
Le répit aura été de courte durée. Alors que les pontes de Google se sont rapprochés de l’administration Trump pour espérer mettre un terme à leurs ennuis judiciaires, il n’en est rien. Le ministère de la Justice étasunien (DOJ) est resté sur les mêmes positions face à Google, répétant son envie de démanteler l’entreprise en commençant par le navigateur Chrome.
Comme l’a noté le New York Times, malgré la nomination d’une nouvelle tête proche de Trump à la justice, Google est toujours menacé et, avec lui, sans doute d’autres GAFAM.
La pression s’accentue sur Google
Selon une plainte du ministère, Google reste bel et bien un « mastodonte économique » qui a « privé les internautes d’une des valeurs américaines fondamentales : la possibilité de faire jouer la concurrence sur le marché ». En effet, Chrome propulse aujourd’hui 70 % des requêtes faites sur le web, loin devant Safari, Edge ou Firefox. Pour remédier à cela, « Google doit se séparer de Chrome […] afin de permettre à des rivaux de disposer de ce canal d’accès crucial à Internet », indique le DOJ.
Petites inflexions néanmoins, l’obligation de se séparer d’Android semble s’éloigner. La plainte conseille seulement à Google d’opérer des changements dans la manière dont il contrôle son système d’exploitation. Idem pour les investissements de l’entreprise dans l’intelligence artificielle, qui était menacés. Sous les règles proposées par le nouveau ministère, Google serait seulement contraint de rendre compte de ces investissements à la justice.

La « contre-offre » proposée par Google ne semble donc pas avoir convaincu l’administration étasunienne qui reste peu ou prou sur les mêmes bases que celles posées par Joe Biden. Les arguments restent donc similaires du côté de Google, qui affirme qu’une telle vente de Chrome pourrait « nuire à l’économie, à la sécurité nationale et aux consommateurs et consommatrices ». L’affaire devrait officiellement arriver devant un juge en avril prochain.
Les « GAFAM » inquiets
Sans doute déçu que la nouvelle administration républicaine ne protège pas ses intérêts, Google pourrait bien ne pas être la seule entreprise à subir les foudres de la justice dans les prochaines années. Il semblerait que, malgré l’étroit rapprochement entre la Silicon Valley et Washington, les vieilles rancœurs persistent.
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Donald Trump n’a jamais caché le dédain qu’il pouvait avoir pour la Silicon Valley, longtemps perçu comme un instrument de « censure » des idées républicaines. La nomination de Gail Slater, une spécialiste du sujet, à la tête de l’autorité de la concurrence américaine n’est sans doute pas non plus de nature à rassurer les « GAFAM ».
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