus 5 -------Envoyé depuis l'application Humanoid pour smartphone
je me demande combien ils ont embauché de personnes pour gérer tout ça
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